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Alx

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  1. Légèrement plus compliquée, oui, et pas automatique. Mais l'avantage, c'est que le spectateur choisit lui-même les deux cartes Holmes et Watson, ce qui élimine la seule conclusion logique à laquelle le spectateur peut arriver dans la présentation classique : "le magicien savait que la carte était entre la carte A et la carte B, c'est pour ça qu'il les a choisies pour être les détectives".
  2. Côté applications, il y a aussi iForce, de Greg Rostami, qui te permet d'avoir 8 sorties. Tu peux l'utiliser pour un ACAAN comme ceci : Tu écris un nombre sur ton téléphone, que tu poses face en bas sur la table Le spectateur choisit librement une carte Tu retournes ton téléphone pour révéler la prédiction (par exemple, 18) Le spectateur distribue 18 cartes et tombe sur la sienne L'astuce est une variation d'Arcane, d'Antoine Salembier, mais adaptée à ton stack préféré. Je peux difficilement en dire plus sur le forum public, mais si tu réfléchis un peu, tu verras qu'avec 8 sorties, tu couvres l'essentiel des cartes possibles (32 cartes sur 52, soit 60% des cas). Et pour les 20 autres cartes, il te suffit de couper le jeu sur la 26e (avec une breather crimp, le spectateur peut même couper lui-même) et les 20 autres cartes deviennent accessibles avec les mêmes sorties.
  3. Sois le bienvenu, Sébastien !
  4. Je pense que Joanie cherche des Bicycle pour remplacer son jeu Svengali d'une autre marque
  5. Merci pour la solution. Vu les efforts que tu y as consacrés, j'imagine que l'effet est à la mesure des efforts que tu as déployés. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce que permet cette application ?
  6. Alx

    Présentation

    Sois le bienvenu, Ugo !
  7. Tu renonces au set que tu avais préparé et tu te contentes du jeu invisible avant de passer à la table suivante ?
  8. Je ne veux pas pinailler, mais du coup le partenaire idéal ne se trouverait-il pas plutôt dans les 55% de Français qui ont un niveau supérieur à celui de ChatGPT ?...
  9. le problème de ces boîtes, c'est que leur comportement est assez fluctuant : parfois on arrive à les soulever, et parfois non
  10. Une ancienne chercheuse, c'est une chercheuse qui a trouvé ?
  11. Si la logique échoue à démontrer l'existence d'une chose, est-ce parce que la logique est limitée, ou simplement parce que la chose en question n'existe pas ? Il n'est pas possible de démontrer l'existence des licornes, mais ce n'est pas, a priori, à cause des limites du langage. Encore une fois, chacun peut en tirer les conclusions qui correspondent à ses convictions. Cette dernière phrase n'est pas une tentative de discréditer les uns ou les autres : elle illustre simplement que, en la matière, aucun argument n'est assez convaincant pour ébranler les convictions intimes, d'un côté ou de l'autre. Tout simplement parce que lesdites convictions ont plus de poids que tous les arguments qu'on peut leur opposer.
  12. C'est un débat récurrent, mais le pré-s***, quand il est bien fait, devrait aussi avoir un impact sur le premier spectateur : il devrait y avoir une double réalité. L'effet ressenti par le député, différent de celui ressenti par les téléspectateurs, devrait tout de même être impossible, donc magique. Mais ça, c'est quand il est bien fait...
  13. Alx

    Présentation

    Bienvenu, Mickael ! D'ailleurs, c'est à se demander pourquoi ils écrivent "Bicycle" sur le paquet ! Publicité mensongère !
  14. Merci Christian, je poursuivrai cette conversation avec ChatGPT en privé : inutile de me servir d'interface Toutefois, pour les lecteurs que cet argument intéresse, je trouve qu'il est (encore une fois !) un peu bancal : si on définit Dieu comme étant un être dont il est impossible de concevoir quoi que ce soit de plus grand, c'est déjà qu'on présuppose son existence. Donc en déduire son existence est pour le moins évident... l'argument ontologique d'Anselme ressemble furieusement à une tautologie. L'argument ontologique fonctionne dès lors qu'on accepte la définition de Dieu avancée par Anselme de Cantorbéry. Mais a priori, les gens qui acceptent cette définition n'ont pas besoin de preuve. Quant aux autres, ils ont besoin de preuves, mais ils ne peuvent accepter la démonstration... En fait, cet argument n'est pas très éloigné de celui de l'expérience personnelle : croire est un acte de foi, de conviction. Si j'ai la foi, j'accepterai la validité de tous ces arguments ; si je ne l'ai pas, je ne risque pas d'être convaincu par des démonstrations circulaires. Patrick (et Kant !) ont raison : par définition, il ne peut pas y avoir de preuve (au sens scientifique du terme) de l'existence de Dieu. Chacun doit donc juger en son âme et conscience (c'est le cas de le dire ! ) s'il est convaincu par les différents arguments.
  15. Je ne connais pas la démonstration d'Anselme de Cantorbéry, mais ça ressemble encore une fois à du ChatGPT, c'est-à-dire mal digéré et reformulé : Dieu existe parce que son existence est une propriété essentielle ? Je ne rebondis pas sur les autres arguments qui, si ils sont discutables, sont au moins cohérents. Mais comme vient de le préciser Patrick :
  16. The Architect of Prediction fait ça : tu fais choisir, par exemple, une carte, la valeur d'un dé et la couleur d'un feutre. Le spectateur déverrouille lui-même ton téléphone, il va voir dans tes photos, et il trouve une photo de toi avec la carte pensée, le dé qui indique la bonne face et le feutre de la bonne couleur dans la main. Ca peut bien sûr être adapté avec d'autres objets, c'est juste un exemple. Voilà permet aussi une prédiction, avec beaucoup plus de liberté : tu envoies un mail au spectateur et tu lui demandes d'attendre avant de l'ouvrir. Il pense alors à une célébrité (ou un animal, un objet... tout ce qu'il veut) et l'inscrit dans ton app Notes (pour pouvoir montrer aux autres ce à quoi il pense sans que tu entendes ). Il ouvre ensuite ton email, sur son téléphone, et constate que tu lui avais envoyé une photo de sa célébrité.
  17. Je suis tout à fait d'accord avec @Patrick FROMENT (et comme c'est assez rare, ça mérite d'être souligné !) Mon intervention ne visait pas à prouver que la conscience dépend de la matière ou que la matière (en l'espèce, le cerveau) est le siège de la conscience (même si, on l'a deviné, c'est mon opinion) : il s'agissait juste d'exprimer mes doutes sur la validité des arguments avancés par @Christian DELAMORINIERE et ChatGPT. Je reviens très rapidement sur les commentaires, eux-mêmes rapides, de Patrick : Soit, je reconnais que l'exemple n'est pas le meilleur. Disons, si tu préfères, que la sculpture ne peut pas se réduire au bloc de pierre dans lequel elle est taillée. Ou, pour ne pas se cantonner au domaine artistique, la Tour Eiffel, c'est un peu plus que les atomes de fer qui la composent en majeure partie. Ou sans descendre aussi bas, c'est un peu plus qu'un tas de poutres et de boulons. Pourtant, sans boulons, pas de Tour Eiffel. Mon propos était évidemment que ce n'est pas parce qu'une chose "dépasse" ses composantes qu'elle ne dépend pas composantes en question. J'ai proposé une hypothèse dans la partie que tu n'as pas citée : Et si la prise de décision était elle aussi une fonction cérébrale ? Confronté à un stimulus, l'individu doit réagir. C'est le cas de tout le monde, même des philosophes : ça n'est pas réservé aux machines Par exemple, j'ai froid. Je passe alors en revue différentes solutions possibles : allumer le chauffage, enfiler un pull, fermer la fenêtre, boire une boisson chaude, ne rien faire et supporter le froid, etc. Je compare mentalement les différentes solutions par rapport à leurs avantages (plus rapide, plus confortable, plus écologique, moins coûteux, etc.) et leurs inconvénients (le chauffage, ça pollue ; je n'ai pas de pull sous la main ; je n'entendrai plus les oiseaux ; la bouilloire va mettre longtemps à chauffer ; etc.), et je décide d'opter pour le pull. Qu'est-ce qui fait que je prends cette décision alors que mon voisin en prend une autre ? Le libre arbitre ? Oui, peut-être... mais c'est quoi, le libre arbitre ? La liberté de choisir mes actes sans contrainte ? Mais si on y pense, tous les avantages et les inconvénients que j'ai mis en balance m'ont été imposés, d'une manière ou d'une autre, par mon expérience : si je choisis la solution la moins coûteuse, c'est parce que je sais qu'il ne faut pas dépenser l'argent à tort et à travers : ça me vient de mon éducation, ou de mes fins de mois difficiles ; si j'opte pour la solution écologique, c'est parce que je me soucie de l'environnement, là encore à cause de mon éducation, de la pression de la société ou d'une prise de conscience antérieure ; etc. J'imagine qu'il y a un mot en -isme pour désigner les gens qui pensent que le libre arbitre découle de l'expérience, si je le connaissais, on aurait gagné un paragraphe ! Note que, jusqu'ici, l'exemple fonctionne pour les gens basiques, qui pensent avec leur cerveau comme moi, et aussi pour les êtres de lumière qui pensent avec une conscience éthérée . Donc nous sommes tous des machines sophistiquées qui réagissent à des stimuli. Les gens qui affirment que le cerveau est le siège de la conscience diraient que toutes ces données ont été stockées, au fil de mes expériences passées, dans des réseaux neuronaux qui n'appartiennent qu'à moi. Et il y a en outre d'autres paramètres qui sont pris en compte sur l'instant : si je suis plus fatigué, je vais privilégier la solution la plus simple ; si je fais un truc particulièrement intéressant, je vais peut-être renoncer à me réchauffer jusqu'à ce que le froid devienne insupportable, etc. C'est ce qui explique que le même individu peut prendre des décisions différentes d'une fois sur l'autre. Et ces paramètres dépendent notamment des informations ressenties par mon corps physique (sensation de fatigue). J'admets que ça ne prouve en rien que le cerveau soit le siège de la conscience même si je trouve quand même que ça se tient, comme explication mais il me semble que cela démontre en tout cas que le libre arbitre n'est pas incompatible avec avec une conscience "cérébrale". En fait, je ne savais pas que la question était en suspens, il me semblait que la causalité bidirectionnelle était établie : pour stocker une information, notre cerveau crée un réseau de neurones (concrètement, il détruit des liaisons synaptiques pour former un chemin spécifique) ; à l'inverse, l'influx électrique qui parcourt ce chemin correspond à cette information (ce qui est logique, puisqu'on a créé le chemin pour ça). Mais je ne suis pas un expert en neurosciences, donc il est possible que je m'avance... Une question qui me tarabuste : si le cerveau n'est pas le siège de la conscience, comment expliquer les troubles cognitifs des gens qui ont des atteintes cérébrales (AVC, traumatismes crâniens, etc.) ? Il est clair que leur problème est un problème physique. Mais comment soutenir que la conscience est extérieure au cerveau, si elle est affectée par les atteintes du cerveau ?
  18. Ou alors, tu achètes plusieurs fois coffee break et tu te fais un service sur mesure. Et le spectateur pourra choisir la tasse lui-même, ce seront toutes des ch*p c*ps !
  19. Le livre a l'air intéressant, mais si c'est juste une succession d'anti-faros, on ne peut pas crier à l'invention révolutionnaire non plus...
  20. Bien sûr, que l'expérience subjective ne peut être réduite à des processus physiques dans le cerveau. C'est bien ce qui distingue la conscience des autres fonctions des organes. Pour autant, peut-on en déduire que la conscience peut exister sans la matière ? Ca me semble un peu hâtif. La poésie, pour reprendre un exemple à la mode (bien qu'il soit employé assez péjorativement dans les derniers messages...) ne peut pas se réduire à l'interaction entre l'encre et le papier. Pourtant, elle ne peut exister sans ces supports matériels. En outre, les mécanismes qui nous permettent de ressentir la douleur ou de voir les couleurs sont connus, et on sait que ces perceptions sont interrompues en cas de section du nerf impliqué. Donc il me semble évident que la matière (oeil, nerf optique, etc.) est étroitement liée à la vue. Je trouve cet argument intéressant, mais beaucoup trop rapide. La liberté implique la conscience, ça me paraît certain : sans conscience, pas de prise de décision, nous serions de simples automates déterministes, les mêmes stimuli entrainant toujours les mêmes réponses. Mais je ne vois pas en quoi cet argument s'applique quand il s'agit de déterminer le siège de la conscience. Et si la prise de décision était elle aussi une fonction cérébrale ? Là, c'est le pompon. ChatGPT nous la fait carrément à l'envers ! Je rappelle que nous sommes en train de lister les arguments qui étaient la thèse selon laquelle la conscience est indépendante de la matière. Or, l'argument de la survie après la mort commence par une prémisse savoureuse : la conscience peut exister indépendamment du corps physique. Je rappelle que c'est la conclusion vers laquelle on se dirige, hein ! A ce compte-là, on peut démontrer tout ce qu'on veut Je ne comprends pas cet argument. Certes, nos pensées peuvent influer sur le monde physique : j'ai froid, donc j'augmente le chauffage (ou j'enfile un pull, parce qu'on peut être frileux et écolo). A l'inverse, le monde physique peut évidemment influer sur la conscience : la fenêtre est ouverte et je ressens une sensation de froid. Mais je ne vois pas en quoi ça prouve que la conscience est distincte de la matière. A la limite, le fait que l'une puisse agir sur l'autre pourrait même donner à penser qu'elles sont indissociables (ce qui serait une conclusion hâtive : ce n'est pas l'objectif de ma démonstration). Mais que leur influence réciproque démontre leur indépendance, non, je ne vois pas le rapport... Certes, la conscience est un phénomène complexe. Mais il me semble que le monde physique n'est pas si simple que ça non plus... Mais n'est-ce pas un peu stupide réducteur, de comparer la matière et un phénomène ? Si on devait comparer le phénomène de la conscience avec les phénomènes physiques plutôt qu'avec la seule matière, je ne suis pas sûr que le rapport de complexité serait le même... Encore une fois, je trouve l'argument un peu réducteur : certes, je pense moi aussi que la conscience de chaque individu est unique (quoique, si on tenait pour valide l'argument de la réincarnation évoqué plus haut, on serait obligé d'en conclure qu'une même conscience peut servir pour plusieurs individus, mais nous avons déjà balayé cette théorie fallacieuse), mais une fois de plus je ne vois pas en quoi cette unicité de la conscience prouve qu'elle ne siège pas dans le cerveau. Chaque individu dispose d'un patrimoine génétique unique, donc chaque cerveau est unique. Il est donc logique que chaque conscience soit unique, puisqu'elle est issue d'un organe unique. Par ailleurs, si chaque cerveau est unique à la naissance, il est ensuite modelé par notre expérience, qui est elle aussi unique. Raison de plus pour que la conscience (si elle résidait dans le cerveau, hein ! Pas de conclusions hâtives !), soit unique elle aussi. Bref, ego ou pas, ChatGPT est un outil amusant, mais un peu faiblard quand on lui demande des arguments qui tiennent la route. On l'avait déjà constaté dans le domaine de la magie (domaine dans lequel ses lacunes étaient compréhensibles, compte tenu de la difficulté d'accès aux ressources), mais ce n'est guère mieux quand on l'interroge sur des sujets qui sont débattus par les philosophes depuis des siècles...
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