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Sébastien CLG

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Tout ce qui a été publié par Sébastien CLG

  1. Intéressant article (et vidéo) sur le génial Marc Setteducati sur le site du Wall Street Journal: http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303936704576399621528829448.html Seb.
  2. Bravo Mathieu... qui part donc au Rio de Las Vegas ! Seb.
  3. Et dans la version de DC, c'est Chris Kenner qui est "tué" à 2'40. Une idée que ce dernier a eue en temps réel, un soir de tournée. Il a donc fait la blague sans prévenir DC, qui a découvert le gag en temps réel et improvisé à son tour la blague "that was my favorite stagehand" - c'était mon assistant préféré). Le gag a bien marché et est resté dans la version filmée. Il fait donc partie de cette collection de trucs impromptus qui sont arrivés une fois "en vrai", sans préparation (comme le célèbre "move your feet" de la Scie de la mort) et qui ont si bien fonctionné qu'ils sont restés dans la version finale. S
  4. La malédiction continue, le "Titanic II" vient de couler: http://www.dorsetecho.co.uk/news/9065827.Coastguard_called_into_action_as_Titanic_II_sinks_at_West_Bay/ Seb.
  5. Je pense qu'à même 100 000 £ tu ne l'aurais pas eue, donc n'aie aucun regret à ce sujet. Toujours à ton service pour panser tes bleus à l'âme... Et même si tu rates le revolver d'Al Capone, tu pourras te consoler sur la robe de Marilyn Monroe dans "Sept ans de réflexion" (celle qui flotte au dessus de la bouche de métro), qui va être mise en vente dans deux semaines. C'est la vente aux enchères de la collection Debbie Reynolds, et la collection est... impressionnante: http://www.profilesinhistory.com/debbie-reynolds-auction/event-and-catalog-information Extraits du catalogue: http://thestir.cafemom.com/beauty_style/121095/debbie_reynolds_auction_catalog_pdf Ecoule vite tes stocks de DVD de Jay Sankey car ça risque de monter plus haut que 100 000 £, et là encore il va y avoir du lourd du côté des enchérisseurs. De rien pour le tuyau. Seb.
  6. Et quitte à revenir sur le sujet du Titanic et de la clé: Cette affiche figure depuis longtemps sur l'un de mes murs (d'ailleurs la seule affiche que je possède, ayant une prédilection pour les murs blancs...tout blancs): (Cliquez pour agrandir) A priori rien d'anormal, c'est une pub pour les croisières à bord du Titanic et une grille tarifaire des différentes options de voyage, mais la date ne colle pas: le 20 avril 1912, alors que le bateau a coulé dans la nuit du 14 au 15 avril. Il s'agit en fait d'une pub pour le voyage retour du Titanic (en partance de New York vers l'Europe, donc). C'est à dire une affiche de promotion d'un événement qui n'a jamais eu lieu. Peut-être que si la clé s'était trouvé au bon endroit, cette affiche ne possèderait rien d'étonnant. Mais pour être tout à fait équitable... il n'est même pas certain que si la clé s'était trouvée à sa place et que Fleet (le matelot veilleur dans le crow's nest, celui qui a sonné la cloche dès que l'iceberg a été identifié) avait effectivement disposé de jumelles, l'iceberg aurait pu être évité, vu la vitesse de croisière, la nuit très sombre et la qualité discutable desdites jumelles... Mais je renvoie à la citation de Nucky Thompson que j'ai tapée plus haut... En tout cas, Fleet a survécu au naufrage mais n'a plus été le bienvenu sur la White Star Line, et s'est suicidé de nombreuses années plus tard. Seb.
  7. Le jeton d'Eames ressemblerait davantage à celui-ci (soit dit en passant, il n'est jamais précisé qu'il s'agit de son totem, même si c'est une supposition logique): Le jeu de cartes de "The Lost Room", par contre, ressemble exactement à celui-ci (la position du timbre est intéressante): Pour le reste je suis d'accord. Pour paraphraser Nucky Thompson: "Never let the truth get in the way of a good story". Seb.
  8. PS: Lost Room "Saison 2" sort en comics à la fin de l'été.
  9. Vous seriez probablement étonnés de savoir qui l'a achetée (la clé du Crow's Nest)... et surtout dans quel but. Seb.
  10. Grâce à Sylvain, j'ai pu mettre les yeux sur le produit fini et je ne peux que confirmer ce qui a été dit (ou ce qui j'espère sera dit après la sortie officielle): ce livre est excellent et n'a rien à envier au fantastique "Magic Show" de Marc Setteducati, sorti il y a quelques années. Il y a dans "Trucs de (Mir)ouf!" des principes, magiques ou autres, que je n'avais jamais vus appliqués de la sorte et de vraies trouvailles en matière de conception, de mise en page et d'assemblage. Le contenu est moderne, intelligent et adulte (dans le sens où il ne prend pas le lecteur pour un idiot) et je ne peux que féliciter Sylvain d'avoir mené à terme un projet de cette envergure et de cette qualité, destiné au GRAND PUBLIC* Bref, je vous recommande d'en acheter trois: un à démonter pour explorer la construction, un à garder cellophané pour la collection, un à utiliser et montrer aux amis. Même recommandation pour la nouvelle boite de jeux, Sylvain ne s'est pas contenté de recycler les bons vieux trucs des autres coffrets, mais a rajouté des expériences que je n'avais jamais vues dans aucune autre boite de ce type. S. (*) je l'ai écrit assez gros?
  11. J'ai travaillé avec Bob Kohler sur cet effet en début d'année et c'est effectivement malin, très très malin. Bien évidemment, rien dans le matériel n'est innocent, bien que chaque pièce puisse être examinée et que de nombreuses fausses pistes éloignent les spectateurs de la solution. Mais pour info Didier, cela n'a rien à voir avec la lampe qui s'allume, dans le sens que c'est bien la corde qui fait tinter la cloche. En fait, sauf erreur ou inculture de ma part, il y a un principe (disons, une "technologie") que je n'ai jamais vu utilisée dans un autre effet. Seb.
  12. Il s'agit de "Trisection", de Larry White (1935-2008). La routine est aujourd'hui vendue chez Wellington. S.
  13. Je suis tout à fait d'accord... Envisageons donc le mot "histoire" dans un sens plus large qu'une simple narration avec un début et une fin. Par exemple, l'"histoire" qu'un tableau pourra raconter à celui qui le regarde (le premier plan, l'arrière-plan, les lignes, la lumière, les interactions des personnages), l'"histoire" que va partager un visiteur de musée avec une oeuvre d'art (et à qui il rendra visite tout au long de sa vie, pour en comprendre de nouvelles significations au fur et à mesure que son existence progresse), l' "histoire" comme tranche de vie, etc. etc. Quand je pense histoire, je ne pense pas forcément à la Princesse qui va combattre les Trois Orques Maudits, mais plutôt à la réponse, à TA réponse, lorsque un spectateur (théorique) te demandera "Why should I care"? "En quoi ce que tu me montres va me concerner ou me toucher?" (Eugene Burger). Je suis un peu moins d'accord sur: Je n'ai jamais été très convaincu par cette distinction interprètes/compositeurs (encore cette manie de comparer la magie à la musique?). Au fond, tous les performers ne sont-ils pas des créateurs, par la manière dont ils "interprètent" justement les trucs qu'ils ont appris? Même en faisant de son mieux pour singer la dernière starlette magique du moment, l'interprète du coin, même le plus interprète des interprètes, fera la démo à sa façon, avec son ton, sa voix, son look, ses mains, sa "gueule", bref, son univers, même s'il n'en est pas encore conscient. Dès lors qu'il s'en rend compte et qu'il commence à travailler pour structurer cet univers, il devient un créateur (à mon sens). Créateur dans le sens "qui produit quelque chose qui lui est spécifique". Pas la peine que ça soit un nouveau principe magique. Plus important: n'y-a-t-il pas un moment, dans l'évolution du parcours d'un amateur, même le plus amateur des amateurs, où il commence à avoir envie de dire autre chose que le dernier tour acheté ou téléchargé la veille? Ca peut sans doute prendre des années, mais au bout du 500ème DVD sur la manière "ultimate" de déchirer une carte en 4 morceaux, ou de donner l'impression de léviter en se tenant en équilibre sur un pied, est-ce qu'une sorte de lassitude ou d'insatisfaction ne va pas s'installer? "Encore un dvd sur ci, encore un conférencier sur ça?". C'est en tout cas ce que j'observe dans la progression de nombreux "amateurs" (dans le sens "passionné"). C'est l'instant où ils délaissent la pilule bleue pour gober la pilule rouge... pour une magie plus compliquée, plus incertaine, mais autrement plus enrichissante et personnelle. (C'était pour finir sur une note lyrique). S.
  14. Bien entendu que non, mais: Avant de vouloir dire "créatif, inventif", le mot original signifie" "qui émane de l'auteur, qui lui est spécifique". Dans le cas de la magie, je dirais même "qui ne peut être présenté par personne d'autre que l'auteur", parce que chaque étape du numéro lui correspond entièrement. Montrer un numéro ou un spectacle revient vite à se poser la question: "qu'est-ce que j'ai envie de raconter, qu'est-ce que j'ai envie de dire avec ma magie, qu'est ce que je suis capable de transmettre aux gens qui me regarderont?" C'est de loin la question la plus difficile à se poser, elle demande lucidité et honnêteté envers soi-même. - Est-ce que j'ai envie de raconter l'histoire d'un type qui n'a pas de chance dans la vie, jusqu'au jour où la roue tourne, et un coup de pot se produit, mais les choses empirent, il lui arrive une mésaventure qui fait qu'il est bien content de se retrouver comme avant? - Est-ce que j'ai envie de raconter l'histoire d'un gamin qui n'a pas d'amis, qui parle à ses jouets qui prennent vie et interagissent avec lui dès que ses parents ont le dos tourné? - Est-ce que j'ai envie de raconter l'histoire d'un type qui aimerait déclarer sa flamme à sa conquête, mais qui a peur d'aborder le sujet, et qui va donc répéter la scène de sa vie dans son salon, avec les moyens de bord (les objets du salon)? Dès que tu possèdes une réponse claire au sujet de ce que tu as envie de raconter, le reste s'enclenche très vite: l'intention de départ permet de trouver les objets, les effets et les méthodes, qui te seront propres puisqu'ils serviront ta cause. De là, pas grave si tu ressors une boule volante ou un changement de costume, du moment que cet effet (et ta présentation specifique) servent ton propos de départ. Au contraire, si l'histoire t'es originale, tu seras vite obligé de construire ou d'imaginer des effets originaux, voire nouveaux. Pas grave non plus si tu rêves d'un effet qui serait parfait pour ton numéro, mais dont la méthode ou le budget coincent... On s'en tape! ce ne sont que des questions techniques, qui trouvent toujours des solutions à un moment ou à un autre. On est aux antipodes de la magie-catalogue consistant à trouver un thème de départ (le salon de coiffure, l'enterrement, la réparation de la 403) et à y plaquer tous les effets du répertoire classico-bâteau, relookés tant bien que mal pour l'occasion. Puisque là, la seule réflexion aura été "Comment je peux caser mes Excelsiors sur le thème du Pizzaiolo? Comment je peux faire une boule volante sur le thème de l'Eboueur Magicien? Comment je peux faire apparaitre une roulette géante sur le thème du Dentiste Enchanté?" S.
  15. Mais je suis presque d'accord... Encore plus inquiétant que le problème des bigoudis, des donuts ou des démonte-pneus excelsior, il y a le problème consistant à faire apparaitre des cartes au bout des doigts pendant 10 minutes... Mon "seul" reproche (sans parler des musiques, des chorégraphies ou de leur absence de), c'est que l'on considère comme "modernes" des numéros qui recyclent des vieux schémas de 50 ans, en ne se contentant que de changer les objets. C'est ce que j'appelle les faux-révolutionnaires, ou les jeunes-vieux: ceux qui font des back & front torse nu sur de la techno. Vous aurez beau tenter de dépoussiérer la forme, si le fond (le propos) reste aussi désuet et vide de sens, ça ne fera pas illusion bien longtemps. Qu'on ne m'accuse pas de généraliser, il y a aujourd'hui un bassin de jeunes (et moins jeunes) magiciens qui réfléchissent jour et nuit à leur contenu, à ce qu'ils veulent DIRE avec leur magie. Je suis simplement découragé par une autre école de pensée qui se contente de recycler du vieux avec du moche. Encore plus rageant quand on voit, comme tu y fais allusion, les heures de travail (incontestables) qui, à mon sens, ne sont pas injectées dans la bonne direction. Sinon, les goûts et les couleurs (bis)... S.
  16. Tu mets le doigt sur le coeur du problème: refaire l'intégrale des effets classiques avec des objets usuels (brosses, pelles à tartes, donuts ou démonte-pneus), non seulement ça ne fait pas un numéro, mais ça ne fait pas une histoire non plus. Multiplications de bigoudis et de brosses fluorescentes... Quelle est l'histoire qui est racontée là? Pour le reste... les goûts et les couleurs, etc. S.
  17. Qu'est-ce qui vous dit que le "public apprécie"? Quand le public français, en l'occurrence, va voir par millions les Chti's ou Titanic, on peut dire à peu près "objectivement" que le public apprécie, ou du moins une grande partie de ce public. Pour le numéro de la coiffeuse magique, on a simplement les réactions d'un public japonais en studio, qui pousserait les mêmes hurlements si vous leur montriez l'élastique qui saute d'un doigt à l'autre. On apprend aussi qu'elle a gagné un concours de magie IBM (ce qui n'est pas forcément un bon signe, hein...). Pour savoir si le "public apprécie", je vous propose le véritomètre absolu: montrez le numéro à des spectateurs (des vrais, des qui payent leur entrée, des qui ne connaissent pas la magie et qui ne diront pas "je préfère tes tours de cartes") et demandez-leur ce qu'ils en pensent. Demandez-leur par exemple comment ils pensent qu'elle "lévite" dans l'air du sèche-cheveux, planquée derrière sa chaise. Michael Close appelle cela "your daily dose of reality". S.
  18. Il va bien falloir remettre en cause, un jour ou l’autre, la validité artistique de ce type de numéro, qui consiste à choisir un thème de départ (en l’occurrence ici la coiffure), et à le délayer pendant les 8 minutes règlementaires, pensant faire du nouveau avec du (très) vieux. Choisir un objet lambda et le décliner à toutes les sauces du répertoire magique « traditionnel » (lire : « ringard »), c’est le contraire même de la créativité. C’est une sorte de moule préfabriqué, pré-pensé, dans lequel on peut couler à peu près n’importe quoi : - Le « pâtissier magique » qui nous fait les mouvements de Flip avec un rouleau à pâtisserie, suivi de Back and Front avec des fiches-cuisines, puis les éclairs au chocolat Excelsior, puis l’apparition de moules à tartes géants, pour finir par un changement de costume (un tablier blanc sans traces de crème pâtissière dessus). 3ème prix. - Le « garagiste magique » qui nous fait les mouvements de Flip avec une clé à molette, suivi de Back and Front avec des plaques d’immatriculation, puis les bougies (de voiture) Excelsior, puis l’apparition d’une batterie électrique géante, pour finir par un changement de costume (un bleu de travail tout propre, sans trace de cambouis dessus). 2ème prix. - Le « dératiseur magique », qui nous fait les mouvements de Flip avec le tube à aspiration longue, suivi de Back and Front avec des souricières, puis les bidons de mort-aux-rats Excelsior, puis l’apparition à vue de sa camionnette, de laquelle sort un rat jumbo en carton-pâte, qui s’ouvre en deux pour révéler le dératiseur magique dedans (portant un nouveau costume). Grand prix avec 1er prix d’originalité. Help ! Paul Fox disait que les magiciens s’arrêtaient de réfléchir trop tôt, là je me demande si on a même commencé à réfléchir. Seb. PS : Dans la foulée : il va falloir en finir aussi avec cette mode des mouvements brusques et saccadés, qui enlèvent tout le naturel à la gestuelle, et qui ne semblent pas avoir d’autre utilité que de dire « regardez le nombre de fois que j’ai répété mon numéro !, regardez comment que c'est rodé !» On s’en tape ! On travaille X heures pour apprendre une manipulation, puis Xx10 heures pour rendre ces manipulations naturelles et/ou invisibles.
  19. De mon point de vue, il y a un problème de « focus » ou, pourrait-on dire, de « point d’attention », qui est dû au fait que tu fais venir une personne sur scène et qu’elle est un peu trop visible. Dans l’immense majorité des cas, les spectateurs qui sont choisis pour participer à un tour ne savent pas se tenir sur scène (normal, ce n’est pas leur métier), ont du mal à réagir spontanément car ils sont parfois pétrifiés par le public, bref, dans une grande majorité des cas, ils plombent le numéro plus qu’autre chose, et pourtant ils sont nécessaires, comme dans ton cas. Dans le cas présent, Quentin se tient au même niveau (de la scène) que toi, ne sait pas quoi faire (à part servir de guéridon amélioré) et, manque de pot, porte un pantalon de couleur très claire, bref, il attrape la lumière autant que toi et interfère avec le centre de l’action, qui devrait être toi et personne d’autre… car autant que je sache, les spectateurs ont payé pour voir Tivoli, pas Quentin. Le moyen mnémotechnique que je raconte souvent est : imagine que tu présentes ce numéro à la télévision et que les téléspectateurs zappent d’une chaîne à l’autre… lorsqu’ils tombent sur la chaîne sur laquelle tu es, il faut qu’ils sachent au premier coup d’œil QUI est la star de l’émission, et qui sont les assistants. C’est pour cela qu’il est toujours instructif d’analyser, par exemple, les concerts de grandes « stars » de la chanson, filmés pour la télé ou un DVD… Même dans les plans très larges, il y a toujours sur scène un point un peu plus lumineux, un peu plus éclairé, un peu mieux détouré que les autres : c’est la star (idem quand elle est entourée de 25 danseurs). Bref, dans le cas présent : j’aurais pris un volontaire un peu plus petit en taille, habillé plus foncé que toi, et surtout je l’aurais placé 1,50m derrière toi et à ta droite. Ou, selon les conditions de travail : nettement sur le côté, ou devant la scène (sur le parterre) ou peut-être le faire asseoir sur un tabouret (derrière toi…) pour qu’il reste moins planté au milieu, ou peut-être l’habiller rapidement d’un habit noir (combinaison de plongée ?), etc. Ce qui impliquerait des changements dans tes déplacements, mais rien d’insurmontable. Bien entendu, il ne s’agit pas d’une question d’ego de l’artiste, mais de centre d’attention : plus le centre est clair, plus l’effet et l’intention sont limpides, plus l’impact est fort. Ce qui n’empêche pas de mettre en valeur le ou les volontaires à la fin du numéro, le(s) faire applaudir, etc. Ce problème est naturellement décuplé quand plusieurs spectateurs montent sur scène (là, c’est mise en scène au cordeau ou carnage assuré) et vaut naturellement pour le close-up. S.
  20. Ce n'est pas une erreur... parce que le Wakeling Sawing n'est "seulement" qu'une version du Selbit Sawing avec une boite plus fine, une position de la partenaire différente et une présentation plus punchy, sous forme de challenge. Mais ça reste essentiellement la version de Selbit... améliorée. S.
  21. Et dans la vidéo présente, dans le premier post de ce thread, c'est un double "Thin Model Sawing"... Le "Thin Model Sawing" ayant été mis au point par Zati Sungur... jusqu'à nouvelle polémique sur le sujet. Il est différent du "Wakeling Sawing" sur bien des aspects de la méthode, et le fait qu'on voit les pieds de la partenaire (ce qui n'est pas le cas du Wakeling Sawing (ou du Selbit, etc). Et l'idée de le faire avec deux boites à la fois est de Wakeling, mis au point initialement pour Channing Pollock (qui souhaiter monter un numéro avec des effets réalisés "en double"), puis popularisé par Doug Henning. S.
  22. Dommage, pour VM et pour tout le monde, que diffuser ce type de vidéo (et ce n'est pas la première fois) ne fasse qu'encourager et promouvoir la copie du travail du autres, le pillage et le non-respect de la propriété intellectuelle. S.
  23. Il ne reste plus qu'à ne plus refaire les erreurs que Fechner dénonce dans l'interview... Organisons un grand feu de joie où l'on jette les zag-zigs, les paniers indiens fabriqués en Chine, les kube-zag-box, les costumes à la Claude François ou BHL, les Intermèdes, Modeurne art et autres cages à poufs... Opérons enfin le même processus créatif que Fechner et ses dignes prédécesseurs: - Quels sont les objets facilement reconnaissables par le public de nos jours? Ordinateur? Ecran plasma? Console de jeu? Carte bleue, téléphone portable, iPod? - Réunissons des équipes sur divers projets spécifiques, ne comprenant pas que des magiciens mais également un styliste, un designer, un technicien, un programmateur, un chorégraphe, un metteur en scène (rappelons que Gaetan Bloom était le magicien qui avait rempli le créneau dans l'équipe de Fechner). - Pour la cinquante-millième fois, posons-nous (enfin?) quelques saines et lucides questions: en quoi la magie peut-elle éclairer, illustrer, transcender, des thèmes (passions, peurs, fantasmes) partagés par les êtres humains? Quelles sont les implications émotionnelles, les thèmes universels partagés de tous, sur lesquels la magie peut s'appuyer pour gagner en puissance? En clair, comment intéresser le public à ce qu'on lui présente? Comment le faire se sentir concerné, impliqué? Au taf! S. PS 1: Que les magiciens de close-up ne se sentent pas moins concernés par ce thread, parce que leur problème est strictement le même... Personne en France ne reconnaît vos pièces américaines, vos wow et autres waw, ou ne rêve de faire remonter une carte signée (qui d'ailleurs ruine le jeu!) sur le dessus du paquet. PS 2: Quelques temps après les Soirées Fantastiques, au tout début des années 80, un jeune homme au physique de jeune premier, muni d'un cahier et d'un stylo, est venu voir Fechner et a ouvert grand ses oreilles, sur le thème "vous, vous m'intéressez": il s'appelait David Copperfield. Plus de 25 ans après, quand DC est revenu au Zénith de Paris (il y a deux ans je crois), parmi les personnes qu'il a souhaité expressément revoir, figurait au sommet de la liste le nom de Christian Fechner.
  24. non Je crois qu'il a refait l'apparition sur le fauteuil à un congrès (IBM?) britannique, où il était d'ailleurs présenté par Ali Bongo. Sinon, je pense que Christian Fechner a déjà donné toutes les clés dans les livres traitant des "Soirées Fantastiques", dont le message, incroyablement important et profond est, me semble-t-il, passé un peu (=très) au-dessus de la tête de nombreux magiciens. Le symptôme le plus évident en est que le numéro visible sur ce thread, qui a plus de 25 ans, reste plus moderne et plus novateur que la majorité (= la quasi-totalité) des numéros de grandes illusions existants: il y a une contextualisation, tout est reconnaissable, et le magicien dedans EST un magicien, pas un triste clown sorti lors des éliminatoires de l'école du rire. J'espère qu'il contribuera, même après toutes ces années, à relancer la "machine à réfléchir" qui, c'est bien connu, ne s'use que quand on ne s'en sert pas... S.
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