Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Gérard DAMPRIOSSIO

Membre
  • Compteur de contenus

    984
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été publié par Gérard DAMPRIOSSIO

  1. C'est lui aussi qui présente, hélas, sept heures d'illusions en trois minutes.
  2. [video:youtube] ou bien ... [video:youtube]
  3. http://www.bellamyjc.org/download/wav/grandblond/ontourne.wav
  4. J'ai visité une telle exposition "made in China". Dans le contexte d'un musée universitaire la chose est pédagogiquement très intéressante car il n'est pas besoin de disséquer des macchabées ou dévisser des bocaux pour voir des cadavres entiers, en morceaux ou découpés en fines tranches comme du jambon. Tout est là, bien éclairé, mis en valeur, propre, net, réel et inodore. A un tel point qu'on en arrive à oublier qu'ils s'agit de véritables cadavres d'êtres humains et non de bouts de plastiques artistiquement assemblés. Jadis, il y avait sur les foires de tels expositions d'organes en cire ou dans du formol, avec surtout des bocaux pédagogiques sur les dégâts de la syphilis et difformités congénitales dont bien sûr des sexes à la douzaine. Idem pour la plastination, du peep show en bocaux. A cette exposition ils avaient même poussé le "bon gout" à revêtir les gardiens en blouses blanches pour le folklore, la mort chez Disney. Il ne manquait plus que des effluves d'éther, comme jadis Richiardi avec sa "femme découpée en deux" pour y ajouter un peu plus d'ambiance morbide. Et cerise sur le gâteau : cette mise en scène obsessionnelle des cadavres dans des positions diverses et limite humoristiques comme jadis on pouvait le voir, avec des écureuils, chez le taxidermiste. Finalement je me suis senti un peu voyeur.
  5. Qu'on le veuille ou non, le tour des ardoises spirites concerne une démonstration spirite. Un esprit, un démon ou un défunt écrit quelque chose sur une ardoise. Si on sort de ce contexte pour juste montrer l'apparition du nom d'une carte sur un support préalablement vierge je conseillerai plutôt une démonstration de chimie magique. Tout comme les spectateurs de "l'Exorciste" les spectateurs sont venus et ont payé pour y croire, pendant la durée du spectacle, et frissonner allègrement. Il apprendra plus tard qu'il n'y a vu qu'un effet spécial venant d'un accessoire de théâtre, car beaucoup s'en chargent, même et surtout des magiciens mais je ne pense pas que c'est le rôle de celui qui vient de les présenter de se tirer une balle dans le pied en leur rappelant par éthique et toc, que "bien sûr tout cela n'est qu'une vaste blague". Les spectateurs le trouveront alors plus plausible dans une superbe production de bouquets de fleurs emplumés et colorés qui siéra mieux à son personnage d’amuseur. Tiens, question subsidiaire : combien d'entre-vous passeront par l'église, ou autre endroit de croyance, avant d'être enseveli dans l'aire de départ pour la bio-dégradation ?
  6. Je pense que tout ce long débat qui peut vous paraître aussi futile que stérile est pourtant la réponse à : Ou plutôt est-ce que les ardoises à rayures, à fleurs ou a pois doivent être présentées dans le contexte d'un tour de prestidigitation, sur la nappe du coin d'une table de restaurant ou dans un autre contexte qui leur rendrait justice : guéridon recouvert de velours, éclairage à la bougie "esprit est-tu là ?" Toute la question est là. La technique et les secrets de fabrication ne sont que des détails, tous les moyens sont bons si on s'en sert bien ... mais peut-on encore, de nos jours, présenter une telle expérience sans être taxé de ringard ou de charlatan par ses pairs ? Puisque l'opinion des pairs influence notre liberté de magiquer. Le public venant en dernier lieu. Est-ce illégal, malsain ou immoral de présenter les ardoises spirites dans leur contexte ?
  7. C'est comme le cinéma fantastique et le cinéma gore. Chez l'un l'horreur est suggérée et chez l'autre on ne laisse aucune concession à l'imagination, tout comme l'érotisme face à la pornographie. Certains spectateurs aiment ça et il adorent quand le sang du fakir se met à couler. Pourquoi leur en priver ? Au catch aussi les gladiateurs saignent de plus en plus souvent. Et comme en magie le phénomène du clonage est chose normale, demain nous mettrons de côté nos test-book pour aussi exhiber nos viscères. Comme disait la chanson de Boris Vian "Faut qu'ça saigne !" Pour être inoubliable il faut choquer : saigner, se déculotter, .... le drame c'est que le lendemain on en voit des dizaines qui saignent et se déculottent et là ça devient banal. Sinon le truc du fil c'est une vieille ficelle de fakir.
  8. Ne croire en rien est une croyance et imposer cette croyance c'est du fanatisme pur et dur. J'utilisais principalement les ardoises sans flap (la routine très classique ou on numérote les côtés de 1 à 4) ... mais pour les choses bizarres où les ardoises spirites doivent assumer leur nom n'oublions pas que le flap peut avoir le même usage qu'une boîte à la carte et faire apparaître des choses de la dimension qui n'existe pas (photo, lettre, mouchoir, fleur séchée, ....) mais ça ce n'est pas pour les magiciens sensibles.
  9. Je n'y vois aucune joute, sauf dans votre message un essai, volontaire ou non, d'envenimer le débat pour le clôturer ou pire le faire clôturer. Sachez que mes textes sont tapés sans haine ni passion, tout en caressant de la senestre les poils de mon chat assoupi sur mes genoux. Sachez que je me fiche des états d'âme de la magie contemporaine qui s'autocensure, s'automutile plutôt que d'oser être autre chose qu'une imitation de la façon de penser de certains. Je suis pour une liberté totale de créativité et s'il vous sied de singer des rituels spirites, papous ou paranormaux juste pour lancer à la tête des spectateurs tout ceci n'est que bluff, juste pour faire rougir les demoiselles qui portent à leur cou leur signe du zodiaque ou une petite croix, les spectateurs qui croient en la vertu d'une pierre ou d'une médaille parce que le toubib ne croit pas (encore un) en leur mal de vivre; alors continuez votre travail de sape, vous en êtes libres. Si vous aimez présenter le soutien gorge aux foulards du XXème siècle tout en portant fièrement une veste argentée, faites-le. Personne n'a le droit de gérer la magie à son image et encore moins de personne n'a le droit de gérer les pensées du spectateur;
  10. Il serait surtout intéressant combien de spectateurs seront furieux ou attristés de voir un saltimbanque prendre leur(s) croyance(s) en dérision. Un artiste ne devrait pas être cet être imbu ricanant des croyances d'autrui car il est persuadé tout savoir de la vie parce qu'il maîtrise le saut de coupe.
  11. Dans ma tendre jeunesse j'avais été engagé pour me produire, avec mes colombes, devant des enfants handicapés mentaux. L'organisateur ne m'avait prévu de rien "Des ados". Me voici en queue de pie, modèle ringard, la casserole ringarde en flammes, je pose le couvercle, l'enlève. Hop apparait une colombe qui s'envole dans la salle et revient se poser ma tête. Comme d'habitude. Les enfants et les adultes étaient ravis. Quelque jours après je rencontre une éducatrice qui me narre qu'après mon départ les gosses avaient chipé une casserole dans les cuisines, pour y bouter le feu dans l'espoir vain de faire apparaître une colombe. Mon numéro était du premier degré, j’apparaissais, les pigeons suivaient, fin, rideaux. Aurais-je du, tels les néo-mentalistes expliquer que tout n'est que truc (les enfants : "hou, hou, le tricheur, ce n'est pas un vrai magicien) et qu'il ne faut pas croire en ce qu'ils ont rêvé ? Le magicien est-il responsable si un enfant met une pièce dans son nez pour l'enlever comme le monsieur d'hier ? Si quelqu'un essaye de plier une cuillère par la force de sa pensée ? Honnêtement ce n'est pas mon problème, quand je range mes muscades on ne vient pas me demander de lire dans les poils de la main. Car alors on me dirait : "Vous dites que c'est truqué, mais je sais que ce n'est pas vrai" ou " Bon soit, vous trichez, mais lui il ne triche pas" et encore " Vous ne savez même pas tirer les cartes ?" C'est bien la théorie du grand défenseur de la vérité que certains ont exploité car ils ne savaient pas, ou plus, faire autre chose mais pourquoi les cloner ? Il demande quoi le spectateur : "Rêver et croire qu'il a été le témoin de quelque chose hors norme" ou subir un bonhomme qui se paye leur poire en leur disant "Je fais semblant de" Il faut avoir le courage de refuser de faire comme les autres si on ne veut pas être comme les autres. Pour persuader que ma main est vide ou que la carte sort du jeu, je me persuade que ma main est vide ou que la carte sort du jeu, ainsi le spectateur y croira aussi. Pas besoin de comédie qui fausse mon jeu. Quand il fait de la magie un magicien fait de la magie. Il ne joue pas à faire semblant. Même combat pour la magie mentale. Quand aux autres formes du mentalisme aux relent sulfureux qui vous turlupine tellement je pense qu'elle s'est égarée en voulant être admise dans les rangs des saltimbanques. Mais ça, c'est un autre problème.
  12. Où voyez-vous des flammes ? Le spectacle est terminé, l'artiste salue, le rideau se referme et chacun retourne chez soi, heureux ou non de la soirée qu'il vient de passer. Ce n'est pas le rôle de l'artiste de raccompagner chacun tout en lui narrant les méandres de ce qu'il vient de montrer. Comme une exposition où les œuvres seraient tournées vers le mur pour y dévoiler les châssis. Ce n'est pas le rôle de l'artiste de casser son image en cassant son spectacle. Le spectateur a son opinion, comme une grande personne responsable. Pas besoin de venir lui demander pardon de lui avoir fait croire. Pas besoin de vérifier si son spectateur s'endort en lisant Descartes ou en récitant son chapelet. Un spectacle de magie ce n'est pas une secte et l'homme phénomène n'est pas un gourou, à l'entracte on y vend des "esquimaux" et non des bibles. Pas besoin d'être honteux si le spectateur a vu des lutins à la place des engrenages. Ou alors, pas besoin d'être artiste. Et encore moins artiste-justicier car alors on n'est ni l'un, ni l'autre. - "Dis GRANDOZZIO, comment t'as fait ?" - "Oh, si vous saviez ! ..."
  13. Celui qui prétend faire du mentalisme sans laisser croire aux gens qu'il est réellement mentaliste est aussi incompétent dans son domaine que le prestidigitateur incapable de persuader que ses mains sont vides. Je pense que si on n'est, éthiquement, pas fichu de faire cette forme de magie où le mensonge, avouons-le, est le moteur principal, il vaut mieux se faire mousser en montrant de la belle prestidigitation classique, ce qui éviterait la fatigue de terminer ses prestations en confessions, commentaires explicatifs et pseudo chasse aux sorcières. Lorsque j'ai présenté une routine de gobelets je ne me sens pas obligé de demander pardon en empochant la quatrième muscade. Aujourd'hui j'ai l'impression que les mentalistes sont des otages obligés de faire des choses sales et que seul l'aveu - dénonciation des fautes des autres leur permet de dormir en paix avec eux-mêmes. Vous n'êtes pas obligés de faire tourner les tables et plier les cuillères, il y a assez de formes de magies pour tout le monde et du boulot pour ceux qui refusent de suivre un phénomène de mode. -"Vous êtes le clone ?" -"Non je suis le mentaliste" -"C'est bien ce que je disais" La phrase de "Myr et Myroska" a été servie à toutes les sauces. Ce qui a contribué à leur gloire c'est le fait qu'il ont laissé planer le doute et n'ont jamais déclaré ouvertement qu'ils se servaient d'un truc. Aujourd'hui c'est "Oui, tout est truqué. Circulez y'a plus rien à croire"
  14. Non, pour ce genre d'expérience il faut faire croire aux spectateurs qu'on y croit ou alors on fait une "prédiction" sur un post it en insistant que c'est de la blague. Je suis épaté par l'esprit de ceux qui s'engagent dans le mentalisme uniquement pour prouver que tout est faux. croyez-le ou non, mais vos spectateurs seront bien plus heureux de vous voir faire apparaître un énorme ding dong (sans vous sentir obligé de seriner ensuite que ce n'est pas un vrai) que de voir le nom d'une carte apparaître entre deux ardoises si vous leur annoncez que tout ne tient qu'à un truc à découvrir. Le spectateur aime rire ou frissonner, et n'en à rien à faire de discours zététiquement pédagogiques. Je vois plus l'expérience des ardoises, comme une démonstration unique lors d'un déballage du matériel d'un ancien spirite du début du siècle écoulé,et la reproduction d'une expérience faite devant les notables de l'époque, qu'un truc glissé entre un ACAAN et Matrix. "Une ardoise, deux ardoises, choisissez une carte, hop elle est écrite sur les ardoises; Bien sûr c'est un truc;" est déconseillé mais hélas très pratiqué par ceux qui confondent "éthique" et "incompétence". Ne tombez pas dans ce piège.
  15. J'entends au loin le bruit sourd des bûchers qu'on prépare ... Mais s'il faut faut continuer à retrouver les noms des cartes choisies, même dans les limbes, ça ne vaut vraiment pas la peine de mourir !
  16. J'ai toujours été étonné de savoir que l'esprit d'un défunt se réincarne dans un bout de craie pour inscrire entre deux ardoises le nom d'une carte choisie. Ils doivent bien s'ennuyer, chez les anges, pour se déranger pour une telle futilité.
  17. Une petite goutte de LSD sur le sucre et le problème est réglé.
  18. Deux ardoises simples, de la technique, une craie et un ongle frotté sur l'ardoise du dessous pour le bruit; total : 5 € Les esprits écrivent encore sur des ardoises en 2013 ?
  19. Est-il visible ? http://www.magicka.com/grimoire-de-la-bible-du-diable.htm
  20. Le système polaroid aussi peut-être utile.
  21. C'est bizarre quand on voit la qualité de livres d'importance secondaire du style : "Soyez magicien en trois secondes", "Y'a qu'un truc" ou "Ma vie" et qui ne coûtent vraiment pas le salaire d'un mois.
  22. DVD de mauvaise qualité, livres imprimés sur du papier de brouillon dont les pages se décollent et de moins bonne qualité que les photocopies qui se vendaient jadis sous le manteau, matos made in bien loin aux prix de chez nous, pdf et téléchargement comme les meubles "faites-le vous-même" et beaucoup de clients contents, ou pas contents, mais qui se pressent aux portillons. Pourquoi en demander plus et faire plus puisqu’on se contente de peu, et que "peu" se vend aussi bien que "mieux" ? C'est ça ou enfin se décider à apprendre l'anglais.
  23. Vu les prix du marché, les livre deviennent des œuvres d'art qu'on manipule avec la fierté de celui qui les possèdent. Je pense que même si alors le prix est scandaleusement majoré, un beau papier et une couverture luxueuse est une forme d'hommage envers l'auteur disparu.
  24. Je regrette l'absence de neige japonaise en bouquet final.
×
×
  • Créer...