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  1. J'ai acheté cubt2 directement à Yves Doumergue. Merci pour sa réactivité. Le bouquin est arrivé le lendemain de ma commande. Le livre est de très bonne qualité. J'aime beaucoup comment la routine est structurée. La présentation dure environ 7 à 8 minutes. Les explications sont sur un lien internet. Il s'agit de plusieurs vidéos très courtes (entre 1 et 3 min) par thème. A la fin il y a une vidéo de 17 minutes avec la routine entière présentée par Yves ainsi que des discussions sur la psychologie de la routine. Je l'ai présenté en spectacle après 2 jours de travail. La routine et les explications sont assez simples à retenir. Malgré le fait que je l'ai répeté plusieurs fois seul de a à z c'est toujours plus compliqué quand on le fait en vrai la première fois, comme à chaque fois. Ca manquait un peu de fluidité et une de mes instructions n'était pas assez claire. Du coup le spectateur a pensé au mauvais mot. A la prochaine représentation je pense que ça sera déjà bien mieux.
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  2. J'ai trouvé une vidéo de Rick merill qui me fait vraiment penser à @Markobi...
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  3. Oui je pense que cela fait le lien avec ce que Clément disait. Et concrètement, le fait de conceptualiser des différences qualitatives dans les mécanismes et processus alors que cela n'est pas forcément nécessaire peut ralentir la recherche dans la compréhension globale du fonctionnement humain : logique, puisqu'on se met à chercher sur un autre chemin des explications "différentes", sans pourtant avoir réfuté les explications que l'on pourrait trouver sur le chemin "classique", celui qui a le plus de bases théorique solides (jusqu'à preuve du contraire, comme toujours). Du côté des praticiens, cela n'a pas toujours d'impact. L'exemple de l'EMDR est encore parlant : la thérapie est efficace (notamment) pour diminuer les symptômes de TSPT et plus personne ne le remet en question. Quelles que soient ses bases théoriques, il semble donc intéressant que des praticiens puissent s'en saisir. D'un autre côté, c'est tout un pan de recherche qui se développe, des financements, du temps et des ressources qui sont investies pour tenter d'expliquer un modèle théorique différent pour l'EMDR alors que d'autres modèles théoriques jusqu'à présent mieux validés expliquent plutôt bien (même s'ils évoluent et sont aussi remis en question au fur et à mesure, car on ne comprend finalement pas grand chose à ce qui passe dans notre cerveau ! ^^) la diminution des symptômes de TSPT dans d'autres thérapies (j'en reviens à la notamment Thérapie d'Exposition Prolongée, qui se base sur des théories classiques cognitives et comportementales de conditionnement et de traitement des émotions) L'article Wikipédia que tu envoies montre aussi, je trouve, à quel point la conception qu'il existe différents états qualitativement différents, et donc différents type de transes, amène à une liste non exhaustive d'énormément de choses différentes, sans que cela n'est forcément un sens ni un intérêt La transe de personnalité multiple en est un bon exemple : on se retrouve à inventer des nouvelles thérapies, basées sur des données théoriques non validées scientifiquement (plusieurs personnalités dans notre cerveau à cause de traumatismes comme mécanismes de défense, et donc le but de la thérapie en devient de réintégrer les personnalités en un ensemble cohérent), alors qu'en approfondissant la recherche dans les théories mieux validées, on peut remettre en question ce diagnostic et donc, j'imagine, le type de "transe" associé : finalement, les personnes souffrant d'un TDI pourraient "juste" avoir des troubles qu'on retrouve dans d'autres profils : une alexithymie très importante, des troubles de l'attention et cognitifs, une mauvaise prédiction des attentes et des conséquences de nos actions sur le futur très proche, une suggestibilité importante à se saisir du cadre théorique qui leur est proposé (avoir plusieurs personnalités pour s'expliquer pourquoi on ne comprend pas pour quoi on agit de telle manière), etc... sans en arriver à évoquer des nouvelles hypothèses moins probables. Et donc les thérapies proposées probablement devraient d'abord se centrer sur ces choses "connues" et voir ce qu'il en est Si jamais cela t'intéresse Lynn a écrit (entre autres !) un chapitre d'environ 40 pages sur la dissociation ! Bref, je m'éloigne bcp de l'hypnose ! Déformation professionnelle haha. Mais je pense vraiment que les débats sont proches sur le fond
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  4. Bonjour à tous Je n'interviens que très peu sur VM mais suis encore régulièrement les discussions et celle que vous nous proposez actuellement est particulièrement intéressante. Je suis moi-même (jeune) psychologue clinicien et travaille dans un centre de prise en charge du trouble de stress message-traumatique (mes collègues sont tout à fait d'accord sur le fait que les bases théoriques de l'EMDR - que nous ne pratiquons pas dans notre centre au profit d'autres thérapies plus validées testées d'un point de vue théorique (Thérapie d'Exposition Prolongée) ne sont pas scientifiquement solides, je vais essayer de retrouver un article qui en parlait et qu'ils m'avaient envoyé). Concernant les états de conscience et la question que tu poses, je me permets donc de suggérer une piste de réponse. Pour moi la différence entre les deux conceptions tient beaucoup à ceci : parler d'"état" de conscience différent amène à une différence qualitative alors que ce n'est pas forcément nécessaire. Cela me fait en fait penser au débat sur les troubles dissociatifs en psychologie : en France, le modèle répandu a tendance a considérer la dissociation comme un état qualitativement différent d'un cerveau en état "normal", alors que les études les plus récentes et les plus solides (voir les travaux de Steven Jay Lynn, un des auteurs de l'articles envoyés par Clément Frèze sur les mythes sur l'hypnose) ont tendance à montrer que les processus psychologiques et neuropsychologies ne sont pas qualitativement différents, mais plutôt les mêmes, mais quantitativement différents. Je ne suis moi-même pas spécialiste de ces questions (j'ai un collègue qui est passionné par ces débats et j'en apprends beaucoup à ses côtés). Voilà pour une piste de réflexion en plus, j'espère ne pas être trop brouillon.
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  5. Je ne viens plus guère sur VM. Mais je tenais absolument à vous faire partager ces deux vidéos d'une pianiste absolument ... magique que je visionne (et surtout écoute !) régulièrement. Ce sont deux pièces classiques très connues et interprétées ici de façon magistrale. La première pièce est le troisième mouvement de la Sonate au clair de lune de Beethoven : La seconde pièce, la Rhapsodie Hongroise No. 2 de Liszt, est également très connue, notamment grâce à un fameux cartoon de Tom & Jerry : Son jeu est d'une clarté incroyable, d'une vélocité hallucinante sans pour autant sacrifier l'expression. N'hésitez pas à découvrir ses autres performances sur Youtube. Bob
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  6. Pour se détendre en cette période, un petit strip absurde sur la priorisation. J'espère qu'il vous fera autant rire que moi!
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  7. L'astrologie "marche" dans le sens où elle donne, en général, satisfaction à celui qui y croit et que ça va même constituer, pour cette personne, une aide et une ressource (Serge Bret-Morel explique ça dans son livre aux pages 180, 181 et suivantes). Donc, en ce sens, l'astrologie a une efficacité. Elle permet à un consultant de trouver un réconfort et même d'envisager sa situation sous un angle nouveau qu'il n'avait pas forcément exploré grâce à un symbolisme très riche (et au passage assez poétique), Bret-Morel parle de ça dans son livre, aussi, je crois. On peut tout à la fois dire cela et dire que les fondements théoriques et "scientifiques" de l'astrologie c'est du bullshit. Selon que l'on privilégie la vérité scientifique ou le réconfort que peuvent procurer certaines croyances ou pratiques, on va avoir une attitude un peu différente certes (l'ethnopsychiatre Tobie Nathan a écrit de très belles pages sur ce sujet il me semble). Peut être le tout est d'avoir ces deux enjeux présents à l'esprit et de pouvoir les concilier même s'ils semblent contradictoires. Une des choses que je reproche à la zététique est, souvent, de ne pas avoir cette vision globale et nuancée en considérant que l'astrologie (ou les arts divinatoires ou les méthodes de soin complémentaires comme l'ostéo dont tu parlais) c'est forcément nuisible parce que c'est fondé sur du bullshit, ça doit être dénoncé, démonté, debunké, réprimé voire éradiqué ... sans prendre en compte tout le côté bien être que ça peut apporter à certaines personnes. Je constate, néanmoins, que beaucoup de zététiciens de la nouvelle génération prennent en compte le fait que retirer une béquille à quelqu'un peut aussi avoir des conséquences fâcheuses.
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  8. Bonjour Michaël, J'utilise les anagrammes progressives pour un effet personnel, et j'ai de bons retours. Evidemment, il y a de petites astuces de présentation pour éliminer cette méthode dans l'esprit du spectateur. Je pense par exemple à ce billet de The Jerx : https://www.thejerx.com/blog/2016/10/5/transgressive-anagrams Je te recommande en outre l'excellent générateur d'anagrammes mis au point par @Maxime HELIER, dont on parle ici : D'ailleurs, Maxime connaît très bien le sujet des AP, et il aura probablement plein de choses à dire
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  9. Prioriser la parcimonie des hypothèses ≠ explorer principalement les hypothèses psychologiques conventionnelles. Je me suis sans doute mal exprimé. Et ce n'est pas un biais, ça s'appelle la science. --- Hmmm, je dirais que si c'est pas du bullshit, c'est très bien imité ! Déjà le graphique : Source ? Parce que les EEG pour les différents stades du sommeil, ok. Les EEG pour le reste, ça sort d'où ? Et en fait, non quand on parle d'activité cérébrale, on ne parles pas d'onde, parce qu'on a fait quelques progrès en imagerie cérébrale ces dernières décennies... On a pu croire par le passé que l'hypnose était proche du sommeil parce que les inductions utilisées étaient proches de la relaxation et lela détente. Maintenant on sait qu'on peut produire des phénomènes hypnotiques sans cette détente ou relaxation, et donc que ce n'est pas l'hypnose qui amène cette activité cérébrale proche du sommeil mais la détente. Je te renvoie à quelques postes en arrières. Le résultat des suggestions ≠ Un état provenant d'un "protocole inductif". De plus, qui a déjà fait de l'hypnose de scène sait qu'il peut faire oublier son prénom à quelqu'un dont le coude est bloqué en l'air, sans passer par la case "Sommeil". --- Du reste : Entendons nous bien, je parlais des praticiens en HYPNOSE uniquement. Et qui sont plus intéressés par vendre leur bifteck thérapeutique que de savoir comment il fonctionne. La plupart du temps ils apprennent un corpus théorique frelaté et comme ils se la pètent et qu'ils deviennent formateurs au bout de 3 ans... (Je ne citerai pas de noms, suivez mes regards.), ils apprennent à leurs élèves (qui ont donc un biais émotionnel de sympathie) ce même corpus frelaté (généralement mêlé à de la PNL, psychanalyse et autres réjouissances sans même qu'ils en aient connaissance) et ainsi de suite. Et ça fait des années que ça dure en dépit de l'avancée de la recherche ! D'où ma véhémence et mon ras-le-bol parfois. Je ne parle même pas des hypnodérapeutes (© Clément Freze 2018) qui se permettent de faire les psys et qui finissent par de la "Thérapie par le dialogue" comme prolongement de leur discipline et qui se permettent de donner des conseils de santé à force de prendre la confiance. Les gars ? Vous voulez aider les gens avec leurs troubles mentaux ? : 8 ans d'études, promis ça passe vite ! La preuve étant que sur n'importe quel site de ces gars vous trouverez : « L'hypnose est un état modifié de conscience, porte d'entrée entre le conscient et le subconscient blablabla... bullshit... blablabla. » Et comme l'expérience empirique, la pratique (aussi liée à ces légendes) fonctionne, ça corrobore une explication pétée du cul. Pour prendre une métaphore que je prends souvent : Un artisan boulanger fait du très très bon pain dans son village. Sauf qu'il raconte à tout le monde que la levure c'est de la poudre magique de perlimpinpin fabriquée grâce à de la farine sur laquelle on a prié le dieu du pain ! Il va nier la chimie. Car il ne la connait même pas. Il croit juste ce qu'on lui a appris. Et bien ça n'empêche pas son pain d'être excellent. Pire : Quelqu'un qui croie en la magie..., va être intéressé. Et il apprendra à faire sans doute du très bon pain... avec de la poudre magique issue de prières. Un boulanger, n'est pas un chimiste. Boulanger : Praticien en Hypnose (qui souvent se pense expert... la encore suivez mon regard). Chimiste : Expert en hypnose Chimie : Mécanismes bio, psycho, neuro etc... Levure : Rouages de l'hypnose. Pain : Phénomène hypnotique / Hypnothérapie. Magie : Les croyances psychanalytiques grâce à la désinformation perpétuelle des médias mainstream sur le cerveau. À ceci près : Dans ma métaphore, le pain est bon. En hypnose (aussi bien sur scène qu'en hypnothérapie), il semble y avoir corrélation Ego du boulanger / fadeur du pain. Le pain fait même chuter au sol... (je vous ai dit de suivre mon regard). Hmmm. Pas sûr ! Je ne (pour être très franc) comprends pas où tu veux en venir sur le qualitatif / quantitatif. Il faudrait que nous ayons une discussion privée plus longue autour de papiers étatistes pour que je comprenne vraiment ce que tu veux me signifier. Absolument ! La question est celle que je pose depuis le début : Qu'est-ce qu'un état normal de conscience ? Asseyez-vous dans une gare. Le chauffeur de bus aura un état de conscience différent des passagers qui entre eux en auront des différents (discutent-ils, ont-ils des écouteurs, sont-ils sur tiktok etc...). Vous aurez un autre état car vous scrutez les autres. Mais la petite dame qui veut traverser devant vous en aura encore un autre. Personne n'a le même état normal au même moment. De plus. Et je vous assure que ce n'est pas pour être chiant avec la sémantique : Le premier problème, c’est que le mot hypnose peut renvoyer à plusieurs idées : - L'hypnose comme phénomène - L'hypnose comme l’ensemble des techniques qui permettent de provoquer le phénomène - Et l'hypnose comme usage des dites techniques Et ce sera l'épisode 1 d'une série consacrée au sujet que je ferai premier semestre 2024 (désolé pour la promo sauvage) : Alors je vais prendre 2000 raccourcis, accroche toi, mais ça va aller ! Je ne suis moi-même pas spécialiste de ces questions non plus. Selon moi, le deuxième soucis sur les TD (et surtout TDI), c'est l'impact de la fiction sur la perception par les individus Y COMPRIS les patients (je ne relancerai pas la polémique qu'il y a eu sur des articles du blog La Menace Théoriste, tu en as peut-être entendu parler mais c'est l'idée. Le patient a forcément raison blablabla.). Tu m'ôtes les mots de la bouche. J'étais en train d'écrire la réponse ci-dessus en parlant de TDI quand tu as posté la tienne et abordé le sujet. Par-fait ! Je ne rentrerai même pas dans des considérations qui peuvent être jugées "psychophobes" (alors que j'ai moi-même plusieurs neuroparticularités et les soucis qui vont avec) mais : Le côté « J'ai 36 alias et j'ai un carnet où je note tout et les illustre. » en mode jeu de rôle MMORPG... ça plus à voir à mon sens avec l'histrionisme. Et c'est un héritage d'hollywood avec des films comme "Split". Je n'en dirai pas davantage. Plus généralement, en France, l'un des "problèmes" de la psychiatrie est qu'elle est calquée sur la médecine. Une collection de Symptômes = Un diagnostic différentiel = Un/des troubles = Remède. (Et ça c'est pour les psys qui ne nient pas les systèmes mixtes et les comorbidités, considèrent la neuropsychologie, invitent à faire ce genre de bilans, ne sont pas pédants sur la psychothérapie en mode "Moi j'ai un ordonnancier, le reste c'est du folklore", considèrent les névroses traumatiques, ont moins de 50 ans, connaissent les dernières molécules et ont encore une connexion au tissus universitaire hein ? C'est déjà beau d'en trouver un comme ça en France.) Le psychiatre n'a souvent (pas toujours mais souvent) que le témoignage du patient, qui arbore fatalement un masque social devant le thérapeute. D'où certains retards de prise en charge. Et dans le cadre du TDI starifié sur tiktok... je ne te dis que ça. Mais prends le trouble anxieux par exemple. Selon les individus il y aura des gens démonstratifs qui en "feront trop" en société et/ou des gens qui seront muet et dans une incontrôlable timidité ! Bien que les états dissociatifs soient réels et quotidiens, ils varient d'une personne à l'autre. Chacun sa normalité. Pareillement ! Pour en revenir à l'hypnose, je ne sais pas si l'on peut faire une véritable corrélation : Intensité de la suggestibilité / Intensité de l'état dissociatif. Là encore ça mérite relecture de certains auteurs à l'approche néo-dissociative ! Je ne veux pas m'avancer sans citer de papiers (je pense que je l'ai déjà fait suffisamment sur ce sujet en empruntant 300 chemins de traverse). Tant de choses à faire, tant de choses à lire et si peu de temps ! J'aurais plus à vous apporter sous la dent quand je recommencerai l'écriture de mon livre ou quand mon co-auteur et moi-même retravaillerons mes épisodes d'Hypnos pour ma chaîne. Désolé. De bonnes fêtes quand même !
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  10. Il n'y a pas de débats. Dès lors qu'il y a des sources. Il y a discussion. Si tu affectionnes ça, tu vas adorer mon pavé sur l'hypnose que je travaille encore. Il y en a 50 pages de liens comme ça. Bon, on est sur du non-étatisme et ça va faire tirer la gueule de pas mal d'hypnos...
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  11. Oh my god ! Si on ouvre un débat sur l'hypnose avant Noël ! Merci ! Le genre de lien que j'affectionne !
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  12. @Kamel le magicien avec un livre, une page déchirée, brûlée et qui réapparait dans le livre
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  13. Je voulais dire que, pour un effet mesurable physiquement, il est relativement facile de mettre en place un protocole avec tous les gardes fous nécessaires. Concernant des expériences purement subjectives qui se passent dans l’esprit du sujet, la question est très différente et c’est un peu plus coton (même pour un spécialiste). Quel est, par exemple, le statut épistémologique d’un vécu subjectif de communication avec les défunts ou d’une transe chamanique ? En général, un sceptique préfèrera considérer ces témoignages comme des affabulations invérifiables ou privilégiera l’explication psychopathologique.
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  14. Tout ce que je dis est basé sur mes connaissances du moment (21-12-2023 : 10h43) et est soumis à modifications / corrections / précisions : Ouais mais tout ça finalement, encore une fois soit dit sans méchanceté, ça fait un peu branlette intellectuelle auto-suffisante pour rassasier un besoin d'unicité. (Que les choses soient claire, ce n'est pas de la psychanalyse de bas étage que je te fais et ce n'est d'ailleurs même pas un argument mais un ressenti, auquel d'ailleurs tu pourrais très bien me retourner l'inverse : « Clément, ta volonté est de céder à une pression sociale. » pourquoi pas.) J'ironise juste de voir que souvent ceux qui critiquent la méthode sont ceux qui : Soit ne la connaissent pas ou ne la maîtrisent que très surfaciquement / soit ont quelques croyances dissimulées que l'on peut creuser un peu en entretien épistémique et qu'ils ne veulent pas abandonner. L'adhésion volontaire et assumée au relativisme est souvent une belle esquive de quelques dissonances cognitives. Il y a un côté. Si la science vient des hommes et que je suis un homme, alors je suis un peu au dessus quand même... (J'ai évidemment aucune preuve, on est au pur doigt mouillé. Et je ne parle évidemment pas de ton cas personnel. Je ne te connais pas.) Mais ce que tu me dis, tu m'excuseras une fois encore, est un mélange de deux sophismes (légers) : L'argument d'ignorance et la solution parfaite : Cela fait 2000 ans que le Christ doit revenir. On attend. Et cela fait 160 ans que les médiums nous disent que "la science expliquera un jour comment ça marche". On attend. Moralité : Il y a de plus en plus d'athées et de remises en cause historiques et moins en moins de miracles à Lourdes. Il y a de moins en moins de preuves physiques des contacts avec l'au-delà (ectoplasmes et tables tournantes) mais que des pirouettes rhétoriques de cold-reading. Ça nous renvoie à la dent d'or de Fontenelle. Et c'est pour ça que ton exemple de la théorie des cordes est invalide. Car une théorie est un ensemble d'hypothèses qui donnent une manière d'expliquer des faits / des observations empiriques. Après assurance de l'observation. La théorie de l'évolution et du créationnisme, sont justement eux théories... Si pour toi leur statut de "théorie" leur donne une équivalence de poids que l'on peut relativiser... libre à toi. Mais c'est là qu'interviennent les rasoirs. Il est évident que les rasoirs ne sont pas l'alpha et l'oméga. Comme les vaccins, les médicaments ou tout autre outils : Ce n'est jamais 0% ou 100%. « L'homme est la mesure de toute chose » étant l'une des doctrines majeures du relativisme. Hors la science tente, autant que faire se peut, de nier les biais humains. Et de donner des explications aux choses (et c'est, au passage, la raison pour laquelle l'on a plus que doublé notre espérance de vie : Méthodologie de l'erreur, auto-correction, rétro-engineering etc...). Sur des questions de santé publique et d'hygiène mentale... elle est indispensable. Et c'est pour cela qu'il faut propager (à mon sens) sa vulgarisation le plus largement. Après je n'ai pas besoin de la méthode pour aller voir un film au cinéma, ou pour tomber amoureux, on est bien d'accord. C'est (toujours à mon sens) la différence entre le "mieux" subjectif et le "vrai" objectif. C'est dans la conclusion de mon livre Les maîtres de l'Imposture, où je cite cet extrait de Richard Montvoisin. « Le mot Science désignera la démarche intellectuelle créée par les humains pour énoncer les choses les plus vraisemblables possibles sur la réalité. Cette démarche n’est évidemment pas la seule pour contempler le réel : l’introspection, la méditation, l’art sont autant de moyens respectables. La science n’explique pas tout, bien sûr, mais elle a ceci de particulier qu’elle a été forgée pour faire sortir nos affirmations du cadre personnel et pour dire des choses généralisables à tous, qui se transmettent et se vérifient, ceci que l’on soit Ossète, Zambien ou Luxembourgeois. […] La science est un peu le contrôle qualité des prétentions d’efficacité, non parce qu’elle l’a décidé au nom d’un diktat intellectuel quelconque, mais parce qu’elle a été créée pour ça. C’est ce contrôle qualité qu’on a fini par appeler science. Elle ne sait pas ce qui est le “mieux” – le mieux dépend du ressenti de chacun – mais elle peut dire si la marchandise est truquée ou de qualité, si la publicité est mensongère ou pas. » Richard Monvoisin, Les Fleurs de Bach Pour éviter tout contresens : Voici une bonne vidéo sur les rasoirs épistémologiques de mon éternel frère de cœur, Samuel Buisseret. (Du coup je suis biaisé. ) PS : Vous vous trompez sur la théorie des cordes. Mais on sortirait du sujet. On peut en parler ensemble. Mooouuais. « Montrez-moi un relativiste culturel dans un avion à 10 000 mètres et je vous montrerai un hypocrite. Les avions sont construits selon des principes scientifiques et ils fonctionnent (...). Des avions construits sur des spécifications mythologiques et tribales comme celles du culte du cargo (...) ne le font pas. » Richard Dawkins. Questionner les cadres de référence c'est bien. Mais ça s'appelle l'épistémologie en fait ! (Ok c'est provoc, désolé, c'est plus fort que moi c'est mon côté jeune con.)
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  15. Après presque un an d'écriture, de création, de tests, de répétition, de doutes, hier soir c'était la première de mon nouveau spectacle d'hypnose et de mentalisme "Hypnostalgie retour à l'école" dans la bonne ville d'Agen. Une première bin comme son nom l'indique il n'y en a qu'une et cela ne revient jamais... beaucoup de stress donc pour découvrir enfin si on fait les bons choix, si le public est au rendez-vous. Installer les décors pour de vrai... la pression qui monte avant 20h30 petite salle, 100 personnes. Une scène trop petite, gestion de la sono seul sur scène mais se sont les aléas quand on ne fait pas de tournée des zéniths lol La musique d'intro est lancée... ensuite c'est parti... tout s'enchaîne on est dans sa bulle puis c'est la musique de fin ! Les rires, les applaudissements, les remerciements... le public au top est au rendez-vous, les effets, le texte, l'histoire tout a fonctionné au delà de mes espérances. Le close-up en after ou je ne fais presque aucun tour car on ne me parle que du spectacle... C'est dans ces moments là qu'on est heureux de faire ce que l'on fait...
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  16. @Markobi s'invite dans les demi finales.
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  17. Et puis, dans cette vidéo, Brigitte a tellement un enthousiasme communicatif !
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