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Tableau d'honneur

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Showing content with the highest reputation on 08/27/23 dans Messages

  1. Au delà du jeu lui-même, une des meilleures versions avec un jeu rainbow de ce type (type PRISM Deck de Joshua JAY), c'est celle de Nick EINHORN dans son At The Table Live, qui est en fait une version de la routine Capharnaüm de @Christian CHELMAN de Légendes Urbaines.
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  2. Qu'est-ce qui est rose et qui aime l'informatique ? lol... Mais j'assume
    2 points
  3. Une routine sympa avec un rainbow deck ( @Thomaspardon jeu arc en ciel ) : une sorte de acaan avec un climax en plus ! ( je crois que vous avez compris le climax). Dans la dernière conférence de @Boris WILD.
    2 points
  4. Une vidéo très vieille à l'échelle d'internet : 6 ans. Je ne sais pas si elle a déjà été évoquée ici. Un regard sur notre communauté très informé et pertinent. Thématique : trucages visuels dans les tours de magie, le business de la magie, éthique du secret, fond noir, impératifs du divertissement. Relevé des copies dans 3 heures. ps: en anglais, les sous-titres sont nos amis
    1 point
  5. Une sortie en hypnose ! D'ailleurs c'est assez rare comparer aux tours de magie. En voyant cette bande annonce, ma première pensée s'est dirigée vers le 100 ème singe. Très intéressant, car on peut toujours l'avoir dans son téléphone. J'adore Menny, il faut dire que c'est un charbonneur & que ses sorties sont toujours très qualitatives, après son dernier succès, Tempus, qui va avec le reste de son univers, les torsions, l'arrêt du temps & aujourd'hui la perte de contrôle par le biais de l'hypnose. Pour les maîtres en la matière, n'est-il pas possible de faire dégénérer le cerveau de votre spectateur avec une hypnose sans outil physique ? Mesmer si tu me lis mon pote, n'hésites-pas à lâcher un petit commentaire, je te répondrais en retour ( & je sais que tu nous lis, petit filou ) Un petit clin d'oeil à notre artiste renommé. Lors d'une soirée folle animée par Arthur, Messmer, l'hypnotiseur le plus célèbre du monde, va tenter un défi incroyable : battre son propre record du monde en hypnotisant 1 000 personnes en 6 minutes devant plus de 3500 personnes au Dôme de Paris !
    1 point
  6. J’ai longtemps hésité avant d’entreprendre le récit de cette histoire. Il est vrai que les différentes réactions de ceux à qui j’avais tenté de proposer ne serait-ce qu’une ébauche de narration m’incitaient à n’intervenir désormais qu’avec la plus grande des prudences. Commensaux, hôtes de passage ou fréquentations occasionnelles, aucun n’avait guère tardé à me regarder avec cet œil interrogatif qui sous le couvert de sembler indifférent - mais attentif - cache assez mal l’expression d’un doute transparaissant au travers même du masque affiché. Contrairement à ce à quoi la tradition du roman fantastique nous a habitué, l’affaire dont il est question se déroula par une journée de printemps on ne peut plus commune et agréable dont la douceur ne laissait présager d’aucune sorte les bouleversements à venir. C’est ainsi que c’est en toute quiétude et dans un état de – comment dirais-je? – « somnolence partielle » que je tournai à l’angle de cette rue d’un quartier que je pensais pourtant bien connaître. La boutique (sur le coup, je pensais qu’il ne s’agissait que d’une librairie de livres d’occasion, mais elle contenait aussi un bric-à-brac d’objets hétéroclites dont bien peu n’évoquaient assurément la fonction à laquelle ils étaient destinés ni ne parvenaient à éveiller en moi la plus petite impression de déjà-vu) la boutique, disais-je, attira mon regard sans qu’il n’y ait la moindre possibilité d’échapper à cette sorte d’attraction qu’elle exerça sur moi à l’instant même où je la vis. N’allez pas croire que quelque phénomène, disons pour faire court « ésotérique », n’ait influé sur cette décision que je pris de rentrer presque aussitôt dans le lieu, car c’est plutôt une sorte de curiosité naturelle qui toujours a guidé mes pas sur les chemins que je choisis de prendre dans ma vie, une sorte de propension à l’expérience nouvelle (pour peu qu’elle ne semble pas représenter un danger physique trop grand et trop immédiat), une inclination de ma nature qui toujours me pousse à m’approcher pour côtoyer et observer le mystère. Aujourd’hui encore, pourtant, je ne me pardonne pas de n’avoir point regardé l’enseigne de cette boutique avant de pénétrer dans la première des pièces qui s’offrait à la visite. Beaucoup à ce stade du récit se perdraient en digressions sur les divers accessoires qui traînaient sur les étagères, ou décriraient avec force détails les multiples appareils aux fonctions improbables qui se trouvaient çà et là et dont certains, à l’évidence, portaient déjà dans leurs formes mêmes des caractéristiques propres à vous plonger dans, comment dire… une certaine confusion. Je ne parlerai pas non plus des différentes senteurs qu’exhalaient de vieux porte-documents en cuirs protégeant quelques feuilles de papier gras et jauni dans la pièce du fond, ni des bruits, cliquetis et autres grincements ponctuels qui ne faisaient finalement qu’ajouter un cachet des plus particuliers à cette boutique du quartier Saint-Michel, pas loin des quais. Je m’étais comme à mon habitude - et pour répondre à mon obsessionnel penchant livresque - concentré sur les rayonnages parcourus d’inégaux ouvrages aux états de conservation des plus variés, et c’est celui qui possédait cette couverture vert pâle (que je pris pour une jaquette au départ, tant elle était dégradée) sur lequel je décidai finalement de m’arrêter. Il s’agissait d’une traduction d’un ouvrage américain qui datait du milieu des années 60. Je constatai d’ailleurs avec amusement que la date de l’édition française était très exactement celle de ma naissance, mais le nom de l’éditeur échappait quant à lui complètement à mon inspection, soit qu’il ait été effacé par le temps, soit qu’il ne figurât point sur le livre ce qui semblait plus curieux encore. Il m’importe toujours aujourd’hui de ne point révéler le nom de l’auteur, pour des raisons que je qualifierais de plus ou moins personnelles. La première page que j’ouvris s’est gravée dans ma mémoire de façon indélébile. Mot pour mot, je me souviens très bien avoir lu ces lignes qui me sautèrent au visage comme une illumination soudaine : « Parmi les nombreux stratagèmes du simulateur, il en est un qui consiste à noyer sa future victime sous un flot de paroles ininterrompues incluant paroles flatteuses et mots d’esprit afin de l’empêcher d’analyser la situation par une réflexion introspective qui la mettrait en garde et la protégerait. L’esprit de la victime s’engorge et se brouille tout empêtré qu’il est par l’accumulation de paroles mensongères, d’inflexions et de gestes trompeurs, et le voilà qui érige le simulateur sur un piédestal au rang des maîtres. Procéder avec autant d’infamie requiert de la part du simulateur une vivacité d’esprit des plus efficaces car la moindre erreur de sa part entraîne, en laissant la suspicion s’insinuer dans l’esprit de la victime, un écroulement de l’édifice chèrement acquis». J’avais pour ma part déjà rencontré des as de la manipulation mentale qui ne parvenaient effectivement pas à cacher durablement leurs véritables intentions. Un jour ou l’autre, le verni craquait et il fallait abandonner la victime en train de se ressaisir pour s’attaquer à d’autres proies encore fraîches et prêtes à être farcies tout autant qu’avaient pu l’être en leur temps les désormais bienheureux rescapés. Quelques pages s’échappèrent entre mes doigts et j’en parcourus presque avec amusement une nouvelle s’adressant cette fois-ci au simulateur lui-même : « Si votre interlocuteur ne se laisse pas appréhender par vos tentatives de domination mentale, ne perdez pas votre temps avec lui et laissez tomber : il existe un pourcentage absolument étonnant de gens prêts à se laisser dominer avec une grande docilité. Votre objectif est d’acquérir le pouvoir, le pouvoir d’influencer les autres afin de gagner plus d’argent et vous rendre populaire. Et ce pouvoir, pour l’obtenir, il vous faudra apprendre à diriger les pensées des autres ». Ce dialogue virtuel qui s’installait entre l’auteur et le manipulateur mental avait quelque chose de glacial et l’ouvrage qui était entre mes mains perdait pour le coup et peu à peu de sa chaleur tout en semblant proportionnellement devenir plus lourd, plus massif. Je tournai encore quelques feuilles, apercevant au passage des formulations en titres gras du type « Développez la tournure d’esprit qui asservit les autres… L’asservissement sélectif qui fait de l’autre votre véritable esclave… Diriger la pensée de l’autre est un art …» L’ouvrage contenait beaucoup plus de pages qu’il ne m’avait semblé au départ, il était plus touffu et paraissait regorger de ramifications nombreuses. Je crus trouver bon de m’arrêter sur celle-ci pour laquelle je ne pus m’empêcher d’éviter de laisser s’évoquer en moi des souvenirs de visages de gens connus et qui auraient pu probablement constituer comme un modèle pour cette assertion : « En vérité je vous le dis : il n’existe aucune personnalité aussi solide soit-elle qui puisse résister indéfiniment sans être ébranlé par une injection permanente de poison psychique … » Derrière moi s’enclencha une boîte à musique au mécanisme grippé qui s’arrêta aussitôt. Je venais de prendre conscience que je n’étais plus seul dans la pièce. J’apercevais le bonhomme sur ma gauche en vision périphérique, occupé à déplacer quelques objets innommables d’un coin à l’autre d’une petite table déséquilibrée en bois. Je reportai derechef toute mon attention sur le livre. Le texte que j’avais sous les yeux n’était plus celui que je venais de quitter une seconde plus tôt ! Avais-je tourné la page machinalement ou quelque courant d’air furtif s’était–il permis de déranger le cours de ma lecture, toujours est-il que mon regard se portait maintenant sur une série de conseils pour la domination mentale et des mises en garde qui étaient de cette nature : « N’hésitez pas à faire des compliments à vos victimes mais en prenant garde de ne jamais laisser transparaître le caractère prémédité et intéressé qu’ils cachent en réalité. Ne donnez surtout pas l’impression qu’il est impossible de vous influencer, mais amenez l’autre personne à votre façon de penser tout en lui faisant croire que c’est elle qui vous y a amené. Poussez les contradicteurs à vous attaquer verbalement et laissez-les ensuite s’embourber, se débattre, et lutter jusqu’à épuisement. » Une page cornée m’attira alors sur un long chapitre où figuraient des méthodes spécifiques destinées à dominer les individus méfiants, les personnes qui ont du chagrin ou celles qui sont en situation de détresse psychologique, accompagnées de nouveaux stratagèmes pour culpabiliser autrui tout en se faisant passer pour une victime. Je commençais à me demander dans quelle mesure je n’avais pas moi-même été guidé d’une façon ou d’une autre pour entrer dans cette boutique, pour m’être dirigé vers cette bibliothèque aux étagères branlantes, pour avoir choisi (?) sur les rayons ce livre à la couverture vert pâle… Le vieux bonhomme jeta furtivement un regard sur moi par-dessus ses lunettes alors qu’il déplaçait une fois encore les mêmes objets dans le but obscur d’organiser au mieux la petite table de bois. « Le son de votre voix est une arme, car il peut modifier par lui-même le sens et la portée de vos paroles. Quoi que vous disiez, et même si vous ne dites rien d’important, vous arriverez quasiment à hypnotiser celui qui vous écoute en grande partie par les modulations du timbre de votre voix. » « Avez-vous fait votre choix, monsieur ? » lança le bonhomme avec pour le coup une intonation qu’il me serait bien impossible de retransmettre par écrit. Je le regardai en songeant à cette remarque lue quelques secondes plus tôt : « Peu de gens ont eu l’occasion de frayer suffisamment avec de subtils simulateurs pour réaliser à quel point une expression plaisante – qu’elle soit faciale ou autre- peut accompagner une hypocrisie complète et des plus totales ». Le petit bonhomme avait l’air indifférent à ma réponse et je m’approchai de lui tout en lui demandant le prix de l’ouvrage que je tenais en mains. Il s’agissait d’une bonne affaire et je sorti de mon portefeuille Kaps un billet qui couvrait le prix de l’achat. Pas plus qu’au moment de pénétrer dans la boutique quelques temps auparavant, je ne songeai en me dirigeant vers les quais à m’enquérir, d’un regard sur l’enseigne, du nom de la boutique. Lorsque je fus à la maison, je m’installai sur une chaise de salon afin de m’attaquer à l’ouvrage par son commencement lorsqu’une enveloppe glissa d’entre les pages, m’échappa et chuta sur le sol. En la ramassant, je constatai qu’elle était cachetée à la cire, ce qui ne manqua pas de me surprendre car cela aurait du créer comme une protubérance évidente dans le livre mais je ne l’avais pas remarquée. Bien sûr, le côté mystérieux induit par la présence d’un système de fermeture aussi archaïque pour une enveloppe n’était pas fait pour me déplaire et en toute autre situation j’aurais souri de cette touche fantaisiste. Mais je crois avoir déjà dis plus haut que les révélations que je pourrais être emmené à faire constituent ce que j’ai qualifié de véritable bouleversement à venir et qu’ainsi il n’y avait pas lieu de se décontracter un tant soit peu en une telle situation. Avec ce qu’il advint et ce qui me fut révélé, j’aurais dû aussitôt me ruer à la boutique et comme dans tout récit fantastique standard, il m’aurait été impossible de retrouver le vieux bonhomme, la boutique mystérieuse, ni même la rue qui m’y avait mené. Le bouquin aurait par ailleurs probablement disparu à mon retour, ainsi que l’enveloppe. Dans les faits, ce n’est qu’une année plus tard que je trouvai le courage de me rendre à la fameuse boutique. La rue qui m’y avait conduit était toujours là mais la boutique avait apparemment cédée sa place à un pressing. Pas plus le patron du café d’en face que la galeriste d’à côté n’avaient oublié la présence de cette boutique mais à l’évidence ils n’en gardaient qu’un souvenir des plus superficiels. L’ouvrage à la couverture vert pâle est par ailleurs toujours en ma possession et je le considère aujourd’hui un peu comme un objet fétiche, une sorte de guide de protection. Quant au contenu de l’enveloppe me direz-vous ? J’ai retrouvé des traces de cire page 667 de l’ouvrage et j’y ai donc remis l’enveloppe décachetée et son contenu. Mais ce contenu, je ne peux le partager avec quiconque sans gâcher une part de ce mystère qui constitue un peu de notre quête à tous. Vous autres, les illusionnistes, habitués que vous êtes à conserver jalousement les secrets, je sais que vous serez les premiers à comprendre cette attitude, à accepter que je garde une petite place… pour le silence. Christian GIRARD
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  7. Hey les amis ! Je suis tombé sur cette sortie fort alléchante, le Bicycle Ultimate Rainbow Deck. Je suis déjà un grand fan du « Jeu arc-en-ciel » ou « Rainbow Deck », ce jeu à usage unique qui permet de retrouver 2 cartes de prédiction dans un jeu à dos arc-en-ciel. On montre depuis le début les dos arc-en-ciel mais pas les faces. Le spectateur retrouve lui-même les paires des 2 prédictions. Et en final grandiose, toutes les autres faces sont identiques Le spectateur a donc choisi à l'aveugle les 2 seules paires qui pouvaient correspondre à la prédiction ! J’aime tellement cet effet que je l’ai avec 6 jeux différents pour pouvoir le refaire plus facilement. Alors quand j’ai vu LA version Ultimate, j’ai foncé ! « Préparez-vous à émerveiller votre public avec les routines spectaculaires utilisant l'Ultimate Rainbow Deck. La routine principale de l'Ultimate Rainbow Deck est par ailleurs l'un des effets de cartes les plus visuellement stupéfiants de la magie ! ». Bicycle Ultimate Rainbow Deck Avec le Bicycle Ultimate Rainbow Deck, c’est la promesse d’avoir 6 routines avec un seul jeu (enfin, chouette !) et d’avoir, je cite : « L’un des effets de cartes les plus visuellement stupéfiants de la magie ! ». Allez, venez avec moi, je vous emmène pendant quelques minutes faire un tour à « dos d'arc-en-ciel » ! La vidéo Tout est en anglais, pas d’effort de traduction. Pas d’effort de fun non plus… Deux magiciens sont à une table et nous parlent pour nous expliquer tout ce qu’il faut savoir, cartes en mains. Le chapitrage est plutôt bien foutu, tout est bien enseigné mais ça manque de fun. On a aussi droit à des plans répétés des mêmes actions pour bien apprendre et comprendre les mouvements Pas de mouvements ou de techniques compliqués mais tout n’est pas faisable facilement dans toutes les conditions. Oubliez la magie verticale et le table à table. Installez-vous confortablement à votre table avec vos invités autour de cette dernière. On va dire qu’à par la barrière de la langue, ça passe à peu près. Le matos On reçoit 56 cartes. Comparé au jeu classique du « Rainbow Deck » toutes les faces aussi sont différentes en plus des dos ! Dans le lot quelques cartes spéciales un peu différentes pour certains des 6 effets proposés. Les cartes sont de très belle qualité, à priori c’est de la qualité Bicycle. Mais il va falloir rajouter au moins 1 jeu en plus de celui fourni pour performer l’ensemble des 6 routines. Concernant le matos, ma seule petite déception, c’est qu’on ne reçoit pas tout le nécessaire pour faire les 6 routines. Il aurait fallu éventuellement un jeu en plus. Et la petite enveloppe utilisée dans « Rainbow Hot rod » aurait été un « + » appréciable à la réception de la commande. Mais je chipote un peu Les routines 01 Routine d’origine de Frank Garcia On mélange un jeu faces visibles en montrant de temps en temps un dos. Toujours un dos Bicycle bleu dans l’exemple donné. On étale le jeu en un ruban faces visibles. Le spectateur sort une carte du ruban. On montre qu’elle a un dos différent de celui des autres. Et que même, tous les dos sont désormais différents. Rhaaaa, c’est mauvais. Si le mélange du départ était convainquant, je ne dis pas… Peut-être que ça aurait été un peu mieux… Et encore. Alors visuellement c’est plutôt zôli, on a des belles couleurs et quelque chose que la plupart des spectateurs n’a jamais vu, donc c’est assez original côté visuel. Mais il ne se passe rien je trouve. 02 Rainbow variation On reprend peu ou prou la même formule que la routine d’origine. Le mélange est différent, ça offre une variation mais je trouve qu’il n’est absolument pas naturel… On fait entrer en jeu 3 cartes, c’est futé et bienvenu ! En revanche, cette belle idée est complétement détruite par le mélange qui, s’il permet un meilleur contrôle de 3 cartes à la fois, vient complétement ruiner l’effet. 03 Rainbow Joker Variation Ahhh, alors là on commence à arriver sur quelque chose d’un peu mieux ! Avec un contexte que j’aime beaucoup et, je pense que la plupart des magiciens aiment beaucoup : la fausse erreur. Ce principe qui peut faire jubiler certains spectateurs ou les mettre mal à l’aise quand on se rend compte que le magicien s’est trompé ! Alors qu’au final c’est pour encore mieux rebondir et montrer que depuis le début tout était prévu. Le problème c’est le forçage de cette carte, c’est d’une lourdeur pas possible… Le spectateur ne comprendra peut-être pas comment on a fait. Mais ça revient quasiment à lui dire : pioche cette carte là que je te montre de dos. Et pour le coup je pense qu’il va comprendre sans l’ombre d’un doute qu’on lui a forcé une carte précise. Ajoutons à cela que pour cette routine, il faudra rajouter un jeu complet à soi en plus du jeu que l’on reçoit avec cette sortie. Si j’aime effectivement la subtilité finale qui utilise une carte spéciale et offre un final super sympa, je n’aime pas la routine ni les techniques employées. 04 Rise, rise, rise J’ai été surpris de voir cette « routine » dans la liste. Il ne s’agit en fait que d’une technique. Je ne sais pas s’il s’agit d'un Card Vanish ou d’un Top Change, mais l’idée c’est de faire disparaitre la carte du dessus pour montrer un dos différent avant d’étaler le jeu et de montrer qu’on a changé le dos de toutes les cartes du jeu. Si la technique est chouette, elle n’est pas pratique du tout du tout du tout. C’est facile à faire et ça a un bon rendu mais il faut : Être assit à une table. Aucun spectateur derrière, et aucun spectateur soit à droite soit à gauche. Selon qu’on est gaucher ou droitier. Bien trop anguleux donc. Bon de toutes façons, ça n’est pas une routine, plutôt une alternative de révélation finale de l’effet de base. 05 Rainbow Hot rod On aligne 6 cartes du 1 au 6 de pic sur la carte. On donne un dé 6 au spectateur. Pas con déjà ! (et je suis sérieux : ce qui se comprend facilement s'énonce facilement) On a 6 cartes du 1 au 6 Et on a un dé à 6 faces Ça c’est une mécanique limpide, on comprend d’instinct le déroulé ! Depuis le début, une enveloppe (avec une seule et unique carte) sur la table. La prédiction révélée correspond au jet de dé. Son dos aussi. Et tous les autres dos des 5 autres cartes sont différents. Très très belle routine ! Mais infaisable en l’état Quand j’ai vu la démo j’ai eu la faiblesse de penser qu’il y avait peut-être une pépite en or cachée sous le charbon. Mais non. Auto-censure J'ai hésité à décrire le processus, et je me suis censuré, ça aurait été du débinage... Mais sachez simplement que l'on va devoir utiliser 5 fois sur 6 des « subtilités pas subtiles » pour utiliser un autre chiffre que celui donné par le dé. Pffffff. Quand on a 6 cartes numérotées de 1 à 6 et qu’on donne un dé 6 au spectateur, on n’a pas le droit de faire ça ! De plus, je n’ai pas eu la chance d’avoir les cartes nécessaires de fournies. Pourtant il n’y a que 7 cartes à utiliser hein ! Mais non… Va falloir (encore) sortir les cartes d’un autre jeu qu’on devra fournir. Et se procurer également une enveloppe. 06 Jack Ro Bats Il s’agit d’une variation de Twisting the Aces de Dai Vernon. Le final est super chouette car on montre les 4 dos différents alors qu’on n’en a vu qu’une seul depuis le début ! Ça c’est plutôt sympa. En revanche, tout ce qu’il y a avant le final est plutôt moyen… Et pas moyen « + » hein, plutôt moyen « - ». Et bien sûr, on ne peut pas montrer honnêtement les cartes après la routine. Je ne sais pas pourquoi il y a tant de variantes de Twisting the Aces. J’en ai testé quelques-unes et à mes yeux, la meilleure est de loin la version d’origine de Dai Vernon. Et pourtant avec des cartes normales ! Ce qui est fou. Techniques et difficulté Alors on y apprend quelques techniques assez chouettes de manipulation de cartes : Mais qui, dans ce programme, n’ont pas grand intérêt. Et qui sont connues de tous les magiciens qui ont au moins une petite année de pratique. Au-delà de ça, la difficulté globale est ultra accessible à part la technique de « Rise, rise, rise » qui n’est pas difficile mais contraignante en termes d’angles à cacher. Le prix C’est pas cher ? Seulement 19,90 euros… Bah en fait si, c’est cher ! 20 boulinettes pour montrer des jolis dos de cartes ? Mouais… Disons qu'un bon tour qui immobilise 1 jeu pour 20 euros ça me va sans problème. Mais si on n'utilise pas le jeu ; ça fait 20 euros de perte sèche. Les – Les routines ne sont pas folles en termes d’impact, même si elles sont bien performées. Des routines « bouche trou » qui n’ont rien à faire là. Des procédés grillés à des kilomètres qui ne font pas rêver. Les dos arc-en-ciel ne sont pas vraiment bien exploités, c’est simplement un visuel joli à regarder quand on étale le ruban. On n’a pas tout le matos pour faire les 6 effets dans les 56 cartes que l’on reçoit. Faut rajouter soit un jeu complet en plus. Soit quelques cartes d’un autre jeu en plus. Soit une enveloppe de prédiction en plus. Tout est en anglais. Les + Le visuel arc-en-ciel des dos est du plus bel effet. Quelques techniques de cartes enseignées ici et là. Le chapitrage de la vidéo est le bienvenu. Deux idées de routines sympas mais à développer soi-même avec d’autres techniques. Rainbow Hot rod & Rainbow Jocker Variation Bilan Les dos arc-en-ciel ne sont pratiquement pas exploités. C’est décevant déjà ça. Mais surtout, les routines sont : soit mauvaises, soit pas réalistes avec les techniques et le matos proposés. Je reprends l’argument du début : « l'un des effets de cartes les plus visuellement stupéfiants de la magie ! ». C’pas faux finalement… Je suis stupéfait. Si le design vous plait (à moi il me plait vraiment beaucoup !), je vous conseillerais plus volontiers le classique « Rainbow Deck » qui est une pépite qui fait mouche à chaque présentation plutôt que cette version « Ultimate » qui aura moins d’impact qu’une plume s’écrasant sur un bloc d’acier !
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  8. Hello. Retour d'expérience de changement de fi. J'ai changé de fi. J'en avais marre de casser surtout pour le jeu hanté. + de tranquillité en presta. J'ai donc mis celui de Miranda. Cela fonctionne bien. Cependant il faut le fixer différemment. En effet il est plus large et plus costaud. Mesika fixe son fi sans point d'ancrage sur la bobine. Il fait simplement quelques tours de bobine. ça suffit pour qu'il ne bouge plus. J'ai essayé avec celui de Miranda. Étant plus solide il se défait si on tire dessus. Il faudra de même très bien le fixer sur la cire. J'ai trouvé une astuce sur le caffemagic. Je fixe un peu de cire sur le fi puis je le fais passer par une des 2 fentes inférieures de la bobine, ensuite je l'enroule (sens horaire) sur 3 tours sur la bobine, je le fais repasser par l'autre fente puis je l'enroule définitivement, toujours dans le sens horaire. Je l'enroule avec le moteur activé pour mettre de la tension. Ensuite je coupe le bout de fi qui dépasse (celui où j'ai fixé la cire au début). Le résultat est propre. On peut par contre mettre moins de fi que le Mesika. De plus le moteur travaille légèrement plus. On le sent. Le déroulé est un peu moins fluide qu'avec du Mesika. Mais maintenant je ne casse plus. Bertrand
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  9. Si on se compare à d'autres arts: On veut apprendre la guitare, il existe surement des méthodes révolutionnaires pour prendre en 2 semaines. Ça peut convenir, pour découvrir et après approfondir. Et puis au coin du feu l'été ça peut être sympa pour chanter avec des copains. Une méthode révolutionnaire pour apprendre à dessiner? Ça doit aussi exister. On va apprendre 2 - 3 bases mais on ne fera pas du van Gogh. La bonne cuisine de grands chefs en 3 minutes ? Pourquoi pas, tu sauras peut être faire autre chose que des pâtes carbo. Bref vous avez compris l'idée. (J'ai plein d'autres exemples ) (bon ok, le tennis, la poterie et la mécanique quantique). On sait bien qu'au bout d'un moment, rien ne remplace un investissement en temps, en matériel, en argent, en culture et même en cours particuliers parfois. C'est pareil pour la prestidigitation : un tour de cartes, une disparition de pièce, ça met le pied à l'étrier. Après faut bosser ou alors on s'arrête mais on a quand même le droit de frimer aux repas de famille devant les enfants. Une entreprise lance un produit pour débutant ? Pourquoi pas. Ce n'est sûrement pas le meilleur outil pour commencer mais il me semble qu'on a un peu tous commencé de manières différentes. Et on a passé un cap parce qu'on était plus mordus que la personne qui a essayé mais qui s'est arrêtée à 2 tours de cartes. Bref, doucement sur les paniques morales. On assiste juste à des entreprises qui essaient de vivre. Et on parle pas non plus de milliardaires. C'est un milieu de niche et hyper concurrentiel. C'est le reflet de notre époque : hyper capitalistique, faut percer sur les réseaux et faut que ça marche. C'est sûr que les trailers et les slogans exagérés c'est fatiguant mais pour ma part je ne m'indigne pas trop, ça existe depuis plus de 100 ans. Personnellement je me demande plutôt si un débutant qui veut apprendre serait prêt à mettre cette somme d'argent. Pour ma part ce n'est pas pire que quand je rentre chez un marchand de trucs, je vois le vendeur qui montre des tours à des gamins. Un jeu archi truqué d'une trentaine d'euros qui ne sert qu'à faire un tour et que le gamin fera une fois, puis ses parents ou ses amis voudront inspecter le jeu et là il va le laisser dans un coin de sa chambre après le traumatisme de s'être fait griller. (Si encore c'était un Svengali ). Comme dirait le dicton : donne un jeu archi truqué à ton enfant, il te fera un tour, donne lui livre et il te fera des tours toute sa vie (si seulement il arrive au quinzième chapitre de giobbi).
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  10. Pour résumer , ça avait l'air bien mais s'est nul !
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  11. Oui, sauf qu'on est tous bien placés ici pour savoir qu'on ne devient pas magicien parce que l'on a appris la LD dans le volume 1 de La magie des cartes... Et on sait tous aussi, enfin je pense, enfin j'espère ! Qu'on ne devient pas magicien en apprenant un "truc" mais que cet art exige un certain investissement en travail et en temps. Perso j'ai travaillé plus de 10 ans sans me considérer comme magicien. J'ai commencé à me considérer comme magicien dès lors que j'ai eu un public en fait. J'aime bien moi les zôlies bandes annonces hollywoodienne Pour en revenir à leur Unreal Card Magic, je pense que j'aurais beaucoup aimé avoir accès à un tel programme quand j'ai démarré la magie des cartes. Mon premier gros et bel ouvrage c'était le Very best of Dai Vernon C'est une dinguerie ce livre. Mais beaucoup de texte, faut lire et relire, cartes en mains, pour comprendre les subtilités. Par la suite, j'ai pu acheter les cassettes de Bernard Bilis. Eh bah honnêtement, c'était vachement plus agréable ! On a des vidéos, des exercices, de la culture G, des routines de ouf encore à mon répertoire aujourd'hui. La carte fantôme du volume 1 reste ma meilleure téléportation de carte avec un jeu régulier. Du coup, j'aurais plutôt tendance à soutenir des projets comme Unreal Card Magic.
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  12. Je vous tiens au courant , pour info après presque 2 ans d'échanges avec l'équipe de H. Harrius, ils m'ont finalement renvoyé un gimmick il y a un mois... un peu long mais c'est quand même cool ... comme quoi il ne faut rien lâcher... Du coup j'ai tenté de réparer mon vieux gimmick, cassé pour cassé, autant le démonter... et en remplaçant la batterie par une batterie similaire achetée sur Amazon (2€), le gimmick remarche...voila sachez le, ceux qui ont la première version comme moi qui ne fonctionne plus... un fer à souder et une petite batterie et ça remarche
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  13. Bonsoir L'illusionniste le film qu'il faut avoir vu au moins une fois, deux c'est encore mieux! Mardi 13 juin à 21h10 sur France 4 Philippe
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  14. Par contre on écrit "recueil" en général...
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  15. J'espère juste qu'il y a de la nouveauté, car, beaucoup repompent des idées anglo saxonnes , pour en faire des bouquins dits originaux... Avec des gens comme Peter Turner, Fraser Parker, Michael Murray, Nico Heinrich, Atlas Brookings, Emma Woodings et bien d'autres..... on trouve déjà tout, en ce qui concerne l'impromptu de routines comme les ''which hand'', ''star sign divination'', ''rock paper , scissors'', ''divination de mots pensés'', divination de la date de naissance, codes pin, anagrammes, principes restrictifs...etc... Je reste très intéressé, si Gabriel, avec sa riche créativité, veut nous en dire un peu plus sur ce nouvel ouvrage....Merci beaucoup.
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