Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le
Il y a 7 heures, Patrick FROMENT a dit :

Il semble bien qu'ils soient l'un et l'autre titulaire d'un doctorat.

 

On peut, bien sûr, contester la validité et la qualité scientifique de leur travaux comme cela peut être fait pour n'importe quelle thèse de doctorat. C'est très courant dans le milieu scientifique et académique qu'une thèse soit critiquée et remise en questions. Je dirais même que c'est le propre d'une thèse (on a déjà parlé de ça sur ce forum).

En tout cas, il semble bien que Grichka ait été tout à fait légitime de se dire docteur en mathématiques et Igor docteur en physique théorique.

 

Nous ne parlons pas de la même chose. En 1991, dans leur livre "Dieu et la science", ils se présentent  comme docteurs en astrophysique et en physique théorique » et « docteurs en sémiologie sous la direction de Roland Barthes ». Ce qui est complètement faux.

Ils ont passé leur Doctorat en en 1999 pour Grichka Bogdanoff  : Après une soutenance publique jugée mauvaise, Grichka Bogdanoff obtient son diplôme avec la mention « honorable »a après avoir revu en profondeur son manuscrit sous la supervision des membres du jury - Wikipedia

Et 2002, pour Igor : Igor Bogdanoff, quant à lui, est recalé. Selon le jury, son travail n'a pas l'ampleur requise et devrait être accompagné de plusieurs publications dans des revues réputées. Igor suit alors ces instructions et obtient finalement son diplôme après sa deuxième soutenance en 2002 - Wikipedia

 

 

  • J'aime 3

La bêtise est nettement supérieure à l'intelligence car toute l'intelligence du monde ne permettra jamais de comprendre la bêtise universelle, tandis qu'un peu de bêtise suffit amplement à ne pas comprendre quoi que ce soit d'intelligent.

Philippe Geluck

Extrait de "Et vous, chat va ?"

Publié le (modifié)
Il y a 16 heures, Patrick FROMENT a dit :

Si c'est un "jury de copains" ça leur permet de faire une bonne bouffe à défaut de valider une thèse 😀😉

 

 

Il est rare, aussi, que le contenu d'une thèse soit médiatisée (peut être que le CNRS contesterait certaines thèses si c'était le cas, va savoir ! 🙂)

Pour reprendre tes sources
"Même si c’est un tabou, on va le dire ici d’emblée : non toutes les thèses soutenues ne sont pas de bonne qualité. Pour les mauvais travaux, on peut facilement mettre en place ce qu’on appelle un jury de complaisance ou jury de copains."

Oui et alors ? Effectivement  les diplômes au rabais ça existe (et pas uniquement pour une thèse, on peut le décliner partout). Les Bogdanoff en sont le meilleur exemple.
Mon petit doigt me dit que la majorité des Thèses soutenue est moyenne, avec des mauvaises et des très bonnes. Mais quand même, il n'est dans l'intérêt de personne d'aller dans cette voie de thèse au rabais, c'est aussi la crédibilité  du directeur de thèse, et celle des examinateurs qui sont en jeu.   A part le cas des Bogdanoff justement qui ont cherché a en tirer partie, une thèse au rabais n'apporte pas grand chose au candidat non plus (à part le titre mais pour quoi faire) : 
- pas de recrutement au CNRS ou à l'Université car le compétition pour obtenir de tels postes fait qu'avec un contenu au rabais, ça ne passera pas,
- dans l'industrie c'est pareil, si la personne en question n'est pas à la hauteur, elle va vite se faire remercier par ses employeurs ...
 

Modifié par Frédéric NOWACKI
Publié le (modifié)

@Frédéric NOWACKI Nous sommes d'accord sur l'essentiel et je crois que tu as résumé en une phrase :

il y a 20 minutes, Frédéric NOWACKI a dit :

Mon petit doigt me dit que la majorité des Thèses soutenue est moyenne, avec des mauvaises et des très bonnes.

 

Modifié par Patrick FROMENT
  • J'aime 2

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le (modifié)

Et au delà de la qualité des travaux de thèse hétérogène, du fait aussi de problématiques locales, budgétaires et humaines qui rendent le tout assez opaque et je rejoins Frédéric sur le propos, se dire Docteur n'a de sens que si la thèse n'est pas l'aboutissement final. Tout comme avec des hommes politiques qui précisent être agrégés alors qu'une fois le concours réussi, ils n'ont jamais enseigné. 

C'est utilisé souvent seulement à des fins mercantiles par ceux là même..

Modifié par Frédéric HÔ
Publié le (modifié)
Il y a 10 heures, Patricia a dit :

En 1991, dans leur livre "Dieu et la science", ils se présentent  comme docteurs en astrophysique et en physique théorique » et « docteurs en sémiologie sous la direction de Roland Barthes ».

J'ai essayé de retrouver la source de cette info. Il semble que ça vienne d'un article de L'Express en 2002 :

Citation

Sur la couverture de leur livre, ils se prétendaient tous deux «docteurs en astrophysique et en physique théorique» et «docteurs en sémiologie sous la direction de Roland Barthes», alors que ni l'un ni l'autre n'avaient passé la moindre thèse, comme l'a révélé L'Express en août 1991... source

L'ouvrage est un best seller qui a connu de nombreuses rééditions, j'ai retrouvé ça qui semble être une édition originale :

dieu-et-la-science-jean-guitton.thumb.jpg.2e6cc22ca1262b9fdd69e23c366df928.jpg

Ils semblent avoir un peu anticipé leur titre il est vrai 🙂

Pour le reste ils ont effectivement été "élèves de Roland Barthes". CLIC

 

Modifié par Patrick FROMENT
  • J'aime 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le (modifié)

Tiens je viens de me rappeler du cas Idriss Aberkane  @Frédéric NOWACKI  qui coche audacieusement toutes les cases de ce qu'est malhonnêteté intellectuelle, médiocrité déguisée avec des titres usurpés, jury de complaisance et tout le tremblement. Mais qui porte malgré tout avec aisance et confiance. Bankable par excellence.

 

Modifié par Frédéric HÔ
Publié le
Il y a 4 heures, Frédéric HÔ a dit :

Tiens je viens de me rappeler du cas Idriss Aberkane  @Frédéric NOWACKI  qui coche audacieusement toutes les cases de ce qu'est malhonnêteté intellectuelle, médiocrité déguisée avec des titres usurpés, jury de complaisance et tout le tremblement. Mais qui porte malgré tout avec aisance et confiance. Bankable par excellence.

 

Plus c'est gros plus ça passe.

Je suis tombé sur sa chaîne Youtube l'autre jour... C'est vraiment un des longueurs de carabistouilles qui se suivent. Mais il a quand même beaucoup de suiveurs.

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8227
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Niranjan SHIVARAM
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...