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il y a 20 minutes, Christian GIRARD a dit :

… ou avec une technique, le mouvement d’addition Braue par exemple. 

C'est le fameux geste universel qu'on fait au serveur quand il n'est pas à portée de voix, pour lui demander l'addition ? 😉

Schitts Creek Please GIF by CBC

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L'important, c'est que ça valide !

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Il y a 2 heures, Alx a dit :

Oui, j'ai failli en parler hier, quand j'évoquais le contexte propice à la création : on entend fréquemment que le cerveau peut être conditionné pour produire, notamment en l'habituant à travailler régulièrement. C'est pour ça que certains auteurs préfèrent écrire à un moment précis de la journée : c'est le moment où leur cerveau passe naturellement en mode "création".

@Henk RAISON, merci de nous livrer l'épisode promis 🙂 (vous voyez, les impatients : ça valait la peine d'attendre : on entre dans le vif du sujet !)

J'ai évidemment hâte de connaître les quatre autres (et peut-être des recettes théorisées par d'autres auteurs, qui sait ? 😉), mais j'avoue que je suis un peu déçu : si la "recette" de la soustraction est intéressante, elle me paraît quand même très orientée.

Je m'explique : la méthode est originale (donc créative), mais elle n'oriente la création que dans un seul sens : celui de l'amélioration d'une idée existante. Si tous les créatifs de l'histoire avaient fonctionné de cette manière, on n'aurait pas inventé grand chose de nouveau. Par exemple, pour reprendre l'exemple de la femme coupée en deux, PT Selbit n'a pas repris un tour existant pour créer le sien.

Mais je suppose que les autres méthodes vont nous permettre d'élargir notre couteau suisse de créatifs et nous donner des pistes qui vont dans des sens différents, pour finalement élargir le spectre (bouh !) des types de créations possibles.

Par ailleurs, si je ne doute pas qu'elle soit porteuse dans des domaines comme la littérature (on imagine très bien un roman policier sans enquêteur ou un roman sans la lettre E 😉), il me semble que, appliquée à la magie, la méthode de la soustraction nous permet d'imaginer des effets nouveaux (ou en tout cas renouvelés), mais pas les méthodes qui vont avec (et qui sont quand même essentielles dans le processus de création magique).

Je m'explique : mettons que je veuille appliquer le principe de soustraction à un effet classique, par exemple l'ACAAN. Nous avons plusieurs éléments essentiels : le libre choix du nombre, le libre choix de la carte et un jeu m**orisé (non, ce n'est pas un jeu motorisé... quoique cela pourrait être une solution créative, mais je m'égare). Si je décide de me passer du jeu m**orisé, et que je le remplace par un jeu emprunté, j'obtiens un effet nouveau (en tout cas du point de vue des magiciens, qui sont de toute manière les seuls à être passionnés par cet effet 😜). Mais ça ne me dit pas comment réaliser cet effet...

Attention, je ne dis pas que c'est impossible : j'ai déjà eu une ou deux idées (pas forcément bonnes, et pas forcément neuves, mais peu importe, à ce stade) rien qu'en rédigeant le paragraphe précédent. Mais, dans cet exemple, je pense que le vrai travail créatif commence à cette étape : une fois qu'on a défini l'effet, et qu'on s'attaque à la méthode (les plus anciens se souviennent avec nostalgie des Défis sur VM, qui consistaient à imaginer des solutions pour un effet imposé... les propositions étaient souvent très créatives).

Tout à fait d'accord avec l'idée de d'abord définir l'effet et ensuite la méthode (cfr. l'intervention d'Alain Choquette dans le VM Live d'hier). Cela fera l'objet d'une méthode ultérieure. Il ne faut pas aller trop vite 😊. Elle est plus difficile, mais "royale".
J'ai voulu commencer avec la 1ère méthode des auteurs. Elle n'est pas en effet créative au sens strict, mais peut être très innovante. 
En ce qui concerne la femme coupée en deux, je crois que c'est Jim STEINMEYER qui rappelle dans son ouvrage sur la véritable histoire de la magie  que "découper" les gens n'était pas nouveau, mais la méthode et la présentation ( surtout à l'époque des suffragettes) étaient originales, mais je ne suis pas historien de la magie.

Modifié par Thomas
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Publié le
Il y a 15 heures, Henk RAISON a dit :

J'ai voulu commencer avec la 1ère méthode des auteurs. Elle n'est pas en effet créative au sens strict, mais peut être très innovante. 

Si on reste focalisé sur l'objectif, effectivement, la méthode par soustraction va rester proche de la base de travail... 

Mais n'oublions pas que l'esprit peut s'emparer de tout ce qui passe :

Pendant la soustraction, on va peut être voir émerger des idées sans rapport avec la base, et là, on aura de la création 😀

Donc il faut rester ouvert aux digressions quant on travaille de cette façon... 

Gilbus

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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Episode #9 :

2°. La division : 

Les auteurs - Boyd & Goldenberg -nous disent que de nombreux produits et services innovants sont issus de composants déjà existants, mais utilisés ou placés différemment. La division - en différentes parties - permettrait de de créer un nouveau produit innovant ou d’offrir de nouvelles fonctionnalités à un produit existant.

Par exemple, divisez la propriété en 52 semaines et vous obtenez le time-sharing.

Ou encore, découpez une photographie en plusieurs pièces irrégulières, et vous obtenez le puzzle.         

Ils distinguent la division fonctionnelle (par exemple, la commande à distance pour la télévision) et la division physique (par exemple, le puzzle).

Les magiciens font appel à la division physique depuis bien longtemps : la femme coupée en deux, la corde coupée, le journal déchiré, le Gypsy sujet…

 

 

En ce qui concerne la division fonctionnelle, que serait la lévitation sans la marque d’élévateurs Otis ?

Alors, prenez n’importe quel objet et essayer de le diviser - fonctionnellement ou physiquement- ( Gaëtan Bloom s’amusait avec du papier bulle en rouleau lors d’un VM Live), vous inventerez peut-être un nouveau tour de magie.

Bonne chance !

A demain pour la 3ème méthode.

Modifié par Henk RAISON
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EPISODE #10

3°. La multiplication.

Avant d’aborder la troisième méthode, permettez-moi d’évoquer un point essentiel en matière de créativité. Il ne s’agit pas de méthode, mais d’état d’esprit : on a plus de chance d’être créatif si on s’amuse. La créativité doit être « fun », amusante. Pour paraphraser Gaëtan Bloom dans un des VM Live, il faut être un gamin qui joue encore avec ses jouets. Personnellement, je rencontre régulièrement mon ami magicien Jean-Paul Mertens pour « brainstormer » sur différents tours, à imaginer de nouvelles méthodes, de nouveaux tours … et on s’amusent véritablement comme des gamins. Dans son livre Réveiller sa créativité, Le cahier d’exercices qui vous veut du bien (ESF Editeur, 2016) Mark Raison (oui, c’est mon frère) écrit : « Tous les enfants sont créatifs, c’est une évidence. Et peut-être regardez-vous avec une certaine nostalgie amusée le petit garçon ou la petite fille débordant de jeux, d’idées et de rêves que vous étiez autrefois ? Cet enfant créatif, il est toujours présent, là, en vous. Il ne demande qu’à s’exprimer et libérer son énergie créative, qui est le véritable trésor de l’enfance ».

En ce qui concerne la 3ème méthode, il s’agit de la multiplication. Dans cette technique, les auteurs nous proposent de copier un élément essentiel, mais d’une manière initialement non-nécessaire ou étrange (approche contre-intuitive, voir absurde). Attention, il ne suffit pas de multiplier les lames d’un rasoir jetable pour être créatif. Il faut que la multiplication ajoute quelque d’original !

Par exemple, quelqu’un eu un jour l’idée de mettre un double flash sur les appareils photographiques, avec comme résultat : disparition des yeux rouges sur les photos.

Ou encore, un fabriquant de toilettes eu l’idée de multiplier le nombre de tuyaux de chasse d’eau, avec comme résultat : plus de 40% d’économie d’eau.

Ou encore, Benjamin Franklin (je suis un admirateur de Benjamin Franklin) inventa le verre à double foyer en multipliant le verre optique traditionnel.     

Ou encore, le véhicule 4x4 qui devient un véhicule tout-terrain.

Attention, il ne suffit pas de multiplier, il faut aussi créer quelque chose de vraiment nouveau ou ajouter une véritable valeur.

Et en magie ?

Le jeu de cartes « Double-decker » de la marque Phoenix est un bon exemple.     

Le « Himber wallet » peut également être classé dans cette catégorie d’invention (?).

C’est peut-être la raison du succès des routines de balles éponge, leur multiplication crée la surprise.

 

https://fr-fr.facebook.com/rtbfinfo/videos/laurent-piron-un-magicien-belge-champion-deurope/240974441183345/

 

A vous de jouer, prenez n’importe quel objet, choisissez un de ses éléments essentiels, multipliez-le, et voyez ce que cela donne.

Bonne chance !

A demain pour la 4ème méthode.     

 

Modifié par Henk RAISON
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Episode #11 

4ème méthode : L’unification de tâches.

Avant d’aborder cette 4ème méthode, il faut bien admettre que la créativité est certainement une des vertus de l’échec. Combien de tours de magie n’ont pas été inventés à force d’échecs.

Essayer, réessayer, tester, retenter … jusqu’à trouver la solution, la bonne méthode.

« Plus nous échouons, plus nous apprenons et découvrons », écrit Charles Pépin dans son livre Les Vertus de l’Échec (Allay Editions, 2016, p.198). Il faut apprendre à oser, « le véritable échec serait alors de n’en avoir connu aucun : cela signifierait que nous n’avons jamais osé » (p.135), nous dit le philosophe.

Mike Caveney et Wiliam Rausher nous expliquent dans leur remarquable livre Servais Le Roy, Monarch of Mystery, Ed. Mike Caveney Magic Words, 1999), les auteurs comment Servay le Roy a dû mettre en place de nouvelles techniques d’illusion (p.74-74) pour créer l’Asrah Levitation.

Mais après la première représentation l’Ashra sera écartée pendant des années. Les auteurs se demandent pourquoi une illusion, qui est aujourd’hui considérée comme un des plus grands effets de tous les temps, a pu être écartée ?
Quel que soit la raison, Le Roy avait, à l'époque, perdu toute conviction que sa nouvelle illusion pouvait tromper une audience de profanes.

Amusant, non ?

En ce qui concerne la 4ème méthode, Boyd et Goldenberg (toujours eux) nous disent que certains produits et services ont été créés par l’unification d’éléments qui à l’origine n’étaient pas nécessairement reliés entre eux.

Il suffit de prendre un élément et le forcer à prendre plus de « responsabilités ». c’est ce qui a été fait par exemple avec le système Capcha (système de sécurité des website qui oblige l’utilisateur à reconnaître un ou plusieurs mots) qui a permis de scanner et de numériser des millions de livres dans le monde.

Que fait le mentaliste lorsqu’il demande à un spectateur de monter sur scène et qu’il en fait un « instant stooge » ? Rien de plus que de l’unification de tâches.

Bref, il s’agit simplement d’assigner une tâche ou une fonction additionnelle à un élément, à un processus ou à un produit existant.

De nombreux tours de magie utilisent ce principe.

A vous de jouer, prenez un objet, choisissez un de ses éléments ou une de ses fonctions, et essayer de lui attribuer une tâche additionnelle.

Bonne chance,

A demain pour la 5ème (et dernière méthode de Boyd et Goldenberg)

A demain.

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Le meilleur moyen de cacher quelque chose est de le laisser en pleine lumière ! (Christian Fechner).

Je dois bien le reconnaître, les méthodes proposées par Boyd & Goldenberg semblent à première vue très artificielles, comme s’ils voulaient absolument mettre des inventions ou des innovations dans des cases bien précises sans laisser la liberté de penser là où notre imagination veut (ou voudrait) nous emmener, mais croyez-moi, cela est bien le contraire.

A titre d’exemple, il y plus de trente ans, mon épouse Muriel et moi, nous nous produisions en amateurs sur le thème de comédies musicales (Grease, Saturday Night Fever …). Une des illusions de notre programme était la lévitation sur tabouret Yogano. Muriel était habillée en toge représentant la statue de la liberté sur son socle (musique New-York, New-York de Frank Sinatra). Pour éviter  le point « faible » de cette superbe illusion, et après plusieurs essais ( et de nombreuses frustrations), nous avons - sans vraiment le savoir - penser « in-the-box » à la façon Boyd & Goldenberg. Au moment de prendre en main un des deux bâtons, Muriel lâchait une partie de la toge qu’elle tenait en main … (utilisation de la toge à une autre fin que celle initialement prévue). Ensuite, sur une nouvelle musique (New-York, New-York de Liza Minnelli) elle faisait un change de vêtement et descendait de sa « lévitation » sur un escalier amené par un assistant (escalier utilisé à double fin aussi, et surtout pas besoin de remettre le socle !).

On croyait avoir inventé quelque chose, mais pas du tout, dans son ouvrage Soirées Fantastiques, Christian Fechner écrit à propos de la Lévitation de la Bouteille de Champagne : « Je voudrais simplement insister sur un principe vieux comme la Magie, le meilleur moyen de cacher quelque chose est de le laisser en pleine lumière » (p.80).

A demain pour la 5ème méthode.  

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Il y a 19 heures, Henk RAISON a dit :

Le meilleur moyen de cacher quelque chose est de le laisser en pleine lumière ! (Christian Fechner).

C'est également le raisonement développé par Edgar Allan Poe dans la lettre volée.

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Un endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... (Alphonse Allais)

  • 1 année plus tard...

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    • Pourquoi prendre le risque de concourir en ne respectant pas les règles ? 🤔
    • C'est du ChaKPT, non ? (La neutralité du ton y ressemble et il y a des infos qui m'interpellent - il a vraiment été ovationné des son ENTRÉE sur scène ?)
    • Article prévu pour la Presse Française :  Double champion du monde ? Pourquoi Dani Lary a été privé d’une reconnaissance historique à la FISM    Chapeau : Ovationné pendant plus de deux minutes par 2 000 spectateurs à Turin, Dani Lary a livré un numéro d’une pureté rare lors du Championnat du monde de magie 2025. Pourtant, l’illusionniste français n’a pas été primé : la rigidité du règlement et des contraintes administratives l’ont privé d’une reconnaissance officielle, posant la question du rôle de la FISM et de son équilibre entre exigence et souplesse.   1. La FISM, vitrine mondiale de la magie La Fédération Internationale des Sociétés Magiques (FISM) est depuis plus de soixante-dix ans le rendez-vous incontournable des magiciens du monde entier. Véritables "Jeux Olympiques de la magie", ses championnats visent à célébrer l’excellence et la diversité artistique dans toutes les disciplines : close-up, manipulation, grandes illusions… L’édition 2025, organisée à Turin, a une fois de plus rassemblé des centaines d’artistes venus des quatre coins du monde, confirmant le prestige de l’événement.   2. L’exemple Dani Lary : quand la règle prime sur l’art Cette édition restera toutefois marquée par la controverse autour de la participation de Dani Lary, figure emblématique de la magie française. Dès son arrivée sur scène, l’artiste a déclenché une vague d’applaudissements et d’engouement de la part des 2 000 spectateurs présents dans la salle. Son numéro, Gloop, centré autour d’un aquarium, a été couronné d’une standing ovation de plus de deux minutes, au point que l’animateur a dû réclamer le silence avec difficulté pour introduire le passage suivant. La volonté de Dani Lary était de rester dans la pureté du numéro, débarrassé de tout artifice superflu, en assumant un minimalisme rare dans les grandes illusions. Ce choix, salué par le public, a pourtant été pénalisé par le règlement, qui considère qu’un seul "effet" ne suffit pas à concourir. « Ce numéro d’escapologie que j’ai présenté en hommage au célèbre magicien Harry Houdini, le Gloop, est à ce jour toujours incompris de tous les magiciens. C’est unique au monde. Jamais personne ne l’avait fait : c’est du 100 % invention, du 100 % créatif et novateur. Rien que pour ça, ils auraient dû se dire : “ce numéro fait avancer la magie à un haut niveau” », confie Dani Lary. Malgré l’innovation reconnue de son numéro, le règlement a prévalu : Dani Lary a été considéré comme n’ayant présenté qu’un seul effet et a perdu de précieux points.   3. Une rigidité qui interroge La FISM doit-elle rester intransigeante pour préserver l’équité ? Si la rigueur administrative garantit des conditions standardisées, elle peut aussi étouffer la créativité. Le cas Dani Lary illustre un déséquilibre potentiel entre prestige institutionnel et ouverture artistique. Gloop n’a jamais été expliqué ni reproduit ; il reposait sur un procédé totalement inédit. « J’ai gardé ce numéro pour le jour d’un congrès mondial parce que je savais que c’était une pépite », explique l’artiste, qui refuse encore de le vendre à d’autres magiciens tant il le juge unique. Dani Lary estime que ces inventions véritablement nouvelles devraient être davantage valorisées. « Ce sont ces numéros-là qui font avancer la magie », insiste-t-il.   📣 Encadré : “Un moment suspendu dans la salle” « Dès qu’il est apparu, on a senti une énergie incroyable. Les spectateurs se sont levés presque instinctivement et ont applaudi sans discontinuer pendant plus de deux minutes. L’animateur a eu toutes les peines du monde à calmer la salle pour enchaîner », raconte un membre de la communauté magique sur le forum Virtualmagie. Ce témoignage reflète l’intensité de l’émotion vécue dans la salle : un numéro salué par un public conquis.   4. Peu de précédents documentés À ce jour, aucun autre cas comparable — où un artiste majeur aurait été pénalisé pour quelques heures de retard ou pour un numéro jugé "trop minimaliste" — n’a été largement documenté. Ce cas reste donc isolé, mais soulève une question essentielle : certaines règles ne limitent-elles pas inutilement l’innovation et l’émotion scénique ?   5. Vers un équilibre à trouver Pour rester fidèle à sa mission, la FISM gagnerait à : Introduire une marge de tolérance sur les délais administratifs ; Valoriser la diversité expressive, y compris les styles minimalistes et novateurs ; Renforcer le soutien logistique auprès des artistes, quelle que soit leur renommée.   6. Conclusion Le prestige de la FISM repose sur un juste équilibre entre excellence artistique et rigueur organisationnelle. L’affaire Dani Lary rappelle que la magie est d’abord un art de l’émotion et de l’innovation. Le Gloop, salué par 2 000 spectateurs debout à Turin, a démontré qu’un seul numéro peut marquer durablement les esprits. Pour préserver sa crédibilité, la FISM doit évoluer vers davantage de tolérance et accompagner pleinement les artistes, au lieu de les freiner.
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