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Shin LIM de retour chez Penn and Teller


Matthieu FDRY

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Je pense qu'il y a certainement au moins une répétition filmée pour tester les angles de caméra en s'assurant que ça ne flash pas (en particulier pour ce qui est diffusé sur le grand écran dans la salle). Et du coup, au montage de l’émission, ils sélectionnent sans doute les prises de vue qu'ils vont diffuser à la tv parmi tous les rush dont ceux de la/des répétition(s).

Mais effectivement, bien vu.

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Un peu de sérieux... :) Vous pensez vraiment que ce genre d'émission est honnête ? Enfin, je ne veux pas dire malhonnête, mais plutôt "sincère". Les émissions sont surtout là pour amuser le public ou bien faire la promotion d'artistes. Comment fonctionne le PGCDM, par exemple ? Si un artiste rate son numéro en public, c'est la prise de vue de la répétition qui est mise à sa place (cf. Dany Larry avec son canon qui n'avait pas fonctionné : j'y étais et plof ! Raté pour l'explosion, mais la collaboratrice est quand même tombée du ciel dans le bocal, comme si elle avait propulsée par le canon. Ce qui n'a pas empêché, à la retransmission TV de l'émission, de voir le canon tirer avec une grosse explosion, comme prévu.

Dans un autre domaine, j'ai écris des articles dans une revue informatique et je tenais la rubrique "courrier des lecteurs". Chaque semaine il y avait des interrogations de lecteurs et les réponses et conseils appropriés. Mais... il n'y avait quasiment jamais de courrier des lecteurs (les gens ont autre chose à faire). Donc il fallait partir d'une solution, puis inventer la question qui va avec. Avec un nom bidon.

C'est comme ça que ça marche et encore quand il n'y a pas de complices, comme avec la caméra cachée, par exemple (j'ai vu un sketch sur un banc, à La Défense, tourné quatre fois de suite...). Ou comme certains journalistes qui simulent une interview en direct avec une personnalité, alors que cette dernière est à des centaines de kilomètres de là.

Etc...

Modifié par Edler
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Quand on veut on peut.
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Evidemment qu'il a choisi l'éclairage qui lui convenait ! Pour ce qui est des angles il n'y en a pas vraiment dans cette routine sauf à l'arrière (et encore !) donc je ne pense pas qu'il y ai eu des directives aux cameramen sur les angles.

J'ai vu cette routine exécutée deux fois entièrement lors du dernier congrès de Saint-Vincent : si on est très prêt, on voit des choses mais à partir du quatrième rang, on ne voit plus rien. Et si on regarde l'écran, c'est impeccable. C'est une façon de travailler. Comme je l'ai déjà dit, je ne trouve cela ni moins bon ni meilleur qu'un numéro comme ceux de Michael VINCENT. Je vais apprécier tout ces numéros mais pour des raisons différentes.

Après, le fait que Shin LIM ait réussi à bluffer Penn & Teller mais pas Michael VINCENT est pour moi dû au fait que les numéros de Shin LIM sont justes plus adaptés à ce genre de situation (plateau télé) et au fait qu'il y a tellement de choses à remonter pour Penn & Teller, que ça en devient très difficile, là où Michael VINCENT a présenté quelques routines d'une grande pureté, tant sur la technique que sur la présentation (très douce et sobre) laissant la place à la réflexion pendant le numéro pour Penn & Teller. Bref, Shin LIM est très malin et s'est donné les moyens qu'il fallait pour ne pas laisser le temps à ses spectateurs de réfléchir à tout. Le résultat n'en n'est pas moins beau et surprenant.

 

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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Je pense qu'il y a aussi un biais... Depuis 2-3 ans, nous connaissons les méthodes de Shin Lim. J'avoue avoir été plus bluffé par son premier passage chez Penn & Teller, mais je sais aussi que je n'ai pas regardé cette nouvelle proposition avec les même yeux. Je savais un peu plus à quoi m'attendre, où regarder... la magie à, pour moi, un peu disparue, mais pour un profane, cela reste un superbe numéro, une fois de plus très bien mis en scène, avec des alternances de temps forts et d'autres de calme, où l'on peut croire que l'on a vu ce qu'il y avait à voir, puis un nouveau rebondissement... la construction reste admirable et shin Lim parveint une fois de plus à nous embarquer. Je suis d'autant plus admiratif de son travail que j'ai eu un doigt blessé il y a 4 mois, que la récupération à ce jour n'est pas totale, et que j'espère m'en sortir aussi bien que lui au terme des 6 mois évoqués dans la vidéo...

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Il y a 12 heures, marc page a dit :

Evidemment qu'il a choisi l'éclairage qui lui convenait ! Pour ce qui est des angles il n'y en a pas vraiment dans cette routine sauf à l'arrière (et encore !) donc je ne pense pas qu'il y ai eu des directives aux cameramen sur les angles.

J'ai vu cette routine exécutée deux fois entièrement lors du dernier congrès de Saint-Vincent : si on est très prêt, on voit des choses mais à partir du quatrième rang, on ne voit plus rien. Et si on regarde l'écran, c'est impeccable. C'est une façon de travailler. Comme je l'ai déjà dit, je ne trouve cela ni moins bon ni meilleur qu'un numéro comme ceux de Michael VINCENT. Je vais apprécier tout ces numéros mais pour des raisons différentes.

Après, le fait que Shin LIM ait réussi à bluffer Penn & Teller mais pas Michael VINCENT est pour moi dû au fait que les numéros de Shin LIM sont justes plus adaptés à ce genre de situation (plateau télé) et au fait qu'il y a tellement de choses à remonter pour Penn & Teller, que ça en devient très difficile, là où Michael VINCENT a présenté quelques routines d'une grande pureté, tant sur la technique que sur la présentation (très douce et sobre) laissant la place à la réflexion pendant le numéro pour Penn & Teller. Bref, Shin LIM est très malin et s'est donné les moyens qu'il fallait pour ne pas laisser le temps à ses spectateurs de réfléchir à tout. Le résultat n'en n'est pas moins beau et surprenant.

 

O, je ne parlais pas la routine elle même:

Elle est très belle, parfaitement interprétée, bref, un petit bijou!

Difficilement faisable en close up, mais pour une présentation sur scène avec projection, c'est vraiment fait pour!

Tu évoques le rythme, qui permet de réfléchir ou pas, et c'est une question que l'on doit nous aussi se poser en construisant nos tours.

Mais la question, c'est le truc:

"Fool us" n'est pas sensé être un émission ou on récompense la belle magie parce qu'elle est belle, mais parce qu'elle n'est pas remontéble.

Et en fait, le truc n'est pas la chose déterminante pour avoir la récompense... ;)

Il a eut la récompense, alors que normalement, des magiciens expérimentés qui se tiennent un minimum au courant, comme P&T, ont le truc, il est publié au niveau international, il y a eut des sujet sur le MC etc..

Pire: P&T savent très bien qui vient les voir, ils peuvent prendre une demi heure (eux ou leurs assistants) pour parcourir les publications des candidats, voir leur domaines de compétences, leurs techniques favorites...

Alors quand un magicien arrive avec un tour conçu pour l'occasion, ou en tout cas non publié, il peuvent ou pas être "fooled"...

Quand une célébrité de la magie vient avec un des trucs qui a fait sa célébrité, justement, on ne peux plus croire que des éléments comme le rythme et l'enchainement qui vont dérouter la réflexion du public soit important pour le jeu de cette émission, et pour P&T.

Ben oui, ils bidonnent...

Mais c'est pas grave, les prestations présentées sont de la très belle magie.

Et perso, je préfère qu'ils récompensent cette magie que le fait d'avoir un truc introuvable ou pas.... :)

Et chacun ses gouts....

Gilbus

 

 

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Oui, il est vrai que Shin LIM a publié l'explication intégrale de ce numéro il y a longtemps (avant le Dream Act même) mais je pense que Penn & Teller ont joué le jeu et ne sont pas allés voir ces explications avant son deuxième passage.

Le black art est évident mais les cartes gimmick ne sont pas évidentes (c'est différent du bonneteau Escorial de Gaëtan Bloom ou du gimmick Eclipse de Eric Jones). Le tout combiné, le numéro devient non remontable sur le moment.

Bref, je pense quand même que la condition de bluffer Penn & Teller pour obtenir le faleux "You fool us !" est indispensable. J'ose croire en leur honnêteté. Mais peut-être que je me trompe.

En revanche, il y a pas mal de candidats qui parfois ont bluffé Penn & Teller en passant par une méthode douteuse consistant à donner une fausse piste d'explication comme un change de jeu ou de carte pliée. Ils ont le droit mais je trouve cela moins honorable.

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
    • Effectivement, modifier la préparation peut solutionner le problème ^^ Mais j'aime bien comprendre en 1er lieu la description de l'auteur, et ensuite si besoin, trouver des alternatives. Clairement pour Daortiz, il a amené ce genre de style à un tel niveau...c'est l'autre extrémité de celle du magicien tiré à 4 épingles avec une gestuelle millimétré Merci encore, et effectivement le principal est de s'approprier les tours, après tout c'est comme ca que chacun d'entre eux ont évolué !
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