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Comment je suis devenu « MAGICIEN »


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Une petite anecdote avec le magicien  Kassagi qui était tunisien d'origine, il m'avait été présenté par mon frère à Hammamet en Tunisie en juin 1981, je venais juste d'avoir mon Bac, c'était l'époque où Kassagi était entrain de mettre au point sont projet de méga complexe pour les arts et le jeu à Hammamet (qui malheureusement s'était soldé par un échec et ruine).

En discutant avec lui il m'avait posé la question si je voulais vraiment faire de la magie comme métier, je lui ai répondu que je voulais d'abord finir mes études. Puis il m'a posé une autre question si je croyait ou pas en Dieu, j'avais répondu que oui. Il m'a viré de sa table car il était vraiment athée car s'était pas son cas apparement.

Quelques jour plu-tard, je l'avais revu au centre ville de Hammamet il était accompagné de son épouse. J'étais sur une mobylette, étant encore jeune, j'avais un look mal rasé, un jean délavé et déchiré (la mode actuelle). Kassagi était tout le contraire un homme très élégant, il m' avait alors conseillé de me raser et de mettre un autre pantalon: il m'avait textuellement dit: tu es très beau, ne gâche pas ta beauté avec cet accoutrement.

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La critique est un médicament amére, mais la maladie la rend indispensable.

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Grace à la magie le monde est petit :

Après le bac, j’avais étudié deux ans dans la faculté de Physique et Chimie de Tunis, ma passion pour la magie n’était  pratiquée que pendant les vacances scolaires,  et encore quand je le pouvais car la magie pour ma famille n’était pas un vrai métier. Surtout que mon père était boulanger, le vrai métier pour lui c’était de l’aider dans la boulangerie. Quand je dis l’aider, c’était de prendre le service à 5 heures du matin jusqu’à environ 22 heures, heure à la quelle il n’y avait plus de client.

Constatant que le milieu universitaire était trop perturbé par les grèves étudiantes incessantes, je m’étais inscrit à  la faculté de médecine de Rouen.

Une journée avant le voyage pour la France, pendant que je bossais à vendre le pain dans la boulangerie, vers les coups de 20 heures un animateur de jeunesse local est venu me voir en urgence car, il y avait un spectacle d’animation qui s’était annulé à la dernière minute pour des enfants français (colonie de vacances) venus passer les vacances à Hammamet.

Après hésitation, je me suis fait remplacer dans la boulangerie, et j’avais assuré un spectacle (bénévolement en plus).

Le jour suivant (le 16 septembre 1983), j’avais pris l’avion et rejoint la Cité Universitaire du Bois à Mont Saint Aignan (Rouen). Mais le problème, était que la chambre universitaire était juste pour dépanner une période de deux jours, le temps de chercher et de trouver un logement permanent.

Au dernier jour, je n’avais pas trouvé de logement, j’avais redonné la clé de la chambre et j’étais avec ma valise dans la cours de la cité universitaire, ne savant pas où habiter.

C’était à ce moment là qu’un miracle s’était produit :   Un petit garçon s’était approché de moi, et m’avait dis : « Monsieur, monsieur, vous n’êtes pas le magicien qui nous a fait le spectacle de magie en Tunisie ? ». j’avais appris alors que :  les enfants de la colonie de vacances à qui j’avais fait le spectacle étaient originaires de la ville de Rouen.

Hé bien figurez vous que cet enfant, était le fils du Directeur Régional Du Crous En Normandie. Le petit garçon m’avait présenté le jour même à son père, qui a eu la gentillesse de m’aider à trouver une chambre universitaire.  Le monde était vraiment petit où c’était le pur hasard ???

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Les petites anecdotes en magie

Examen Neurologique :

Lors de mon externat en médecine en 1990, j’étais à l’époque en stage dans le service de neurologie.  Parmi les examens cliniques à faire au patient malade, il y avait entre autres l’évaluation de la mémoire pour savoir s’il y a des troubles d’amnésie antérograde ou rétrograde. Il fallait montrer au patient une pastille en plastique d’une certaine couleur et lui demander de s’en rappeler, la cacher  dans la main pendant une minute puis de lui reposer la question pour se rappeler de la couleur. Il faut en plus refaire le même test avec d’autres couleurs et d'autres formes géométriques.

Ce jour là, j’avais en main une pastille ROUGE et une pastille JAUNE. J’ai montré au patient la pastille rouge, et par un réflexe de magicien dans la magie des pièces, j’ai lancé par change la pastille JAUNE. En gardant à l’empalmage pastille Rouge montrée. Une minute après je lui ai demandé de se rappeler de la couleur : Il m’a répondu ROUGE, je lui ai montré que la pastille était JAUNE.

Le patient avait paniqué, en me disant : « Docteur, vous voyez, ça ne va pas du tout, je perds la boule ».

J’ai du le rassurer en lui expliquant que c’était un tour de magie. Et qu’au contraire il avait la mémoire intacte car il avait su me dire que ce n’ai pas la bonne couleur. Bien entendu le test à été mentionné tel qu’il était dans le dossier du patient.

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Dans le Service de Chirurgie Digestive :

Toujours dans un stage d’externe, je participais à une intervention à ventre ouvert dans le bloc opératoire.  Il faut savoir que ces interventions chirurgicales  peuvent durer plusieurs heures. Pendant toutes les manœuvres,  il faut respecter rigoureusement les règles d’asepsie, nos gestes sont très limités toujours de peur de contaminer le patient.

Il faut aussi suivre et anticiper tous les gestes chirurgicaux pour aider au mieux le patron chirurgien dans le déroulement de l’opération. Comme, j’anticipais les gestes à faire, à l’insu des regards de l’entourage péri-opératoire, j’empalmais à l’italienne, et à l’avance un ou deux instruments chirurgicaux. Tout en ayant les mains dans l’espace du champ opératoire et peine que le chirurgien prononçait l’outil à utiliser, je le fais apparaître entre les doigts en un éclair, tout en ayant l’air de rien, puis je lui donne.

Le Patron, ne comprenant cette soudaine apparition, marquait un temps d’arrêt et de peur d’être dépourvu de vigilance et de contrôle de tous ce qui se passe, n’osait rien dire, au risque de se faire ridiculiser.

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