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[Divers] Attention ! Attaques dans Paris !!!


Christian GIRARD

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Le problème des arabes ET des européens c'est qu'ils croient qu'un arabe est forcément musulman...

Si avec cet évènement, les gens n'ont toujours pas compris qu'on puisse être un ARABE NON MUSULMAN, je me demande combien il faut de morts de plus pour que ça rentre dans les esprits !

Melvin

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On peut-être musulman sans être arabe !

Surtout que le mot arabe sonne faux ,

Car un arabe c'est qui?

Un algérien ?

Un Marocain ?

Les gens diront que oui......Mais il me semble que non

Car si je dis pas de bêtise un arabe est à la base un habitant de l'Arabie saoudite,

Excusez moi d'avance si je dis des bêtises mais il me semble pas me tromper sur l'origine du mot !

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Sans rentrer dans les subtilités, les Iraniens sont perses, les Ouïgours sont des Chinois musulmans, etc. C'est très complexe quand on creuse un peu (le sujet et pas des tombes).

Attentat de Nice , la justice demande à la mairie de détruire 24 h d'images...

En effet -8 :

Lire ici : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/21/01016-20160721ARTFIG00225-attentat-de-nice-quand-la-justice-demande-a-la-mairie-de-detruire-24-heures-d-images.php

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Sans rentrer dans les subtilités, les Iraniens sont perses, les Ouïgours sont des Chinois musulmans, etc.

Oui les Ouighours... qu'un ministre des "affaires étranges" - Kouchner - avait appelé très sérieusement les "Yoghourts" suscitant l'hilarité générale... survivent au Turkestan oriental, occupé par la Chine depuis plus de 60 ans, comme le Tibet et la Mongolie du sud, et résistent tant bien que mal...

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Après un entraînement intensif au lapping de chaussettes (merci Florian pour cette découverte aussi inattendue qu'enrichissante), je reviens faire un tour sur ce sujet sérieux, parce que je voulais quand même insister sur un truc.

(J'ouvre au passage une parenthèse pour signaler que je me suis également entraîné a poser ma machine à laver en marche sur un château de cartes, avec le résultat enthousiasmant de 1 seconde trois dixièmes au bout de 4 jours d'expérimentation, le tout sous contrôle du chat du voisin, ce qui devrait constituer un nouveau record qui ne tardera pas à figurer dans les différents book qui relatent ce genre d'exploit, fermons la parenthèse).

Le point qui me tient à cœur, c'est cette idée d’appartenance. D'appartenance à n'importe quel "groupe", "pays" ou "nation", "religion", "race", "civilisation", etc, etc.

A quoi ça sert, réellement ? Qui cela sert-il ?

Ceci n'est pas une "réponse" à tel ou tel, qui s'est exprimé ici sur le sujet. C'est plus, un peu pêle-mêle, des considérations ou interrogations que m'ont inspirées ces échanges un peu chaotiques et parfois, je dois le dire, un peu confus.

C'est ce fameux "on" , qui m'interpelle le plus. "On s'est fait attaquer". "On va répondre". "On va se défendre". "On va rayer l’Afghanistan de la carte" (entendu d'un chauffeur routier qui m'avait pris en stop, peu de temps après le 11 septembre 2001 - la discussion qui a suivie est restée gravée dans ma mémoire parce qu'elle réussie a dépasser les réactions purement épidermiques par lesquelles elle avait commencée).

On trouve ce "on", lors des manifestations sportives de grandes audiences, où il n'est pas rare d'entendre "on va avoir du mal à les battre", on a gagné !", "on a perdu !", "C'était à deux doigts qu'on gagne", sans qu'aucune des personnes qui émettent ces sentences ne mettent un pied sur le terrain.

De même, il n'est pas rare d’entendre une secrétaire subalterne, un caissier ou une caissière, méprisés et exploités par leurs supérieurs, dire "on" ou "nous" en parlant de l'entreprise dans laquelle ils travaillent. Et dont personne, dans les comités de direction, n'aura jamais l'idée ni l'intention de leur demander leur avis sur quoi que ce soit concernant la politique de la dite entreprise, excepté peut-être parfois sur la couleur du papier toilette.

Bien sûr, ce ne sont pas exactement les mêmes "on", et les exemples cités ne sont évidement pas restrictifs, mais ce qu'ils ont en commun, c'est d'être trompeurs, d'être "flous", de ne pas permettre aux protagonistes de savoir où ils se situent réellement. Ces "on" entraînent une sorte d’adhésion non véritablement choisie à un ensemble dont la cohérence peut être factice.

Pour parler à titre personnel, pour prendre l'exemple précis de la tragédie de Nice, je ne me suis à aucun moment senti visé personnellement pas ce qui s'est passé. Ou plus exactement, pas plus que lors de n'importe quelle tragédie de ce genre, n'importe où dans le monde. Pas moins non plus. D'une certaine façon, tout le monde est visé par la violence du monde. Cette violence me touche, et justement, il me semble que le meilleur moyen d'y faire face, c'est de ne pas céder à des interprétations hâtives, à ces fameuses réactions épidermiques, à des stimuli spectaculaires.

Ce genre de situation entraîne la haine. La haine entraîne ce genre de situation. Peut-être est-ce "inévitable", peut-être que ça fait partie de la "nature humaine". Qu'importe. Elle a bon dos cette fameuse "nature humaine". Elle permet surtout une grande déresponsabilisation. La question pertinente me semble être : "veut-on ça" ? Si la réponse est non, ce qui est la mienne, est-ce que de m'inclure dans un ensemble flou contre un autre ensemble flou qui en voudrait à notre ensemble flou, va arranger les choses ?

Et comment me positionner dans tel ou tel ensemble, sur quels critères ? La nationalité ? La couleur de peau ? La "culture" ? La "religion" ? La taille de mes pieds ?

Et même si j'arrivais a trouver une cohérence à l'adhésion à l'un de ces "groupes" ou sous "groupes", la liste n'est bien sûr pas exhaustive, suis-je bien certain que ce qui s'est passé, ce qui se passe est l'expression d'un conflit d'un antagonisme entre ces groupes, entre eux et moi ?

Est-ce que les lignes de partages désignées sont bien les bonnes ?

Quels sont les ressorts géopolitiques complexes qui sont en jeu ?

Est-ce que, ailleurs dans le monde, il n'y a pas des gens, qui peuvent être désignés comme mes ennemis selon l'ensemble qui m'englobe, n'ont pas en fait beaucoup plus de poins communs avec moi que certains de mes voisins ? Est-ce que ce n'est pas également leur adhésion, plus ou moins volontaire, à un autre ensemble qui en fait un danger ou un ennemi pour moi. Est-ce que, de manière générale, ce n'est pas ce sentiment d'appartenance (qui est dans le même temps inclusion et exclusion), qui est responsable, partout dans le monde, sous différente formes, de ce genre de tragédie ?

Je suis désolé de m'exprimer si peu clairement :confused: , je ne suis pas exempt de la confusion dont j'ai déjà parlé. J'essaye juste de formuler les choses que m'évoquent ce genre d’événement (pas nécessairement plus celui ci qu'un autre, mais comme c'est ici le sujet...), en me disant que si chaque personne dans le monde se pose ce genre de question, la situation ne serait pas la même.

Je ne peux m'empêcher de penser aux "minutes de la haine" de George Orwell, aux alliances changeantes des trois grandes puissances de 1984, qui livrent une guerre permanente, parce que l'état de guerre permanent permet le contrôle des populations. J'ai tendance a penser que la situation présente est même encore plus avancée, qu'elle est post 1984 - de 32 ans ?

Je livre un peu tout ça en vrac, moins pour émettre des contradictions a des choses qui on été dites que pour échanger une bribe de point de vue ; et parce que, peut-être, d'autres se posent des question du même ordre ...

(Le chat du voisin, lasser de me voir lapper des chaussettes, est parti lapper du lait.)

Un endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... (Alphonse Allais)

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If : "Qu'importe. Elle a bon dos cette fameuse "nature humaine". Elle permet surtout une grande déresponsabilisation. "

Moi je pense que justement, on oublie trop notre nature humaine et notre biologie dans la lecture de l'information.

On ne veut pas voir cette nature humaine, l'Homme croit qu'il l'a dépassé, que sa culture a tout changé, et on se laisse aller à trop souvent penser que dans nos sociétés désormais civilisées, nous sommes tous des êtres responsables, que nous sommes grands, réfléchis... mais regardons le monde... ne soyons pas aveugles...

L'Homme est souvent une sacrée pourriture.

Je crois que le bon sens du proverbe "l'Homme est un loup pour l'Homme" ne se dément toujours pas malgré notre soi-disant grandeur !

Et la religion avait aussi noté cela, c'est elle avec sa morale (il y a aussi la philosophie, la loi) qui a commencé à canaliser la nature humaine avec des règles.

La religion donne donc des règles pour que l'Homme arrive à vivre en paix avec ses congénères.

Quel fin (vicieux) stratège celui qui a commencé le premier à utiliser cette religion pour en faire le contraire du pourquoi elle avait été créée et pour faire ressurgir la nature humaine la plus basse jusqu'à égorger d'autres humains !

Melvin

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