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Particulièrement explicite...Et affligeant...

Pas forcément :

Le film montre une mère aimante, tentant d’inculquer des principes (ceux qu’elle soutient) à son enfant.

On peut ne pas apprécier ces principes…

Mais la démarche de la mère est cohérente.

Il peut sembler naturel de présenter une représentation anthropomorphique de dieu à des enfants, pour qu’ils intègrent la notion.

Ce qui est dommage, c’est que les adultes ainsi formés restent pour la plupart sur cette vision…

Le monde des témoins de Jéhovah parait tellement simple…

Mais nous vivons tous dans notre monde étroit et simplifié, ne l’oublions pas :

On voit toujours la paille dans l’œil du voisin…

Enfin, le proverbe, la…

Je me demande bien comment on pensera à chercher une paille dans l’œil d’un autre, alors qu’on a une poutre dans le sien… moi, à la moindre poussière dans l’œil, je pleure comme une madeleine, je cours partout en geignant… alors une poutre…

Pouf pouf, reprenons :

Donc, les gens qui ont une lecture au premier degré, je trouve qu’ils simplifient trop.

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Il peut sembler naturel de présenter une représentation anthropomorphique de dieu à des enfants, pour qu’ils intègrent la notion.

Ce qui est dommage, c’est que les adultes ainsi formés restent pour la plupart sur cette vision…

Tout à fait !

C’est un peu comme quand on parle de "la petite graine que le papa sème dans le ventre de la maman". Ce n’est pas faux en soi, c’est juste une simplification adaptée au niveau de compréhension et de maturité de l’enfant.

Idem pour le Dieu anthropomorphique, c’est une vérité provisoire qui correspond à un certain niveau de compréhension.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Dans tous les cas, lorsque le doute subsiste, je pense qu'il est préférable de se fier à sa raison plutôt qu'a sa foi...

Tu veux dire foi ou croyance ?

Les croyances c’est finalement assez proche de la raison (pardon…. De la Raison mdr ). C’est juste le "carburant cérébral" qui change un peu : l’analyse dans le cas de la raison et les émotions dans le cas des croyances mais finalement la mécanique est sensiblement identique (je vais faire hurler mais c'est pas grave mdr ).

La foi c’est autre chose ça a à voir avec la confiance (c’est d’ailleurs la même racine étymologique).

Bref…

Pour en revenir au sujet initial de ce fil et de ta fameuse spectatrice. Visiblement cette personne a fait ce qu’on appelle, psychanalytiquement, une projection sur toi. C'est-à-dire qu’elle a plaqué sur ta personne des choses qui ne t’appartiennent pas.

On a tous été victimes, à un moment ou a un autre de notre vie, d’une projection de la part d’autrui (des fois ça peut être des projections agréables d’ailleurs mdr ). En tout cas il est certain qu’il n’est pas facile de dealer avec ce genre de choses.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Shiva pour être précis, cette spectatrice est néanmoins restée cordiale... La plupart des arguments qui m'ont étés suggérés dans ce post sont pertinents... Mais dans le fond je n'étais pas là pour lui "faire la morale..." Dans la mesure ou il s'agissait d'une presta en restaurant et qu'à la base, elle n'a finalement rien demandée...Je pense que la meilleure attitude était de fuir le conflit... Ce qui n'empêche une incompréhension plutôt élevée en ce qui me concerne.

Cela dit, j'ai eu un jour à faire à une autre spectatrice, particulièrement virulente et violente envers moi -Alors que je suis plutôt d'un abord sympathique :) -Sur le coup, je n'ai absolument rien compris à son comportement. C'est un peu plus tard que les personnes qui l'accompagnaient sont venus s'excuser auprès de moi en me disant "Il faut la comprendre, elle est "Témoin de jéhovah" ...

J'aime ceux qui cherchent, je me méfie de ceux qui trouvent... (François Mitterrand)

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Ok

Le type de prestation, à savoir close-up en restaurant peut expliquer une part de sa réaction aussi.

Je veux dire ce type de prestation peut sembler très intrusive pour certaines personnes réfractaires.

Ben oui… pour le coup ces personnes n’ont jamais demandées à être diverties, elles souhaitent juste aller diner au restaurant ! mdr

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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D'accord avec Shiva.

Le contexte joue ici beaucoup.

Dans un restaurant des personnes y vont simplement pour prendre du bon temps sans être déranger (le paradoxe du serveur : être là sans être envahissant ^^), cette présence à une table là peut-être simplement déranger, cette réponse était peut-être un simple signe de mécontentement et l'argument de la religion dans son cas était donc en appuie à son mécontentement ^^

Mais je pense qu'elle à était quand même assez courtoise par rapport à ce que tu nous dit, même si la réflexion était mal amené de sa part je trouve.

Publié le

Il peut sembler naturel de présenter une représentation anthropomorphique de dieu à des enfants, pour qu’ils intègrent la notion.

Ce qui est dommage, c’est que les adultes ainsi formés restent pour la plupart sur cette vision…

Tout à fait !

C’est un peu comme quand on parle de "la petite graine que le papa sème dans le ventre de la maman". Ce n’est pas faux en soi, c’est juste une simplification adaptée au niveau de compréhension et de maturité de l’enfant.

Idem pour le Dieu anthropomorphique, c’est une vérité provisoire qui correspond à un certain niveau de compréhension.

Sauf que la petite graine de papa dans maman, c'est un fait vérifiable et réel, tandis que Dieu est aussi réel que Spiderman. On peut alors peut-être parlé de spiritualité, sans mettre un Dieu ou une idéologie religieuse en cause.

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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