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Le paradigme de l'art contemporain : Structures d'une révolution artistique, Nathalie Heinich


Christian GIRARD

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Du coup, pour aller dans le sens d'Alx, j'ai fait disparaître tous les hors sujets pour éviter d'éventuels dérapages politiques.

Peace comme dirait... l'autre ! ;)

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  • 2 weeks plus tard...
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Le 17/09/2018 à 11:27, Christian Girard a dit :


🙂

😉

😉

 

 

Oui c'est difficile, pareil pour les magiciens non ? Et les autres...

 

 

Eh oui, les choses changent, les goûts, les tendances...

 

 

Tu vois, on est d'accord 🙂

Je n'ai pas de chiffres à ce sujet une fois de plus. Mon exemple relatif à la photo en tant qu'art était destiné à montrer que je n'étais pas exempt de blocages mais qu'il est possible d'évoluer, de changer et de s'ouvrir à de nouvelles formes d'expression artistique. C'est tout. Chacun son cheminement personnel.  

 

 

OK, désolé. Il y avait une attaque personnelle dans le sujet actuel ? Je viens de relire mon message je ne vois pas ce qui te fait penser ça...

 

 

Hum, le problème du sujet concerné c'est qu'il a été fermé et qu'il est impossible d'y débattre voir d'y rectifier une pensée mal exprimée ou un message... Peux-tu me donner stp un lien sur un message que j'aurais écrit et qui te pose un problème ? Parce que là je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion. 🙂

 

 

 

C'est vraiment l'image que je donne dans VM, 12159 messages à délirer, à incriminer, à gueuler, à caricaturer ? Tu as le sens de l’exagération. Ou tu me confonds avec un autre... Merci de donner des liens récents qui justifieraient tes assertions...

 

 

Tu vois, de mon côté c'est ton message que je trouve plutôt agressif, comme quoi...

 

Ciao Jean-Marc

Peace (comme dit Thomas)

Sans doute à relire, te relire, il n'y avait pas d'attaques personnelles , c'était une de ces journées, où l'on se fait  caricaturer et où l'on entend bien des idioties et autres.

Désolé de m'être emporté, enfin légèrement, quand même, sinon j'ai admiré l'autoportrait de Sonia, que je ne connaissais et qui manie les couleurs bien mieux selon moi qu'un Picasso, pour la même époque elle doit avoir à peu près le même registre de couleurs que lui, mais c'est flamboyant et plus éloquent.

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  • 1 month plus tard...
  • 8 months plus tard...
Le 15/07/2019 à 12:36, Eric (dub) a dit :

 

J'ai reçu son ouvrage samedi dernier, merci Dub :

Citation

Après le succès de L'art caché, Aude de Kerros nous propose une dénonciation argumentée et étayée de l'Art Contemporain dans sa compromission avec la finance. Son ton vif et son propos nourri apportent un éclairage unique sur les rapports incestueux de l'AC avec les marchés

.

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Le nombre d'ouvrages allant dans le sens d'une critique féroce de "l'art contemporain" (un terme qui hélas englobe tout, le "bon" comme le "mauvais") va croissant (au beurre) ces dernière années. Exemples :

Citation

Il se passe toujours quelque chose sur la scène de l'art contemporain. Le célèbre artiste Maurizio Cattelan exposait récemment à New-York, au musée Guggenheim ! son dernier chef-d'oeuvre : une cuvette de WC en or massif. Au printemps 2017, Jeff Koons, autre star du milieu, détournait sans vergogne les chefs-d'oeuvre classiques pour lancer une ligne de sacs d'une grande marque de luxe reproduisant des tableaux célèbres de Léonard de Vinci ou de Rubens ! A Venise, pour signer son grand retour, son ami Damien Hirst proposait, lui, une exposition hollywoodienne, 200 pièces récupérées d'une épave engloutie : en fait, elles ont été entièrement fabriquées dans ses ateliers ! Prix affichés, entre 400 000 et 4 millions de dollars. Dans cet univers sans foi ni loi, des managers affûtés manipulent les prix à l'abri des regards et dictent leur volonté au marché dans l'indifférence de la critique comme des conservateurs de musée qui regardent ailleurs, tétanisés par la crainte de rater les " nouveaux impressionnistes ". Provocation des artistes, conformisme des amateurs : l'art contemporain devait nous aider à comprendre le monde. Il danse aujourd'hui sur un volcan. Bulle des prix, bulle des ego, bulle des gogos : après le Jardin des délices, la Nef des fous ?


 

 

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*

 

Citation

Cet ouvrage, paru en 1983, est très vite devenu un classique contemporain, tant après lui nombre se sont engagés dans la brèche de cette première vraie critique de la modernité artistique. Le constat demeure aujourd’hui encore lucide : depuis les années 1950 se sont multipliés aussi bien les musées d’art moderne que les écrits qui lui sont consacrés. Mais jamais on a aussi peu peint, jamais on a aussi mal peint. La pullulation d’objets hétéroclites qui ne ressortissent à l’« art » que par l’artifice du lieu qui les expose et du verbe qui les commente amène à poser la question : vivons-nous le temps d’un moderne tardif, au sens où l’on parle d’un gothique tardif ? Quelles sont les causes de ce déclin ? En transposant dans le domaine des formes le propos millénariste des Révolutions, la théorie de l’avant-garde a peu à peu fait entrer la création dans la terreur de l’Histoire. De ce point de vue, le primat de l’abstraction imposé après 1945 aux pays occidentaux n’est que la figure inverse de l’art d’État que le réalisme socialiste a imposé aux pays soviétiques. Elle a entraîné une crise des modèles : inverse de celle du néo-classicisme qui rejetait la perfection de l’art dans le passé, elle a projeté dans le futur une perfection désormais inaccessible dans le temps. Elle a aussi entraîné une perte du métier : le n’importe-quoi, le presque-rien, l'informe et le monstrueux comme variétés de l’hybris moderne redonnent à la querelle de l’art comme savoir-faire ou comme vouloir-faire une singulière actualité.

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Citation

Aujourd'hui, en art, tout est possible. Ce que fait l'art dit contemporain en qualifiant tout et n'importe quoi d'artistique –une tache, une boîte de conserve, un corps sanguinolent, des excréments– est une négation radicale des codes et des règles, de la tradition et des critères de jugement qui, pourtant, imprègnent et structurent encore la plupart des consciences. Délivré des idéaux humanistes et de leur dimension progressiste, cet art épouse le projet du libéralisme libertaire, celui d'une classe sociale dominante, et non celui de tous. Celui d'un monde vide, où règnent le cynisme, l'opportunisme et l'égoïsme. Les pratiques artistiques qui y sont valorisées visent à bouleverser les comportements et les mentalités dans la jubilation d'une régression narcissique qui transgresse les interdits nécessaires à la construction de soi et à la vie en société. Tous les préceptes civilisationnels sont devenus des objets phobiques et des entraves insupportables à une création adepte de la subjectivité, du relativisme, de la spontanéité et de la jouissance. Situés dans la sphère freudo-marxiste, les auteurs de ce livre adoptent une approche qui combine sociologie, psychanalyse et histoire. En analysant, à l'aide de cette méthode, des oeuvres d'art considérées comme majeures, ils éclairent le renversement de valeurs opéré par un capitalisme postmoderne qui célèbre le vide, le banal, l'absurde, le déchet, le scatologique, le pornographique et le morbide.

 

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Citation

Le néant artistique abusivement appelé art contemporain est la lointaine suite de la crise de la peinture déclenchée par le progrès technique dans la seconde moitié du XIXe siècle. Sous l'effet de cette crise, la religion de l'art inventée par le romantisme s'est trouvée privée de sens. La délirante sacralisation de l'artiste par la philosophie allemande, qui lui conférait le statut de voyant, de messie, de philosophe, a basculé au XXe siècle dans l'absurde, le dérisoire, voire l'abject. Tel est le prétendu art contemporain : une religion séculière de la falsification de l'art, où l'adoration de l'art a fait place à celle du soi-disant artiste, et où l'oeuvre d'art se trouve remplacée par n'importe quoi pourvu qu'il ne s'agisse pas d'art. Aussi bien tout cela est-il aujourd'hui très vieux. Dès les débuts du XXe siècle, les figures les plus radicales des avant-gardes avaient été au bout de la logique du remplacement de l'art par n'importe quoi. Tout ce qui s'est fait depuis dans ce sens n'est qu'une fastidieuse rabâcherie. Né de la volonté politique de la classe dirigeante américaine au temps de la guerre froide, le succès mondial du prétendu art contemporain est à beaucoup d'égards un accident de l'histoire. Il n'en reste pas moins que l'aberrant triomphe de cet ersatz d'art renvoie les sociétés occidentales actuelles à leur profonde déculturation.

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Citation

Le Louvre à Abu Dhabi, Art Basel à Miami, les tulipes de Jeff Koons à Paris sont autant de manifestations de l'art contemporain comme outil d'influence. Marqueur de puissance, l'art mesure le degré d'émancipation d'un pays, son pouvoir d'attraction et sa place dans le monde. Très largement dominée par les Etats-Unis et, plus largement, le monde occidental depuis le milieu du XXe siècle, la scène artistique s'ouvre peu à peu à de nouvelles puissances, notamment la Chine aux ambitions mondiales déclarées. Etudiant le rôle des différents acteurs, artistes, collectionneurs et musées, Nathalie Obadia analyse l'évolution des liens entre arts plastiques et géopolitique, en questionnant notamment la domination du soft power américain et occidental.

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Citation

Ce livre lève le voile sur les excès qui, depuis le début du XXIe siècle, accompagnent l'explosion du marché de l'art contemporain. Achat d’œuvres à des fins d'investissement ou de spéculation, tentation d'utiliser l'art pour échapper à l'impôt ou blanchir de l'argent et pression pour produire toujours plus sont autant de facettes de cette histoire. S'appuyant sur une série d'entretiens menés avec des artistes, des juristes, des marchands d'art, des agents de lutte contre la criminalité, des spécialistes de la fiscalité et des collectionneurs, l'auteur retrace le processus vorace de marchandisation des artistes et des objets d'art, et la position qu'occupe l'art dans un puzzle occulte aux plus hauts échelons du capitalisme mondial. Avec une plume alerte et captivante, Georgina Adam décrit les intrigues et les polémiques qui entourent tout un secteur. Son regard aiguisé ouvrira les yeux d'un grand nombre d'acteurs et d'observateurs du monde de l'art.

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Citation

L'Art dit "contemporain" , enfant involontaire de Marcel Duchamp, est né au détour des années 60, détrônant l'Art moderne à coups de surenchère progressiste, provocatrice, libertaire. Il n'a pas tardé à se révéler liberticide, vide et officiel. Car, depuis ses débuts, il n'aura consisté qu'en stratégies, manipulations et mirages. C'est le secret de ce nihilisme que dévoile ici, avec érudition et ironie, Christine Sourgins. A tous ceux qui sont perdus dans les dédales de ce labyrinthe, elle offre enfin un fil d'Ariane, en montrant de manière implacable comment une telle entreprise, trop vite qualifiée de farce, menace ceux qui s'en moquent tout autant que ceux qui s'en enchantent. Car l'Art contemporain, qu'il se veuille critique, ludique ou didactique, relève toujours de l'instrumentalisation, de la subversion, et du radicalisme. Quels que soient les prétextes esthétiques, politiques ou moraux qu'il se donne, il attaque en fait l'humanité même de l'homme.

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Citation

 

Une fièvre mondiale fait exploser le prix des œuvres  : la ruée vers l’art ne connaît pas de limites. Le monde de l’art est devenu le terrain de jeu des puissants de la planète  : grands collectionneurs, gérants de fortunes, galeristes internationaux, maisons de vente aux enchères mondialisées.

Ce n’est plus la valeur artistique d’un tableau –  œuvre de l’esprit  – qui retient l’attention, c’est d’abord son prix, sa valeur marchande. Dans ce monde qui fonctionne à l’envers, le délit d’initiés n’est pas interdit, il est même recommandé.
Pour percer à jour les Grands et les Petits Secrets de cet univers opaque –  qui voudrait bien le rester  !  – et révéler ses codes et ses rites aux non-initiés, Danièle Granet et Catherine Lamour ont conduit une vaste enquête aux quatre coins du monde.

 

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  • Thomas changed the title to Le paradigme de l'art contemporain : Structures d'une révolution artistique, Nathalie Heinich
  • 1 month plus tard...
Le 04/09/2018 à 16:19, Christian GIRARD a dit :

800px-Gioconda_(copia_del_Museo_del_Prad

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Joconde_(copie_du_Prado)

Plus difficile de reproduire la peinture en œufs pondus finalement... 😉

[...]

La même fascination pour la plupart de ces visiteurs que celle trouvée lors de ces cinq minutes passées devant la tour Eiffel et autres objets ou monuments mythiques contemporains ? Ceci dit, si je cherche "Joconde" ou "Duchamp" dans le moteur de recherche de VM je trouve deux pages de résultats pour chacun des cas, je me dis que Duchamp fascine tout autant que la Joconde dans ce site. Sur le site des jocondophile ce doit être différent :

 

 

 

 

Tu prêches un converti 🙂 (et un homme converti en vaut deux). 

 

 

Faut voir. Mais tu as raison, il est malvenu de comparer des œuvres aussi différentes (elles ne font pas partie du même embranchement conceptuel et sensible comme je l'ai dit précédemment). Les peintures de Lascaux, est-ce de l'art ? Et si oui est-ce une forme d'expression artistique "supérieure" à la Joconde ? De plus il est interdit au public de mettre un pied dans la grotte (un petit clin d’œil à Manzoni), du coup comment évaluer la "fascination" d'un public qui n'a pas accès à l'original ? Etc. Tout cela est complexe et fascinant, bienvenu dans le monde de l'art 😉.

***

Lequel de ces deux objet usons-nous le plus au quotidien, un urinoir (ou des W.-C.) ou des tableaux de Léonard de Vinci ? Duquel aurions-nous le plus de mal à nous passer 😉 ? Du coup un argument "d’utilité" ferait pencher la balance du côté du côté des toilettes, mais voilà, l'art est-il utile

 

 

 

 

 

 

 

 

"La Joconde nue" :

Citation

Carton de grande taille (quasiment celle de la Joconde du musée du Louvre), la Joconde Nue est une œuvre phare et énigmatique appartenant à la collection du musée Condé. Cette exposition propose de découvrir son histoire ainsi que les conclusions des récentes études menées pour connaitre son auteur. Le parcours tente de percer une partie du mystère de cette véritable icône grâce à des prêts internationaux.

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https://www.offi.fr/expositions-musees/chateau-et-musee-conde-1797/la-joconde-nue-73947.html

 

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  • 2 weeks plus tard...
  • 2 months plus tard...
Citation

 

Cette banane scotchée à un mur vaut 120.000 dollars :

 

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Source https://www.huffingtonpost.fr/entry/cette-banane-scotchee-a-un-mur-vaut-120000-dollars_fr_5deba649e4b0913e6f904c8b

 

Ça vous scotche ?

L'artiste Maurizio Cattelan aurait-il l'intention de bananer les acheteurs ? 

À combien évalueriez-vous le fruit de son travail ? 😉 

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Le 08/12/2019 à 03:02, Christian GIRARD a dit :

combien évalueriez-vous le fruit de son travail ? 😉 

0€.

Et je lui ferais payer le nettoyage du mur, si c'est le mien.

D'un autre côté, si le mur est vendu avec, et qu'il est assez grand, ça peut intéresser Bush pour ses relations internationales...

Et dire qu'il suffirait que les gens n'achètent pas pour que ça ne se vende pas...

Gilbert

Modifié par Gilbus
  • Haha 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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