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La Révélation des Pyramides : documentaire


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Tiwanaku

La civilisation de Tiwanaku a pris naissance sur la rive sud du lac Titicaca, à plus de 3 800 mètres d'altitude, aux environs du site archéologique de la Cité du Soleil de Tiahuanaco. Son extension maximale est mal connue, mais les recherches archéologiques témoignent d'une expansion sur de vastes territoires en direction du sud et du sud-est du lac Titicaca. Ces régions correspondent à l'actuel nord du Chili et à l'ouest de la Bolivie.

L'histoire de la civilisation de Tiwanaku et de la capitale du même nom, peut être subdivisée en quatre époques :

formative, un peu avant le xe siècle av. J.-C. au iiie siècle ;

intermédiaire, du iiie siècle au vie siècle ;

classique, du vie siècle à la fin du xe siècle (la datation la plus tardive obtenue d'un monument de Tiwanaku au carbone 14 remonte à 950) ;

tardive, du xe siècle jusqu'au xvie siècle (mais dans la majorité des études archéologiques on considère la civilisation de Tiwanaku comme disparue dès le xiie siècle, voire à partir du xie siècle).

Hypothèses d'une origine plus ancienne

Selon certaines hypothèses littéraires, émises par Arthur Posnansky ou Rolf Müller et relayées par des journalistes comme Robert Charroux ou Serge Hutin, la construction de la plus ancienne cité de cette civilisation remonterait à plus de 10 000 ans av. J.-C.. Elles se fondent notamment sur différentes constructions interprétées comme des quais, mais qui se trouvent à une distance du lac qui ferait remonter leur construction à 15 000 ans av. J.-C., à l’époque où le lac aurait pu longer ces constructions ; un autre argument de cette théorie est l'interprétation de dessins et de gravures d'animaux comme des représentations d'espèces disparues à la fin du Pléistocène, c'est-à-dire vers 12 000 ans av. J.-C.

Le principal élément qui permet de donner une datation qui remonterait au delà de 10 000 ans av. J.-C. est d'ordre astro-archéologique. En effet, le site présente des portes et des piliers latéraux qui sont alignés sur les équinoxes (porte) et sur les solstices (poteaux). Or, la date à laquelle les solstices se levaient dans l'axe des poteaux est bien plus anciennes que les théories proposées. Il faut remonter plus loin que 10 000 ans av. J.-C. pour que le site coïncide avec les solstices.

Quelques images :

[video:youtube]

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  • 5 months plus tard...

The giant stones of Stonehenge are believed to have been dragged hundreds of miles across the countryside when it was built in prehistoric times.

But how was it done?

Students at University College London have been attempting to answer the question - with an experiment in the centre of London.

They attempted to transport a one tonne load using a wooden sledge - and lots of muscle.

[video:youtube]

Source et article : http://www.slate.fr/story/118789/mystere-transport-pierres-stonehenge-enfin-resolu#xtor=RSS-2

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Mais comment la pierre a été montée sur les bûches? :)

la pierre est sur le sol (ne me demande pas comment elle y est arrivée ;) )

tu creuses sous la pierre, au milieu, pour y glisser le traineau.

tu creuses devant le traineau, pour mettre les premiers rondins.

tu fini de creuser sous la pierre, pour la libérer complétement.

le premier démarrage est plus dur, car il faut passer le traineau du sol sur les rondins.

si tu as creusé pour que le démarrage soit en descente, cela va faciliter la chose.

Je me souviens qu'on en avait quand même bavé, quand on a mis en place les menhir...J'étais déjà plus tout jeune, à l'époque...Je crois que c'est comme ça que j'ai commencé à m'esquinter le dos.

Heureusement, après, le type en blanc avec une grande barbe avait une espèce de potion dans une marmite, et...

c'est en tout cas un sujet à creuser...

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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..et comment on soulève la pierre qui fera office de linteau entre deux pierres verticales ?

ça, c'est facile:

on commence par poser le linteau par terre.

puis on pose les deux pierres qui doivent être verticales dessus.

la porte est faite.

il n'y a plus qu'a la retourner, pour la mettre dans le bon sens.

si on le fait d'un geste vif, les pierres verticales n'ont pas le temps de tomber.

sinon, mais c'est plus long:

tu crées une rampe de terre qui monte jusqu'au sommet de la porte.

tu tire le linteau sur la rampe.

tu enlèves la terre.

ça, c'est l’ancienne version, avant qu'on commence à réfléchir.

faire monter verticalement la pierre est plus malin:

ici, un type qui installe un menhir tout seul :

[video:youtube]

a noter que si on se met à réfléchir, il n'y a pas non plus besoin d'être 50 pour déplacer un caillou, mais on peut inviter des amis quand même :

[video:youtube]

Gilbus

Modifié par Thomas

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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  • 2 months plus tard...
Voici un documentaire très interressant à mettre dans sa boite de pandore...

Voici une interview de Jacques Grimault, une confrontation entre l'approche zététique du présentateur de la Tronche en biais et celui dont les travaux ont été à la base du film. Très intéressant à de nombreux niveaux (pas seulement rhétoriques).

"Les Pyramides, l'Univers et le Reste - TeL#19 (Jacques Grimault)" :

20 févr. 2016

L'Informateur de La Révélation des Pyramides est notre invité.

Nous le questionnons sur sa méthode de travail : comment établit-il les faits sur lesquels il se fonde ? Comment teste-t-il ses interprétations ? Sa démarche permet-elle de valider les découvertes qu'il prétend avoir faites.

Le dialogue est difficile, et Jacques Grimault n'accorde que de très rares réponses à nos questions... (Du coup se pose la question : pourquoi venir dans une émission comme la nôtre si ce n'est pas pour répondre aux questions et aux critiques ?).

[video:youtube]

Dans la foulée, voici deux liens sur des sujets évoqués :

1/ Le rat-taupe nu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rat-taupe_nu

L'Hétérocéphale (Heterocephalus glaber), aussi appelé Rat-taupe nu ou Rat-taupe glabre est la seule espèce du genre Heterocephalus et de la sous-famille des Heterocephalinae. C'est un petit rongeur présent en Afrique de l'est (Somalie, Kenya, Éthiopie) et remarquable sur plusieurs points dont son organisation sociale, sa régulation de température limitée, sa capacité de reproduction, sa résistance aux maladies (cancers...) ou encore sa longévité qui peut dépasser 30 ans en captivité.

Le rat-taupe nu est l'une des deux seules espèces connues de mammifères eusociaux, l'autre étant le Rat-taupe de Damara. Leur système de colonie rappelle celui des insectes sociaux comme les fourmis, les termites et les abeilles : une unique et énorme reine s'occupe de la reproduction, et les autres individus sont répartis en différentes classes, comme les ouvrières, les nourrices, les soldats et le harem de mâles. On appelle ce mode de fonctionnement « eusocialité ». Une colonie comprend de 70 à 300 individus.

Leur fonctionnement social particulier fait que les individus à l'intérieur d'une colonie sont très proches génétiquement, étant tous issus de la même mère et d'une poignée de mâles reproducteurs.

Ils n'ont que peu de prédateurs (certains serpents) et leur plus grand ennemi reste le froid. En effet ils sont quasiment les seuls mammifères à ne pas réguler leur température (cela n'étant pas nécessaire dans leurs galeries bien isolées), ce qui en fait presque l'équivalent des animaux à sang froid, diminuant ainsi considérablement leurs besoins nutritifs. Pour limiter leur déperdition de chaleur lors des baisses de température, ils se regroupent en masse.

Quand deux colonies viennent à se rencontrer au hasard du forage de leurs galeries, elles se battent jusqu'à ce qu'une des deux reines soit tuée. Après cela, la colonie victorieuse pratique le pillage méthodique des galeries des perdants, puis exécute certains membres (notamment les mâles reproducteurs) et réduit les autres en esclavage. Il s'agit d'un cas unique dans le règne animal

Le rat-taupe nu vit en moyenne une trentaine d'années. Les souris, vivent en moyenne 4 ans. Les scientifiques expliquent cette durée de vie exceptionnelle par une immunité du rat-taupe nu contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires et la dégénérescence nerveuse
.

Les rats-taupes nus semblent par ailleurs complètement insensibles à la douleur, ne produisant pas le neurotransmetteur de la douleur appelé « substance P » : les tests réalisés avec des acides, des brûlures ou d'autres types d'agressions n'ont provoqué aucune réaction de fuite chez ces animaux. La douleur peut cependant leur être induite par voie chimique, les rats-taupes produisant des récepteurs fonctionnels à la substance P : il suffit de la leur administrer pour provoquer une réaction de douleur.

Cette immunité à la douleur est à relier au fait que ces animaux sont complètement dépourvus d'instinct de survie (à l'exception de la reine), capables de se battre jusqu'à la mort contre un ennemi bien trop fort quand il s'agit de protéger la reine et les petits, comme les insectes eusociaux

Leur régime alimentaire est végétarien et ils consomment les racines charnues des plantes de savane. Ces racines leur fournissent aussi l'eau dont ils ont besoin, ce qui les dispense de boire (ce qui est exceptionnel chez les vertébrés). Ils peuvent se révéler des ravageurs redoutables si la colonie est installée sous une zone cultivée.

Ils pratiquent la cæcotrophie, comme cela se rencontre chez certaines espèces non ruminantes dont le régime alimentaire est à base de cellulose : pour mieux digérer leur nourriture, ils réabsorbent une partie de leurs déjections, les autres étant nettoyées par des insectes qui vivent en symbiose dans leurs galeries

Dans la série animée japonaise Shinsekai Yori, l'ADN des rats-taupes nus est utilisé pour modifier génétiquement une partie de l'humanité.

***

2 / Les tardigrades

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tardigrada

La microscopique créature mesure un peu plus de 1mm en moyenne et il est le seul animal qui peut survivre dans l'environnement hostile de l'espace. Il peut également résister à des températures juste au-dessus du zéro absolu et bien au-dessus du point d’ébullition de l’eau, il peut faire face à d’intenses pressions et rayonnement et peut vivre plus de 10 ans sans eau ni nourriture. Fondamentalement, il est presque impossible de le tuer autrement qu'en l'écrasant.

Vide : il peut survivre dans le vide spatial.

Rayonnements : les tardigrades ont une très forte résistance aux rayonnements (rayons X ou ultraviolets7) ― plus de 1 100 fois ce que l'homme peut endurer.

Produits toxiques : selon des résultats de laboratoire qui restent à confirmer, les tardigrades présenteraient également une exceptionnelle résistance à de nombreux produits toxiques, grâce à une réponse immunitaire appelée « chimiobiose ».

Déshydratation : les tardigrades ont une extrême tolérance à la dessiccation, ce qui leur permet de coloniser les déserts les plus secs : ils peuvent faire varier la proportion d'eau dans leur corps de plus de 80 % à moins de 3 %. En cas d'absence totale et prolongée d'eau, ils peuvent survivre plus de 10 ans en cryptobiose sans la moindre trace d'eau, et reprendre leur activité quand ils sont réhydratés.

Pression : les mécanismes de protection des tardigrades leur permettent de survivre dans des conditions extrêmes comme le vide presque absolu, mais aussi sous de très hautes pressions, jusqu'à 1 200 atmosphères. En 2007, des tardigrades ont été exposés au vide spatial en même temps qu'aux radiations solaires directes par la mission FOTON-M3, en orbite autour de la Terre7, et plusieurs ont survécu.

Température : les tardigrades figurent parmi les rares animaux non homéothermes à pouvoir poursuivre leur activité par des températures très en-dessous de 0°C, notamment sur (et parfois dans) les glaces de l'Himalaya et du Groenland. Ils peuvent même survivre plusieurs jours à des températures proches du zéro absolu, à −272,8 °C (−459 °F, 0,35 K). Leur résistance est également exceptionnelle dans de hautes chaleurs : ils peuvent survivre plusieurs minutes à 150 °C (302 °F).

Salinité : ils résistent à des salinités extrêmes soit en formant un tonnelet imperméable aux sels, soit par osmobiose.

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