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- Je ne suis pas gay mais 'gay friendly' (ben oui... il y a bien plus d'hétéros que d'homos à la gay pride... ).

Moi je ne suis jamais ami avec tous les gens de toute une comunauté, d'autant plus avec une communauté qui se défini avec ses pratiques sexuelles.

Je suis ami avec des individus dont j'aime la personnalité.

Je ne comprendrais jamais les individus qui veulent se définir selon leur apppartenance à un groupe.

De même je me méfie bcp de cette liesse humaine qui prétend montrer une communion mais qui la plupart du temps est artificielle.

- Je suis pour l'union libre et contre le mariage ... Et sinon je trouve que c'est une bonne chose d'ouvrir la possibilité du mariage et de l'adoption à tous les couples.

Tu es contre le mariage mais content d'ouvrir la possibilité du mariage à tous les groupes... compliqué effectivement.

- Je suis un 'objecteur de fécondité' comme dit Corinne Maier dans son excellent livre NO KID - Quarante raisons de ne pas avoir d'enfants.

Si tu ne veux pas d'enfant t'en fait pas, personne te forceras, par contre pourquoi revendiquer les raisons de tes choix personnels ?

Sinon en ce qui concerne ce que l'on recherche dans la magie, ben c'est le fait de voir sous nos yeux une impossibilité et d'en ressentir cette étrange émotion qui en découle (cf. definition de la magie : donner l'illusion de l'impossible).

Modifié par Melvin

Melvin

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Publié le

Wouahouh, Melvin, en tout cas tu sembles ressentir le besoin de revendiquer des différences avec moi. :)

Gay friendly, je le prenais dans le sens du wikitionnaire : (Anglicisme) Qui est tolérant et bienveillant envers les homosexuels, sans y être directement lié, solidaire ou militant.

Je suis sûr que tu es tout aussi gay friendly que moi. mdr

Intéressante ta remarque sur cette liesse humaine et son illusion de communion. C’est vrai qu’il y a une part d’illusion dans ces transes groupales mais il y a aussi une certaine dimension qui ne peut être contactée que par ce biais. C’est un peu comme quand tu vas à un grand meeting politique, un concert de rock, un match de finale de coupe du monde, une messe des JMJ ou une partouze. Ton ego se dissous dans le collectif, il en ressort un sentiment extatique de dépassement de soi et de communion. Ce sentiment a sa part d’illusion mais la sensation, l’émotion, elle, est vraie (en tout cas, réellement ressentie).

Le reste n’était que l’expression d’options de vie personnelles pour répondre amicalement à la boutade de Francis. N’y vois de ma part aucune revendication de quoi que ce soit.

P.S. Intéressant aussi vos différentes réponses sur le fond du sujet.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Pardon Patrick d'avoir été un peu dur mais ce n'est pas contre toi que j'en ai mais contre tous ces systèmes communautaires :

qques individus ayant des intentions bien précises créent des communautés en leur inventant une culture que tous les adeptes auraient (c'est bien connu qu'avoir telle pratique sexuelle oriente tous tes choix culturels...).

Puis ces communautés commencent à revendiquer (toujours au nom de l'égalité) des aménagements sociaux.

ça a commencé aux usa avec les juifs puis toutes les autres communautés (les gays, les musulmans, les féministes...), ont utilisé la même technique pour influer sur les politiques.

Ceci dit cela arrange bien les politiques d'aller dans une communauté pour leur promettre ce qu'ils attendent puis le lendemain d'aller dans une autre communauté leur promettre à eux aussi ce qu'ils veulent... le communautarisme est pour moi un danger. Donc le gay friendly ça me fait bien rire.

En ce qui concerne la liesse, je ne peux la contester, je l'ai même ressentie à plusieurs reprise mais je sais que c'est une belle grande illusion.

Melvin

Publié le
Pardon Patrick d'avoir été un peu dur mais ce n'est pas contre toi que j'en ai mais contre tous ces systèmes communautaires :

qques individus ayant des intentions bien précises créent des communautés en leur inventant une culture que tous les adeptes auraient (c'est bien connu qu'avoir telle pratique sexuelle oriente tous tes choix culturels...).

Puis ces communautés commencent à revendiquer (toujours au nom de l'égalité) des aménagements sociaux.

ça a commencé aux usa avec les juifs puis toutes les autres communautés (les gays, les musulmans, les féministes...), ont utilisé la même technique pour influer sur les politiques.

Ceci dit cela arrange bien les politiques d'aller dans une communauté pour leur promettre ce qu'ils attendent puis le lendemain d'aller dans une autre communauté leur promettre à eux aussi ce qu'ils veulent... le communautarisme est pour moi un danger. Donc le gay friendly ça me fait bien rire.

Avec le "gay friendly", tu as deja un doigt dans l'engrenage...si je puis m'exprimer ainsi...lol..

Tu as raison Melvin, le communautarisme est le danger principal de la France.....et nous avons aussi le doigt bien dedans...mais je crois que nous sommes encore en état d'anesthésie...le réveil sera dur...hélas.

http://www.francistabary.fr/

Créer est divin, copier est humain .

Publié le (modifié)

Depuis quand le communautarisme permet de s'intégrer ?

Pour s'intégrer il faut se fondre avec les autres sans montrer qu'on est différent parce qu'on a telle religion ou telle pratique sexuelle.

Idée : et si nous les magiciens - qui partageons, on le sait, toutes les mêmes idées politiques, aimons les mêmes peintres, regardons les mêmes emissions à la télé, avons les mêmes pratiques sexuelles... - nous formions une communauté, histoire de pouvoir enfin revendiquer notre différence ?

Modifié par Melvin

Melvin

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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