Flavien Bascoul Publié le 26 juin 2013 Partager ce message Publié le 26 juin 2013 > http://levegetarismematuer.tumblr.com/ Citer Si Dieu ne voulait pas qu'on les mange, pourquoi sont-ils faits de viande ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 26 juin 2013 Auteur Partager ce message Publié le 26 juin 2013 Un autre extrait de ce blog qui regorge de ce que l'on a pu lire ici dans ce sujet sur la cause animale : Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 26 juin 2013 Auteur Partager ce message Publié le 26 juin 2013 Je saute du coq à l'âne (sans les blesser hein !). Depuis que j'ai lu les 6 tomes de la série désopilante Le Fond du bocal et les trois du Cri de l'autruche (non moins désopilante) de Nicolas Poupon, je reste attentif aux diverses et variées productions de cet auteur-dessinateur. Source images ci-dessus : http://www.bedetheque.com/auteur-2070-BD-Poupon-Nicolas.html "Né en 1972 d'un père et d'une mère, Nicolas Poupon fête dès 1973 son premier anniversaire. Par la suite, il déçoit un peu et ne fait plus rien d'intéressant jusqu'à ses 19 ans. A cet âge, lui vient la grande pensée de sa vie : "tant qu'à rien faire, autant faire quelque chose". Il choisit le dessin. Très vite il rêve d'art, mais finit par échouer lamentablement dans le monde des petits éditeurs de Bande Dessinée. Cherchant à sortir de cette galère, le gaillard se met en 1997 à l'accordéon diatonique, où il se montre, il faut le reconnaître, particulièrement mauvais. Il décide donc de ramer encore un peu. En septembre 1999, il crache le feu pour la première fois et s'estime un homme accompli. Soucieux de montrer à quel point la vie peut être riche, il étudie de très près les espèces aquatiques, plus particulièrement les poissons rouges, et crée ainsi "Le fond du Bocal". Fasciné par les us et coutumes de ces porteurs d'écailles, il décide de raconter au monde ses découvertes. Plus de 400 observations sont déjà consignées dans de nombreux carnets. L'encyclopédie du Bocal est publiée depuis 2001 par les courageuses éditions Le Cycliste, qui, s'exposant aux ripostes des scientifiques réfractaires, n'ont pas hésité à soutenir les observations pertinentes de Nicolas Poupon. Ces ouvrages repoussent les limites de l'univers connu. Certains en riront. Tant mieux pour eux." Source : http://www.bedetheque.com/auteur-2070-BD-Poupon-Nicolas.html Poupon a réalisé les dessins d'un ouvrage plutôt sympa sur les animaux, Pas si bêtes !, composé de thèmes de zoologie sérieux traités avec humour. On y parle de la métamorphose des poissons plats, des "besoins" hebdomadaires du paresseux, du nombre de gènes pathogènes nécessaire pour tuer un scorpion et de la capacité de ce dernier à réparer son génome, des caries dentaires de l'éléphant, du nombre de neurone (sans "s" ) des éponges de mer, des homards qui – en fringale de carbonate de calcium – mangent leur propre carapace (si si, elle est propre), de l'équilibre thermique du corps de l'échassier, d'un animal complètement tokay, de la parure bizarre des araignées de mer, des poissons rasoirs et de leur affinité élective avec les oursins, des chuintements modulés du crabe violoniste, des préliminaires amoureux de l'éléphant d'Asie et de la durée des saillies du pachyderme, de la magie noire chez les ours blancs (forum de magie oblige), etc. Un dessin de Nicolas Poupon tiré du livre : Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bill Publié le 28 juin 2013 Partager ce message Publié le 28 juin 2013 Plus de gros chats blancs à Vegas ! Lire ICI Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 29 juin 2013 Auteur Partager ce message Publié le 29 juin 2013 Deux définitions du mot MASSACRE « Un massacre est le meurtre d'une fraction non négligeable d'une population humaine ou animale ». Mais c’est aussi : « Un trophée de chasse est une pièce naturalisée ou séchée d'un animal chassé et abattu. Ce sont par exemple les deux bois d'un cervidé, solidaires de l'os frontal ou du crâne entier ». Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Troph%C3%A9e Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 29 juin 2013 Auteur Partager ce message Publié le 29 juin 2013 Pour ceux qui comme moi adorent les théories et les sciences de l’évolution, voici un autre ouvrage passionnant que l’on m’a offert et que j’ai lu dernièrement, Le Ver qui prenait l’escargot comme taxi et autres histoires naturelles de Jean Deutsch. Source image : http://www.lecerclepoints.com/livre-ver-qui-prenait-escargot-comme-taxi-jean-deutsch-9782757829691.htm Une histoire du ver qui prenait l'escargot comme taxi, celle des mouches qui naissent de la rosée, celle de l'anémone de mer qui a perdu un siphon, celle de la fausse licorne et du vrai-faux bœuf, celle de la pie-grièche et du lézard à cornes, et d'autres encore... - autant de récits surprenants qui illustrent de remarquables avancées nouvelles dans notre compréhension du vivant. C'est que la théorie de l'évolution a récemment connu une inflexion et un approfondissement notables en se rapprochant de la science du développement biologique. Ce courant, dit " évo-dévo ", permet d'admirer toute la subtilité de la vie. Dans la tradition de Buffon et de Gould, cette fresque de douze " histoires naturelles ", aussi passionnantes que pittoresques, illustre une véritable aventure de la pensée scientifique contemporaine. Rares sont les domaines où l'intérêt et l'émerveillement se conjuguent aussi intensément. On y parle de différents sujets comme : – L’apoptose (mort cellulaire programmée) – Le grand jeu des généticiens (sélectionner et croiser les mutants entre eux). – Le but de la science (qui « n’est pas de produire des résultats d’expériences ou des comptes rendus d’observations, mais bien de produire des représentations générales qui rendent intelligible le monde qui nous entoure »). – De l’une des grandes qualités d’un scientifique : le doute (« à condition toutefois qu’il n’en fasse pas un parti pris »). – Du goût partagé par l’homme et la drosophile pour l’alcool. – La passion de Darwin pour les cirripèdes http://fr.wikipedia.org/wiki/Cirripedia (à tel point qu’il consacra 8 ans à ces animaux « au lieu de se consacrer à l’écriture et à la publication de L’Origine des espèces ! » mais aussi ses erreurs d’interprétation (notamment l’un de ses dessins qui est une « vue de l’esprit » plus qu’une représentation morphologique fidèle). – La différence essentielle entre l’analogie (similitude fonctionnelle) et l’homologie (similitude structurelle), « l’un des concepts les plus importants – mais aussi l’un des plus délicats – des sciences de l’évolution ». De plus, « l’homologie n’est pas une notion absolue, mais relative. Il faut distinguer des niveaux d’homologies suivant les niveaux d’organisation ». – La séquence ADN appelée homeobox (on parle désormais de gènes Hox). – Le « monstre prometteur » de Richard Goldsmith – Les mutations ne sont pas exceptionnelles, c’est la règle ! – Le malentendu de l’équation gène = ADN (« L’ADN est le support chimique de l’hérédité » mais « le gène n’est pas l’ADN. Le gène reste un concept, une idée, et l’ADN est un objet physique, une molécule ». On ne peut pas mettre un gène dans un tube à essai, de l’ADN si). – L’oreille de Van Gogh et la symétrie dans l’art et la nature. – Le groupe des anthozoaires (littéralement « animaux-fleurs ») et la bouche-anus des cnidaires. Le blastopore : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blastopore – « Les découvertes les plus importantes émergent parfois d’hypothèses hétérodoxes ». – Oryx Leucoryx, l’antilope blanche arabe et l’origine de la légende de la licorne. – Contrairement à l’homme, « chez les oiseaux, le sexe dit "hétérogamétique ", celui pour lequel les deux chromosomes sexuels sont différents, est le sexe femelle. » – Aucune espèce actuelle n’est primitive en soi, aucune espèce actuelle n’est plus évoluée qu’une autre. « Toutes les espèces actuelles sont également – mais différemment – évoluées. » – « Il ne fait pas de doute cependant que nous vivons une période d’extinction biologique massive […] plus intense et plus rapide, de plusieurs milliers de fois d’après certaines estimations, que les grandes extinctions du passé. […] L’un des groupes d’animaux les plus touchés est celui des amphibiens. » Christian Girard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Melvin (Jean-Claude) Publié le 30 juin 2013 Partager ce message Publié le 30 juin 2013 (modifié) Le dessin que tu viens de mettre dans ton message au dessus est d'Ernst Haeckel, biologiste, qui a dessiné de superbes planches que l'on peut retrouver dans quelques livres de compilation. C'est assez extraordinaire. http://www.google.fr/search?q=ernst+haeckel&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=5u_PUZmoEuKF4gTx94GIBA&sqi=2&ved=0CAcQ_AUoAQ&biw=1542&bih=930 Pour compléter ce que tu as écrit : - Les homéogènes sont les gènes du développement des corps. On retrouve les mêmes homéogènes chez différents groupes d'êtres vivants ce qui est un indice qui va dans le sens de l'évolution des espèces. Par exemple le gène du développement de l'œil est le même chez la mouche et chez les mammifères. Par exemple si on introduit le gène du développement de l'œil de mouche (provenant d'une mouche) dans un œuf de mutant de souris où l'œil ne se développe pas, alors on observe le développement normal d'un œil de souris lors du développement de cet œuf de souris. – Les mutations ne sont pas exceptionnelles, c’est la règle ! : les mutations (modification du message génétique) sont le moteur de l'évolution en ce sens que ce sopnt les mutations qui apportent une nouveauté dans le génome d'un organisme. Cette nouveauté sera avantageuse ou non et sera donc conservée ou non au cours de la génération suivante. – Le malentendu de l’équation gène = ADN : un gène est une petite portion de l'ADN. Sur un filament d'ADN il peut y avoir plusieurs centaines de gènes. Un gène est une information génétique permettant la production d'une protéine. cette protéine ayant alors un rôle dans l'organisme (ce peut être une hormone, une enzyme, un neurotransmetteur, une protéine de structure...) Dans de nombreux livres de biologie et dans de nombreuses revues scientifiques on fait souvent (en fait quasi tout le temps) la confusion suivante : on utilise le terme "code génétique" pour dire "programme génétique". Les deux n'ont rien à voir l'un avec l'autre : le programme génétique correspond aux informations génétiques d'un organisme alors que le code génétique est le tableau de correspondance codons-acides aminés permettant de décoder le message génétique. – Contrairement à l’homme, « chez les oiseaux, le sexe dit "hétérogamétique ", celui pour lequel les deux chromosomes sexuels sont différents, est le sexe femelle. » chez l'Humain, c'est le chromosome Y qui détermine le sexe mâle : un Y au moins dans le génome et on est un mâle (sauf si le gène SRY est accroché anormalement au X). Chez la mouche, c'est le nombre de X qui détermine le sexe : si au moins deux X : c'est une femelle, si un seul X : c'est un mâle. – Aucune espèce actuelle n’est primitive en soi, aucune espèce actuelle n’est plus évoluée qu’une autre. En fait, toute espèce vivant actuellement a eu le même temps d'évolution depuis l'origine des espèces. – « Il ne fait pas de doute cependant que nous vivons une période d’extinction biologique massive […] plus intense et plus rapide, de plusieurs milliers de fois d’après certaines estimations, que les grandes extinctions du passé. N'oublions pas que dans le passé de grandes crises d'extinctions des espèces ont déjà eu lieu faisant disparaitre parfois plus de 99% des espèces vivantes. Seules les mieux adaptées durant ces périodes ont pu tires leur épingles du jeu, survivre et donner des descendant dont les espèces actuelles sont issues. Modifié 30 juin 2013 par Melvin Citer Melvin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 2 juillet 2013 Auteur Partager ce message Publié le 2 juillet 2013 Dépasser Darwin par le professeur Didier Raoult Cela faisait des mois que je voulais évoquer ce livre, j’en ai parlé à quelques participants de ce forum mais je rends aujourd’hui l’information publique. Didier Raoult nous enseigne le rôle majeur des êtres vivants microscopiques dans l’évolution des espèces et tente de « redresser » grâce à l’apport de la génétique certaines visions « pour partie faussées » de l’évolution. « Vous croyez peut-être que l’homme descend du singe, que tous les êtres vivants ont un unique ancêtre commun et que le crocodile est une espèce archaïque tout droit sortie de la préhistoire. Erreur. […] Les interactions entre les êtres vivants sont bien plus nombreuses et bien différentes de ce que nous pouvions imaginer […] ». Tout ce qui a de l’ADN est capable d’échange ! Au niveau de l’échange des gènes, « le monde est une espèce d’immense orgie collective ». Les micro-organismes peuvent modifier le génome des êtres visibles. « Nous sommes des écosystèmes à part entière. » L’un des livres les plus bouleversants (au plan du regard porté sur l’évolution) que j’aie lus depuis longtemps. Il changera votre vision de l’Homme ! S’il ne vous restait qu’un livre à lire, je vous conseillerais celui-là . Christian Girard Un article du Point "L'imagination de la nature est colossale. Nous l'avons largement sous-estimée et nous sommes en train de nous en apercevoir. " : http://www.lepoint.fr/grands-entretiens/et-si-darwin-s-etait-trompe-12-12-2011-1406407_326.php Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Melvin (Jean-Claude) Publié le 2 juillet 2013 Partager ce message Publié le 2 juillet 2013 (modifié) Didier Raoult : « Vous croyez peut-être que l’homme descend du singe, que tous les êtres vivants ont un unique ancêtre commun et que le crocodile est une espèce archaïque tout droit sortie de la préhistoire. Erreur. […] Les interactions entre les êtres vivants sont bien plus nombreuses et bien différentes de ce que nous pouvions imaginer […] ». Qu'il y ait des interactions entre les êtres vivants ne remet pas en cause l'idée de l'ancêtre commun. Ce chercheur a dit dans une interview : "Pendant longtemps, on a pensé que nous descendions d'un ancêtre commun : le Sapiens"" : C'est une grosse erreur : l'ancêtre commun à tous les êtres vivants n'est pas le sapiens ! Pour une bonne vision de l'origine de la vie, je vous conseille de lire le chapitre 2 du "gène égoïste" de Richard Dawkins. Il dit aussi : "Le virus géant mimivirus que mon équipe a découvert en 2003, et dont nous avons décrypté le génome, me permet d'émettre l'hypothèse selon laquelle, à côté des trois grandes formes de vie acceptées - bactéries, eucaryotes et Archaea -, il en existerait une quatrième : celle des grands virus à ADN. Mimivirus en fait partie, tout comme trois autres virus dont nous avons aussi révélé l'existence. Ce monde de virus géants constitue un quatrième groupe entièrement parasitaire, distinct des trois autres. Cela suscite un large débat chez les scientifiques. Ce n'est pourtant qu'une étape dans la remise en question nécessaire du classement darwinien du vivant. Les virus en sont aujourd'hui exclus, alors que ce sont les entités biologiques les plus abondantes et la source de plus de la moitié des gènes de l'univers connu !" C'est quoi le classement Darwinien du vivant ???? ça n'existe pas en biologie ce concept. Ne pas mettre les virus dans le classement des êtres vivant, n'a rien à voir avec Darwin et rien à voir avec ses découvertes des Mimivirus. Moi je trouve que cet homme fait déjà en quelques lignes bcp d'amalgames. C'est le genre de livre à lire avec des pincettes. Ses recherches sur les virus sont certes sérieuses et reconnues mais certaines de ses connaissances sont à revoir : il fait notamment dire à Darwin ce qu'il n'a pas dit et ce que ne dit pas non plus ses successeurs. Ce qu'il dit n'est pas fondamentalement faux, mais ce qu'il fait dire aux autres, l'est. C'est un peu, bcp génant ! Didier Raoult : "L'arbre darwinien n'existe pas. C'est un fantasme. L'idée du tronc commun avec les espèces qui divergent comme des branches est un non-sens. Un arbre de la vie, pourquoi pas, mais alors planté la tête en bas, les racines en l'air ! Si les espèces s'étaient définitivement séparées il y a des millions d'années, il n'y aurait en fait plus d'espèces vivantes sur la planète. Chacune aurait dégénéré dans son coin faute d'avoir pu suffisamment renouveler son patrimoine génétique. Pour survivre, il faut savoir s'encombrer de gènes inutiles. Ne pas être économe." Je ne vois pas quel biologiste dit que "Si les espèces s'étaient définitivement séparées il y a des millions d'années". Personne ne dit ça ! Au contraire, la théorie de l'évolution dit que les espèces ne sont pas immuables puisque la variabilité du matériel génétique permet une modification au cours du temps des espèces. Modifié 2 juillet 2013 par Melvin Citer Melvin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bill Publié le 19 juillet 2013 Partager ce message Publié le 19 juillet 2013 Une sénatrice menacée pour un rapport sur l'abattage rituel Sylvie Goy-Chavent, rapporteure d'une mission sénatoriale d'informations sur la filière viande, veut porter plainte contre un site d'informations israélien qui l'accusait d'antisémitisme. Dans les commentaires de l'article, les lecteurs ont multiplié les critiques. «Moi je propose que l'on égorge Sylvie Goy-Chavent pour “voir” combien de temps elle va rester consciente», déclare l'un des plus virulents. Lire ICI Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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