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Le Mécréant, Georges Brassens

Si l'Éternel existe, en fin de compte, il voit

Qu'je m'conduis guèr' plus mal que si j'avais la foi.

Est-il en notre temps rien de plus odieux

De plus désespérant, que de n'pas croire en Dieu ?

J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier

Qui est heureux comme un pape et con comme un panier

Mon voisin du dessus, un certain Blaise Pascal,

M'a gentiment donné ce conseil amical

"Mettez-vous à genoux, priez et implorez

Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez"

J'me mis à débiter, les rotules à terr'

Tous les Ave Maria, tous les Pater Noster

Dans les rues, les cafés, les trains, les autobus

Tous les de profundis, tous les morpionibus

Sur ces entrefait's-là, trouvant dans les orties

Une soutane à ma taille, je m'en suis travesti

Et, tonsuré de frais, ma guitare à la main

Vers la foi salvatrice je me mis en chemin

J'tombai sur un boisseau d'punaises de sacristie

Me prenant pour un autre, en chœur, elles m'ont dit

"Mon père, chantez-nous donc quelque refrain sacré

Quelque sainte chanson dont vous avez l'secret"

Grattant avec ferveur les cordes sous mes doigts

J'entonnai Le Gorille avec Pu tain de toi

Criant à l'imposteur, au traître, au papelard

Elles veulent me faire subir le supplice d'Abélard

Je vais grossir les rangs des muets du sérail

Les belles ne viendront plus se pendre à mon poitrail

Grâce à ma voix coupée j'aurai la place de choix

Au milieu des petits chanteurs à la croix d'bois

Attirée par le bruit, une dame de charité

Leur dit : "Que faites-vous ? Malheureux arrêtez !

Y a tant d'hommes aujourd'hui qui ont un penchant pervers

À prendre obstinément Cupidon à l'envers

Tant d'hommes dépourvus de leurs virils appâts

À ceux qui en ont encor' ne les enlevons pas"

Ces arguments massue firent une grosse impression

On me laissa partir avec des ovations

Mais, sur l'chemin du ciel, je n'ferai plus un pas

La foi viendra d'elle-même ou elle ne viendra pas

Je n'ai jamais tué, jamais violé non plus

Y a déjà quelque temps que je ne vole plus

Si l'Éternel existe, en fin de compte, il voit

Qu'je m'conduis guèr' plus mal que si j'avais la foi.

Version originale par Georges Brassens :

[video:youtube]

Version rap par Demi Portion :

[video:youtube]

Une analyse de texte de cette riche chanson ici : CLIC

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C'est vrai que ce garçon est bizarre mais ceci dit, dans le film il ne dit pas qu'il est dieu... et s'ils avaient représenté dieu par un barbu sur un nuage, c'aurait été bizarre aussi, et moïse aurait sans doute eu l'air fou aussi. La polémique vient surement du fait que le film présente les choses d'une manière relativement rationnelle (la division des eaux est causée par les marées...) et donc déplaît aux croyants.

Il ne le dit pas mais il joue son rôle. Si le film était réellement ce qu'il dit, c'est à dire l'histoire de Moïse, fallait au moins reprendre les faits historiques que l'on a. Les dix commandements de Demille surpasse de loin ce exodus en tout cas

Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène.

Louis Pasteur et Francis Bacon

Publié le
Si le film était réellement ce qu'il dit, c'est à dire l'histoire de Moïse, fallait au moins reprendre les faits historiques que l'on a. Les dix commandements de Demille surpasse de loin ce exodus en tout cas

J'aime également beaucoup cette fiction, Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille.

***

Si vraiment quelqu'un veut apprendre des choses sur le Coran, qu'il le lise.

Quand je l'ai lu, tu n'étais même pas né Ilyass :) . J'en avais offert un magnifique exemplaire à une femme adorable qui mourut quelques années plus tard après une lutte de trois ans contre un cancer et beaucoup de souffrances diverses, laissant derrière elle deux filles assez jeunes. Les voies du Seigneur sont impénétrables...

***

Puisqu'on évoque le Coran, copie de quelques messages présents dans VM à ce sujet :

1/ Dans le sujet relatif à Charlie Hebdo :

qu'est-ce que le monde musulman ?

Voilà une question intelligente, et c'est pour cela que je vous invite tous à effectuer des recherches (la question est très vaste et les réponses aussi..) afin d'approfondir vos connaissances sur le sujet plutôt que de vous laisser manipuler par la presse et les médias...

Faites vous vos propres opinions...

Et... c'est pour qu'on se fasse notre propre opinion que tu avais ouvert un sujet dans VM sous le titre "Les signes de l'existence de Dieu" en éditant sans commentaire aucun une vidéo prosélyte qui vantait les mérites du Coran ? ("Prosélyte" au second sens du terme, le plus commun, évidemment). Un sujet que tu as totalement déserté ensuite, bizarrement...

Rappel :

Cliquez ici : Signes de l'existence de Dieu

Source : _Charlie_Hebdo_a_des#Post361029] CLIC

***

2/

Les manuscrits de Sana'a

Les manuscrits de Sana'a retrouvés en 1972 au Yémen sont parmi les plus anciennes versions existantes du Coran. Le texte est daté des deux premières décennies du viiie siècle, certains remontant même à la deuxième moitié du viie siècle. Ces manuscrits proviennent de 926 Corans.

Lire la page Wiki sur ce sujet ici, c'est intéressant : CLIC

Source, ce même sujet, quelques pages avant : _Les_Signes#Post508211] CLIC

***

3/

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'ANIMAL

PRÉAMBULE

Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces,

Introduction malheureuse qui présuppose l'acceptation du darwinisme et exclut donc une large frange de la population. Islam, créationnistes.

Et non !, puisqu'il n'est pas question de darwinisme dans cette introduction plutôt subtile qui n'évoque QUE l'évolution (un fait, que tu confonds avec l'une des théories associées, le darwinisme). Même cette tournure "Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune" laisse ouverte une porte aux croyants et à une éventuelle création divine, c'est dire !

Il n'est pas de mon propos de débattre de l'Islam mais peut-être que tu auras une vision plus nuancée en lisant les réflexions des concernés ; un exemple parmi d'autres, celui de l’astrophysicien Nidhal Guessoum dans cet article : L'Islam, l’évolution, l’homme et l’univers

http://oumma.com/L-Islam-l-evolution-l-homme-et-l

Citations :

"On est évolutionniste non-darwinien si on croit que les espèces vivantes ont évolué (en elles-mêmes et entre elles) mais pas selon la théorie de Darwin."

"Donc le Coran est sujet à interprétation à bien des égards, y compris sur cette question de l’évolution. Mais affirmer que le Coran nous force à rejeter toute théorie de l’évolution, c’est tout simplement faire preuve de littéralisme et témoigne d’un manque évident d’érudition (islamique et scientifique)."

...

Publié le

Et... c'est pour qu'on se fasse notre propre opinion que tu avais ouvert un sujet dans VM sous le titre "Les signes de l'existence de Dieu" en éditant sans commentaire aucun une vidéo prosélyte qui vantait les mérites du Coran ? ("Prosélyte" au second sens du terme, le plus commun, évidemment). Un sujet que tu as totalement déserté ensuite, bizarrement...

Exactement, il y a peu près 4 ans de cela! (pfiouuuu déjà....)

Déserté

(pas du tout... ;)) Bien au contraire... je lisais avec soins tous vos commentaires

en éditant sans aucun commentaire

Effectivement car le but premier pour moi, été de pouvoir analyser, comprendre, vérifier les contradictions apportés qui ont été je te l'avoue très instructive!

J'ai vraiment voulu des avis complètement différents d'ou cette vidéo spécialement.

Effectivement ce débat est très complexe et pour y participer exige de posséder une excellente science tant au point de vue théologique (vu que l'on parle de l'Islam) et scientifique.

Pour ma part je me sentais pas au niveau intellectuel pour répondre aux commentaires mais surtout de pouvoir garder une certaine distance critique face au sujet.

Mais cela m'a permis une plus grande ouverture d'esprit mais surtout de l'importance de ne pas se lancer dans un débat dont on ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants!

Publié le
Si on part sur la rigueur historique des écrits religieux, le débat promet de prendre une tournure tout à fait savoureuse.

Ouai...Cela concerne tous les écrits tels qu'ils soient

Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène.

Louis Pasteur et Francis Bacon

Publié le

Je serais curieux de savoir quels sont les faits que tu qualifies d historiques.

Ma réponse ne sera pas objective, mais c'est la mienne. Tout ce qui est dans le Coran et qui relate de l'histoire est véridique

Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène.

Louis Pasteur et Francis Bacon

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Tu es bien affirmatif. Y a t-il un consensus des historiens là dessus ?

Y a t-il un consensus des historiens sur quoi que ce soit ?

Au moins ils peuvent en être proches.

En matière d'histoire des religions, ça m'étonnerait qu'ils le soient.

On peut souvent douter qu'un événement contemporain soit authentique, alors comment être certain d'événements aussi anciens, avec de prétendus miracles (scission de la lune...), sur la foi d'écrits de fidèles ?

Edit : je réalise que tu parlais en fait principalement des faits historiques du coran donc peut-être seras-tu d'accord avec moi sur d'autres faits, moins historiques, relatés dans celui-ci.

Publié le
Mohamed, pas Mahomet, merci.

:confused:

Quel est l'avis de Jacqueline Chabbi, Professeur à l’université Paris VIII, auteure d'articles dans l'Encyclopaedia Universalis et qui a publié en 1997 Le Seigneur des tribus. L'Islam de Mahomet, « un livre exemplaire d'une saine méthode d'histoire des religions, ni dogmatique, ni irrévérencieuse » selon André Caquot, professeur honoraire au Collège de France (et dans la foulée, on lira qu'elle est plus nuancée et précise qu'Yliass quant à la traduction de muslim, sans doute une question de compétence) :

Pourquoi « Mahomet » et non « Mohamed » en parlant du prophète musulman ?

Je précise, pour ne troubler personne, que si je parle de « Mahomet » et non pas de « Mohamed », c'est parce que je m'inscris dans la tradition savante. Mahomet est la forme francisée obtenue à partir du latin Mahometus. Je ne suis d'ailleurs pas la seule à écrire ainsi. Pensez au Mahomet de Maxime Rodinson, publié dans les années soixante, qui est devenu un des classiques du genre. Cela ne veut évidemment pas dire que je considère les musulmans qui portent normalement la dénomination que le Coran leur attribue, muslim, « celui qui consent à se mettre en sécurité auprès de quelqu'un » plutôt que le « soumis », terme qui a donné « musulman », comme des « Mahométans », ainsi qu'on le faisait jadis. C'était effectivement une manière de rabaisser leur religion que de les rattacher dans leur désignation même à un homme considéré en Occident comme un faux prophète. C'est uniquement le qualificatif qui est péjoratif, et non le nom de Mahomet lui-même qui était jadis la seule forme usitée.

Tout ce qui est dans le Coran et qui relate de l'histoire est véridique

Tu es bien affirmatif. Y a t-il un consensus des historiens là dessus ?

Jacqueline Chabbi :

Mon premier grand sujet, celui de ma première thèse, a porté sur le soufisme, c'est-à-dire sur l'histoire de la mystique musulmane. C'est au travers de cette recherche que j'ai construit, presque sans le savoir, ce qui allait devenir ma méthode de travail : se laisser guider par son objet d'étude et son terrain propre, une fois qu'ils ont été bien définis et qu'on en a fait une étude systématique, directement à partir des « sources » anciennes. Par cette expression, il faut entendre les écrits qui sont les plus proches de la période sur laquelle on travaille, lesquels doivent impérativement être étudiés dans leur langue, jamais en traduction ; sinon on peut être victime, sans même s'en apercevoir, d'effets très négatifs de « projection culturelle ». Une autre règle de base est de ne jamais envisager un objet de recherche à partir d'une théorie préconçue ! À ignorer cela, on n'a aucune chance de démonter les évidences qui passent pour intangibles.

Mon premier travail de recherche dans le domaine de la mystique musulmane portait sur un personnage du XIIe siècle qui était censé avoir été le fondateur de la confrérie des qadirites. Cette confrérie est encore présente aujourd'hui, de l'Afrique occidentale à la Malaisie. Je fus très surprise de constater qu'il y avait une différence importante entre la vie historique du personnage qui avait été avant tout un juriste musulman, originaire d'Azerbaïdjan, et la réputation qu'on lui avait faite après sa mort. Il passe même aujourd'hui pour un descendant du prophète Mahomet. Je découvris ainsi, à partir d'un fait concret, qu'il pouvait y avoir une distorsion majeure entre l'histoire comme fait vécu et l'histoire comme représentation, surtout dans le domaine des religions et des croyances collectives.

J'étais par hasard tombée sur un cas typique de dissociation du vécu et du récit. Il n'y a rien de tel pour aiguiser le sens critique d'un historien. En fait, j'avais eu beaucoup de chance en rencontrant d'emblée un sujet aussi formateur.

Enseignant à l'université depuis quelques années, j'eus à traiter une question d'histoire sur Mahomet pour les étudiants qui préparaient l'agrégation. Forte de ma première expérience dans le domaine de l'histoire de la mystique, je ressentis la curieuse impression que les auteurs que je lisais pour préparer mon cours et qui travaillaient sur le fondateur de l'islam s'en laissaient un peu trop conter par les textes qu'ils utilisaient, des textes médiévaux largement pos térieurs au début de l'islam. Je décidai d'aller voir un peu plus loin.

Ce travail devint vite passionnant. Je fis part à mon directeur de recherche de mes premiers résultats et je convins avec lui de changer le sujet du doctorat d'État sur lequel je travaillais pourtant depuis une dizaine d'années. C'est ainsi que j'abandonnai les mystiques pour rencontrer le monde de Mahomet. Je ne l'ai toujours pas quitté.

Je retrouvai, là encore, un cas de dissociation historique, la vie de Mahomet dans l'Arabie tribale du VIIe siècle et ce que les sociétés musulmanes ultérieures allaient faire de lui en idéalisant le personnage. Mais l'enjeu était cette fois beaucoup plus important. Il concernait l'interprétation des origines de ce qui allait devenir une religion majeure.

Un historien n'a pas de leçon à donner à un théologien, même s'il doit à l'évidence étudier son mode de pensée et sa doctrine. Bien entendu, il n'a pas non plus à recevoir de leçon de lui, en vertu d'un quelconque principe d'autorité qui interdirait de poser certaines questions.

Voir d'ailleurs de façon connexe les polémiques soulevées par la loi Gayssot, ici : CLIC

Il y a aujourd'hui plus de deux siècles que la grande aventure scientifique a commencé, à peu près en même temps que le déchiffrement de la pierre de Rosette par Champollion. Les habitudes orientalistes héritées du passé constituent une base indispensable. Mais elles apparaissent aussi, du point de vue méthodologique, comme un obstacle qu'il faut dépasser. C'est ce que j'ai dû faire en ce qui concerne mon travail sur les origines de l'islam. La rupture fut d'autant plus brutale que cette période des origines de l'islam a été très peu soumise à la critique historique, sans doute parce que c'est là que la pression du religieux est la plus forte à tout point de vue.

On dit souvent que l'islam fait partie des « religions du Livre ». Mais on ne se demande pas de quel « Livre » il s'agit et ce que signifie au juste le mot. Dans une société d'oralité, l'écrit n'est pas un livre que l'on feuillette, mais le Destin au sens de discours fixe ou de discours annonçant un avenir fixé. Ainsi l'islam comme religion du « Livre » ou plutôt de « l'écrit » serait d'abord une religion qui déclarerait s'être vue annoncer son destin. Ce n'est là que l'un des multiples paradoxes d'un discours sur le passé intoxiqué par les évidences qu'il a construites pour en faire sa réalité.

Ainsi en va-t-il également de certains rituels dont on s'imagine à tort qu'ils sont primitifs alors que c'est la pratique collective dominante qui a fini par les imposer. L'actuel sacrifice du mouton qui clôt le pèlerinage musulman est censé commémorer le sacrifice d'Abraham ; il correspond en fait à une pratique proche-orientale qui s'est vraisemblablement imposée seulement après la conversion des populations concernées. Les Arabes d'Arabie, en tant que grands pasteurs, sacrifiaient des chameaux ! Quant à la connexion abrahamique du sacrifice et du pèlerinage, elle est ignorée par le Coran.

Le fait que la tradition dite « prophétique », le hadith, corrobore la croyance pos térieure qui « abrahamise » le sacrifice ne signifie rien pour un historien. Ce corpus réputé « prophétique » ne peut être mis sur le même plan que le Coran qui présente des indices d'ancienneté bien supérieurs. Lorsqu'il y a contradiction, c'est évidemment le Coran et son contexte d'origine qui l'emportent. De multiples exemples de ce type demeurent à élucider, à commencer par la mise par écrit du Coran, qui pourrait bien être beaucoup plus tardive que ce qu'annonce la tradition musulmane.

Quelles pourraient être les conséquences de vos travaux ?

On voit que le discours historique sur les débuts de l'islam n'est pas anodin. Il ne cherche pourtant aucunement à donner des leçons de religion. C'est aux communautés croyantes de gérer leur destin. Mais comme toutes les grandes religions, l'islam a une histoire réelle faite de développements, de ruptures et de fractures dont on n'aime guère à se souvenir, quitte à s'inventer, dans un certain nombre de cas, un passé de substitution. Pour moi, la tâche des historiens est d'investir le champ d'une histoire tout simplement humaine.

Une approche historico-critique de l'islam des origines, Le Seigneur des tribus : L'islam de Mahomet de Jacqueline Chabbi :

L’islam contemporain, religion mondiale, présente sur les cinq continents, se revendique souvent de son passé. Mais quels furent ses débuts ? Comment est apparu le Coran ? Dans quel monde ? À qui s’est-il d’abord adressé ? C’est à ces questions que répond Jacqueline Chabbi dans une enquête à la fois anthropologique et linguistique, historique et sociale sans précédent. Le texte est ici replacé dans son contexte. Il est lu en regard des sources arabes qui l’ont précédé. Il est lu en regard des territoires, paysages, peuples, institutions, pratiques religieuses, politiques, culturelles au sein desquels il a émergé. Il est lu en regard de la façon dont il a été initialement perçu et reçu. C’est donc à découvrir un islam premier, singulièrement méconnu, que s’attache l’ouvrage. Plus de quinze ans ont passé depuis l’édition initiale de ce livre sans que les hypothèses qui y sont formulées sur "l’islam de Mahomet" aient été démenties.

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    • Je suis allé voir son spectacle avec ma compagne il y a quelques années. C'était très bien écrit, scénarisé et présenté. De l'humour sans tomber dans le lourd, de très belles routines et une bonne présence sur scène. Une personne qui cherche une prestation pour un anniversaire et qui voit cette vidéo peut se dire à tort que la prestation proposée est en dehors de son budget et ne franchira même pas le cap d'une demande de devis. Autrement dit, faire une vidéo dans un cadre luxueux permet de viser certains clients mais peut aussi priver d'autres clients. C'est un choix. Cela ne veut pas dire que c'est un bon ou un mauvais choix.
    • Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis  près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de @Luc APERS : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Michael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou @Gaëtan BLOOM présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le voit aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout  : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.
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