Christian GIRARD Publié le 27 novembre 2021 Auteur Partager ce message Publié le 27 novembre 2021 (modifié) Il y a 10 heures, Christian DELAMORINIERE a dit : ...et je ne vois pas pourquoi ces expansions de conscience qui ne peuvent pas être produites par le cerveau s'arrêteraient brusquement à la mort de celui-ci ! Parce que l’expression « expansion de conscience » reste à déterminer précisément et autrement que par une affirmation gratuite laissant suggérer qu’une telle « expansion » existe, surtout pour ce qui concerne la « conscience » dont on a vu qu’il s’agit d’une notion très difficile à définir. Toi tu SAIS ce que c’est que LA conscience, et qu’elle est en expansion lorsque la vie biologique semble toucher à son terme, c’est ta croyance mais cela va être difficile de prouver cela, l’utilisation de caractères gras n’apportant aucune plus-value à cette formulation un peu légère. Je précise que je ne mets pas en cause le fait que certains « expérienceurs » aient une « drôle d’impression » (euphémisme) alors que leur cerveau était bouleversé par tout une série de dysfonctionnements lors d’un coma ou autres. Par ailleurs, la majorité des témoignages de personnes ayant frôlé la mort montre plutôt qu’il n’y a aucune « expansion de conscience » dans leurs cas. Parce que tu décides de façon péremptoire que certains états psychiques ne peuvent être produits par le cerveau. En réalité c’est en majeure partie bien là que ça se passe et les différents états psychiques ne se produisent ni dans les gros orteils ni à la pointe des cheveux. Mais si tu es capable un jour de téléporter ta conscience dans une boîte de camembert à titre de démonstration je serai le premier à te féliciter pour cet exploit et cette démonstration haute en couleur (et en odeur). Parce ce que jusqu’à preuve du contraire l’activité psychique localisée dans le cerveau et la « conscience » qui va avec s’arrête en effet quand on est mort. Il n’y a guère que Bruno Charvet qui exploite l’idée d’une communication avec les défunts, mais ledit médium n’a plus bonne presse aujourd’hui. Qu’il ait réussi à communiquer avec une défunte qui n’existe même pas serait également une preuve de « l’expansion de conscience » ? Bref le sujet des EMI reste fascinant mais il faut prendre garde de ne pas surinterpréter les témoignages, et encore moins de relayer des exemples dont on doit croire sur parole le contenu et ce qu’en dit un « docteur » déjà acquis à la croyance d’une conscience façon OBE qui aurait à cœur de se balader à travers les planchers d’un bâtiment, ou de visiter une grotte couverte de peintures rupestres comme dans l’exemple non sourcé donné plus haut ; un début de preuve serait que l’expérienceur ait visité de façon dématérialisée une grotte ornée de peintures mais inconnue de tous et qu’il nous donne sa localisation précise, ce serait déjà un grand cadeau offert au patrimoine de l’humanité, mais hélas ce ne fut pas le cas n’est-ce pas ? Par ailleurs, cet exemple donné avec cette prétendue spécialiste qui aurait discuté avec un expérienceur comme avec un « confrère » (hum) est certes la base d’un joli boniment mais ne peut se prévaloir (au regard du peu d’éléments donné plus haut) d’avoir été cadré par un protocole scientifique incitant à la confiance. À supposer même que l’histoire soit « vraie » en partie il faudrait surtout l’évaluer au regard du nombre de cas où des expérienceurs ont raconté des « trucs » absolument non vérifiés voire carrément faux. Comprendre : si l’on ne tient pas compte d’une réalité statistique et que l’on isole juste quelques cas troublants afin d’appuyer sa croyance, la démonstration ne vaut pas tripette. Dans la somme de tous les « délires » p ost-traumatiques, il serait anormal que, parfois, on ne puisse trouver quelques « vérités » troublantes mais dues à un simple hasard (100 % d’erreurs, c’est ça qui serait vraiment surprenant). Modifié 27 novembre 2021 par Christian GIRARD 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian DELAMORINIERE Publié le 27 novembre 2021 Partager ce message Publié le 27 novembre 2021 il y a 24 minutes, Christian GIRARD a dit : c’est ta croyance mais cela va être difficile de prouver cela Je n'ai nullement l'intention de passer, moi aussi, 10 ans à essayer de prouver que la conscience n'est pas secrétée par la matière molle du cerveau. Comme je l'ai déjà dit, les plus réticents ne peuvent être convaincus que s'ils en font l'expérience eux-mêmes. Loin d'être un état brumeux dû à un dysfonctionnement du cerveau, cette hyper-réalité n'a rien à voir avec ce qu'un hyper-cérébral peut se représenter mentalement puisque le mental ne peut appréhender la conscience qui l'englobe. Citer La parole est d’argent, mais le silence est d’or. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 27 novembre 2021 Auteur Partager ce message Publié le 27 novembre 2021 Il y a 3 heures, Christian DELAMORINIERE a dit : Je n'ai nullement l'intention de passer, moi aussi, 10 ans à essayer de prouver que la conscience n'est pas secrétée par la matière molle du cerveau. Sois rassuré, peu de gens sont prêts à te lire durant 10 ans sur ce thème . De toute façon si tu avais ladite preuve tu la donnerais illico et l'affaire serait close. En attendant, ce message, tu le lis sur un écran, tout une série de mécanismes biologiques se mettent en branle pour que des infos arrivent à ton cerveau où elles sont analysées, interprétées, modifiées, et c'est ce même fonctionnement de ton cerveau à la molle substance qui te permet de structurer une réponse, de faire bouger tes doigts pour tapoter ton clavier et envoyer un message dans VM. Le jour où ta conscience en expansion viendra frapper à ma fenêtre pour me délivrer le message en direct, ce sera une autre histoire. On se demande pourquoi la Nature serait à l'origine d'un cerveau qui ne servirait à rien pour la conscience, ce serait bizarre n'est-ce pas ? Pourquoi un corps, un univers physique, alors que les consciences pourraient selon leur bon vouloir et sans souffrances errer indéfiniment dans des espaces éthérés, intemporels et lumineux ? Il y a 6 heures, Christian DELAMORINIERE a dit : cette hyper-réalité n'a rien à voir avec ce qu'un hyper-cérébral peut se représenter mentalement As-tu le nom d'un "hyper-cérébral" à donner en exemple (ou à livrer en pâture) ? Quant à toi, doit-on en conclure que tu te sers de ton cerveau pour tout sauf pour penser ? Par ailleurs je suppose que tu utilises le terme d'hyperréalité dans un tout autres sens que celui-ci ? : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperréalité 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian DELAMORINIERE Publié le 27 novembre 2021 Partager ce message Publié le 27 novembre 2021 il y a 46 minutes, Christian GIRARD a dit : tout une série de mécanismes biologiques se mettent en branle pour que des infos arrivent à ton cerveau où elles sont analysées, interprétées, modifiées Ce que nous présente notre cerveau est donc bien loin de la réalité et le cerveau se croit aussi dans la réalité quand il est en état de rêve. Un contact direct avec la réalité est donc hyper réel et certains ont l'impression de retourner dans un rêve lorsqu'ils réintègrent leur corps. Citer La parole est d’argent, mais le silence est d’or. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 27 novembre 2021 Auteur Partager ce message Publié le 27 novembre 2021 (modifié) il y a 23 minutes, Christian DELAMORINIERE a dit : Ce que nous présente notre cerveau est donc bien loin de la réalité et le cerveau se croit aussi dans la réalité quand il est en état de rêve. Crois-le ou non mais je n'ai pas vraiment d'objection. il y a 23 minutes, Christian DELAMORINIERE a dit : Un contact direct avec la réalité est donc hyper réel et certains ont l'impression de retourner dans un rêve lorsqu'ils réintègrent leur corps. Là c'est plus problématique car tu pars d'une prémisse qui est qu'il est possible d'entrer en contact direct (?) avec la « réalité », comprendre une « réalité » autre que celle de l'Univers physique. Donc il faudrait que tu te mettes d'accord avec toi-même : ton « hyper-réalité », c'est ce que tu prétends être la réalité, mais la réalité n'est pas la réalité (gulp) et notre condition de créature organique dans un monde physique (et hostile), ce n'est qu'un rêve. Hum... Par ailleurs, pour "réintégrer son corps" il faudrait déjà être capable de s'en évader, de s'en détacher... Admettons ça à titre d'hypothèse. Mais si ensuite la conscience "réintègre" le corps, ça veut bien dire qu'au bout du compte elle va se loger dans le cerveau . Sinon en réintégrant le corps, où va donc la conscience en définitive ? En l'état ça ne tient pas trop debout ton truc tarabiscoté... Modifié 27 novembre 2021 par Christian GIRARD Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian GIRARD Publié le 28 novembre 2021 Auteur Partager ce message Publié le 28 novembre 2021 Il y a 15 heures, Christian DELAMORINIERE a dit : Comme je l'ai déjà dit, les plus réticents ne peuvent être convaincus que s'ils en font l'expérience eux-mêmes. Et si tu nous parlais de ta propre expérience de mort imminente ? Convaincu (mais de quoi ?) comme tu l'es, il paraît évident que tu as vécu une expérience de ce type (et c'est éminemment respectable). Par ailleurs, on rêve tous et pourtant cette expérience commune du rêve ne nous amène pas à interpréter lesdits rêves comme la preuve d'une autre réalité plus fondamentale. Le 10/03/2021 à 12:48, Patrick FROMENT a dit : Toute la difficulté est de savoir quelle est la valeur et la véracité de ces souvenirs archaïques Une intervention de Klein qui traite entre autres choses de véracité et de vérité, de connaissances et de croyances, etc., avec de jolies phrases comme « Le réel a tranché » ou « L'imagination seule, ça peut être le délire » : « Étienne Klein - La réalité du monde de 2021» Un ouvrage évoqué par Klein : Vérité et véracité : Essai de généalogie, de Bernard Williams « Sciences exactes et sciences humaines sont, de nos jours, traversées par des conflits de vérité. Les uns, affichant leur attachement à la véracité, veulent crever les apparences pour atteindre les constructions et les motivations réelles qui se cachent derrière elles. Ainsi, l'ambition des sciences physiques de dévoiler la vérité serait infondée, eu égard aux forces de la société qui contrôleraient leurs activités : la sociologie de la connaissance serait mieux placée pour dire la vérité de la science que la science ne l'est pour dire la vérité du monde. A côté de cette exigence de véracité, il existe une défiance tout aussi généralisée à l'égard de la vérité : celle-ci existe-t-elle ou n'est-elle que relative, subjective ? Le soupçon se porte alors particulièrement sur l'histoire : des récits, longtemps présentés comme exprimant la vérité du passé, sont dénoncés comme tendancieux, idéologiques, voire apologétiques. Mais les tentatives faites pour remplacer ces distorsions par "la vérité" se heurtent à leur tour aux mêmes objections. Car toute attaque contre quelque forme spécifique de vérité, historique ou autre, s'appuie sur des propositions qui demandent elles-mêmes à être considérées comme vraies. Les notions de vérité et de véracité peuvent-elles être refondées solidement afin que notre manière de comprendre la vérité, et les chances que nous aurions de l'atteindre, puisse répondre à notre besoin de véracité ? Bernard Williams, qui voit là un problème fondamental de la philosophie d'aujourd'hui, nous aide à sortir de ces dilemmes devenus impasses. Pour cela, il raconte une généalogie - celle qui aurait poussé l'humanité, dès ses premières formes d'organisation sociale, et jusqu'aux démocraties contemporaines, à donner consistance à deux grandes notions : l'exactitude et la sincérité. » 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe (Kristo) Publié le 28 novembre 2021 Partager ce message Publié le 28 novembre 2021 Il y a 8 heures, Christian GIRARD a dit : Par ailleurs, pour "réintégrer son corps" il faudrait déjà être capable de s'en évader, de s'en détacher... Admettons ça à titre d'hypothèse. Mais si ensuite la conscience "réintègre" le corps, ça veut bien dire qu'au bout du compte elle va se loger dans le cerveau Justement, j'ai eu aujourd'hui une conversation avec ma fille qui a un ami qui souffrirait d'un TDI (Trouble dissociatif de l’identité), c'est à dire que plusieurs identités prennent alternativement le contrôle de son corps sans qu'il puisse le maîtriser. Ca a l'air d'être sérieux mais j'ai du mal à croire que la personne ne puisse s'en sortir. Où est la conscience là dedans? Et y en a t-il plusieurs? 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian DELAMORINIERE Publié le 28 novembre 2021 Partager ce message Publié le 28 novembre 2021 Loin de toutes ces élucubrations mentales, le récit bouleversant de ceux qui l'ont vécu : Citer La parole est d’argent, mais le silence est d’or. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Georges PERON Publié le 28 novembre 2021 Partager ce message Publié le 28 novembre 2021 il y a 11 minutes, Christian DELAMORINIERE a dit : Loin de toutes ces élucubrations mentales, le récit bouleversant de ceux qui l'ont vécu : Un tunnel nuageux, une lumière qui "parle" et qui "aime"... "de l'autre côté on nous attend, avec amour"... Ce n'est malheureusement pas à mon sens un témoignage très crédible, c'est le témoignage sans recul d'un croyant. Dans nos souvenirs, on se voit souvent soi-même (pas toujours, c'est vrai, mais c'est relativement fréquent). Si on se rappelle d'un repas, d'un concert, d'un spectacle, auquel on a assisté, par exemple. Est-ce parce que notre "âme" est "en sortie" comme lors d'une EMI et enregistre l'action à distance avec une caméra céleste ? Ou bien notre cerveau reconstruit-il tout ça après coup ? J'ai mon idée sur la question... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick FROMENT Publié le 28 novembre 2021 Partager ce message Publié le 28 novembre 2021 (modifié) Il y a 5 heures, Christophe (Kristo) a dit : Où est la conscience là dedans? Et y en a t-il plusieurs? Ta question semble supposer que tu assimiles la conscience à la personnalité. Or la conscience (quelle que soit la manière de la définir) est bien plus vaste que la personnalité (ou que l'ego, ou que nos diverses identifications). La conscience englobe notre personnalité (ou nos personnalités dans les cas de TDI) mais elle ne s'y réduit pas. "L’ego n’est pas le propriétaire de la conscience, il en est l’objet". Jean-Paul Sartre Modifié 28 novembre 2021 par Patrick FROMENT 1 Citer Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple. Paul Binocle Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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