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C'est un sujet délicat.Comme je disais dans un mon livre "PNL et Magie", la PNL ou l'hypnose ericksonienne est devenue une bonne excuse. Pour ma part dans mes prestations j'utilise beaucoup d'outils de la PNL, et si on me demande ce qu'est le mentalisme, je ne parle pas de la PNL. Parceque le mentalisme n'est pas de la PNL. Il se trouve que je mets de la PNL dans ma magie, dans mes prestations, dans ma vie en générale parceque j'ai commencé par cette discipline bien avant la magie. La PNL est un outil intéressant qu'on peut utiliser dans de nombreux domaines, en fait là où il faut instaurer un rapport avec une personne.

Beaucoup de mes anciens élèves utilisent la PNL dans leur métier. Cours de sport, comédien (pour la gestion du stress), etc..

Ces gens là ne disent pas, "être comédien c'est de la PNL" ou Enseigner c'est de la PNL.

Beaucoup d'enseignants et de formateur en PNL sont choqués de voir leur discipline tournée en ridicule. IL y a une une dizaine d'années nous étions dans les sectes et aujourd'hui c'est tendance. La PNL pour le public est un outil d'influence et c'est très embêtant.

Peut-être que beaucoup de mentalistes sont en manque de reconnaissance, alors parler de psychologie, de PNL, de synergologie, de communication non verbale, ça fait briller, tout ça pour deviner le mot "voiture" de la page 38.

Je pense que certain mentalistes ne veulent pas perdre leur petit pouvoir sur les gens en se faisant passer pour des lumières.

Je trouve que le mentalisme est assez riche pour ne pas avoir besoin de mentir au public, il suffit d'être un peu malin mais certainement pas menteur.

Modifié par campana
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"

Mais chez les mentalistes s'est encore pire. D'ailleurs CES magiciens se mettent tous un par un par devenir des mentalistes et tres rapidement ( un mois ou deux le temps de lire cassidy et 13 steps) deviennent des spécialistes du mentalisme..

J'en connais qui sont devenus des experts en moins d'une semaine. Même instantanément, il suffit de le dire ou de l'écrire sur un forum.

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Publié le
Je trouve que le mentalisme est assez riche pour ne pas avoir besoin de mentir au public, il suffit d'être un peu malin mais certainement pas menteur.

... Tu veux dire, par là, être juste légèrement ambigu, sans doute ! :)

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Oui ambigu biensûr, c'est le personnage qui veut ça. et on peut dire la vérité en faisant interpréter autre chose au spectateur, comme dans de nombreux effets de mentalisme.

Parfois on me demande ce qu'est le mentalisme si c'est truqué pour la lecture de pensée par exemple. J'aime bien répondre que je capte les informations que les gens veulent bien me donner. Dans cette phrase il n'y a pas un gramme de mensonge c'est ambigu ou plutôt c'est une sorte de double langage. Je capte bien les informations qu'on veut bien me donner.

Je comprends ce que tu dis, en effet contrairement à un magicien, peut être que le mentaliste doit jouer son rôle jusqu'au bout et normalement il a assez d'outils pour ne pas raconter des âneries du style PNL ou autres.

Pour conclure, cher Patrick, le mentalisme peut être un art ambigu.

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Publié le

Que le magicien-mentaliste ait finalement une image ambigue vis-à vis de ses spectateurs, tout comme le magicien d'ailleurs (du fait des mystères créés), passe encore, cela veut dire qu'il atteint ses objectifs, mais vis-àvis de ses confrères, là ça devient énervant ou risible.

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Melvin

Publié le
C'est un sujet délicat.Comme je disais dans un mon livre "PNL et Magie", la PNL ou l'hypnose ericksonienne est devenue une bonne excuse.

Rassures toi, Benoit, c’était déjà une "bonne excuse" du temps de Mindon Mania. :D

Beaucoup d'enseignants et de formateur en PNL sont choqués de voir leur discipline tournée en ridicule. IL y a une dizaine d'années nous étions dans les sectes et aujourd'hui c'est tendance. La PNL pour le public est un outil d'influence et c'est très embêtant.

Peut-être que beaucoup de mentalistes sont en manque de reconnaissance, alors parler de psychologie, de PNL, de synergologie, de communication non verbale, ça fait briller

Ceux là devraient se renseigner un peu avant de citer des choses qu’ils ne connaissent pas car la lame peut être à double tranchant et tu n’es pas sans savoir, Benoit, que la PNL est, elle-même, en quête de reconnaissance et qu’elle est régulièrement attaquée.

Les psychologues officiels et "serieux" -ceux qui sont passés par l’université- et, qui, en France, se répartissent les rôles (et les postes) entre les cognitivo-comportementalistes d’une part et les freudiens d’autre part, pensent que la PNL manque cruellement de rigueur scientifique et la considère comme une sorte de pata-psychologie. Par ailleurs, comme Benoit y fait référence, la PNL a été pointée en France, il y a quelques années, par les rapports officiels de la lutte anti sectes.

Bref… c’est un autre sujet !

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Si la psychologie n'a pas trouvé son unité c'est que bcp de ses disciplines reposent, non pas sur des faits établis, mais sur des bases construites sur des croyances (exemple : la psychanalyse).

Dans sciences humaines, le mot "science" est souvent de trop car les méthodes d'investigations employées ne sont souvent pas basées sur la méthode scientifique.

Par contre certaines "sciences" humaines sont les reines du bla-bla compliqué pour souvent pas dire grand chose d'interessant. Elle ont bien compris qu'un vocabulaire complexe et inventé spécialement pour, vous rend plus "sérieux" aux yeux de votre public (exemple : la pédagogie).

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Melvin

Publié le (modifié)

Pour en revenir au mentaliste, je vous rappelle qu'il ne faut pas le confondre avec un magicien qui utilise des trucs, des techniques que l'on trouve dans des boutiques spécialisées, et que n'importe qui peut se procurer s'il s'en donne un peu la peine.

Le mentaliste, lui, travaille à l'aide de techniques secrètes que l'on ne trouve pas comme ça. Il faut vraiment cotoyer des maîtres qui connaissent les "vraies" techniques et pourra vous initier. Il faut développer ses facultés mentales afin d'obtenir des quasi-pouvoirs (oui, vous ne pouvez pas comprendre). Il faut étudier la PNL dans ses moindres détails afin de comprendre la nature humaine (ce que fait rarement un banal magicien car de toute façon ça ne l'intéresse guère et il n'en a pas besoin pour faire de simple tours). Finalement le mentaliste doit accéder à un bien plus vaste champs de connaissance que n'étudiera jamais la plupart des magiciens, non pas que le magicien est bète, mais avec quelques techniques simples en poche, il peut déjà se monter tout un numéro, ce qui n'est la cas du mentaliste.

Pour résumé je ne dirais pas que le Mentaliste (mettons un "M") est un surhomme, cela serait se vanter, mais il n'est pas un "simple" humain, il a quelquechose en plus, un peu comme les pâtes Lustucru en somme.

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le

:D:D:D

Allons, Allons, Melvin...

On a dit que le mentalisme est un art ambigu... On a pas dit qu'il fallait, forcément, cultiver l'ambiguité !

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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