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Je ne comprend pas le liens entre moi et m'on (mauvais) goût pour les Jerry's Nugget et Mr Duvivier.

Hum, il s'agit d'une plaisanterie ? Rien de personnel Olivarius, le lien avec "Mister" Duvivier (comme tu l'écris) n'est pas en rapport avec TOI mais il répond de façon cohérente à l'origine de ce sujet puisque ouvert par un message de manu1985 qui a produit un copier-coller du blog de Duvivier ! Difficile d'occulter cette référence qui ouvre ce thread !

Le sujet des Jerry's est récurrent dans VM, je pense même que ce sujet en cours (et non "ce topinambour") devrait être fusionné avec celui-ci de 11 pages et titré Jerry's Nugget car je ne vois pas trop l'intérêt d'ouvrir X fils de discussion différents sur les Jerry's :

http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/topics/290475/1

je n'aime pas les chouchous, ceci ne veut pas dire que je n'apprécie pas t'on travail bien au contraire.

C'est gentil.

Tu n'aimes pas "les chouchous" contrairement à moi qui n'occulte aucun support et aime aussi la magie des cartes notamment. Je peux t'assurer que si un magicien faisait des tours de magie avec des chouchous "fantaisistes" (et non des anneaux élastiques de forme torique) je serais perplexe (et j'en témoignerais probablement) un peu comme je le suis devant l'engouement pour un tarot de cartes qui remporte ton adhésion inconditionnelle (et pas la mienne mdr ).

Sur ce, je vous laisse débattre en toute sérénité de ce marronier. :)

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Avant que vous n'en fassiez mention, je n'avais jamais percuté qu'il s'agissait de derricks sur le dos des Jerriy's Nugget ..même en y regardant de plus prêt je trouve franchement pas ça évident...donc pour la symbolique du "pétrole/fric/pas biiieeeen"...faut voir.

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Les vrais passionnés de jeux de cartes sont ailleurs. Ces derniers sont sensibles à l’esthétique, s’ obligent à acquérir un savoir multiple et prennent plaisir à se documenter.

A l’inverse les internautes accros aux JN sont apparemment juste des « accumulateurs de jeux » très influencés par les propos de leurs « dealers »

Cela dit le prix des JN est accessible et se négocie entre 80 et 200 euros d’après les indications des forums.

Il est loin d’atteindre le prix des jeux historiques comme vous pouvez le constater en lisant ce lien :

http://www.millon-associes.com/doc/CP-Carte-a-jouer-051111.pdf

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Le sujet des Jerry's est récurrent dans VM, je pense même que ce sujet en cours (et non "ce topinambour") devrait être fusionné avec celui-ci de 11 pages et titré Jerry's Nugget car je ne vois pas trop l'intérêt d'ouvrir X fils de discussion différents sur les Jerry's

Ouf, voilà qui est fait... Merci les modos. :)

Les vrais passionnés de jeux de cartes sont ailleurs. Ces derniers sont sensibles à l’esthétique, s’ obligent à acquérir un savoir multiple et prennent plaisir à se documenter.

A l’inverse les internautes accros aux JN sont apparemment juste des « accumulateurs de jeux » très influencés par les propos de leurs « dealers »

Cela dit le prix des JN est accessible et se négocie entre 80 et 200 euros d’après les indications des forums.

Il est loin d’atteindre le prix des jeux historiques comme vous pouvez le constater en lisant ce lien :

http://www.millon-associes.com/doc/CP-Carte-a-jouer-051111.pdf

C'est l'une des interventions les plus sensées de ce sujet et qui remet bien des choses à leur place, grâce à un recul serein et tout en élargissant le débat (sur la passion des cartes et les moteurs de cette passion). Merci. Intervention particulièrement pertinente pour ce qui est de montrer le "niveau" de réflexion d'un collectionneur de cartes de haut vol. Ne passez pas à côté du lien donné par GP21, qui pointe vers LA COLLECTION CLAUDE GUIAR (mise aux enchères à Drouot), on est loin, très loin des derricks ;) . Comme quoi tous les (bons) goûts sont aussi dans la nature. ;)

Publié le

Personnellement je trouve que le design n'a vraiment rien de spécial et je trouve que le mythe qu'on accorde à ce jeu frôle le ridicule. Même si ces cartes se manipuleraient bien, vu que le jeu est hors de prix ben je vois pas à quoi il peut servir à part le mettre dans une étagère pour frimer...

Le tarot des Wynn est pour moi beaucoup plus beau et beaucoup plus esthétique ! Par contre ils n'ont pas la même finition que les bicycle ce qui fait que le jeu glisse beaucoup moins bien.

Le jeu texan a aussi un tarot très réussi et les cartes se manipulent très bien.

Et enfin j'aime beaucoup le tarot des blue crown deck en particulier le jeu rouge et j'hésite fort à m'acheter une farde... Dommage que le prix soit assez élevé comparé aux bicycle.

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Avant que vous n'en fassiez mention, je n'avais jamais percuté qu'il s'agissait de derricks sur le dos des Jerriy's Nugget ..même en y regardant de plus prêt je trouve franchement pas ça évident...donc pour la symbolique du "pétrole/fric/pas biiieeeen"...faut voir.

Un symbole n'a pas pour vocation d'être lisible au premier regard, il peut être porteur d'un sens caché (hermétisme partiel comme moyen de reconnaissance entre ceux qui connaissent le sens du symbole, etc.).

Par ailleurs Jimmy, tu n'as pas compris la "véritable" nature symbolique du derrick, voici une copie de mon message :

Ces derricks sur le dos de ces cartes ne me font vraiment pas rêver (ça évoque le pétrole, le "pognon", etc. : bof !). Étymologiquement, voici ce qu'est un derrick : mot anglais qui a d'abord signifié « potence, gibet », de Thomas Derrick, nom du célèbre bourreau à Tyburn Prison à Londres vers 1600.

http://fr.wiktionary.org/wiki/derrick + TLF

Il y en a qui croient en la force des symboles...

C'est de la symbolique (cachée) du gibet dont il est question, de celle du bourreau, de l'instrument de torture ou de mise à mort ! Pas moins ! Cela n'a rien à voir avec le fait que le pétrole ou l’argent "c'est bieeeen" ou "c'est maaaal" mdr . Je pense même au contraire que ce serait une très bonne chose que d'exploiter l’étymologie du mot derrick pour construire une routine qui serait centrée sur le thème du gibet, de la condamnation (injuste ?), de la "vocation" de bourreau (cela implique une recherche sur ce fameux bourreau de Londres notamment), etc. Voilà selon moi où se trouverait un vrai champ d'intérêt à utiliser des cartes avec un tarot de ce type (peut-être pour une seule et unique routine bien construite, écrite et documentée). À défaut d'exploiter un puits de pétrole, c'est cette voie-là que j'exploiterais si je travaillais sur une routine impliquant des Jerry's Nugget. mdr

Symbole. Critère fondamental : selon T. Todorov (1978), « un texte ou un discours devient symbolique à partir du moment où, par un travail d’interprétation, nous lui découvrons un sens indirect ».
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Symbole

Personnellement je trouve que le design n'a vraiment rien de spécial et je trouve que le mythe qu'on accorde à ce jeu frôle le ridicule. Même si ces cartes se manipulaient bien, vu que le jeu est hors de prix ben je vois pas à quoi il peut servir à part le mettre dans une étagère pour frimer...

Le tarot des Wynn est pour moi beaucoup plus beau et beaucoup plus esthétique ! Par contre ils n'ont pas la même finition que les bicycle ce qui fait que le jeu glisse beaucoup moins bien.

Le jeu texan a aussi un tarot très réussi et les cartes se manipulent très bien.

Et enfin j'aime beaucoup le tarot des blue crown deck en particulier le jeu rouge et j'hésite fort à m'acheter une farde... Dommage que le prix soit assez élevé comparé aux bicycle.

Merci Vayron, beaucoup sont du même avis que toi et ils lisent (je suppose) toutes les interventions des "fans" avec une condescendance amusée, mais il est bon de remettre les pendules à l'heure et de témoigner de ce qu'il n'y a pas un consensus total autour de ces cartes, loin de là.

L'agitation actuelle de certains cercles autour des Jerry's Nugget témoigne d'une approche presque... délirante.

C.G.

Publié le

Intéressant, à travers les divers messages, de voir à quel point ces petits bouts de cartons peuvent cristaliser l'adoration ou les ressentiments que l'on peut avoir envers Duvivier.

D'ailleurs, n'ayant aucun avis tranché sur Duvivier je n'en ai pas non plus sur ces cartes.

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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