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Publié le

les manip de cartes faites par Norm Nielsen à l'époque c'était pourtant très magique, et si on regarde bien il avait peut être moins de technique que certains actuellement !

Pourquoi ce n'est pas aussi magique de nos jours, c'est parcequ' ils travaillent à une telle vitesse que ça s'apparente quasiment à du jonglage !

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Publié le

@ Marneus : Concernant ton développement sur les balles mousse... Justement.. quel intérêt de faire faire quelque chose d'inhabituel avec un objet qu'ils ne connaissent pas?........ ;) perso, j'aime que les gens "identifient" ce que j'utilise... c'est une manière comme une autre de les impliquer dans ma magie... (ca fait parti des raisons qui font que j'ai banni les boules mousses de mon répertoire...)

@ Danilsen : oui, il y a le côté "rapidité" qui fait que de toute facon c'est difficile à suivre... et que les gens ne diront pas "c'est magique" mais "quelle habileté, on ne voit rien... c'est parce qu'il est rapide....." ... et quand bien même ! en quoi est ce magique de faire apparaitre un bout de carton avec un sourire "bright" si ce n'est pour montrer son habileté? (et rentrer dans un processus automasturbatoire...)

Choose your battles wisely.

Publié le

Juju, merci d'avoir lancé ce sujet encore une fois ;)

Une phrase de Pit Hartling (Dernier mot dans Carto-Fictions) me revient, elle te plaira probablement (si tu ne la connais pas déjà...)

"Alterner la présentation des tours et leur description écrite, c'est comme appuyer sur le bouton "avance rapide" dans l'évolution d'un tour"

Vous en faîtes ce que vous voulez mais personnellement, je l'ai essayée et ça fonctionne très bien avec moi... ;)

Publié le

@ Juju : le fait de ne pas reconnaitre instantanément un objet n'empêche pas de le découvrir, d'autant plus si la présentation du tour est bien rodée... On peut très bien amener les personnes à identifier l'objet en question, mais après une phase où on laisse leur sens de la curiosité s'installer, afin notamment de créer un intérêt pour ces bestioles étranges, et permettre une parenthèse d'oubli aisée à gérer :)

La vitesse de la lumière étant supérieure à la vitesse du son, bien des gens paraissent brillants jusqu'au moment où ils ouvrent la bouche.

Invité fauxdepot
Publié le

Le souci c'est qu'à nouveau on se retrouve sur un public de magiciens.

Quand on voit ce qu'une simple levée double peut produire comme plaisir pour des spectateurs qui ne sont pas magiciens, il semble paradoxal de prendre comme avis pertinents ceux des magiciens.

Pour reprendre une remarque sur l'éducation du public, des magiciens, je pense qu'on peut prendre comme comparaison celui de la musique : un enfant veut apprendre à jouer de la guitare, hop on l'envoie chez un prof, solfège et tout, mais il doit jouer sur une guitare ; en magie si on regarde bien ce qu'on dit depuis un long moment il faudrait que cet enfant passe par le théâtre, la danse, le mime, puis enfin quand son corps sera formé à la magie. Mais si cet enfant veut juste faire de la magie, et seulement en tant qu'amateur, ne jamais monter sur scène... il n'a pas d'espace aujourd'hui pour cela, du coup on n'éduque pas de spectateurs non plus, du coup on ne définit pas de référentiel, etc etc.

Du coup on retrouve ce que tu décris fort bien et que j'ai retrouvé à tous les spectacles de magie auquel j'ai assisté.

Cdlt

Bruno

Publié le (modifié)

Il y a les prestidigitateurs, habiles de leurs doigts, et les magiciens.

Personnellement j'aime les deux, pour des raisons différentes. J'aime me faire bluffer, j'aime rêver, j'aime ne pas comprendre, selon les moments selon mes humeurs.

La magie est très variée et peut provoquer des émotions très différentes, et c'est ce que j'aime dans un gala, quand chaque numéro provoque un sentiment différent à chaque fois.

Ne cherchons pas uniformiser travaillons nos différences et ce qui fait que nous sommes uniques. (Amen...)

Concernant le fait de savoir s'entourer il est évident que cela permet de progresser et d'aller plus vite plus loin, plus haut...

L'équipe de france mise en place par la FFAP, et dirigée par Thierry SCHANEN ici présent, a fait ce paris du travail de groupe. Et cela commence déjà a payer.

Les tremplins magiques sont également une occasion de s'entourer d'une équipe pour travailler un numéro.

C'est une preuve de modernité de la part de notre fédération.

Modifié par Spiouf

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Invité fauxdepot
Publié le

J'ai l'impression plus le temps passe de comprendre de moins en moins...

Si aujourd'hui Dingle se présente on fait quoi :

1° on s'étonne

2° on s'ébahie

3° on lui conseil de voir avec *** (en fait qui que ce soit que l'intelligentsia reconnait comme sienne)

4° on lui explique que sa levée double avec des cartes qui pontent c'est dégu... (je plaisante pas là-dessus malheureusement...)

5° on lui fait comprendre que comme il a pas d'abord fait la comédie française, le cours Florent, l'école Marceau "désolé j'suis même pas sûr de l'orthographe tellement ça m'a marqué en tant que spectateur...)

6° on cite Tommy Wonder sans s'apercevoir que depuis lui la magie n'est plus et que ce qu'on tente de continuer d'appeler comme tel c'est autre chose (là je plaisante pas...) ????

Publié le

à propos d'apprendre aux jeunes la comedie, les claquettes, l'art dramatique et le mime avant de leur donner des cours de magie, je trouve cela excessif et prématuré. Il faut procéder à l'envers, commencer à apprendre la magie avec très vite la mise en place d'un numéro ce qui impliquera de se retrouver en face de besoins qui pourront motiver l'élève à apprendre telle ou telle discipline qui fera avancer son numéro. Apprendre l'ensemble des disciplines artistiques sans en avoir le besoin, coupe l'ENVIE qui est le moteur premier de tout apprentissage. moi même pour monter une séquence magique dans un numéro de ninja magicien, j'ai suivi trois mois de cours dans un club de thai boxing pour apprendre le maniement des nunchakus pour inclure un effet magique avec cette arme. Comme quoi parfois , même le professeur a encore besoin d'apprendre ! Quand ça vient à point nommé on comprend mieux le besoin!

Christopher

Publié le

@ Monsieur M : non, pas lu cette phrase (et pour cause, j'ai pas lu le livre... :crazy: ) mais j'aime beaucoup... :)

@ Marneus : Bah après c'est une histoire de goût personnel hein... et...perso j'aime pas utiliser des trucs "non identifiables"... ("qui ne ressemblent à rien dans la vraie vie" comme je dirais à un moment de mon spectacle...) mais comme le dit Spiouf, il faut de tout pour faire un monde artistique diversifiés... :)

@ Fauxdepot : mmmh, oui, un enfant qui veut réellement apprendre la magie passera outre la boite de magie...et s'il tombe sur un bon prof, ca fera comme un prof de musique : toucher à l'instrument, être capable de jouer des choses, MAIS passer par les trucs moins agréables (solfège, etc...)... Tout pareil en magie... maintenant... dans ce cas, un autre problème se pose... A partir de quand peut on prétendre pouvoir donner des cours? (car sur les sites de magicien, on en trouve beaucoup qui donnent des cours... mais y'en a-t-il le quart qui puisse se le permettre?......)

@ Spiouf : on ne cherche pas à uniformiser, les magiciens/manipulateurs de concours le font par eux mêmes....... ;) (et du coup j'ai limite envie de faire un parallèle avec les concours canins... finalement, ils font tous la même chose, défiler...... bon, ok, c'est peut être un peu violent comme parallèle, mais... quand même...) Tu dis que tu aimes les manip, etc... moi aussi j'aime ca ! à petites doses...et lorsque c'est justifié... Pour moi au jour d'aujourd'hui les numéros de cartes ne sont que des numéros dignes d'un TV achat ou l'on exhibe des techniques à tire larigot... Il n'y a pas d'âme... pas de message... pas d'émotion... (tu vois une émotion toi à faire apparapitre un bout de carton?... attention, le côté "put*ain, il est rapide" ou "j'sais pas comment il fait" ne peut s'apparenter à une réelle émotion...)

Je parle des numéros de cartes, mais ca s'applique à beaucoup de numéro...

Un petit exercice pratique : lorsque vous regardez un numéro de magie (en concours, à la tv, chez IDF1, etc...etc...) regardez...LE PUBLIC ! regardez également les gens qui sont sur scène avec le magicien... S'ils se font littéralement ch*er, ca se sent... (un spectateur ne saura jamais JOUER...)

Tentez d'analyser leurs réactions... (mince, on devrait être des bêtes en langage corporel nous autres les magiciens à force.. non?... C'est le moment de mettre en pratique ce qu'on a appris dans les livres et sur le terrain !)

Amic'

Ju'

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Publié le

Moi, je m'en fous de toutes ces histoires car j'ai eu les meilleurs profs de magie que l'on puisse avoir ! Et je ne regrette rien ! Et ils ont toujours eu raison ! Les meilleurs pédagogues ! Tiens, c'est drôle, tous des anciens profs !

Les meilleurs, chacun dans leurs disciplines respectives !

Que du bonheur ! De la sueure et des claques, mais que du bonheur !

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    • Toujours disponible! Baisse de prix: 40 € fdpi Bonne journée!  
    • Hello Minh J’adore le choro. Mais si j’ai relayé une reprise de Tico-Tico c’est surtout parce qu’il s’agissait d’une interprétation à quatre mains… sur une seule guitare. L’idée de ce sujet dans VM est de montrer des propositions musicales décalées, des musiciens hors norme, des instruments peu communs… Il ne s’agit pas de présenter les musiciens ou les morceaux qu’on aime ou qu’on préfère (sinon il y aurait évidemment beaucoup de musiques brésiliennes et notamment celles de guitaristes comme Baden Powell et Antônio Carlos Jobim) : ici on fait dans le bizarre ! 😀 Justement il existe un morceau magnifique interprété par ses deux géants, dont au moins l’intro colle avec le sujet :   L’idée « originale » est de reproduire en partie le timbre du berimbau avec une guitare, et son esprit :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Berimbau Mais ChatGPT est plus explicite encore, citation :    « La chanson “Berimbau” (Baden Powell & Vinicius de Moraes, 1962) porte ce titre parce que tout le morceau est construit comme un hommage direct au berimbau, à sa fonction dans la capoeira et à ce qu’il symbolise culturellement. Mais ce n’est pas seulement parce que c’est un « nom d’instrument » : il y a trois raisons principales. 🎵 1. Imiter le jeu du berimbau à la guitare L’un des objectifs musicaux de Baden Powell était effectivement de transposer le rôle rythmique et hypnotique du berimbau sur une guitare classique. Il imite la pulsation ostinato du berimbau. Il reproduit l’alternance grave / claqué, typique de l’instrument. Il crée une texture quasi « monocorde », comme le berimbau qui n’a qu’une corde. 👉 Le motif de guitare de “Berimbau” est pensé comme une traduction guitare du jeu du capoeiriste. Baden Powell a expliqué dans plusieurs entretiens qu’il voulait que la guitare soit capable de « jouer comme un berimbau », même si elle ne peut évidemment pas imiter son timbre exact. 🥋 2. Le texte de Vinicius de Moraes célèbre la philosophie du berimbau Vinicius ne parle pas seulement de l’instrument : il décrit la loi du berimbau, c’est-à-dire le code moral de la capoeira. Les paroles énoncent une série de maximes : « Quem é homem de bem, não trai » « Berimbau me chamou » « É melhor ser humilde com os humildes » Ce sont des préceptes traditionnels qui renvoient à la sagesse populaire des maîtres de capoeira. Ainsi, l’instrument est un symbole culturel, presque un “guide moral”, pas seulement un effet sonore. 🇧🇷 3. Le berimbau comme emblème afro-brésilien Dans les années 1960, Baden Powell et Vinicius de Moraes cherchaient à intégrer des éléments des cultures afro-brésiliennes dans leurs œuvres : Candomblé Capoeira Rythmes africains Sambas de roda Le berimbau est emblématique de cette identité. En nommant la chanson ainsi, ils revendiquent son ancrage afro-brésilien et lui donnent une place centrale dans leur projet musical (ce qui culminera plus tard avec Os Afro-sambas). 📌 En résumé La chanson s’appelle Berimbau parce que : La guitare imite le jeu rythmique du berimbau (objectif musical). Les paroles décrivent la philosophie de la capoeira et les “lois” du berimbau (objectif poétique et culturel). Baden Powell et Vinicius voulaient célébrer les racines afro-brésiliennes dans une forme accessible et populaire. » Donc, ta remarque est très juste : il y a bien une intention de retrouver l’esprit (pas le timbre exact) du berimbau à la guitare, mais ce n’est qu’un aspect d’un hommage plus large à sa symbolique. »
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