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[Internet] Le Monde Inconnu...


Jean-Yves LOES

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... ca dépend : dans de nombreux cas c'est la cause que le traitement combat et pas simplement le symptôme.

Tu as certainement des exemples.

Il existe des tonnes d'exemples du contraire. :)

... si tu ne suis pas de traitement (ou bien un pseudo traitement) et que tu guérisses c'est donc que le corps a réussi à rétablir la situation seul (je mets le cerveau dans le corps).

En est il differemment si tu suis un traitement "conventionnel"?

Si le corps a rétabli la situation seul c'est qu'il est capable de le faire. Pourquoi pas dans tous les cas?

... moi je pense au contraire que plus le fonctionnement est complexe plus c'est difficile à comprendre. On se dirige dans un futur plus ou moins proche vers des traitements personnalisés selon le génome de l'organisme. Pendant trop longtemps on a pensé que tout humain était équivalent à tout autre alors qu'il existe une grande diversité entre les individus. Et ce sera par des recoupements de plusieurs paramètres de l'individu qui seront calculés par ordinateur, que la médecine soignera.

Que le corps humain soit une entité complexe dans son organisation, soit. Cela n'en fait pas une chose compliquée dans son fonctionnement.

On a tendance à mettre tout et n'importe quoi sur le compte du génome. En tout cas, tout ce que l'on arrive pas à traiter ou à comprendre (les deux sont peut être liés). Le cancer, c'est le génome, l'obésité, c'est le génome...

Si le génome conditionne à ce point le développement de maladies, nous ne sommes plus justement dans la maladie, nous sommes dans la programmation.

Peut être.

Il y a certainement une programmation génétique mais il y a également des réponses aux stimulis extérieurs.

"M’est même d’avis que plus le fonctionnement est compliqué, plus il a de chance de dysfonctionner."

... mais c'est bien pour cela que l'on peut se dire que c'est quand même bien foutu tout ça, et qu'on voit bien dans la complexité les 3,5 milliards d'années d'évolution des organismes.

A mon avis, on voit surtout dans la simplicité et l'économie des moyens employés que le tri a été fait entre ce qui était pertinent et ce qui ne l'était pas.

Pour parler de ce que je connais un peu, il suffit d'étudier une articulation pour s'apercevoir de l'optimisation à l'extrème des structures la composant et de la pertinence du modèle mécanique utilisé. On aurait pu faire plus compliqué que cela n'aurait pas aussi bien fonctionné.

Et l'on doit pouvoir en dire autant de la majorité des systèmes composant le corps humain.

Circulez !

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Membres les + Actifs

...on s'éloigne du sujet initial.

Non non, pas tant que çà ...

Le thread est Monde Inconnu...

Et, ces messages en font bien l'exploration ...

Là, c'est le chemin de la medecine - voire un peu H+

et tout çà, plutot enrichissant à lire..

vous semblez maitriser votre sujet issu de vos experiences respectives..

En fait, pour ma réflexion, Mondes Inconnus

je crois plutot que depuis...Néandertal,

CHERCHER, DECOUVRIR CONNAITRE MAITRISER est le postulat humain..

Et l'aventure des Mondes Inconnus ne fait que continuer, s'amplifier

prenant aujourd'hui mille voies, s'accelerant exponentiellement,

toutes semblant pouvoir se ramifier et se démultiplier à l'infini.

Plus nous avançons, plus l'horizon s'elargit, c'est fou et exitant !

Nous vivons perpétuellement dans un Monde Inconnu

Pourquoi je dis çà ? ,

du fait de la multitudes d'éléments extérieurs entourant chacun de nous,

éléments ayant leur propre vie, leur propre chemin, leur propre influences,

pouvant à tout instant interferés avec d'autres..

Sans compter aussi sur nos propres choix et decisions

Le cours des choses se transforme à chaque instant.

Chaque instant crée, tranforme, influence l'univers

Complexité ? ??

Pas si sur !

Je vous conseille de lire "La pensée complexe" d'Edgar Morin

Une bonne méthode des techniques englobantes,

pour tenter de déchiffrer,organiser ce formidable UNIVERS

et ses nombreux mystères.

Les Mondes Inconnus ont toujours fasciné l'homme

et çà fait de très tres bons scripts de mise en scene

D'ailleurs je conseille aussi, Partons pour Pluton ...

Une bien belle exploration magique de Gwen ADHU

JaB

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Modifié par JacK Barlett
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Tiens toi aussi tu lis Edgar Morin ? Je trouve excellent cet homme qui met le doigt sur les multiples interactions entre les choses même si parfois on reste sur notre fin face à cette complexité.

Je lis un peu, beaucoup, passionnement.. et heureux d'une lecture commune.

En plus, lorsque tu parles de multiples interactions entre les choses~

Je bois du petit lait.

C'est parfaitement résumé ma propre démarche artistique !! :whistle:

D'ailleurs,

l'art magique n'a-t-il pas ce formidable pouvoir de multiples interactions entre les choses ?

Depuis, 10 ans dans mon LaB,

je mélange alchimiquement theatre sciences magie histoire technologies.

De mes expérimentations ressort avec nette prédominance, 1 mot : transversalité !

Transversalité des outils, des médias, des arts, des publics, des savoirs, des usages, transversalité participative, transversalité des lieux, des temps espaces …

De nouvelles portes sur les mondes inconnus s'ouvrent...

Pour continuer sur le sujet et donner matière au monde inconnu

Le theatre lui aussi,

est encore et toujours a ré-inventer ...

Voir les thread sur l'histoire des techniques au spectacle

La magie peut nous entrainer sur des mondes inconnus.

Non, je ne citerai pas Méliès ... :whistle:

Si

Pour un sujet que j'affectionne..

Prenons l'exemple des murs d'images en spectacle.

Ceux-ci aujourd'hui interagissent avec capteurs, intelligence et sur reseaux.

Heu..

Voir ma conf donnée à Aix :whistle:

Sensibilisation à des outils et méthodes d’écriture

pour aborder la création de dispositifs temps réel interactifs

Dans mes recherches sur cette transversalité nouvelle permise au Theatre,

j’y vois le moyen de donner plusieurs superpositions de perspectives scénographiques.

Ce que j'entends par perspectives scénographiques c'est.

LA SCENE DU THEATRE et.. par ecrans et dispositifs interposés, actions, interactivité objet.

Au-delà du jeu in-situ, au-delà de l’espace et au-delà de l’instant du cadre de scène du théâtre, se déroulent des actions simultanées sur d'autres temps, d'autres lieux, deplaçant ainsi l'épicentre du spectacle. Contenant.. contenu.

Ce multi-fenetrage temps-réel, permis aujourd'hui dans nos scenographies modernes,

ouvre le champs sur d'autres formes de narrations, de présentation, d'interactivité.

Une sorte de narration multi-plateforme, multi ubiquitaire, avec interactions multi-objets ..

Tout semble permis ..

Explorer des mondes inconnus ?

Moi, j'aime ..

JaB

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Nous avons chacun,

le territoire d'un monde inconnu à découvrir.

Quel est le votre ?

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Modifié par JacK Barlett
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Et toi Jack ça te dirais pas de mettre ça en oeuvre dans un théatre ?

eT BEIN Melvin, pertinence de ta question ? ,

Mettre la pensée complexe en scene,

c'est mon sacerdoce de tous les jours

à lire là

http://www.lsp-fr.com/

et ailleurs..

ou + d'infos et l'axe de mon travail sur WMPK..

JaB

Modifié par JacK Barlett
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    • Bonjour  Voilà un article du figaro sur le sujet  Bonne journée  Philippe  https://www.lefigaro.fr/culture/le-magicien-etait-une-femme-trente-ans-apres-le-magic-circle-rehabilite-une-travestie-20250424
    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
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