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Eflamm CAOUISSIN

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Tout ce qui a été publié par Eflamm CAOUISSIN

  1. Tu fais de l'auto-spoiling là, non ? PS : en plus on dirait presque du Florent Pagny : "Vous n'aurez pas ma liberté de penser... "
  2. Ben.... bientôt sortira le HWallet, qui est pas loin du portefeuille sur mesure étant donné ses fonctionnalités qui devraient désormais convenir à beaucoup. Je sais que c'est pas "Made in France" mais "Made in Brittany" ... mais ce qui d'ailleurs est gage de qualité.
  3. Je vends le DVD de Nestor Hato expliquant comment fabriquer son gimmick permettant : Changement de couleur Fioritures impossibles Spook Ejections Houlettes Contrôles Changes Sandwich Productions Changes à vue Filages Jeu hanté Transformations Double du milieu Le DVD est vendu sans gimmick mais il est très facile à réaliser. Vendu 49 euros avec le gimmick, je propose le DVD seul à 15 euros port compris.
  4. Je vends un science friction complet (spray, DVD, pochoirs, porte-carte et code d'accès). Le spray n'a été utilisé qu'une seule fois, pour réaliser un set de 2 cartes. Autant dire qu'il n'y a quasiment rien d'utilisé. Je le vends à 55 euros port compris.
  5. Je vends un science friction complet (spray, DVD, pochoirs, porte-carte et code d'accès). Le spray n'a été utilisé qu'une seule fois, pour réaliser un set de 2 cartes. Autant dire qu'il n'y a quasiment rien d'utilisé. Je le vends à 55 euros port compris.
  6. En même temps, si tu nous offre le Conspiration Origins (vu qu'il n'y a pas de N°4), tu sera pardonné
  7. Je viens de commencer à compulser l'ouvrage. Les pépites ne se révèlent clairement qu'à une lecture plus attentive, mais voici ma première impression. L'Héritage d'Odin et la Deuxième Nuit étaient intéressants mais j'ai toujours été sur ma faim. Déjà, au niveau conte, voir des lettres à la place des noms n'était pas grave mais empêchait d'entrer pleinement dans le monde de Fantomas. Comme Runomania est une réédition améliorée de ces deux opus, le problème était resté. Bon, il y avait de l'idée, mais il fallait pousser plus loin la réflexion. Les routines de runes de Christian Chelman, dont l'approche me semblait plus fouillée et conforme à "l'esprit nordique", me convenait bien plus. Mais les routines de Fantomas permettaient toutefois d'avancer. Copier bêtement les routines n'auraient eu aucun sens, d'autant qu'il faut clairement se familiariser avec le monde runique. Je me suis d'ailleurs toujours demandé comment on pouvait faire une routine de runes sans l'appréhender. Un jour, j'ai vu un collègue passer pour un imbécile auprès d'un spectateur qui avait plus de culture générale que le magicien, et sa routine s'est achevée dans un succès mitigé. Il fallait se laisser apprivoiser par les runes avant de les proposer aux autres. Les livrets de Fantomas sont cet outil d'apprivoisement. Et puis Ludo, avec ce livre, a proposé à Fantomas et à ses lecteurs un superbe écrin pour présenter des routines qui sortent de l'ordinaire, laissant les runes de côté. Nous ne sommes plus dans cet héritage d'Odin. Fantomas nous fait découvrir d'autres dimensions, parfois ancrées dans l'imaginaire mythique. Les choix de Marchand de Trucs Editions concernant la qualité graphique sont toujours une garantie d' opus que vous prendrez plaisir à découvrir, à lire, à compulser, avant de les glisser dans votre bibliothèque toujours accessibles. Bizarremania n'y déroge pas : Déjà, les caractères, beaucoup trop petits dans Runomania, sont désormais agréables à lire, les schémas sont clairs (et beaux)... Les illustrations de Benoit Drager sont comme la musique d'un film. Chaque coup de crayon est comme une note composant la symphonie qui illustrera avec brio les mots de légendes. Il y a de très bonnes idées, une bonne écriture, un monde dans lequel on rentre aisément (même si quelques détails me chiffonnent... mais je suis tatillon). En bref, si vous voulez un bon et beau livre, une source à idées, une approche théâtralisée, achetez donc Bizarremania, et vous ne serez pas déçus.
  8. Peut-être Escales mentales de Jims Pely Ca ne serait pas plutôt sa "carte géographique extra-sensorielle" ?
  9. Ca y est... Ludo vient de mettre l'info en ligne sur son site, juste ici.
  10. Attention, parce que la version originale indique non la Parole mais le Verbe (Grec : - zut... caractères grecs ne passent pas ici - et latin "In principio erat Verbum et Verbum erat apud Deum... "). Excepté dans la version française "tout public", on ne parle pas de "commencement" mais de "Principe". Le terme de Verbe est à lier avec ce "Principe" et va donc bien plus loin que la simple "Parole"(même créatrice), évoquant un Principe premier, pierre angulaire qui se révèle d'ailleurs dans les lignes qui suivent cette introduction. Donc remplacement difficile si on veut prendre en compte tous les paramètres, sur ce coup-là.
  11. Ben, Duduv54, Frantz est un peu le patron de CC Editions, l'éditeur de ce livre. J'imagine qu'il est un peu au courant de ce qu'il propose
  12. Ayant eu la joie de l'avoir entre les mains, je peux vous garantir qu'il s'agit ici d'un bijou. Je vous fais donc un retour rapide. La qualité physique d'un ouvrage Marchand de Trucs Editions n'est plus à démontrer. On sait ce qu'on achète, et on est fier de pouvoir placer un tel opus dans notre bibliothèque. Mais justement... vais-je le laisser dans ma bibliothèque ou fera-t-il partie des quelques livres qui sont sur ma table de chevet et que je consulterai régulièrement ? En effet, la première partie est un régal et vaut à lui tout seul l'achat. L'approche de Guillaume est exactement ce qui transforme un tour en de la magie. Mine de rien, il n'est pas loin, mais dans un autre registre, de l'approche de personnes comme Christian Chelman, d'Antoine Salembier, et bien d'autres. Guillaume Botta nous livre des réflexions qui devraient être le quotidien des magiciens, le livre d'heures de leur labeur, pour exposer au public un plaisir qui sera bien plus que visuel. Il y ajoute quelques méthodes et principes, le tout pour que nous puissions prendre en considération l'importance de la notion d'impossibilité essentielle, que le spectateur ne manquera pas de saisir. Je pourrai certainement vous parler des routines, mais ne les ayant pas encore exploitées, je ne puis vous fournir de retex crédible. Cependant, je suis certain d'en placer au moins une à mon répertoire, une fois que je me la serai personnalisée. Notons que chaque routine est développée avec une structure claire, incluant un point "reset", un point "magie" (donnant le ressenti du public) et un point "notes" tout aussi intéressant que le tour lui-même. La encore, la façon dont est expliqué chaque routine vaut l'achat de ce livre. Non pour copier forcément les tours mais pour capter le cheminement de l'artiste, et marcher sur le sentier qu'il défriche pour nous. Cela sans oublier les illustrations très claires de Benoit Drager, devenu collaborateur incontournable de l'éditeur breton. Bref... je ne peux que vous inviter à pré-commander ce livre. Vous en serez conquis.
  13. Fañch Guillemin était dans le Télégramme le 20/12/2014. Pour en savoir plus. Ainsi que dans Ouest-France du 25 janvier 2015 ( ICI ) : L'art de la magie ouvre beaucoup de portes. À 75 ans, Fañch Guillemin, illusionniste et ventriloque, a parcouru le monde entier, rencontrant sorciers et féticheurs. Portrait « J'ai toujours été passionné par la magie ! » Pour expliquer cette passion, Fañch Guillemin évoque sa naissance à Huelgoat, « le pays de Merlin l'Enchanteur ». Et pourtant, dans sa famille, un père cantonnier, une mère au foyer, personne ne pratiquait cet art autrefois sulfureux. « À la Renaissance, on brûlait les magiciens soupçonnés de sorcellerie. » Fañch Guillemin a appris ces premiers tours dans des revues. « J'ai fait mon premier spectacle à 12 ans, en colonie de vacances à l'île de Batz. Il faut croire que ce n'était pas trop mauvais, car le directeur m'a proposé de le refaire. » L'apprenti magicien était loin de se douter que la prestidigitation allait lui ouvrir bien des portes une fois devenu maître dans cet art, sous le nom de scène de Professeur Fañch. Ses collègues féticheurs C'est d'abord la carrière d'enseignant qui lui a fait parcourir le monde. « J'ai débuté comme professeur au collège public de Saint-Pol-de-Léon, en 1960. » Il enseigne le français et l'histoire-géo. Dès 1962, il se porte volontaire pour aller au Sénégal, à Dakar. Suivra « une expérience particulière », celle de professeur coopérant en Algérie durant un an et demi. « Juste après l'indépendance, c'était compliqué. » Malgré la brièveté de son séjour, certains de ses élèves ne l'oublieront pas : « 44 ans après, ils m'ont retrouvé grâce à Internet et invité. Je suis allé en Algérie, où j'ai été très bien reçu. J'ai refait le parcours du grand magicien Robert Houdin qui était allé en Algérie en 1856. » Dans sa carrière d'enseignant et de magicien durant son temps libre, deux pays vont surtout le marquer. Tout d'abord, la Côte d'Ivoire où il enseigna dans un poste en brousse durant deux ans. « J'y ai rencontré des féticheurs et des sorciers. Ils me considéraient comme un collègue. » Avec son regard de magicien et de ventriloque, il décèle les trucs utilisés par ses homologues qui, eux, ont un rôle spirituel. Certains n'ont pas leur pareil pour faire jaillir des voix semblant provenir d'une statuette ou d'un feu. Auteur prolifique Le second pays est le Costa-Rica. « J'ai été professeur au lycée public dans la capitale, San José, durant six années. » Dès qu'il le peut, le Pr Fañch parcourt ce pays très isolé et visite les communautés indiennes. C'est la seule fois où la magie a failli lui coûté la vie ! « Je m'étais rendu dans une vallée perdue. Dams un village, il y avait un grand rassemblement pour la venue d'un cacique, un chef, venu percevoir sa dîme. J'ai fait quelques tours de magie et j'ai fait apparaître de l'argent. Les Indiens ont cru que j'étais venu leur prendre leur argent ! Heureusement, l'un d'eux, qui avait travaillé comme interprète, nous a conseillé de quitter tout de suite le village et nous a aidés à le faire. » À l'inverse, quelques tours de magie l'ont tiré d'un mauvais pas au Kenya, où il était en transit pour l'Éthiopie. Il y rejoignait un ami Finistérien, enseignant comme lui, Jean Le Viol. « On ne trouvait rien en Éthiopie. Jean m'avait demandé de ramener des munitions pour la chasse. J'en avais des centaines dans une valise. Les douaniers kenyans m'ont demandé ce que je faisais. J'ai dit que j'étais magicien. J'ai exécuté quelques tours. Ils étaient ravis. Quand ils ont vu les munitions, ils m'ont laissé passer ! » La retraite venue, Fañch Guillemin n'a cessé, ni de voyager, ni de faire de la magie. Il est aussi un auteur prolifique sur l'histoire de son art. Il a rédigé une douzaine d'ouvrages, dont le dernier sur « L'art du ventriloque » (1). En France, personne n'avait écrit sur le sujet depuis le XVIIIe siècle. (1) À la librairie Dialogue ou chez l'éditeur www.marchanddetrucs.com
  14. Bonne fête de la Saint Jean Bosco à tous, quelles que soient vos croyances
  15. Je sais également que Marchand de trucs bosse sur un booktest depuis plusieurs mois, Booktest qui sera vendu en librairie dans sa version "normale" chez un vrai éditeur dans une collection de livre de poche qui existe depuis de nombreuses années et qui sera disponible dans sa version truquée pour les magiciens.
  16. Je pense que tu soulèves ici un véritable problème que je constate moi-même régulièrement, à mon grand regret. En effet, les proches "pleurent la disparition..." comme tu le dis... et c'est le discours habituel. D'ailleurs, c'est un fait : on voudrait tous partager encore des moments avec ces proches. Mais quand on creuse un plus, on s'aperçoit que nombre de croyants (je parle ici de chrétiens) réagissent en véritables athées, pour reprendre tes termes. J'irai même plus loin car je connais certains athées qui, s'ils sont tristes et partagent la peine des proches, considèrent que la vie du défunt ayant bien été remplie, c'est ainsi que va la vie. Je pense que nombre de croyants considèrent la mort comme une fin, et non comme une phase de la vie. Ils ont des doutes sur la vie après la mort. Que les obsèques sont un dernier hommage. Alors bien évidemment la séparation est douloureuse et il serait totalement inhumain de nier cette douleur sous prétexte qu'on est sensé se revoir après. Cependant, quand quelqu'un déménage loin, ça nous fait quelque chose de perdre la proximité. Il est donc logique d'être triste de la mort de quelqu'un. On a fait de la mort une faucheuse qui nous embarque à jamais dans les profondeurs sombres de la terre. Mais avant (même dans les religions antéchrétiennes) on parlait de passage (rappelez vous du Styx, par exemple). Nos sociétés (surtout occidentales) ont effacé cela, faisant de la mort un point final à la vie. De plus, la mort de l'autre nous confronte à notre propre image, nous rappelant que nous aussi nous mourrons un jour. Ainsi, pour répondre à ta question, Christian : - il est normal d'être triste. C'est humain. - il n'est pas normal d'être croyant et d'être dans la douleur totale sans une once d'espérance. Les obsèques devraient donc refléter l'espérance vers l'au-delà et non la tristesse d'ici-bas. Je ne sais si vous avez entendu parler de deux jeunes qui se sont tués en montagne à Noël, victimes d'une avalanche. Deux frères jumeaux. Et bien là, leurs obsèques ont été un moment d'espérance malgré la douleur.
  17. hu hu hu loool Et si avant de croire ou de penser, on parlait simplement de perception ? La perception c'est plus évident, une perception c'est moins abstrait qu'une croyance ou une pensée... J'ose à peine dire qu'une perception est plus rationnelle qu'une pensée ou une croyance. Je sais que je perçois des arbres, leur existence à l’extérieur de ma perception est effectivement une hypothèse. Ben justement, à propos de perception et de vie après la mort. Certains n'y croient pas, d'autres croient qu'il n'y a rien, d'autres ne croient en rien... mais imaginons que (et je mets ici un commentaire que j'ai repris lors des obsèques d'un bébé) : "ce qu'il vit s'apparente à une naissance. Il est né et a aussitôt vécu une re-naissance. Imaginons que l'on mette une caméra miniature dans le ventre d'une femme enceinte. Que voit-on à l'écran ? Un enfant confortablement installé, bien au chaud, en sécurité. S'il pouvait parler, il dirait certainement qu'il n'existe rien de mieux. Il ne sait pas encore ce qui l'attend, n'en est même pas conscient, si ce n'est qu'il entend sa maman, son papa. Il perçoit leur présence. Il ne veut pas sortir. Mais voilà qu'arrivent les contractions. Vu de l'intérieur, la situation doit paraître inquiétante. Tout tremble et l'enfant est envoyé vers une dimension autre qu'il ne connaissait pas, même s'il la percevait. L'accouchement lui fait percevoir le début d'une vie qui n'a rien à voir avec celle qu'il vivait auparavant dans le sein de sa mère, et il va pouvoir la vivre de toutes les dimensions de son être. Sa vraie croissance commence, mais à aucun moment l'enfant ne regrettera avoir traversé le passage, même s'il s'est fait dans la douleur de l'enfantement." Aucun bébé n'a pu nous raconter ce qu'il a vécu. Mis de côté les NDE, aucun homme n'est revenu des morts en nous racontant exactement ce qu'il y a (ou qu'il n'y a pas). Cependant, dans un cas comme dans l'autre, la perception de quelque chose qui nous dépasse existe, même si on y est plus ou moins sensible. Maintenant, dire exactement ce que c'est est une autre histoire, et qui implique la foi (cf le thread "signes de l'existence de Dieu").
  18. Salut BOUMS, Je vais répondre à la partie de ton commentaire ci-dessus. Ce que melvin t'explique, c'est que pour un non-croyant, la notion de blasphème n'a pas de sens, c'est une notion qui n'existe pas. Donc en effet, à partir du moment où la religion amène des non-croyants à s'interdire certaines choses (comme caricaturer des icônes sacrés) qui n'ont pourtant pas de sens pour eux, ça commence à ressembler à de la dictature. Le blasphème n'existe pas pour un non-croyant. D'ailleurs, il ne faudrait pas dire "non-croyant", car l'athéisme ou le fait d'être agnostique SONT aussi des croyances. Elles sont simplement différentes. Il y a une erreur dans ton raisonnement quand tu veux inverser les rôles. Pour la première partie, je partage la vision de melvin : une religion qui amène ou oblige à ne pas caricaturer, ça s'apparente à de la dictature, puisqu'on oblige des gens à éviter le blasphème, alors que ça n'a aucun sens pour eux et que ça ne représente rien pour eux, dans la mesure où ils sont non-croyants. Dans la seconde partie de l’argumentation : Alors, tout d'abord, un caricaturiste ne va pas faire une caricature exprès pour ne pas se soumettre, il va simplement utiliser sa liberté d'expression, son but premier n'est à mon avis pas d'engager une "guerre" contre la religion. Les caricaturistes se sont moqués de personnages politiques, et de tout un tas de choses en fait. La religion est loin d'être le seul thème moqué par les dessinateurs en général (mai sil en fait partie, et heureusement). Toujours dans la seconde partie, tu veux inverser les rôles, comme tu le dis : Si je comprends bien, ce que tu dis, c'est qu'un dessinateur n'a pas à imposer la caricature à un croyant, parce que s'il le fait, il impose à ce croyant de subir cette caricature. L'énorme différence, c'est que le croyant n'a pas à "subir" cette caricature. Comment fait-on pour ne pas subir une caricature ? Très facilement : on n'achète pas le journal en question C'est ce que font les catholiques depuis très longtemps (et encore, je sais qu'il y a beaucoup de catholiques qui rient quand même à des dessins de Charlie qui se moquent de cette religion). Entre imposer à certains de ne pas dessiner sous peine de les trucider, et imposer de poser ses yeux partout sauf sur une couverture de journal, tu reconnaîtras qu'on n'est PAS DU TOUT dans le même ordre de "dictature". C'est la même chose avec la télévision : celui qui trouve une émission ou une parodie offensante à la télé, il lui suffit de regarder une autre chaîne, personne n'oblige personne à regarder un programme en particulier. La différence est énorme avec du terrorisme idéologique qui peut même devenir de terrorisme tout court, comme on l'a vu. Je vais avec un dernier exemple, pour te faire comprendre comment je vois les choses. Tout d'abord, les religions, ce sont des CROYANCES. Je pense qu'on est d’accord là dessus. Personne n'est jamais revenu de la mort pour nous confirmer, qu'en effet, il y a 1000 vierges qui nous attendent sur des canapés avec des petits fours et du champagne, où alors des petits anges ou n'importe quoi d'autre qui puisse faire rêver. Pour moi, le fait que 3 grandes religions monothéistes aient pu fédérer autant d'adeptes ne leur donnent pas plus de légitimité que n'importe quelle croyance. Ce n'est pas, pour chacune d'elles, un livre "sacré", qui fait une quelconque différence avec d'autres croyances. D'accord, je veux bien comprendre que Mahomet est une figure sacrée et très importante pour les musulmans, comme peut l'être Jésus pour les Chrétiens. Mais ça ne justifie aucune violence. Maintenant, imaginons un autre exemple : Il existe des tribus dans le monde qui s'attachent à d'autres valeurs. On peut imaginer des pygmées ou des indigènes, qui vouent une religion pour la nature. Imagine que pour eux, les arbres sont sacrés, et sont sacrés de la même manière que Mahomet est sacré pour les musulmans. Alors se moquer des arbres ou faire une caricature d'un arbre serait aussi insultant pour eux qu'une caricature de Mahomet pour un musulman... Donc il faudrait, en appliquant la logique des gens "anti-caricature", que plus personne dans le monde ne fasse la moindre blague sur les arbres ? Si on me dit "ce n'est pas pareil", je réponds "si c'est pareil, on ne décide pas à la place des autres ce qui est le plus sacré pour lui". Et si on poursuit ce raisonnement jusqu'au bout (imaginons un peuple pour qui les fruits et légumes seraient une religion, et donc ce qu'il y a de plus sacré dans leur vie), alors on ne pourrait plus faire de blagues sur les asperges et les poireaux ? Évidemment, ça n'a aucun sens. Et donc, il faut pouvoir rire de tout, ou de rien (tout en étant respectueux des lois). Si on interdit des choses pour ne pas "insulter" ou être insultant envers certains, alors il faudra tout interdire, parce que ce qui est insultant pour l'un ne le sera pas pour un autre, et vice versa. - Et si, au lieu d'avoir non croyants qui pensent que les croyants leur "imposent" leur croyances, et qui se sentent agressés par les croyances des autres - Et si, au lieu d'avoir des non-croyants qui "imposent" leur droit au blasphème - Et si, au lieu d'avoir des croyants qui se sentent agressés par le laïcisme des autres on avait tout simplement des gens qui essaient de mieux comprendre l'autre et de les respecter (sans pour autant être d'accord sur tout), d'avoir une vision plus altruiste qu'individualiste. On ne serait plus sur "j'ai droit au blasphème" ou "je suis outragé par la caricature" mais dans le "je peux comprendre ta vision, et pour essayer d'avancer ensemble, tentons de nous connaître..." M'enfin, je dis ça...
  19. C'est marrant de voir vos commentaires, Swann et BD. Moi j'dis qui faudrait que vous fassiez un bonus dévédé avec le Making of....
  20. Les dix-sept victimes des attentats : Il faut ajouter d'autres morts (eh oui), des blessés, des douleurs terribles et de la tristesse, ... Source image et liste détaillée ici : CLIC Sans oublier par exemple les milliers de victimes du Niger, dont l'enfer est démultiplié depuis les attentats de Paris
  21. D'où l'intérêt de parler conscience et liberté et surtout de creuser le sujet. Sans comprendre cela, la porte est ouverte à tous les abus et aveuglements. Je vous propose directement une reprise du blog AR GEDOUR , concernant ce sujet. Il a été écrit pas un ancien évêque protestant, ancien maçon, maintenant prêtre catholique. Son parcours n'est pas anodin. Si certains ne partagent pas la croyance en Dieu, l'intérêt de l'article réside à la fois dans la dimension de la liberté humaine mais aussi dans le fait que - contrairement à certaines idées reçues - la question a une grande importance dans l'Eglise (et pas que pour elle) : Ce sujet a toujours eu une grande importance tant pour la saine compréhension de la religion chrétienne que pour la paix entre les hommes et par voix de conséquence leur liberté. Il faut d'abord rappeler que le Nouveau Testament ne contient aucun texte qui justifie la contrainte en matière de foi. Ni Jésus ni ses apôtres n'ont utilisé la force ou conseillé d'en faire usage pour obliger à croire. Un seul verset de l'Evangile selon Saint Jean (Jn 6, 44) suffit à l'établir: « Nul ne peut venir à moi si le Père qui m'a envoyé ne l'attire et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » Sur ce même chapitre l'idée sera reproduite aux versets 37 et 65. Tout cela dans le difficile discours de Jésus sur le Pain de Vie. Les apôtres et leurs successeurs ne peuvent donc utiliser comme force que l'Ecole de la persuasion de leurs paroles inspirées par l'Esprit Saint. Au cours de sa longue histoire, l'Eglise n'a pas toujours respecté ce programme de liberté. Mais en y regardant de plus près, on s'aperçoit que dans ces périodes qu'on pourrait qualifier d'intolérantes, l'Eglise a le plus souvent été manipulée par le pouvoir politique. On lira par exemple avec attention et intérêt le récent livre du professeur Jean-François Chemain « Une nouvelle histoire de la laïcité » (Editions Via Romana). Sans oublier de tenir compte du fait que l'enseignement de l'histoire, en France, est falsifié en ce qui concerne l'Eglise depuis plus de deux siècles par des auteurs plus préoccupés de justifier l'antichristianisme militant de la Révolution Française de 1789 plutôt que la vérité historique. Heureusement, une nouvelle génération d'historiens s'est levée pour produire un travail scientifique restituant des vérités essentielles, au nombre desquels il faut citer l'illustre professeur Jean Tullard, de l'Institut, spécialiste de Napoléon, et l'un de ses disciples Jean-Christian Petitfils, auteur d'un beau livre sur Louis XVI et d'un Jésus tout aussi excellent. Cela dit, je ne nie pas que l'Eglise catholique ait laissé se commettre des erreurs, voire même les ait couvertes en matière de liberté de conscience et de tolérance. Mais certainement pas dans les proportions qu'on lui attribue. D'où mon appel à consulter des ouvrages historiques sérieux, et il n'en manque plus aujourd'hui. Ces choses précisées en guise d'introduction, et sans remonter au déluge, je me propose de m'en tenir à deux exemples : celui du Pape Pie XI et à deux textes du Concile Vatican II. Pie XI régna de 1922 à 1939. Pendant cette terrible période de l'entre-deux guerres qui requérra du Magistère une vigilance particulièrement importante tous azimuts, dans des domaines aussi variés que la religion, l'histoire, la philosophie, la politique étrangère, l'économie, et bien d'autres choses encore, le Pape assuma brillamment ses responsabilités avec l'appui de son Secrétaire d'Etat le Cardinal Eugenio Pacelli qui deviendra du reste en 1939 son successeur sous le nom de Pie XII. Au début du règne de Pie XI, le 27 octobre 1922, les Chemises Noires de Mussolini marchent sur Rome. Le Roi Victor-Emmanuel est contraint de nommer Mussolini à la tête du gouvernement. Mussolini est un ancien socialiste, déçu par le manque de savoir-faire de son parti. Il est en même temps violemment anticommuniste tout comme le seront aussi les socialistes français à partir de 1920 au Congrès de Tours où il créeront la SFIO avec des hommes comme Léon Blum. Mussolini n'est ni raciste, ni antichrétien. Bien au contraire, il se veut catholique. Son but est d'en finir avec l'anarchie qui règne en Italie, gêne son développement, et risque par voie de conséquence d'amener le communisme. Il instaure un régime quasi dictatorial, n'admettant aucune opposition. Ceux qui s'y risquent le paient cher (purge à l'huile de ricin). Ira-t-il jusqu'au meurtre ? Il n'est pas prouvé qu'il ait donné l'ordre d'assassiner son principal opposant le député socialiste Giacommo Matteoti le 10 juin 1924. Enfin, il n'était, je l'ai dit, ni raciste ni antisémite. Ses préoccupations sociales étaient réelles. Son attachement au catholicisme, sincère. Mussolini le prouvera plusieurs fois : tout d'abord, en réglant la difficile question romaine par rapport à la nécessaire indépendance du Pape qui ne peut être le sujet de personne en vue de garantir la liberté de l'Eglise. Après trois ans de négociations, le Pape et Mussolini signeront le 11 février 1929 les Accords de Latran qui créeront l'Etat du Vatican et la situation actuelle de la Papauté que nous connaissons. Il donnera d'importantes compensations financières à l'Eglise, ce qui permettra entre autres au Pape d'installer au Vatican une radio dont on a pu voir l'importance dès les années qui suivirent. Le Pape demandera la signature simultanée d'un Concordat, dans le but de sauvegarder la liberté de l'Eglise quant à l'éducation de la jeunesse et l'enseignement, concernant particulièrement le mariage chrétien. Pour Pie XI - c'est capital pour le sujet qui nous occupe- les deux accords étaient indissociables, au grand mécontentement de Mussolini qui voulait prendre sous son pouvoir tout l'enseignement de la jeunesse. Il est clair que pour lui, les enfants appartenaient d'abord à l'Etat, tout comme le pensent certains de nos députés socialistes. En cela au moins, Mussolini s'écartait du catholicisme. Les textes signés en février suscitèrent quelques mois plus tard des discussions devant la Chambre des Faisceaux et Mussolini tint des propos qui semblaient remettre en cause ses concessions sur la jeunesse. Pie XI ne bougea pas, voulant ménager celui qui avait réglé la question romaine et qui lui apparaissait comme le meilleur rempart contre le communisme. Mussolini prit-il cela pour de la faiblesse en 1931, quand il menaça clairement de placer les mouvements de jeunesse catholique et d'action catholique sous la coupe du parti fasciste ? La réplique fut quasi immédiate par une encyclique écrite en italien pour bien montrer qui était visé : « Non abbiamo bisogno » dont les premiers mots sont « Nous n'avons pas à vous apprendre, vénérables frères ». En effet, comme toujours dans les régimes totalitaires et celui de Mussolini le devenait bel et bien sous plus d'un aspect, les membres du parti se hâtèrent de faire du zèle et de mettre en oeuvre les propos du chef et donc de réels ennuis avaient commencé pour l'Eglise, ses responsables et ses mouvements de jeunesse si bien que Pie XI écrira dès le début de son encyclique : « On a tenté de frapper à mort tout ce qui était et ce qui sera toujours le plus cher à notre coeur de père et de pasteur des âmes, et nous pouvons bien, nous devons même ajouter : et la manière même nous offense ». Puis vient la description des persécutions dont je ne cite qu'un extrait, et on remarquera au passage l'habileté et la fermeté de Pie XI face à Mussolini : « Nous nous sommes exprimés et nous avons protesté contre la campagne de fausses et injustes accusations qui précéda la dissolution des associations d'universitaires dépendant de l'Action Catholique. Dissolutions exécutées par des voies de faits et des procédés qui donnèrent l'impression que c'était une vaste et périlleuse association de criminels que l'on poursuivait ; il s'agisait de jeunes gens et d'enfants qui sont certainement les meilleurs parmi les bons et auxquels nous sommes heureux et paternellement fiers de pouvoir une fois de plus rendre ce témoignage. Les exécuteurs de ces procédés (pas tous, tant s'en faut, mais nombre d'entre eux) eurent eux-mêmes cette impression et ne la cachèrent pas. Ils cherchaient à tempérer l'accomplissement de leurs consignes par des paroles et par des égards, par lesquels ils semblaient présenter des excuses et vouloir obtenir leur pardon pour ce qu'on les contraignait à faire. Nous en avons tenu compte en leur réservant de particulières bénédictions. Mais, par une douloureuse compensation, que de brutalité et de violence allant jusqu'aux coups et jusqu'au sang, que d'irrévérences de presse, de paroles et d'actes contre les choses et les personnes, y compris la nôtre, ont accompagné, précédé et suivi l'exécution de l'inopinée mesure de police et celle-ci souvent a été étendue par ignorance ou un zèle malveillant à des associations et à des institutions qui n'étaient même pas visées par les ordres supérieurs, jusqu'aux patronages des tout petits et aux Pieuses Congrégations des Enfants de Marie ». Puis vient le texte capital pour le sujet qui nous préoccupe : « Nous avons dit : « les droits sacrés et inviolables des âmes et de l'Eglise ». Il s'agit du droit qu'on les âmes de se procurer le plus grand bien spirituel sous le magistère et l'oeuvre éducative de l'Eglise, divinement constituée unique mandataire de ce magistère et de cette oeuvre, en cet ordre surnaturel fondé par le sang du Rédempteur, nécéssaire et obligatoire à communiquer les trésors de la Rédemption à d'autres âmes, en collaborant à l'activité de l'apostolat hiérarchique. C'est en considération de ce double droit des âmes que nous nous disions récemment heureux et fier de combattre le bon combat pour la liberté des consciences, non pas (comme certains par inadvertance peut-être nous l'ont fait dire) pour la liberté DE conscience, manière de parler équivoque et trop souvent utilisée pour signifier l'absolue indépendance de la conscience, chose absurde en une âme créée et rachetée par Dieu. » La liberté des consciences constitue donc une juste préoccupation pour un catholique. Pie XI la défend ici contre un Etat à prétention totalitaire, et dans la suite il montre qu'il ne cédera rien là-dessus et c'est en fait Mussolini qui reculera. Un dernier mot sur Mussolini car j'ai parlé de son catholicisme : il détestait Hitler, lui reprochant, entre autres, son antisémitisme et son antichristianisme. En 1936, au moment de l'Anschluss, il avait même envoyé une division au col du Brenner. Mais ni la France ni l'Angleterre n'avait bougé. Mussolini commit alors l'erreur fatale de s'allier avec Hitler, ce qui ne l'empêcha pas de demander au Pape Pie XI l'excommunication du Führer (qui était baptisé catholique parce qu'autrichien), le 7 avril 1938 par l'intermédiaire du Jésuite Tacchi Venturi, intermédiaire du Pape auprès du Duce. Ce n'est pas le lieu ici d'expliquer pourquoi il n'y eut pas de suite, l'important étant de montrer que l'antipathie de Mussolini pour Hitler n'était pas une fiction. Revenons à l'encyclique. Retenons qu'elle évoque la confusion possible entre « liberté DES consciences » et « liberté DE conscience ». Cette question est abordée très clairement par le Concile Vatican II et a souvent été mal comprise parce que mal expliquée. Je conseille de lire là-dessus comme sur bien d'autres sujets touchant le vocabulaire chrétien la page 177 de l'ouvrage que je pense irremplaçable de Mgr Dominique Le Tourneau s'intitulant « Les mots du christianisme » édité chez Fayard ; au mot conscience, on trouvera-là le résumé exact de la question. Mais voyons le texte de Vatican II tiré de Gaudium et Spes « L'Eglise dans le monde de ce temps » datant du 7 décembre 1965 et particulièrement les paragraphes 16 et 17 : Dignité de la conscience morale Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix, qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ». Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera. La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. C’est d’une manière admirable que se découvre à la conscience cette loi qui s’accomplit dans l’amour de Dieu et du prochain. Par fidélité à la conscience, les chrétiens, unis aux autres hommes, doivent chercher ensemble la vérité et la solution juste de tant de problèmes moraux que soulèvent aussi bien la vie privée que la vie sociale. Plus la conscience droite l’emporte, plus les personnes et les groupes s’éloignent d’une décision aveugle et tendent à se conformer aux normes objectives de la moralité. Toutefois, il arrive souvent que la conscience s’égare, par suite d’une ignorance invincible, sans perdre pour autant sa dignité. Ce que l’on ne peut dire lorsque l’homme se soucie peu de rechercher le vrai et le bien et lorsque l’habitude du péché rend peu à peu sa conscience presque aveugle. Il est clair, pour reprendre une des phrases de Mgr Le Tourneau, que « la conscience n'est donc pas une source autonome et exclusive de la moralité et des actes1. » Croire cela correspond à ce que le texte conciliaire dit à propos de la conscience qui s'égare. Et le paragraphe 17 qui suit montre que les Pères conciliaires voient bien les choses ainsi : Grandeur de la liberté (extrait de Gaudium et Spes) Mais c’est toujours librement que l’homme se tourne vers le bien. Cette liberté, nos contemporains l’estiment grandement et ils la poursuivent avec ardeur. Et ils ont raison. Souvent cependant ils la chérissent d’une manière qui n’est pas droite, comme la licence de faire n’importe quoi, pourvu que cela plaise, même le mal. Mais la vraie liberté est en l’homme un signe privilégié de l’image divine. Car Dieu a voulu le laisser à son propre conseil pour qu’il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, s’achever ainsi dans une bienheureuse plénitude. La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure. L’homme parvient à cette dignité lorsque, se délivrant de toute servitude des passions, par le choix libre du bien, il marche vers sa destinée et prend soin de s’en procurer réellement les moyens par son ingéniosité. Ce n’est toutefois que par le secours de la grâce divine que la liberté humaine, blessée par le péché, peut s’ordonner à Dieu d’une manière effective et intégrale. Et chacun devra rendre compte de sa propre vie devant le tribunal de Dieu, selon le bien ou le mal accompli. Quand le texte évoque une manière de chérir la conscience d'une manière qui n'est pas droite, comme la licence de faire n'importe quoi... cela montre bien que pour la doctrine catholique la conscience ne saurait se suffire à elle-même dans une autonomie absolue. Parler de liberté de conscience est donc bien hérétique parce que rejetée par les textes du magistère. La conscience vraiment libre ne peut donc l'être entièrement qu'en étant tournée vers Dieu. Il faut donc exclure tout qualificatif d'autonomie, ce qui rend impossible pour un catholique de se référer à une quelconque liberté de conscience. ... _______________________ NOTES 1 - Définition complète du mot CONSCIENCE : du latin conscientia « connaissance ». Le centre le plus secret de l'homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre (GS16). → La conscience est une propriété caractéristique de la personne humaine. Elle lui permet de découvrir la présence d'une loi qu'elle ne s'est pas donnée à elle-même, la loi naturelle, participation à la loi éternelle de Dieu. La conscience n'est donc pas une source autonome et exclusive de la moralité de ses actes. C'est un jugement sur l'adéquation des normes morales à la situation que la personne affronte, afin de choisir le bien et de rejeter le mal. Dominique Le Tourneau « Les mots du christianisme » Ed. Fayard 2005
  22. Ah ah ! Tu m'as bien fait rire. Mais de mon point de vue, ce qui est impensable, ce n'est pas la diffusion d'émissions religieuses sur un service public laïc (laïc ne signifiant pas le rejet des religions, mais simplement une indépendance vis à vis d'elles), mais bien la diffusion d'émission d'une unique religion (ou presque). Le service public est sensé s'adresser à tous les français, et je j'apprécierais qu'y soient retransmises des émissions musulmanes, juives, bouddhistes, athées... Le dimanche matin, sur France 2 sont retransmises justement des émissions qui concernent : l'Islam, le Judaïsme, le Protestantisme, l'Orthodoxie, le Protestantisme, le catholicisme et le bouddhisme. Sur France Culture, on retrouve aussi la même trame, à laquelle on peut rajouter une partie concernant les obédiences maçonniques (et oui... la "religion de la république" - pour reprendre le terme de V. Peillon - a aussi sa tribune).
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