Merci Stéfane pour votre réponse. Il s'agit donc bien d'une spéculation.
J'attends encore de pouvoir consulter la source de cette référence que je cherche depuis longtemps (je parle du document exact que tout le monde cite sans jamais l'avoir consulté, comme ici : http://nicohx1.chez.com/Page/Anagyre.htm). Pour autant, ça nous ramène aux années 70, et le fait que des archéologues aient fait une telle découverte par hasard des propriétés de ces haches n'implique en rien que lesdites propriétés aient été remarquées des thaumaturges ancestraux.
Dans mon article Anagyres, cuillères et orthocères, j'avais mis cette zone d'ombre en lumière (si je puis dire ) par ces mots :
«
La pierre c’est le toc ? Non, la pierre celtique !
La référence au coutelas de Rahan en début d’article n’est pas innocente puisque plusieurs sources (hélas peu fiables car toutes indirectes donc incertaines) indiquent que ce seraient des archéologues (pour d’autres « un paléontologiste », ou même « un anthropologue ») qui auraient découvert par hasard (« dans les années 70 » ? « Il y a 100 ans » ? ) les propriétés de l’anagyre en observant le mouvement inhabituel d’une pierre de hache (ou « d’une herminette » ou « d’un outil en pierre coupant vieux de 50.000 ans », à vous de choisir !) tournant sur une table, d’où le nom de pierre celtique. Une note (fantaisiste ?) au dos du blister d’un Rattleback Damert Compagny affirme même que les premiers anagyres proviennent de tombes égyptiennes, ces pierres ayant été érodées naturellement par les eaux dans le cours du Nil. En tout cas ça fait rêver… La découverte de l’anagyre ne serait donc pas le fruit d’une cogitation mais celui du hasard d’une observation. Une chose est sûre, c’est que G.T. Walker fit une analyse qualitative du comportement de ces pierres dès 1896 en découvrant que leur mouvement anagyrique résultait d’une « asymétrie subtile » de leur forme (voir la bibliographie, mais je n’ai pas pu consulter ce document).
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Christian Girard