Christian GIRARD

Mandala 3D en fil de laiton [video:youtube] [video:youtube]

René Aubry [video:youtube] J'avais écrit ceci en 2003 : Source : http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/ubb/showflat/Number/31486/Searchpage/1/Main/3322/Words/salon/Search/true/Re_Spectacles_Publi_informatio#Post31486 Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Aubry [video:youtube] [video:youtube]

Le Salon Culture & Jeux Mathématiques 2011 aura lieu du 26 au 29 mai. http://www.cijm.org/

Si loin, quel qu'en soit l'acception, que l'écho n'a pas encore eu le temps de revenir !

Oui, c'était ici : http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/ubb/showflat/Number/281151/Searchpage/1/Main/30771/Words/Virilio+/Search/true/Re_Reflexion_Un_bon_theme_de_d#Post281151 Je lis (me semble-t-il) tout ce que tu écris et mets en lien , Jack, je me souviens. Pas d'écho parce que le message est allé très loin peut-être...

Une nouvelle fois, j’appelle Philippe Billot à la barre . Voici quelques informations qui alimentent richement le débat. Merci à lui (à Philippe, pas au débat hein !). Je me suis permis de modifier certains passages afin qu'ils apparaissent en gras :

QI cuit.

Je suis assez d’accord (comme souvent) avec tout ce qu’a écrit Husk’-les-bons-tu’aux (mince, ça sonne moins bien avec ton nouveau pseudo, grrr !). Le tour est en grosse partie « réglé » dans sa construction même si on peut encore affiner selon moi, voir plus haut, mais il n’y a pas que ça : quelques gestes parasites (petites crispations de la main qui se voient d’autant plus que la plupart du temps ta technique est très bonne), des retournements de paquets pas forcément nécessaires (pourquoi faudrait-il retourner un paquet pour provoquer une transformation ?). Avec de la « vraie » magie, « même pas besoin » ; moins tu en fais Régis, mieux ce sera (non ?). (Et puis, je l’avoue, les coupures de la vidéo font plus que me gêner moi aussi, elles m’agacent … On les perçoit comme des éliminations de « parties faibles » alors que, si je te comprends bien, il s’agit juste de préserver une part de « secret »… Mais bon, quand même… Si tes cartes sont « construites » comme on le suppose, on achètera ton tour pour avoir le set directement entre les mains. Il ne s’agit effectivement pas d’un effet d’impression par contact, donc le titre anglo-saxon (et connoté) Printed est franchement « moyen ». Monolith Card est un très bon titre, évocateur et qui donne du sens à la carte sur table, on peut y rattacher une histoire (néanmoins ce n’est peut-être pas le but de Régis actuellement), mais pourquoi encore un titre en anglais ? (Oui, « ça en jette » plus et ça vise un marché international, ok… ). En fait, ce que je crois, Régis, c’est que tu tiens entre tes mains un petit chef-d’œuvre potentiel, mais il faut commencer maintenant un autre travail. La réflexion peut s’étaler sur des années pour magnifier ce que tu as ici à l’état latent. Si tu commercialises ces cartes, il serait bon de prévoir un livret avec des textes, des idées de présentations et des solutions alternatives, tu ne crois pas ? C’est le plus gros du travail ! Bien à toi Christian

Oui, il suffit de restreindre ta recherche en guillemetant "Bill Dan", seule cette suite de mots précise apparaîtra dans les résultats (et non tous les "Boule et Bill" et autres "3e dan" possibles...)

Oui, travail étonnant, évoqué ici en 2007 par Lawrens Godon : BILL DAN puis en 2008 par BOB : BILL DAN Cherche avec la fonction recherche de VM pour éviter les doublons, les "triplons", etc., ça aide ! En tout cas Poz, je suis comme toi, très sensible à cette approche de Bill Dan, façon Land Art avec des matériaux minimalistes et naturels, réflexion sur l'équilibre, les points de contact, les forces de frottement (la rugosité), l'éphémère (pour l'effet paire, on en revient aux doublons ), les limites, le suspens voire le suspense... L'idée même d'équilibre impossible est un sujet à part entière du domaine magique, souvent peu débattu comme famille d'effets (pas même par Winston Freer si je me souviens bien). Il faudrait ouvrir un sujet sur ce thème... C.G.

" I can know " ! Super, Jac.

[video:youtube] Hello Régis L’une de tes contraintes est de tendre vers une gestuelle épurée et un découpage précis et sans faille des effets et de leur succession. Il y a peut-être une petite amélioration possible à partir de 0’49. L’objectif de la séquence finale est de montrer (ou d’en donner l’illusion) un à un les quatre rois de carreau, de face comme de dos. Si toutes les cartes étaient VRAIMENT normales à ce stade, poserais-tu cette carte face en bas sur la table, à 0’54 ? Je ne crois pas. Il me semble comprendre ce qui te pousse à faire ceci en vue d’un petit détournement d’attention ultérieur (appelons-le comme ça) et ta solution est sympa mais, pour aller au bout de l’acte « puriste », il serait selon moi préférable de montrer (ou d’en donner l’illusion) les rois un à un de face comme de dos et de les poser face en l’air sur la table au fur et à mesure. Un simple Rumba Count par exemple (mais pas seulement) permettrait cela, mais jouons la carte de ta chorégraphie particulière. 1/ De 0’49 à 0’52 : Ok pour le retournement de la D***** et le dépôt du roi sur la table. 2/ À 0’51, tu exécutes si je ne m’abuse un faux retournement Carlyle suivi du dépôt d’un second roi face en bas sur table (pour mieux gruger ensuite , ok, mais ce n’est pas un dépôt « logique » et je trouve qu'il casse le rythme). Néanmoins, il est possible d’effectuer un mouvement particulier à ce stade, à savoir mon faux retournement Sisyphe (Cf. p. 12 à 14 de la revue Imagik n° 27). On perçoit lors de l’exécution du mouvement deux dos et deux faces, chouette non ? Un second roi est donc posé face en l’air sur le premier. 3/ Il reste deux cartes en main, faces en l’air. Le pouce (gauche pour un droitier) les fait basculer ensemble latéralement faces en bas dans une position idéale pour exécuter un comptage Rumba (un seul !) ; un troisième roi est posé sur les deux précédents. 4/ Dans la continuité du comptage précédent, la quatrième carte (normale) est retournée latéralement face en l'air par le pouce gauche puis elle est retournée longitudinalement face en bas par les doigts droits pour montrer son dos pour finalement être déposée en la faisant se retourner comme une page de livre face en l’air sur les trois autres. Bon, voilà mon idée « à chaud », je me suis peut-être trompé dans l’analyse de ton tour et le « secret » des cartes que je n’ai pas en mains, mais si ça peut faire avancer la réflexion… En tout cas, c’est toujours positif et constructif de présenter une version personnelle et dépouillée d’un classique, merci. C.

Il s'agit d'un extrait de la traduction d'un texte édité selon la source ci-dessous il y a 35 ans. Les réflexions des Anciens m'inspirent tout autant que celles des Modernes. Quant à savoir pourquoi revenir sur ce sujet "aujourd'hui", il s'agit évidemment plus d'un effet de contingence que de nécessité.

Nos messages se sont croisés, JanPieter. Les messages subliminaux, oui, d'ailleurs Glyphes décrit les risques de dérives liés à l'utilisation de formes entoptiques dans la pub, les médias et plus redoutablement encore Internet ! Le manipulateur mental est également un fléau car il sait greffer des toxines psychiques chez ceux qui ne savent pas se protéger, c'est "son pouvoir". Grâce à une certaine forme de séduction, ils persuade ses victimes de le laisser entrer en elles et... bonjour les dégâts !

Tout ceci évoque irrésistiblement les "mèmes" et la mémétique de Richard Dawkins (Pour approfondir, il faut lire Le Gène égoïste) : http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2000/4/mondememe.htm Richard Dawkins : http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Dawkins La mémétique : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9m%C3%A9tique Une dernière chose : les glyphes sont de nature optique (pour faire court), une idée à l'état essentiel pourrait tout aussi bien être de nature acoustique et donc plus liée à une charge émotionnelle qu'à une problématique (oui, le mot est mal choisi) formelle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychoacoustique C.G.

Ces phrases tirées d'Inception sont à rapprocher de ce passage de Glyphes que j'avais relevé (page palindromique 202, mais sans procédés de forçage ) : « C’est ainsi qu’agissent les glyphes. Ils s’insinuent dans votre cerveau. Ils modifient votre esprit. Comme dans une infection à virus, ils se servent de nous pour se reproduire. – Comme dans ce poème sur la détresse qui se transmet d’un homme à l’autre. Et s’épaissit comme un cordon littoral. » C.G.

Certaines résurrections aussi. Vraiment excellent !

Cela mérite réflexion :

Le quiproquo (notamment avec les mots) est le sujet de ce thread (joli pléonasme) ; à cet égard (et non "A7 et gare"), Marc-Antoine Mathieu est un auteur qui, pro, ose, qui propose, et qui EST quiproquo (Naaaan, pas "qui équipe Rocco" !). Je vais me pencher sur le reste de sa production son œuvre (ascète, et gare à la chute).

Eh bien j'ai fait les deux ! Grand moment dans les deux cas. J'ai toujours adoré le Tanztheater de Pina Bausch ; pour le film Pina de Wenders, je rejoins totalement l'avis de CEDmagic : http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/ubb/showflat/Number/292729/Searchpage/1/Main/32264/Words/pina/Search/true/Reflexion_Je_n_aime_pas_la_3D#Post292729 http://www.pina-bausch.de/ Quant au Léviathan de Kapoor, c'est une émotion rare que d'être au cœur d'un monstre esthétique, ça vaut le coup, que dire de plus ? Ah, une image, mais pas conforme à la réalité car le volume est fermé : on ne voit pas les éléments de structure du Grand palais (en tout cas de nuit) comme le suggère ce photomontage :

Merci Beru pour les bouquins que tu m’as recommandés, tu as fait mouche ! Le Pinocchio de Winshluss est une parodie absolument atroce, tout y est noir et désespéré, du Geppetto inventeur d’androïde (ou fabriquant d’arme ?) à Jiminy le cafard (!) en passant par d’abominables sept nains aux pratiques ignobles et à faire frémir... Précisons quand même que ce livre ne s’adresse pas du tout aux enfants ! http://www.lesrequinsmarteaux.org/article-22343754.html Pour ce qui concerne les Julius Corentin Acquefacques, le « prisonnier des rêves », c’est effectivement formidable et d’une grande richesse pour l’esprit. Oui j’ai pris toute la série d’emblée et je ne le regrette pas. Le premier tome est une BD qui possède une anti-case aux propriétés étonnantes, le tome deux intègre subtilement des éléments colorés motivés alors que la BD est en noir et blanc, le trois intègre physiquement un vortex en pop-up (vraiment !) qui est une sorte de faille dimensionnelle d’une page à une autre, le quatre est numéroté 1 et 2 (on s’y perd hein !) et le dernier tome (intitulé La 2,333e dimension) intègre même ponctuellement la 3D (lunettes comprises au cœur de l’ouvrage). On rencontre au cours du voyage des espaces à la Chihiro, des êtres bidimensionnels comme les planaires, des villes sans plafonds (on y circule en équilibre sur les murs comme dans Ici Même de Tardi), des routes aériennes filiformes pour bicyclettes, des paradoxes, des systèmes « qui se regardent eux-mêmes », des mises en abyme, etc., le tout dans une atmosphère kafkaïenne que tu évoquais (d'ailleurs, « Acquefacques est l'envers phonétique de Kafka »). Bref, un régal (pour moi). Merci encore pour tes deux recommandations, c’est un très beau cadeau. http://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Corentin_Acquefacques C.G.

Glyphes de Paul McAuley Autre thème du roman à explorer : Les images entoptiques ou « constantes de forme » pourraient être activées (ou au contraire désactivées) via l’usage d’un pendule. « Il ne savait pas si c’était un dessin, un schéma ou une formule magique. Quoi qu’il en soit, cette vision avait fait plus que déclencher une crise. » La lecture d’un glyphe s’apparente à celle d'un stéréogramme : l’image reste hermétique à celui qui ne se donne par les moyens de l’appréhender mais elle est parfaitement lisible et « réelle » pour un initié, tout à la fois absente et présente, opaque ou limpide, comme un code. Le lien que tu fais avec Inception trouve probablement en partie sa source dans la créature totémique façonnée par Harriet, l’une des héroïnes du livre. Morceaux choisis : « Mais l’idée n’était pas d’elle ; c’était la voix qui s’infiltrait dans ses pensées comme un serpent sous une porte. » « Le cerveau en compote, ouais, […]. Dans l’état où elle est, je pourrais la buter maintenant et elle mettrait dix minutes à se rendre compte qu’elle est morte. » C.G.

Le concept de Ganzfeld est intéressant et rejoint les protocoles créés par Rhine, en demandant au sujet de se relaxer etc. Mais, ce qui est plus qu'intéressant, c'est qu'ils sont en totale opposition avec le concept des X-Men. Dans le cas des mutants (Prodiges et autres), c'est souvent une situation de stress pendant l'adolescence qui déclenche les super-pouvoirs. Bien vu. Néanmoins, cette "opposition" n'est qu'apparente car les pouvoirs s'expriment dans les deux cas. Dans l'un, celui du stress déclencheur des pouvoirs latents, il y a perte de contrôle. Dans l'autre, l'apaisement est le moyen du prodige pour contrôler lesdits pouvoirs. D'où la nécessité d'un apprentissage qui justifie les tests. Que dire ? Bravo ! Oui, suite à ton conseil, j'ai lu Glyphes, merci, je comprends donc le sens de tes propos, l'association de ces deux thèmes est très habile. Je retiens également que les glyphes sont puissants, dangereux, presque impossibles à contrôler mais que "le côté obscur" du glyphe n'est pas une fatalité... Ouf !

Pour prendre du poil de la bête, optez plutôt pour l'hippopo-succion qui ne demande qu'un peu d'huile de coude.