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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. J'ai ailleurs dans VM parlé de ce que l'on nomme la décohérence, penche-toi sur cette théorie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Décohérence_quantique *** Dans la foulée, une intervention du professeur et chercheur Claude Aslangul (qui se plante un peu lorsqu'il évoque Galilée et l'expérience de la Tour de Pise alors que c'est plus une légende qu'un fait avéré) qui devrait te plaire puisqu'il parle, en plus de physique, de philosophie et de magie ! :
  2. Bizarre, j'ai constaté le contraire. La plupart des scientifiques connaissent bien le cadre de l'univers phénoménal et matérialiste, les limites de la vision empiriques, et la portée de la physique quantique... à l'échelle où elle s'applique plus particulièrement. Pour autant, le champ (j'avais écrit "le chant") de la conscience ou de la spiritualité (et je ne parle même pas de philosophie ou de métaphysique) n'entre généralement pas dans ce cadre pour la plupart d'entre eux, comme si ce n'était pas nécessaire. Lier artificiellement physique quantique et conscience et/ou spiritualité est de l'ordre bien souvent de l'analogie gratuite ; de plus sont souvent à tort confondues "conscience" et "observation" dans ce domaine. Un appareil de mesure peut faire une observation, aurait-il une conscience ? Je rappelle deux choses que j'ai déjà mentionnées, le mysticisme quantique et l'esprit (ou la conscience) quantique du point de vue de la doxa scientifique (qui jusqu'à preuve du contraire fait figure d'autorité, en attendant des preuves pour aller au-delà) : 1/ le mysticisme quantique est : 2/ La conscience quantique : *** Comme promis :
  3. J'ai ce DVD, le seul que je n'ai pas encore visionné parmi ceux que j'ai des éditions Jupiter, en voici quelques-uns ci-dessous, mais on trouve des interviews ou autres interventions de Goswami sur le Net, par exemple avec Lilou Macé que je vais insérer dans un autre message :
  4. Merci beaucoup Radja, c'est sympa. quelques remarques perso si ça peut t'aider : Cela commence à être trop subtil... Mais bon, si on précise ça oralement, pas de problème. Néanmoins, tes cornes de diable font surtout penser à une sorte de crâne de vache, ça ne colle pas avec le diable. Hum, je n'ai pas compris le 14, il ne me parle pas tout seul du coup. Une sorte de planète avec un anneau et quatre fusées qui en décollent, WTF ??? Je pense qu'il faudrait également repenser le 1, c'est juste un bâton ?
  5. Le "vous" s'adresse à nous tous j'imagine, car tu peux me tutoyer hein. Pour ma part, oui j'ai vu Prédestination, il est vraiment très bien et, chose rare, je sais que je le reverrai encore avec plaisir car même en connaissant la fin (assez imprédictible), je sais que je trouverai un intérêt nouveau à bien comprendre toutes ces pistes temporelles qui jalonnent le film. Du coup, je suis tenté de te conseiller le film Triangle de Christopher Smith si tu ne l'as pas vu, ça devrait te plaire. Je te conseille de ne rien lire au sujet du film pour le découvrir avec un regard complètement vierge.
  6. Je n'en attendais pas moins de toi GP21 . Francis Tabary est donc le seul magicien à avoir droit à un Oscar, dommage que ce soit dans ces conditions.
  7. Oui, c'était la prémisse essentielle, à savoir un papillon nécessairement muni d'une conscience pour pouvoir se rêver en nous. C'est un parti pris, coûteux en complexité, pour un "conte" comme tu dis qui ne répond pas au principe du rasoir d’Ockham (ce qui est barbant). Un homme se rêvant un papillon c'est moins poétique mais c'est sans doute le seul cas de figure envisageable s'il faut trancher (d'où le rasoir) entre les deux. *** J’ajoute deux éléments à prendre en compte dans ce débat : le cerveau n’est sans doute pas plus « fait pour penser » que la plume n’est « faite pour voler », et la conscience peut n’être qu’un simple effet d’émergence même si la science n’explique pas encore les détails de cette émergence (le tout est plus que la somme des parties). Dans le cas de la plume destinée à assurer originellement des fonctions thermiques, l’aptitude à voler s’est développée par émergence, donnant à certains oiseaux la capacité de voler. Notez que certains humains sont également très doués pour le vol, mais à main armée ! Tiens, c’est amusant, en voulant trouver un lien à vous donner sur la notion d'émergence pour illustrer mon propos, je remarque que la page Wiki donne précisément la conscience comme phénomène émergent probable, ainsi que... la vie ! L’émergence étant originellement (je cite) un" concept philosophique" , voilà qui va faire plaisir à Shiva. La suite ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Émergence
  8. Bien sûr qu'il y a des hiérarchies ! Elles ne sont pas "absolues" ni "définitives", elles concernent (comme je l'ai déjà dit précédemment) des champs d'applications précis, des cadres. Le domaine de la connaissance médicale et plus particulièrement celui de la chirurgie (qui tire parti de nombre d’avancées scientifiques) est au sommet de la hiérarchie dès lors qu'il faut sauver dans l'urgence un accidenté qui en d'autres temps serait voué à la mort. On ne va pas parler philosophie dans l'urgence d'une vie à sauver. Pour ce qui concerne la façon qu'on a d'exploiter le technologie (qui n'est pas LA science), il est clair que l'éthique doit pointer son nez dans le débat. Tu sais très bien que la science ne prétend pas se substituer aux décisions politiques, morales, éthiques ou religieuses, elle peut juste tenter d'éclairer des choix. La science doit être encadrée, accompagnée, soutenue, mais pas pour ce qui concerne son contenu (neutre et de préférence objectif dans l'orientation des recherches) mais pour ce qui concerne l'exploitation potentiellement désastreuse des "outils" qu'elles peut être amenée à produire. La philosophie notamment a alors son mot à dire, bien évidement. Une fois de plus, tout est question de cadre. Eh bien on est d'accord . Par ailleurs la quête scientifique n'est pas la quête du bonheur que je sache... Mais quand elle participe au mieux-être, profitons-en ! Et qu'elle apporte "une compréhension de plus en plus précise du monde phénoménal", je trouve que c'est déjà extraordinaire (si tu me pardonnes l’expression ).
  9. En 2011 j'ai évoqué Oscar Munoz dans VM puisqu'il serait à l'origine d'une passe désormais devenu un classique de la cartomagie : Source : Pour ce qui concerne la mise en évidence d'un "plagiat" (pas du point de vue légal où seule une décision de justice aurait un sens, dans ce "coup de gueule" on parle plutôt de déontologie et de respect du travail des confrères me semble-t-il), "il suffit de faire deux colonnes" me disait mon ami Philippe Billot il y a quelques années, et de lister très précisément chaque élément de la routine de Francis à gauche (rien de politique à-dedans évidemment) et chaque élément de la routine d'Oscar à droite. Notez que c'est le nombre de points communs qui compte, pas le nombre de différences. Si quelqu'un a le courage de faire ces deux listes, point par point de façon extrêmement précise, on pourra voir ce débat avancer de façon constructive. Cela constituera un élément objectif. Encore faut-il que l'analyse soit totalement impartiale. Il me semble également nécessaire de mettre très précisément en avant toutes les passes de Francis qui peuvent lui être attribuées à 100 % ; s'il existe des passes trop inspirées ou appartenant au patrimoine commun ou même semblant novatrice mais ayant une antériorité avérée (autre que celle de Francis), ce sera difficile de jouer sur ce levier ; on peut néanmoins dans ce cas répertorier l'organisation de ces passes, les séquences d'actions et d'effets, voire la "chorégraphie". L'idéal serait de faire un montage avec deux les vidéos côte à côte, avec un commentaire pour détailler tout ça. Quel boulot !
  10. La parole de Schrödinger n'est pas une vérité intangible surtout dès lors qu'il aborde des questions philosophiques voire métaphysiques. Je vais mettre ci-dessous une copie de l'un de mes anciens messages (2015) qui va dans le sens de ton propos : Source :
  11. Hello Shiva Pas d'inquiétude, aucune attaque à ton encontre, ni "tentative de disqualification de mon interlocuteur", tu as dû réagir avec trop d'implications personnelle à mon message. Désolé, et on reste amis hein ! Je n'ai pas trop le temps mais quelques mots quand même ! Pour l’ego : je signe modestement toutes mes interventions dans VM de mon propre patronyme (tu pourrais me répondre que c'est justement ça l'ego, mais ce serait de la rhétorique), je n'ai pas pris comme avatar Shiva qui est « quelquefois considéré comme le dieu du yoga et est représenté en tant que yogi qui possède la connaissance universelle, suprême et absolue, voire dans un état "au-delà de la connaissance" ». Péremptoire : "Qui présente un caractère décisif, excluant toute discussion" (Ce n'est pas forcément une qualification négative d’ailleurs). Aurais-tu projeté dans ce vocable ce que tu es et non ce que tu pourrais simplement y voir ? à savoir que, dès lors qu'il est exprimé dans une discussion une "certitude absolue", bien évidemment qu'il apparaît de fait un caractère péremptoire qui exclut la discussion. Mais bon, comme j'ai pointé le problème, la discussion peu repartir. On a déjà évoqué la question de Freud et j'ai donné dans VM pas mal d'informations qui montrent à quel point la prudence est de mise quant à la psychanalyse. Un petit débat à ce sujet pour ceux que ça intéresse : "La psychanalyse et la critique - Tronche en Live #16 (Sophie Robert)" Pour savoir si l'inconscient freudien est grotesque, on peut commencer à se faire une idée en écoutant la parole de certains psychanalystes sur l'autisme dans Le Mur, c'est édifiant (et les mères d'enfants autistes pourront nous donner leur avis pour savoir où se trouve véritablement le grotesque voire le mépris) : La question du mépris n'est pas de bon aloi, je faisais référence à des idées, pas à des individus. De mon côté, je pourrais rétorquer que tu présentes souvent les scientifiques sous un jour grotesque , faisant certainement référence en fait à quelques individus particulièrement bornés et fonctionnant sur le mode du péremptoire (à la façon des psychanalystes qu'on peut entendre dans le Mur), j'aimerais bien lire sous ta plume des marques de considération appuyées pour tous ces chercheurs qui luttent au quotidien dans tous les domaines pour faire progresser la science, les savoirs, la médecine, etc. Pour ce qui concerne la conscience qui ne serait pas produite biologiquement par le cerveau, j'ai moi-même apporté beaucoup d'eau à ce moulin à titre informatif dans différents sujets de VM notamment pour ce qui concerne certaines idées liées à la conscience partiellement ou totalement externalisée (comprendre "hors du cerveau"), le cerveau "holographique", le champ akashique, le cerveau en tant que « vanne de réduction » ou « filtre de la conscience universelle », etc. Néanmoins, tout cela reste tout de même extrêmement spéculatif ! Un dernier mot pour ce qui concerne l'intuition : désolé mais la méthode intuitive est sans doute celle qui colle le moins à la science quand il s'agit de bâtir une théorie solide. Qu'il y ait dans tous les domaines de la création ou de la découverte des jaillissements intuitifs (ou des "haha", les fameux éclairs de compréhension chers à Martin Gardner par exemple), je ne le remets pas en question, c'est une certitude (mode péremptoire "on" puisque la question n'a pas à être discutée, de nombreux exemples existent bel et bien dans la littérature – scientifique entre autres). Aucune science ne fonde sa consolidation sur le seul mode intuitif, elle croît sur la reproduction des expériences, la réfutation, l'accumulations de données, les changements de paradigmes, etc. J'avais envie d'écrire que toute hypothèse doit être validée par "une preuve dans le réel" mais je me suis retenu... Bon, je ne peux en écrire plus, ciao.
  12. Très bonne remarque, je me demandais comment rebondir là-dessus, comme ceci par exemple : Si le papillon rêve qu'il est Tchouang-tseu (à tes souhaits !), il est un papillon muni de conscience et l'homme qu'il rêve être croit que les papillons sont démunis de conscience. Peu importe que tu sois cartésien, tout ce monde autour de toi, tes pensées (y compris les plus cartésiennes) et même ce que tu crois savoir de la conscience d'un insecte font partie du rêve d'un papillon, un papillon qui est donc fort différent de ce que nous croyons qu'il est ou voudrions qu'il soit.
  13. De rien, ça m'a fait plaisir ! Merci pour la photo (même s'il y en a marre du diable...).
  14. Hello Woody Nous étions cinq, Luc besson compris (bon, OK, et tous les spectateurs du Grand Rex au complet) et le résultat des votes est mitigé, trois d'entre nous donnant une note de 12/20 au film (VO 3D) ; le dernier des membres de notre petit groupe était par contre littéralement emballé. Pour ma part, je n'ai pas été emporté par l'histoire, je ne suis jamais rentré dedans comme on dit, donc j'ai trouvé du plaisir à voir des images étonnantes et des effets spéciaux en quantité surprenante mais ça n'allait pas plus loin. Comme souvent, une petite blague inappropriée faisait que j'étais mis à distance du film, impossible de me projeter dans l'action. Peu de sentiments. Le passage avec Rihanna m'a semblé un peu ridicule, et (je ne sais pas si c'était fait exprès), il y avait une flopée d'éléments déjà vus dans d'autres films notamment Star Wars (un monstre qui rappelle Jabba the Hutt, une chute des protagonistes dans un caisson d'élimination des déchets - un vide-ordure quoi), etc. J'ai même eu l'impression d'assister à une redite de la mort de la diva Plavalaguna (Le 5e élément). Je ne me suis pas ennuyé, mais je n'ai pas eu beaucoup d'émotions, pas de suspens, pas de grosses surprises. Bref, 12/20.
  15. Que l'étude du cerveau en soit à ses balbutiements, pourquoi pas (et encore, c'est assez exagéré, on a fait de considérables progrès dans ce domaine), mais on aurait tort de laisser entendre que tous les chercheurs en neurosciences ou autres disciplines affiliées soient des gugusses qui ne comprennent rien à leur propre sujet d'étude n'est-ce pas ? Parmi les nombreuses définitions de la conscience, en voici une pour ce qui concerne la biologie : Par ailleurs : À propos des différents phénomènes de conscience ("imagination, planification, libre arbitre", etc.), l'important est de comprendre ce qui les relie (si c'est le cas) et de prendre en compte les structures inconscientes qui agissent également (et là, je ne parle pas du grotesque "inconscient freudien" hein !) : Je vous laisse lire cette page Wiki sur la conscience du point de vue biologique (ce n'est pas le seul évidemment) histoire de mettre en lumière le fait que les multiples aspects des approches et des concepts liés au concept de conscience est bien considéré par les chercheurs même matérialistes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conscience_(biologie) Les scientifiques fonctionnent d'une façon simple, en se remettant toujours en question et en faisant évoluer leurs disciplines qui n'est jamais figée, toujours persuadés qu'ils sont d'avoir encore de nombreuses énigmes à résoudre et des mystères à éclaircir, souvent avec le doute pour seul compagnon, alors que Shiva avance droit dans ses bottes, armé d'expressions péremptoires comme celle de "certitude absolue" ! Pour sûr, il est à l'antithèse de la démarche scientifique, ce qui explique qu'il puisse savoir de la façon la plus assurée qui soit ce qu'est la conscience... C'est ça la croyance. Il ne s'agit plus de conscience de soi mais de confiance en soi.
  16. Je résume : Bon, on est donc d'accord. * Pour toi, la seule certitude absolue de l'existence repose donc sur... un mystère absolu ! Te voilà bien avancé... J'ai l'impression que ce que tu appelles la conscience pourrait être l'un des trois écueils du trilemme de Münchhausen, à savoir la rupture transcendante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trilemme_de_Münchhausen
  17. * Une analogie (donc à prendre pour ce qu'elle est et avec des pincettes, mais sa portée est confondante), la "sphère de connaissance" : Si notre volume connaissance s’accroît comme une sphère qui gonfle, sa surface, c'est-à-dire la zone en contact avec tout ce que nous ignorons, s’accroît également, en juste proportion et indéfiniment. Donc plus notre volume de connaissance(s) augmente, plus on prend conscience de l’inaccessibilité d'une compréhension totale, vu que notre surface avec l'inconnu va croissant (ou pain au chocolat, c'est comme tu préfères). * Très intéressant. Pour ma part, je dirais que nous sommes aussi un peu de ce que les autres perçoivent et savent de nous. Mais un peu seulement... * Shiva (et moi-même) ne disons pas qu'il n'y a pas "quelque-chose", on s'interroge juste sur la nature intrinsèque de ce quelque chose et ses rapport éventuels avec la conscience, si tant est que ce dernier substantif ait un sens. Shiva en parle comme s'il avait parfaitement défini le champ de compréhension, de définition ou d'application de ce "concept" alors que de mon côté je pense qu'il n'existe pas de définition claire de ce qu'est la conscience, d'où l'impossibilité d'en donner une interprétation scientifique globale précise puisque la science commence toujours par délimiter un champ précis pour développer la compréhension des "phénomènes" qui s'y produisent, sous telles ou telles conditions et au regard de tels ou tels protocoles. La science a besoin de cadres. Je rejoins Shiva sur la critique du "réalisme naïf" (qui s'apparente à du matérialisme naïf en fait) mais je pense que nombre de scientifiques figurent de ce même côté de la barrière. * En effet, il serait bon de lire ces pages car pas mal de points y ont été développés avec de nombreuses sources, des éléments de compréhension mais aussi des critiques de contradicteurs qui aident à affiner le débat (ne serait-ce qu'en nous poussant à mieux exprimer certaines de nos pensées pour former notre JE ). Courage ! * Un dernier point : l’objectif d'une réflexion telle que celle consistant à mettre en doute le réel (ou l'idée que l'on se fait du réel), un sujet "magique" s'il en est ! consiste de façon essentielle et basique à définir dans un premier temps ce qu'est l'univers empirique. Pour le coup, je fais une citation assez explicite sur ce qu'est la "preuve empirique" (celle du coup de marteau pour prétendument prouver que le monde n'est QUE matériel, alors que cette façon de faire ne consiste qu'à montrer le fonctionnement du monde empirique par une preuve tout aussi empirique, c'est le serpent qui se mord la queue alors qu'il faut procéder autrement, par une sorte de méta-analyse). Suite ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Preuve_empirique
  18. L'essence de la pensée est indispensable pour résoudre les problèmes moteurs. *** Bonjour Natas Pour ce qui concerne la couleur, un message que j'avais édité en page 21 et qui répond en partie à ta question :
  19. J'ai très récemment visité plusieurs demeures de l'écrivaine (notamment le château de Nohant), c'est plus compliqué que ça (euphémisme), je vais donc faire un récapitulatif via Wiki avec quelques remarques personnelles : Née le 1er juillet 1804 à Paris, fille de Maurice Dupin de Francueil et de Sophie-Victoire Delaborde (ces camarades de classe l'appelaient "Un tu la vois, deux tu l'abordes"), Aurore Dupin passe les trois premières années de sa vie dans le petit logis de ses jeunes parents, rue de la Grange-Batelière à Paris (faut dire qu'à l'époque les loyers n'étaient pas ceux d'aujourd'hui, mais le tout-à-l'égout laissait à désirer). Aurore (qui n'était pas boréale, ce n'était pas encore dans l'air du temps) perd tout à la fois un petit frère aveugle en 1808 (donc ce n'était pas Ray Charles) et son père la même année (une bête chute de cheval, ce qui n'est pas très glorieux pour un soldat de carrière). Un compromis avec la mère d'Aurore fera qu'elle sera principalement éduquée à Nohant par sa grand-mère paternelle, Marie-Aurore de Saxe (oui, une Aurore elle aussi, Aurore Dupin de Francueil pour être précis mais ça s'est terminé en histoire de Saxe), en compagnie de son demi-frère Hippolyte Chatiron (oui, le papa avait déjà eu une aventure olé-olé avec la domestique du château de Nohant avant de vivre une seconde idylle avec la mère d'Aurore... J'avais dit que c'était un petit peu compliqué). Amantine Aurore Lucile Dupin (oui, en entier elle s'appelle comme ça, on peut se tromper mais l'Aurore est humaine) se mariera en 1822 avec François Casimir Dudevant (que ceux qui rajoutent "et du derrière" soient bannis du forum, parce que dans le patronyme c'est plutôt "Casimir" qui fait un drôle d'effet). Précisions que ledit Casimir était un fils illégitime (je vous ai dit que c'était compliqué ?) et qu'il se prénommait en fait Philippe (mais on n'est plus à ça près, alors pourquoi pas l'affubler d'un sobriquet comme celui d'un médiatique dinosaure orange en peluche). Bref, Aurore devient sur ces entrefaites Aurore Dudevant (non Woody, pas "horreur du derrière", tu sors stp !) dite également "la baronne Dudevant". On continue ? Le 30 juillet 1830, Aurore Dupin (ne me demandez pas pourquoi, on peut également encore l'appeler comme ça, je vous avais dit que c'était compliqué !) "rencontre Jules Sandeau au château du Coudray à Verneuil-sur-Igneraie (un bled avec un nom pareil, ça existe vraiment, j'ai vérifié : 325 habitants au dernier recensement, les plus courageux sans doute), une rencontre qui marque la jeune Aurore et qui va influer sa destinée" (et un peu la mienne puisque du coup j'écris ce résumé). En 1831, elle quitte Nohant (et par la même occasion son mari violent, coureur de jupons et des servantes qui vont avec, et quasi alcoolique : la séparation fut prononcé en 1836 par le tribunal de La Châtre en sa faveur, reconnaissant prouvés les "injures graves, sévices et mauvais traitements" qu'elle a subis) pour rejoindre Paris "où les jeunes artistes et poètes du quartier latin portaient des costumes extravagants ; Aurore mène une vie de bohème avec Charles Aznavour avec ses compagnons, allant dans les théâtres, les musées et les bibliothèques. Ayant obtenu de la préfecture de police de l'Indre une permission de travestissement, elle adopte un costume masculin, plus pratique et moins coûteux : elle endosse une « redingote-guérite » , se noue une grosse cravate en laine, se fait couper les cheveux jusqu'aux épaules et met un chapeau de feutre mou (c'est sûr que ça ne devait pas faire très sexy). Aurore affiche sa liaison avec Jules Sandeau ("affiche" de façon allégorique hein, il n'ont rien placardé sur les murs !). Ensemble, ils commencent une carrière de journalistes au Gorafi Figaro, sous l'œil sévère mais bienveillant d'Henri de Latouche (avec un nom pareil on l'aurait plutôt imaginé pêcheur... ou pécheur), le directeur du journal. Ils écrivent en commun un roman, Rose et Blanche, publié sous le pseudonyme de J. Sand." Ah ah, on touche au but ! "Le roman Rose et Blanche est ébauché par Aurore mais refait entièrement par Jules Sandeau (Trop fort le gars !). L'ouvrage se voit attribuer par une fantaisie d'Henri de Latouche, le nom d'auteur de Jules Sand (je vous avais dit que c'était compliqué ?), qui évoque non seulement Jules Sandeau, mais aussi Karl Sand, l'étudiant bavarois assassin d'August von Kotzebue. " "Ce livre connaît un certain succès, au point qu'un autre éditeur se présente et commande un prochain roman sous le même nom, business is business. Comme Aurore vient d'écrire Indiana (non, pas Indiana Jones, je suis certains que quelques-un y ont pensé mais il n'y a aucun fouet dans l'histoire), à Nohant, durant l'hiver 1831-1832, elle veut le donner sous le même pseudonyme mais Jules Sandeau, par modestie (Vraiment trop fort le gars !), n'accepte pas la paternité d'un livre auquel il est totalement étranger (rien à voir avec Camus). Henri de Latouche est consulté et tranche par un compromis : le nom de Sand est conservé pour satisfaire l'éditeur et le prénom est modifié pour distinguer les deux auteurs. Aurore prend celui de George qui lui semble synonyme de Berrichon (comme le mélange du même nom). Étymologiquement, George signifie en effet « celui qui travaille la terre ». Sa première œuvre personnelle, Indiana, est publiée le 19 mai 1832 sous le nom de G. Sand et tous ses romans ultérieurs le seront sous le pseudonyme de George Sand qu'elle adopte définitivement (Ouf !)." George étant orthographié à l’anglaise (sans "s"), "sand" peut être compris comme "sable", celui qui s'échappe inexorablement entre nos doigts comme le temps qui coule (c'est pas cool) et dont nous ne pouvons arrêter le ruissellement cruel, la preuve : George Sand n'est plus, et ça commence à faire un sacré bail ! Vous y voyez un peu plus clair j'espère ? C. G. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Sand
  20. Illusion du vase involontaire et pas très originale (normal, c'est un fac-similé ) :
  21. Titre alternatif (mais "Hommes aux huit mains ce que vous faites est plus réel que le réel qui est un rêve" ça ne collait pas !) :
  22. Ah ah (oui, il m'arrive de rire de mes propres blagues quand je les redécouvre avec un regard neuf sept ans après, désolé.) Une autre façon de dérouler la ligne blanche :
  23. Un aperçu de la montée des eaux dans l'enceinte pourtant couverte, les dernières séquences commencent à être impressionnantes et donnent un aperçu des inondations qui suivirent dans toute la ville :
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