Je comprends la démarche de Christian qui est de s'intérroger sur une façon de se nourrir sans faire de mal, sans porter atteinte à la vie d'un autre animal. la voie du bien en quelque sorte.
Cependant je pense que cet idéal oublie le fait que l'homme est aussi un animal et qu'il ne faut pas non plus le mettre à un niveau supérieur d'intelligence tel qu'il en oublierait son animalité. Je pense que l'être humain n'est pas un sage et qu'il est plus proche du monde animal que notre culture aimerait le faire oublier. Je pense que la plupart des gens ont envie de manger de la viande de par notre régime omnivore sans se poser la question de la souffrance animale. Je me rappelle petit quand mon père devait tuer une poule ou bien lapin qu'on élevaient, ça ne lui plaisait pas trop et moi, enfant, non plus mais on se résignait quand même à le faire. Je le regardais faire sans broncher comme si je comprenais que c'était dans l'ordre des choses, qu'il fallait de toute façon se nourrir comme si j'avais compris que j'étais hétérotrophe, qu'il me fallait de la matière organique pour vivre.
Cependant ce genre de reportage a l'avantage de montrer et de dénoncer des méthodes d'élevage intensif où l'animal a perdu son statut d'animal et n'est plus qu'une chose.
Il faut continuer à améliorer les conditions de bien être de l'animal dans les industries alimentaires mais pour cela il faut un état fort et non pas un état qui se désengage de tout laissant la libre concurrence tout réguler.
Heureusement, quand on se balade dans nos campagnes on voit encore des bêtes dans des grands prés.
Les éthologues s'intéressent depuis longtemps au bien être animal et par exemple, cela va vous étonner, mais les cages à poules dans les batteries, bien que nous paraissant petites, ont des dimensions issues d'études sur le bien être de la poule. A ce propos je rappelle que les poules élevées en batteries sont utilisées uniquement pour la ponte et non pour la viande.
En tout cas, moi je continue à manger de la viande. Et toi Christian ?