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Patrick FROMENT

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Tout ce qui a été publié par Patrick FROMENT

  1. La conclusion de ChatGPT 4o : ... Je vois déjà certaines personnes tiquer sérieusement et avoir quelques voyants rouges qui s'allument, rien qu'à la formulation "d'autres formes de vérité" (autres que scientifiques). - Comment ça ? ... Il peut y avoir "d'autres formes de vérité" que purement scientifiques ? ... Quoi donc ? La science doit être intégrée dans une "perspective plus large" ?? ..Non ! Monsieur, ce sont les perspectives plus larges qui doivent être totalement intégrées dans la science !... De quoi ??? Vous me soupçonnez de "scientisme" ?... Mais c'est vous qui êtes un obscurantiste !!! Et allez c'est reparti !
  2. Les sujets du bac philo viennent de tomber en ce mardi 18 juin ! Nous avons un bon sujet pour faire potasser les zététiciens : "La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?" ... Et un autre très intéressant à méditer pour les magiciens et mentalistes : "L'artiste est-il maître de son travail ?"
  3. C'est le cas pour mon exemplaire aussi et j'ai remarqué que c'est le cas, également, sur d'autres matériels électroniques (le mental dice Anverdi par exemple).
  4. De bonnes choses dans cette vidéo (notamment entre 27:45 et 36:40) qui est la partie ou Bruce Benamran développe sa conception de Dieu. Intéressant donc mais je ne vois pas grand chose de neuf entre son concept de "cause incausée" et l'idée d'une cause première connue depuis Aristote et même avant (là encore, on mesure à quel point la connaissance d'un minimum de philosophie et de métaphysique est une ressource dans ce genre de débat). Par ailleurs quand Bruce Benamran dit "L’effet d’une cause ne peut pas rétroagir sur la cause" (32:50), je ne suis pas tout à fait d'accord. Il semble se placer du point de vue d'une causalité strictement linéaire : Or, on parle de plus en plus de causalité circulaire... ... et de rétroaction causale : Les sciences humaines sont pleines d'exemples de rétroactions causales (on en trouve en psychologie, en sociologie et en économie) mais il y en a aussi en physique et en chimie. Dans les systèmes dynamiques et la théorie du chaos, la rétroaction causale est un phénomène courant.
  5. Oui ! Finalement ces considérations de haute volée sur les 52! possibilités d'un jeu de 52 cartes mélangées nous font toucher l'étonnement voire le vertige métaphysique et cette émotion là est, effectivement, magique !
  6. Dieu est-il barbu ? de Stéphane Encel Dieu est contre le progrès ! Dieu est contre la démocratie ! Dieu, c’est la violence et l’intolérance ! Dieu est un homme ! Et puis même, Dieu est mort ! Autant d’idées reçues qui ont la vie dure. Autant d’idées reçues battues en brèche dans cet essai fulgurant. Si les religions ne cessent de s’inviter dans le débat public, on les connaît finalement bien mal. Petit ouvrage très intéressant qui m'a bien plu. 33 idées (reçues ? ) dont plusieurs discutées par ici depuis plus de 12 ans sont abordées et battues en brèche dans le livre. Par exemple l'idée (reçue ?) que nous avons discutée, ici, en décembre dernier est l'objet du chapitre 18 de l'ouvrage : Les guerres sont toujours menées au nom des religions Extrait : Les spécialistes estiment que les grands conflits remontent au Néolithique, avec la sédentarité, l'agriculture et le perfectionnement des armes. Il s'agissait alors de défendre un territoire, les sources de subsistance. Il est vrai également que, aussi loin que l'on puisse remonter, par les sources scripturaires et archéologiques, des divinités étaient attachées aux territoires. (...) Lorsqu'une guerre se déclenche, elle est menée au nom des valeurs supérieures du groupe ou de la nation : religions, divinités, universels, démocratie, le Bien contre le Mal, royauté, utopies, idéologies, masquant, bien, d'autres, intérêts pragmatiques...
  7. Je pense que c'est là tout le cœur de nos incompréhensions (et idem avec Christian Girard). C'est souvent la confrontation entre deux visions : une qu'on pourrait qualifier de pragmatique, scientifique, objective, et l'autre plutôt idéaliste, philosophique, subjective. Peut-être aussi nous avons des divergences sur le sens et la fonction profonde de la poésie (sûrement !). Donc du coup, nous parlons de deux endroits complètements différents.
  8. Allez... Continuons dans la poésie ! : « Ce qu'on appelle "mourir" c'est achever de naître et ce qu'on appelle "naître" c'est commencer à mourir. "Vivre" c'est mourir en vivant. Nous n'attendons pas la mort : nous vivons perpétuellement avec elle. » Jean Baudrillard
  9. Hou la ! Comme tu y vas Christian ! Je reconnais là ton sens de la mesure et ton esprit pondéré. Ce qui est "abominable" c'est, peut être, de ne pas intégrer l'idée que la mort fait, au fond, partie de la vie dés la naissance. ... Allez puisque tu aimes la poésie : « Vivre est une mort, et la mort elle aussi une vie. » Hölderlin « Naître, c'est seulement commencer à mourir. » Théophile Gautier Bonne journée !
  10. D'autant plus que, selon certaines approches philosophiques et psychologiques, cette peur là est la peur-racine de toutes nos autres peurs et nos angoisses. Dans certaines blessures existentielles comme la blessure d'abandon ou la blessure de rejet, c'est, en fait, la peut de mourir qui est à l’œuvre... Sachant que nous pouvons considérer que nous sommes déjà "morts" une première fois à la naissance par le deuil de la vie intra-utérine. Et qu'il, est probable, que nous portions une trace archaïque de ce deuil au plus profond de notre âme (âme n'est pas à prendre au sens spirituel ici mais, au sens du principe vital qui anime l'être humain (et les animaux et les plantes))? Et si tu as envie de dire que l'âme n'est que le principe vital qui résulte des propriétés de la matière, aucun souci pour moi . En conjecturant beaucoup, on peut imaginer qu'une conscience artificielle ne porterait pas cette trace en elle et, du coup, ses angoisses (si elle a accès à une telle émotion) seraient certainement très différentes de nous autres, mammifères, qui sommes nés de la rencontre de deux gamètes, nous sommes développés dans le ventre d'une de nos congénères et sommes "morts" une première fois à la vie intra-utérine (vie intra-utérine dont la science a certainement encore plein de choses à découvrir). Sur l'angoisse de mort : https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2008-2-page-125.htm
  11. Non la version standard uniquement et elle me suffit.
  12. L'émotion (l'étonnement) nourrit le vertige métaphysique qui lui même nourrit le questionnement philosophique. C'est une vision de la psychologie très comportementaliste (je dirais presque pavlovienne). C'est une perspective valable mais il existe plein d'autres approches pour expliquer le comportement humain et elles sont toutes certainement valables de leur point de vue (autant que parcellaires). @ Tous les intervenants : Cette discussion est très intéressante, Merci !
  13. L'étonnement c'est comme la joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût... Cela fait partie du registre des émotions. Les émotions sont le propre de l'être humain dit-on mais, oui, je suis intimement persuadé que certains animaux ressentent aussi des émotions (ça me semble évident pour une émotion comme la peur par exemple). La question des derniers messages est un peu celle de savoir : Est-ce que la machine est potentiellement capable d'éprouver des émotions ? ...éprouver au sens de ressentir une émotion en première personne et non pas être programmée pour donner des signes de pseudos émotions. Ça certaines machines le font déjà très bien... si bien qu'un jour il sera, peut être, impossible de faire la différence entre un robot humanoïde et un être humain. La seule différence sera peut-être, justement, que le robot n'aura pas de conscience et d'expérience en première personne. Le zombie philosophique sera devenu une réalité.
  14. Oui on peut réfléchir sans étonnement Mais... ... Si nous reprenons la phrase complète d'Enthoven : "Pour réfléchir, il faut s'étonner de ce qu'on a l'habitude de voir" ... Et si nous la regardons dans son contexte, le mot "réfléchir" est à prendre, selon moi, dans le sens de questionnement philosophique. Nous pourrions donc dire : "Pour pratiquer le questionnement philosophique, il faut s'étonner de ce qu'on a l'habitude de voir" Ce qu'on a l'habitude de voir c'est, par exemple, l'existence du monde, notre propre existence... S'étonner d'être et, même, s'étonner qu'il y ait de l'Être... Cela, la machine ne sait pas le faire. Quand la machine est confrontée a un résultat inattendu elle ne s'étonne pas. En général, elle produit un bug, c'est sa manière de s'étonner ! Et elle peut donc encore moins s'étonner de ce qu'elle a l'habitude de voir et de traiter. Tout comme la conscience, l'étonnement est (jusqu'à preuve du contraire) une propriété du vivant. Oui... la réflexion dans une partie d'échec c'est, essentiellement, du calcul et l'analyse des coups suivants, ce que la machine sait très bien faire.
  15. J'aime vraiment beaucoup la disparition à vue et la disparition dans la main du spectateur (on peut voir les deux sur le trailer je crois). Très sympa à regarder et à faire (et, du coup, ces deux effets ne sont pas possibles, comme ça, avec Hide a Key).
  16. J'ai expérimenté devant un "vrai public" et c'est un miracle ! Le "handling" du gimmick est sensiblement différent de "Hide a Key" (lié à la nature même du gimmick).
  17. Bon... J'ai reçu la merveille et j'ai commencé à jouer avec. Franchement pas déçu de cet achat (et il est très rare que j'achète du matériel ou des tours hors mentalisme ). J'ai toujours été fasciné par l'ingéniosité et la précision de ces joujous mécaniques depuis que j'ai acheté ma première pièce truquée chez Georges Proust dans les années 80. Les clefs ressemblent à de vrais clefs, ça manque encore un peu de stridence sur la combinaison des hauteurs de dents (et on le comprend quand on connait le principe du gimmick) mais franchement ça passe très bien (et puis ça peut exister des clefs sans trop de stridences sur la combinaison des hauteurs de dents). Je mets un schéma des différentes parties d'une clef pour bien me faire comprendre. Une fois verrouillé, le gimmick est entièrement examinable, impossible de voir quoi que ce soit. Il faut faudra le petit accessoire fourni pour le déverrouiller de nouveau. Ça a l'air robuste et fait pour durer longtemps. Au niveau de l'épaisseur, aucun souci, je vous ai fait une photo du gimmick avec ma clef d'appartement (ma clef d'appartement c'est celle du dessus)... Je n'ai pas de pied à coulisse électronique mais je crois bien que ma clef d'appartement est plus épaisse !!! Je suis tenté de mettre 4 étoiles mais j'attends de voir à l'usage devant un public réel.
  18. D'après le transporteur, je reçois ça dans la semaine à venir, je vous ferais un retour. (Je vois d'ailleurs que c'est, à nouveau, en rupture de stock)
  19. Merci @Christian DELAMORINIERE Raphaël Enthoven, excellent comme à son habitude ! "Pour réfléchir, il faut s'étonner de ce qu'on a l'habitude de voir (et ce n'est pas comme ça que fonctionne la machine)"
  20. Merci @Christian DELAMORINIERE (et à GPT4 ! ). Le kantisme, la théorie de Kant (ou ce que j'appelle "l'idéalisme modéré kantien") pourrait être assez bien représenté, aujourd'hui, par le courant du constructivisme épistémologique : La question est, bien évidemment : Quelle est la part, dans notre représentation de la réalité, de ce qui appartient au monde et la part de ce qui appartient à notre esprit ? Ou pour le dire dans les termes de l'image utilisée par Thomas Durand : Quelle est l'étendue exacte du "petit espace" ? ... C'est là où nous risquons de basculer très vite de l'épistémologie à la métaphysique !
  21. Oui Clément... La "zet", comme tu dis, est diverse. Je suis peut-être resté sur des schémas anciens mais je t'assure que, à la fin des années 80 / début des années 90 (un temps que tu n'as pas connu je pense) la moindre note de kantisme était perçue par certains zététiciens comme le début de l'entrée dans l'irrationnel. Je voulais simplement souligner un mouvement que j'ai observé (avec plaisir !) ces dernières années : une ouverture de plus en plus grande de la "zet" aux questionnements de la philosophie de la connaissance. ...Même si je pense qu'il y a encore des progrès à accomplir... Mais bon, il est évident que la taille supposée du "petit espace" dont parle Thomas Durand peut se transformer en fissure, en faille voire en gouffre abyssal selon qu'on soit un réaliste poppérien, un idéaliste modéré kantien, un néoréaliste, un réaliste critique ou un méchant relativiste feyerabendien.
  22. Quand la zététique rencontre un brin de subjectivisme voire de relativisme… je n’ose dire d’idéalisme… On avance, on avance…. "En tant que sceptique, évidemment je crois à la réalité du monde mais je crois aussi qu’il est plus prudent de ne pas vouloir croire que les faits qui nous apparaissent comme étant parfaitement bruts, juste extraits du monde, soient vraiment des parcelles du monde. Tous les faits que nous utilisons sont en réalité des concepts dans notre esprit." (4:30)
  23. Du coup ils ont résolu l'opposition entre étatistes et non-étatistes (j'imagine qu'en matière d'hypnose quantique on a forcément des superpositions d'états et même de la décohérence ! )
  24. Pas de souci, il faut juste le temps que ça arrive de Taïwan. Toujours d'après ce qui se dit sur le magic cafe : Hide-a-Key Gimmick = 2.29mm Scotch and Whiskey Gimmick = 2.85mm C'est donc très proche à un demi millimètre (même si on peut considérer qu'à cette échelle un demi millimètre ça fait beaucoup !).
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