Bien sûr, prêchons pour l’originalité.
Mais on peut aussi voir le problème par un autre côté, et utiliser la prévisibilité :
Si l’on désire faire une parodie de tour, il est au contraire nécessaire que l’original parodié soit clairement identifié par le spectateur.
Donc, un début type :
« Un tour complétement inédit, c’est moi qui l’ai inventé, c’est le tour ou on fait tirer une carte, on la remet dans le jeu, et… »
Me semble plutôt indiqué.
Surtout si le tour ne consiste pas à retrouver la carte de façon classique, en fait.
Et il faudrait réfléchir aussi à la sensation de sécurité que peut apporter au spectateur le fait d’entrer dans une routine à priori connue :
On peut en jouer pour le surprendre ensuite.
Ou pour faire une entrée « en douceur », quitte ensuite à dériver vers des mises en scènes plus choquantes.
Pour l’idée d’intervertir les phases du tour, il me semble que dans le DVD des flicking fingers, il y a déjà pas mal de temps, donc, on faisait un tour à l’envers : on retrouve une carte, on la perd dans le jeu, on la fait choisir… (Cité de tête, à confirmer)
C’est bien sur une bonne idée.
Mais bon, il y a une idée générale intéressante à réfléchir sur la prévisibilité supposée de nos intentions par le spectateur.
Ne pas oublier non plus, comme il a été dit plus haut, qu’on peut amoindrir l’effet en le diluant dans un itinéraire confus :
Le souci d’originalité ne devrait pas amoindrir la lisibilité du tour par le public.
Bref, il semble difficile de généraliser :
Suivant l’interprète, le contexte, le but, le fameux « tirez une carte » peut avoir différentes implications…
tirez une carte
Gilbus