Petite hyperbolasse:
L'éducation, la vulgarisation scientifique et la mise à disposition de ressources et informations publiques permettent une véritable mise en perspective cohérente. L'émotionnel et le tape à l'œil dans lequel évolue aujourd'hui le business ambiant et sous toutes ses formes, sous toutes ses connexes permet surtout de cogner sur la tête de gens en leur hurlant qu'ils sont stupides (ça c'est juste pour essayer de montrer qu'on est plus intelligent, on connait chacun le revers de l'eveil musical ensuite..)
Je suis de plus en plus convaincu et depuis quelques années de l'urgence de remplacer la parole politique (qui est par définition critiquable par tout le monde, souvent peu qualitative) par la parole de professionnels publics qui maîtrisent les sujets de politique publique dans lesquels ils évoluent.
On a besoin d'entendre des professeurs parler d'éducation, des juges parler de justice et des directeurs d'hôpitaux parler de santé publique, etc. Sauf que ça passe inévitablement par une nouvelle définition du devoir de réserve, qui est conçu aujourd'hui de manière trop rigide et contre productive.
On peut difficilement en vouloir aux gens de finir par se méfier, quand on leur fait croire que des communicants de la dernière heure maîtrisent tous les dossiers, dans tous les domaines, tous les matins, et qui vont résoudre tous les problèmes.