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hahaha on s'y perd :)

Je t'avoue que je n'ai pas le courage de me refaire les dix pages pour vérifier que nous parlons bien des mêmes choses donc je reprends ;)

Pour ma part :

- Chemin mental : Chemin linéaire d'un lieu connu ou imaginé permettant de se balader mentalement dedans en y larguant des images, scènes, ou autre.

- Table de rappel : Les chiffres et nombres de 1 à 120 sont codés par une image chacun.

- P.A.O carte : Chaque carte à jouer est codées par un personnage, une action et un objet, dans le but de les associer en scène.

Je peux alors me dire que l'ensemble des objets est une table de rappel spécial carte, et associer l'objet de la carte 1 à l'image 1 de ma table de rappel, etc... Pour 52 cartes ce n'est pas extrêmement compliqué (en fait pas plus que de la faire avec 52 mots écrit par des spectateurs) mais pour atteindre le double ça devient long en acquisition... et peu sur en restitution (il y a vite fait de perdre une association, ce qui est plus rare dans les scènes). Quand je dis créer une table spécial carte c'est pour dire qu'il n'y a pas d'interêt à faire un P.A.O complet si tu souhaites associer directement les cartes à ta table de rappel (et non au chemin mental).

Comme je te le disais ma méthode est la suivante. J'ai converti ma table de rappel en "lieu" logique (pain devient boulangerie, crêpe devient une crêperie, crâne devient un cimetière, etc...). Quand je créé une scène je la "range" ou la "chapeaute" par ma table de rappel. Ainsi ma première scène est dans l'image/lieu du 1 de ma table de rappel, la deuxième dans le 2, etc... jusqu'à 35 dans le cas de deux de 52 cartes.

Mais encore une fois je pense que chacun trouve sa méthode qui lui correspond le mieux. Un peu comme pour les chapelets... D'ailleurs j'utilise un chapelet (Joyal), et je m'amuse à donner un jeu à mélanger à un spectateur, et un deuxième que je "mélange" (pas du tout puisque c'est mon chapelet) on réunit les deux (sans mélanges mais avec quelques fausses coupes) et je retiens l'ensemble... en réalité je ne retient que le sien ;) et pour chaque carte de mon chapelet je rajoute "52". Je ne l'ai pas fait mais on pourrait pousser le vice avec deux jeux vraiment mélangé + 1 chapelet... merci pour l'idée :)

Oui je m'égare sur le chemin (heureusement pas le mental mdr ).

Disons que la première carte d'un jeu mélangé soit l'as de pique (pour moi Tiger Woods qui swingue une balle de golf). Le premier mot de ma table de rappel étant une baguette, je vais donc, pour me souvenir de cette première carte, associé la baguette à la balle de golf.

C'est déjà ce que je fais et je trouve que c'est beaucoup plus long de construire 52 images mentales plutôt que 18 seulement avec le chemin mental.

Oui du coup je comprend lorsque tu dis "qu'il n'y a pas d'interêt à faire un P.A.O complet si tu souhaites associer directement les cartes à ta table de rappel (et non au chemin mental)". Si ce n'est que le PAO complet offre un eventail plus varié d'images mentales possibles à créer.

Mais dans les deux cas, effectivement cela revient à retenir des mots puisqu'il s'agit de l'utilisation de la table de rappel seule.

Tu dis que tu places ta première scène dans un lieu que tu as crée par rapport aux mots de ta table de rappel.

Donc tu dois doit avoir un lieu différent pour le mot 1, le mot 2, et le mot 3. Et lorsque tu crée ta première scène, tu utilise le lieu associé au mot 1 où tu mets en scène les 3 premières cartes. Ensuite, la scène 2, associée au 2ème mot où tu mets en scènes les cartes 4,5, et 6, correct?

Si je comprends bien tu n'utilises pas (dans le sens strict du terme) de chemin mental mais tu utilise le concept de scène du chemin mental en plaçant une scène non pas dans un lieu appartenant à un chemin mental mais dans un lieu représenté par un mot.

Et comme ces différents lieux sont associés à des mots de ta table de rappel dont tu connais bien sûr la position, tu n'a aucun mal à retrouver la position d'une carte puisque tu passes par le lieu, le mot et le numéro. Et ensuite, tu fais ton calcul par rapport au 3 pour avoir la position exacte d'une carte.

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ok cool. Merci en tous cas pour tes explications.

Du coup on pourrait également faire de cette manière.

Prendre un chemin mental classique avec donc 18 lieux. Et à chaque lieu de ce chemin mental associer 1 mot de la table de rappel, et en prenant des sequences de 3 mots bien sûr.

Donc le mot 1 de la table de rappel serait associé au premier lieu du chemin mental. Le 4ème mot serait associé au deuxième lieu etc...

Et au moment de la restitution, supposons qu'on cherche la 32ème carte, on utilise donc le calcul en prenant le chiffre divisible par 3 qui est le plus proche du 32 et avant. Dans ce cas le 30, ce qui nous donne le mot 30 de la table de rappel, que l'on à associé au 10ème lieu du chemin mental. Donc on sait que la 32ème carte est la deuxième carte de la scène du 10ème lieu, ou l'action du 10ème lieu.

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Hugh,

De passage rapide devant un ordi après un moment loin de la civilisation et avant de répartir encore une petite semaine, j'en profite pour te dire, Sébastien, que ton sujet, que je trouvais intéressant au début, devient vraiment passionnant.

Continue comme ça ! ;)

Un endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... (Alphonse Allais)

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Hugh,

De passage rapide devant un ordi après un moment loin de la civilisation et avant de répartir encore une petite semaine, j'en profite pour te dire, Sébastien, que ton sujet, que je trouvais intéressant au début, devient vraiment passionnant.

Continue comme ça ! ;)

Merci If....

Et lorsque tu reviendras à nouveau parmi notre civilisation, n'hésites pas à passer pour échanger ton expérience. :)

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Fort de tous ces échanges, et parce que nous avons vu qu'il existe plusieurs outils (palais de mémoire, table de rappel, code de base, PAO, etc.) qui peuvent se combiner, j'ai réflechi à la méthode suivante (que je n'ai pas encore mise en pratique). Je la considère comme une simplification. Mais il faut aussi la voir comme une adaptation à usage personnel.

Je vais utiliser à la fois une table de rappel classique (les 17 premiers éléments), et en parallele une autre table de rappel construite avec le code de base (les 13 premiers éléments).

A pique, de l'as au roi (1 à 13), je prend les 13 premieres images de ma table de rappel construite avec le code de base. Je les visualise en noir. A coeur, je fait la même chose en rouge. A trefle, je fait la même chose en vert (le trefle est vert dans la nature) enfin à carreau je fait la même chose en bleu (bleu diamant).

Ainsi l'as de pique est pour moi un toit noir, le 2 de coeur un nid rouge, le 3 de trefle un mat vert et le 9 de carreau un puits bleu.

Comme pour la PAO je fais défiler les cartes trois par trois les associant entre elles afin de me faire une seule image (sur un toit noir, un nid rouge est traversé par un mat de cocagne vert.) cette image est vue par un Hun de ma seconde table de rappel.

un premier essais semble prometteur (24 cartes en 4/5minutes apprises et restituées avec 2 erreurs ).

N'hésitez pas à me donner votre avis. On doit pouvoir encore optimiser.

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

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Cela peut être intéressant en effet. Car tu limites le nombre d'informations de base à retenir, je veux dire au niveau des outils puisqu'avec seulement 30 éléments/mots, c'est bien moins qu'un PAO combiné avec une table de rappel ou avec un chemin mental.

Par contre je me demande un truc. Je sais que tu fais la différence entre les pique, coeur, carreau et trèfle justement en changeant les couleurs.

Mais à part ces couleurs, ne risques-tu pas d'avoir souvent le même genre d'image à construire dans la mesure où tu utilises 4 fois ces 13 images.

En d'autres termes, est ce que le changement de couleur te suffit à mémoriser des scènes qui pourraient être identiques ou beaucoup se ressembler.

Après comme tu dis, déjà tu as testé et cela semble marcher, et ensuite cela semble convenir à ta mémoire.

Peut être (surement même) que nous avons tous des cerveaux à priori identiques mais qu'en fonction de chacun (expériences de vie, croyances et surtout l'importance d'être plus visuel ou auditif), on va donc s'orienter vers des techniques qui marchent essentiellement pour nous.

Publié le

Deuxième réflexion:

Il faudrait que je teste mais comme je t'ai dit, j'ai peur de ne pas arriver à différencier suffisamment les images mentales s'il ne s'agit que du changement de couleurs. Entre deux couleurs (enfin sans couleur et rouge par exemple) à la limite mais 4.

A moins d'utiliser des états différents au lieu de couleurs. Comme une liste de mots, la même liste en rouge, la même liste avec les mots brulés, et enfin la même liste avec les objets déchirés ou cassés.

Ou alors les 4 listes qui au lieu d'être des couleurs sont des variations de la liste de mots. Comme un lieu pour la 2ème liste, un son pour la 3ème, et un métier pour la 4ème.

Donc pour un mot comme "baguette" par exemple, on aurait liste 1: baguette, liste 2: boulangerie, liste 3: la sonnerie annonçant que la cuisson du four est terminée, liste 4: le boulanger.

Ces 4 variations changeraient la nature physique de l'objet en tournant autour de l'idée de l'objet ce qui permettrait une variété d'images mentales peut-être plus grande qu'en changeant simplement de couleurs.

Mais dans le principe ce qui est intéressant c'est justement d'avoir, pour retenir un jeu de 52 cartes, une base de systèmes/outils (qui sont ici des mots) limitée.

L'idée de naviguer autour d'une liste réduite de mots pour arriver au même résultat est très bonne.

Il faudrait garder le concept et l'associer à un autre pour être sûr d'avoir des images mentales variées malgré la répétition possible des scènes.

Publié le
..........

A pique, de l'as au roi (1 à 13), je prend les 13 premieres images de ma table de rappel construite avec le code de base. Je les visualise en noir. A coeur, je fait la même chose en rouge. A trefle, je fait la même chose en vert (le trefle est vert dans la nature) enfin à carreau je fait la même chose en bleu (bleu diamant).

Ainsi l'as de pique est pour moi un toit noir, le 2 de coeur un nid rouge, le 3 de trefle un mat vert et le 9 de carreau un puits bleu.

................

Exactement comme moi, sauf que j'ai constitué une deuxième table de rappel réservé aux cartes et non ma table de rappel de base,

comme cela je peux utiliser les 2 ensembles pour la numérotation de la position,

si tu les groupes par 3 il faut que tu te fasse un petit calcul pour retrouver la position, moi je trouve cela plus lent à la restitution.

Publié le (modifié)
Deuxième réflexion:

..........

Il faudrait garder le concept et l'associer à un autre pour être sûr d'avoir des images mentales variées malgré la répétition possible des scènes.

Moi j'arrive à différencier les mots de rappel par les couleurs en ayant une image différente pour le même objet

exemple= toit

toit noir = toit d'ardoise (en Bretagne)

toit rouge = toit de tuile (ma maison)

toit vert = toit église en cuivre (Moscou)

toit bleu = toit mas provençale (bleu du ciel)

(au fait ALLIAS on a les même couleurs pour les cartes mdr )

Modifié par claudemage

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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