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Enclavements d'Élastiques et Effets de Pénétration | références


Christian GIRARD

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Duraty m’avait promis de faire des recherches sur le sujet, il a tenu parole en allant jusqu’à travailler le tour qui suit en l’adaptant avec une approche personnelle afin de me le présenter. Je l’en remercie. Voici la source du tour qu’il m’a présenté.

- GENII Vol 48 - Number 11 - Nov. 1984

" Houdini's Escape " by Dr Raymond Beebe

L’effet : il s’agit d’une disparition d’élastique qui combine deux principes « classiques » avec des élastiques, l’un que j’appelle dans ma vidéo « le principe de propulsion » (et dont l’élastique sauteur de Stanley Collins , datant de 1911, est l’une des applications les plus connues) et l’autre qui est le camouflage d’un élastique parmi plusieurs autres entourant généralement le poignet (voir Dan Harlan’s « Incredible Shrinking Rubber Band » ou bien « SLURP ! » de Joe Rindfleisch).

L’élastique qui « représente » Houdini disparaît alors qu’il ceinture l’index et le majeur ensemble et que l’extrémité de tous les doigts est ligoté par un autre élastique. L’élastique est retrouvé dans une enveloppe pourtant précédemment vide.

-« Incredible Shrinking Rubber Band » de Dan Harlan a été publié dans The Minotaur, Vol.1, N°4, Dec.1989, page 8.

-« SLURP ! » de Joe Rindfleisch dans ELASTRIX Vol.2, page 8.

Beaucoup parmi vous doivent posséder de longues séries complètes de GENII et de The Minotaur. Ce serait avec grand plaisir que nous accueillerions les infos relatives aux effets avec des élastiques contenues dans ces magazines. Par avance, merci.

Christian Girard

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Merci Peter pour votre contribution. Effectivement, les notes de conférence de Takagi sont illustrées de très nombreux dessins quant à ce qui concerne les chouchous. Pour ce qui est des notes de Bernard Bilis, il faudra faire un comparatif avec les références données plus haut par Jacques Bouty pour voir s’il s’agit d’effets différents. Merci encore.

Comme il avait été plusieurs fois question de cette référence sur ce thread, j’ai consulté le recueil « The Collected Almanac » de Richard Kaufman et voici tout ce que j’y ai trouvé sur les élastiques…Attention : les numéros des pages correspondent au recueil The Collected Almanac, c'est-à-dire à la version compilée des Richard’s Almanac.

-Richard’s Almanac Vol.1 N°5 and 6: January – February 1983 page 46

“Pyramid”, de Jay Sankey (il est précisé qu’il existe une méthode qui ressemble à cet effet mais qui a été créée indépendamment par Paul Harris dans « Close-Up Kinda Guy »).

Il s’agit d’une méthode qui, à l’aide d’un élastique, permet aux trois tiers d’un jeu de cartes de prendre de façon dynamique la forme d’une sorte de pyramide.

Jay Sankey propose un effet pour lequel il suffit, une fois que la pyramide s’est érigée d’elle-même, de la soulever en bloc pour révéler sous elle une carte désolidarisée du jeu qui est bien sûr LA carte choisie.

Kaufman nous propose une version dans laquelle une carte choisie va être retrouvée pliée à l’intérieur de la pyramide.

Enfin, une autre application de Jay Sankey se trouve dans « CPH Wild Coin » page 52. La pyramide y joue simplement le rôle d’une sorte de boîte improvisée, d’une servante de table.

-Richard’s Almanac Vol.1, N°8: April 1983, page 67

“Rubber Detective” de John Carney.

L’effet : un élastique qui entoure un jeu va pénétrer à travers les cartes pour finalement n’entourer plus que la carte choisie. L’illusion n’est pas due comme c’est souvent le cas à une topologie particulière de l’élastique autour du paquet, mais plutôt à une technique de cartomagie, le Jack Miller Change.

Page 72 : « Automatic Pyramid » John Racherbaumer propose une suggestion pour provoquer l’érection de la pyramide de Sankey sans contact direct avec les mains.

-Richard’s Almanac Vol.1, N°12: August 1983

Page 107 “Temporal Elasticity » de Jay Sankey

Effet : un élastique entoure le jeu qui est en tenue de donne, une gommette est collée autour d’un brin de l’élastique. Le jeu est retourné face en l’air mais, surprise, l’élastique disparaît. On le retrouve accroché à la montre du magicien, toujours avec la gommette.

- Richard’s Almanac Vol.2, N°13: September 1983

Page 120 : « Rubber Ringer » de Bill Kalush

Effet: une alliance est enclavée sur un élastique, puis se libère. L’enclavement et la libération sont effectués une nouvelle fois à l’aide d’une deuxième méthode.

-Winter Extra Almanac 1983-1984

Page 158 : « Flash Link / Linking Stanley ” de Michael Weber.

En introduction, il est signalé que Michael Weber utilise dans plusieurs effets des élastiques VRAIMENT enclavés. Ainsi, Weber nous donne la méthode complète pour couper (réellement) un élastique, le faire passer dans un autre, et le coller de façon à ce que la jointure soit TOTALEMENT invisible et que l’élastique conserve sa solidité originelle lors d’une extension ! De nombreux détails importants sont décrits, et je vous renvois donc à cette revue, mais pour info, il est nécessaire au préalable de se procurer deux éléments qui semblent indispensables selon Weber, à savoir des élastiques et une colle particulière :

- élastiques N°16 de la marque Arco (« N°16 Arco brand rubber bands »)

- super glue de marque Permabond (« Permabond Super Glue »).

« Flash Link » : enclavement de deux élastiques pourtant montrés bien séparés, et qui peuvent être donnés à examiner enclavés aux spectateurs.

« Linking Stanley » : Il s’agit d’un enchaînement d’effets basé sur « The Jumping Rubber Band » de Stanley Collins (1911)et sa variante à deux élastiques de Frederick Furman (publiée dans Thayer’s Magical Bulletin de 1921).Les deux élastiques vont sauter de deux doigts sur deux autres plusieurs fois de suite pour en climax se retrouver enclavés l’un dans l’autre.

-Richard’s Almanac Vol.3 N°31, 32, and 33: Autumn 1985

Page 332, “Elastically Yours” de Michael Rubinstein

Effet: le magicien fait un noeud sur un élastique, et obtient donc deux boucles jointes par le nœud (pour imager cela, disons que cela forme comme une paire de menottes), puis il coupe avec des ciseaux l’une des boucles jusqu’au bord du nœud. Les pouces sont insérés dans la boucle restante, qui apparaît donc maintenue en forme d’anneau uniquement grâce au nœud, et la boucle est étirée jusqu’à ce que le nœud s’évanouisse à vue et que l’élastique puisse être donné intact à l’examen…

Voilà pour ma petite contribution d’aujourd’hui, en espérant n’avoir rien oublié au sujet des élastiques dans The Collected Almanac …

Christian Girard

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j'apporte ma modeste contribution.

n'ai lu les arcanes de 1 à 17 et un seul effet

dans le numéro 15 d'arcane, "Illsuions élastique", une élastique devient 2 élastiques

il y a aussi

arcane 42 spécial rubinstein "élastiquement votre"

arcane 48 spécial john carney "élastqiue détective"

la recherche continue

que la force soit avec vous ! [Tirer la langue]

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THE TARBELL COURSE OF MAGIC

Ah ! L’importance d’un bon index lorsque l’on fait des recherches. Ceux qui possèdent le très bon cours de cartomagie moderne de Giobbi me comprendront, car il faut rechercher (dans sa version française tout au moins) en relisant au hasard tout le sommaire chaque fois que l’on veut y retrouver une technique, et c’est très fastidieux…L’index du Tarbell regroupant les tours par catégories, je n’ai eu qu’à me reporter à la section « rubber band » pour trouver les références concernant les tours avec des élastiques. Attention cependant, car y sont regroupés tous les effets où il est nécessaire d’utiliser un élastique même si ce n’est pas un effet d’élastique à proprement parler. Je ne vais donc commenter ici que les effets où les élastiques jouent un rôle primordial et font partie intégrante de l’effet.

-Jumping Rubber Band, Vol.1 page 134

L’effet de l’élastique sauteur de Stanley Collins (non cité), dans sa variante avec un deuxième élastique qui ligote les doigts aux extrémités. Notons que figure (déjà !) la méthode pour faire « le mouvement secret » d’une seule main. Tarbell précise qu’il se rappelle avoir vu cet effet pour la première fois par Theo. Bamberg (Okito) et qu’ « entre les mains de ce maître en manipulations l’illusion était parfaite ».

-The Penetrating Ring, Vol.1 page 131

(Certainement à l’origine de l’effet de « libre circulation » avec des chouchous de Shigeo Takagi).

Effet: l’extrémité des doigts est ligotée par un élastique (il y a une torsion de l’élastique entre chaque doigt), et une bague va pourtant être enfilée sur l’un des doigts.

(J’ai pour ma part une version de cet effet avec des éléments supplémentaires appréciables, mais pas encore publiée. Ce sera dans une prochaine vidéo…)

-Rubber Band Thumb Tie (Mel’s Forrester’s) Vol.4 page 283

-Rubber Band Off String (Gene Tarbell’s) Vol.5 page 104

Effet: une ficelle est passée au travers d’un élastique, puis est maintenue par un spectateur qui la tient aux deux extrémités. Sous le couvert d’un foulard, le magicien effectue une manipulation secrète. Le foulard est enlevé, et l’élastique est toujours sur la ficelle, mais attaché sur celle-ci par un nœud. Le magicien tire l’élastique qui se libère. Notez qu’il n’y a pas de change d’élastique, que la ficelle n’est pas truquée, et que l’élastique est vraiment bien enfilé sur la ficelle…

-Bandit Bill (Roy Baker) Vol.7 page 236

Effet: un billet est plié de telle sorte qu’il forme une bande ayant la longueur du billet mais un tiers de sa largeur. Un élastique est tendu entre le pouce et l’index. La bande est pliée en deux mais cette fois sur sa longueur, autour de l’un des brins de l’élastique (pour imager ceci, on peut imaginer un torchon qui pend sur une corde à linge). On peut saisir les deux extrémités de la bande (le bas du torchon) et tirer dessus pour montrer qu’elle est bien maintenue sur le brin au niveau de sa pliure. On montre comment un individu normal sortirait la bande du brin, c'est-à-dire qu’on l’enlève en la soulevant. La bande (toujours pliée en deux) est alors remise sur le brin et l’on montre comment ferait un magicien pour la sortir, c'est-à-dire en pinçant les deux extrémités inférieures de la bande et en tirant : la bande, au niveau de sa pliure, semble passer magiquement à travers l’élastique.

Note personnelle : ceci me fait imaginer un effet de scène possible, un torchon sur une corde à linge que l’on tire par ses extrémités inférieures (une main à chaque extrémité) et qui s’évade de la corde …

-Blow-Knot (Pavel’s) Vol.7 page 374

-Rising Cards From Envelope (Bill Severn_Pete Biro) Vol.7 page 121

-The Uncanny Penetrating Rubber Bands Vol.7 page 214

Il s’agit de la description de la technique d’Arthur Setterington dont il a largement été question plus haut. Je rappelle qu’elle est décrite ici avec une grosse erreur qui en rend l’exécution impossible. Nous vous recommandons de vous reporter aux descriptions de Michael Ammar.

-Vanishing Glass (Flip’s) Vol.7 page 226

Christian GIRARD

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Sur l’excellent site climagic de Guillaume Singer (qu’entre parenthèse nous soutenons moralement dans sa lutte contre le piratage de son site) vous trouverez deux vidéos sur les élastiques:

http://climagic.free.fr/climagic/video/ruberband1.mpg

http://climagic.free.fr/climagic/video/ruberband2.mpg

C.G.

[ 19 Septembre 2002, 10:20: Message édité par : Christian Girard ]

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Tout d’abord, merci à Sébastien Clergue de m’avoir donné son accord pour reproduire cet extrait de sa critique de la vidéo « Spectator don’t exist », de Jon Allen , éditions Murphy’s Magic Supplies 2002, la critique complète se trouvant sur neomagie.com :

« The Rubber Band Trilogy" – Trois effets d’élastiques présentés à la suite et très interactifs. Pas mal non plus, mais pas grand-chose de nouveau. Il s’agit davantage de petites touches de-ci de là, mais je n’ai pas trouvé qu’elles transformaient ou amplifiaient l’effet de manière extraordinaire. "The Jerk" est l’effet des "Crazy Man’s Handcuffs" à l’envers : vous placez un élastique autour du pouce et de l‘index de chaque main, vous rapprochez les mains et les élastiques se retrouvent l’un dans l’autre, en position de départ pour "Crazy Man’s Handcuffs". Intéressant mais pas vraiment nouveau, Dan Harlan expliquait déjà une version similaire dans sa trilogie sur les élastiques. "The Third Man" est une présentation pour le finale de "Crazy Man’s Handcuffs". Nul doute que cela fait beaucoup d’effet sur les spectateurs, mais Allen ne rajoute que de petits détails à la fantastique idée de Michael Ammar, décrite dans on ouvrage, "The Magic Of Michael Ammar". Très fort effet cependant, et très spatial. "The Hand That Rocks The Cradle" est une version de l’élastique cassé et raccommodé. La méthode employée est ingénieuse mais il existe des versions plus simples à suivre et plus visuelles de cet effet (Ammar encore, dans le livre cité plus haut, ou la version d’Edernac, décrite par Sylvain Mirouf sur vidéo dans "La saga des élastiques", etc.). »S.C.

Maintenant, quelques données en vrac :

-The Minotaur de Nov.1988 : Dan Harlan’s « Traveling Cash »

Un désormais grand classique. Deux élastiques sont tendus d’une main à l’autre, formant quatre brins bien séparés. Un billet est accroché sur le brin supérieur tout en restant maintenu par un spectateur. Le billet va pourtant sauter successivement d’un brin à l’autre jusqu’au brin inférieur.

-« Out of Control », dans la partie « Totaly out of control » de Chris Kenner (édité par Kaufman et Greenberg).

Page 15 « Missing link »

Kenner annonce d’emblé qu’il existe plusieurs « versions » imprimées de ce tour, certaines autorisées et d’autres pas, dont (je traduis) la plus notable est « Stretching It » à la page 139 de « Life Savers » de Michael Weber (ce qui explique la remarque de Seb dans un post précédent qui disait : « l’histoire est assez compliquée, il semble… ». J’ai relevé par contre dans les vidéos de Dan Harlan que Chris Kenner était parfaitement crédité pour la création de cet effet. Si quelqu’un pouvait nous faire un compte-rendu détaillé de l’effet de Weber ? …

C.G.

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En collaboration avec « Martigue », voici une description de chacun des effets qu’il a trouvé dans la revue de Karl Fulves.

The Chronicles N°2 (1978)

« Elastic Illusion » de Derek Dingle.

Il est signalé qu’en 1974 Larry Arcuri a présenté une astucieuse illusion consistant à présenter un élastique unique comme s’il en s’agissait de deux. C’est sur cette base que l’idée vint à Dingle de finir en obtenant réellement deux élastiques séparés.

L’effet est celui qui a déjà été décrit plus haut (page 1 du thread « collection Cardini Club » d’André Robert, et « The Complete Works » of Derek Dingle).

The Chronicles N°7

« A puzzle », page 1127, et quelques numéros plus loin (?), page 1301 la solution sous le titre “Elastic Problem” de Neal Thomas.

Il s’agit d’un casse-tête topologique extrêmement déconcertant avec un élastique, inventé par Neal Thomas à l’âge de 8 ans ! En bonus suit une proposition pour adapter le principe de ce casse-tête et en faire un tour de magie.

The chronicles N°26

« Jump Shot », page 1221, par Fr. Cyprian et Karl Fulves.

Effet : une carte choisie est perdue dans le jeu qui est entouré par un élastique. On « extrait » la moitié supérieure du jeu, soi-disant pour effectuer un processus d’élimination. Puis la moitié inférieure semble s’extraire, elle, magiquement ( ?) de l’élastique, ne laissant qu’une seule carte entourée, la carte choisie. L’objectif avoué pour ce tour est d’arriver à produire l’effet sans aucune manipulation, mais, en tout cas d’après le descriptif et sous toutes réserves, cela ne parait pas très convainquant.

The Chronicles N°26

-« Band In Boston » page 1315, de J.K.Hartman.

Effet: il s’agit du transfert d’une carte d’un paquet à un autre alors que les deux paquets sont entourés chacun par un élastique.

-« Boston Notes », page 1318, Karl Fulves apporte quelques remarques supplémentaires à l’effet de Hartman, puis propose « Back Bay Blues », une routine avec également un transfert de deux cartes pourtant isolées chacune dans un sandwich distinct.

-Page 1322, il est fait mention de « The Impromptu Haunted Deck »par Schmidt/Fulves se trouvant dans « The Magic Book », qui nécessite un élastique. Si quelqu’un connaît cet ouvrage, qu’il n’hésite pas à nous décrire le tour mentionné.

The Chronicles N°31 (1988)

-« Unlinking Bands » d’Herb Zarrow, page 1365. On apprend que Zarrow a présenté sa brillante routine d’élastiques enclavés et désenclavés dès 1970.

-« Getaway » d’Arthur Setterington (précédemment publié dans New Pentagram » de Mai 1970) La description de LA fameuse technique de Setterington. Très intéressant, puisqu’on peut voir en deux dessins quel est le mouvement exact (sous toute réserve !) créé par Setterington, et que l’on peut juger de ce qu’a apporté Zarrow à cette technique (justement en comparant dans l’effet Unlinking Band ci-dessus).

The chronicles N°32

-« Herb Zarrow’s Linking Bands », page 1377. Il est précisé que c’est l’effet de désenclavement paru à l’origine dans « The New Pentagram » (d’autres versions se trouvant également dans MUM, Tarbell, et encore ailleurs) qui a inspiré Zarrow pour réaliser cet effet « contraire » à celui de Setterington. Il s’agit de tendre un élastique entre le pouce et l’index de chaque main et, en les rapprochant, d’obtenir un effet de passage d’un élastique à travers l’autre. On se retrouve ainsi dans la position de départ de l’effet de Setterington. Pour vous faire une idée visuelle de l’effet, voir plus haut le premier lien vidéo avec le site climagic, qui est le même effet mais avec une technique différente.

-« Bill’s Monte » de Bill Wisch, page 1378.

Une intéressante variante d’un effet de Frederick Furman (décrit dans Gardner’s Impromptu Encyclopedia page 510, The Magic Book page 45, entre autres. J’ai regroupé différentes variantes de cette technique au point 14 de « Scrunchy Magic » sous le titre « La séquence Furman »). Deux doigts sont ligotés par un élastique. Quel que soit le doigt dont le spectateur saisit l’extrémité, l’élastique peut être libéré tout en ceinturant pourtant toujours l’autre doigt.

Puis est proposée une (très) petite variation additionnelle de Bill Wisch, toujours sur le principe de Furman.

Christian GIRARD

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S'agissant de Weber/Kenner: l'anecdote veut que (selon ce qu'écrit Kenner), Weber ait publié le tour de Kenner dans son livre, et que donc, en retour de "faveur", Kenner ait publié une idée de Weber dans le sien (P 166).

Kenner présente l'histoire de manière assez piquante, du reste. Disons juste, pour rester diplomate, que le souci des sources au début des années 90 n'était pas ce qu'il est aujourd'hui...

Pour ce qui est des différences entre les deux versions: je les ai déjà détaillées dans mon premier post sur ce thread.. je vais donc m'auto-copier-coller (comble du narcissisme):

"Kenner ne finit donc pas en cassant l'élastique, mais en les séparant à vue (Notes de conférence vidéo, 1992 ou 1993). La fin de Weber est également excellente: il ajoute une séquence supplémentaire afin de revenir en position dite "Harlan" (je parle des élastiques) et désenclave les deux élastiques dans les mains de deux spectateurs ("Life Savers", ou encore notes de conférence vidéo Mac Millan)."

Je cite ma source: moi.

Les deux routines sont donc quasi-identiques dans la préparation et la première phase (de toute manière, il n'y a pas 36 manières d'arriver à la position de départ), seule la fin change, c'est-à-dire le désenclavage des élastiques. Je rajoute que la fin de Weber me parait supérieure car plus visuelle et plus interactive, mais que la meilleure explication de la position de départ se trouve dans le livre de Kenner, notamment en raison des excellentes illustrations. L'explication de Weber, dans son livre, se fait à partir de photos et je ne suis pas sûr que cela soit le meilleur moyen d'expliquer cette routine.

Seb.

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OK, merci pour ces précisions.

-Après consultation de Life Savers, j’ai pu constater qu’il y a un second tour d’élastiques dans ce livre de Michael Weber, dont le titre est « Offhand Penetration » qui est une intéressante utilisation du principe de « Snap », mais pour un effet différent.

Effet : un élastique est passé autour du poignet d’un spectateur, puis l’élastique va « passer » magiquement au travers du poignet.

-J’ai également pu retrouver l’effet d’élastique d’Aldo Colombini se trouvant dans la vidéo « Seminar » (Joker Deluxe) sous le titre de « Feux d’artifice ».

L’effet : 12 cartes choisies et perdues dans le jeu sont retrouvées l’une après l’autre de façons originales. La dernière seulement nécessite l’utilisation de 4 élastiques qui sont entourés autour du paquet, deux dans la sens de la largeur, deux dans celui de la longueur. Pour visualiser cela, imaginez que le quadrillage obtenu forme sur la face du paquet un damier de 9 carrés (3X3), comme les lignes d’un tic-tac-toe. Le jeu est bien montré des deux côtés (d’ailleurs la carte choisie n’est réellement ni sur la face, ni sur le dessus du jeu). Puis, le magicien met les cartes dans son dos pendant une seconde et ramène le jeu en vue avec toujours les élastiques emprisonnant complètement les cartes : la carte choisie est désormais sur la face du paquet, (et sous les élastiques bien sûr) ! L’effet est extrêmement bluffant, et la méthode à la hauteur de ce que Colombini à l’habitude de proposer en matière de subtilités diaboliques…

-« Martigue » nous a parlé plus haut du livre de Laurini « Magicoulisse ». L’un des deux effets dont il était question est une nouvelle façon, ou plutôt une séduisante variante d’une méthode permettant de montrer un seul élastique comme s’il en s’agissait de deux (voir plus haut la note sur The Chronicles N°2 et la référence à Larry Arcuri).

Christian Girard

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  • 1 month plus tard...

Duraty a tenue sa promesse et m’a prêté les numéros de « Gennii » qu’il a trouvé et dans lesquels figurent des effets magiques avec des élastiques, afin que je vous en fasse un compte rendu. Si vous en connaissez d’autres dans cette revue, à vos claviers…

-Genni Vol. 53 N°10 April 1990: « Dan Harlan’s Traveling Cash » Written by Michael Ammar

Il s’agit de la description exacte de la méthode qu’utilise Ammar pour présenter ce classique de Dan Harlan. Pour ceux qui connaissent la version de base dans laquelle Harlan « arme » l’élastique en une seule fois pour effectuer l’effet, sachez qu’ici Ammar nous propose une façon de délayer cet unique mouvement en le fractionnant en trois étapes plus petites qui lui permettent (dit-il) de pouvoir montrer à chaque palier quelque chose d’innocent au niveau du montage.

De nombreux détails de présentation enrichissent la description et les illustrations de Hannah Ammar sont très claires puisque les élastiques ont été représentés volontairement d’une épaisseur exagérée.

-Genni Vol. 55 Issue 1 Novembre 1991:

-« Card on the wall » de Jeff Edmons.

Il s’agit d’une version de la carte au plafond lorsque l’on n’a pas de plafond! Ce qui nous fait une carte au mur. L’élastique intervient dans la façon d’attacher le paquet de cartes qui permet de donner l’impression que le jeu est entièrement entouré par l’élastique tout en permettant quand même, lorsque le jeu est lancé contre le mur, à la carte choisie de se libérer en restant collée au mur alors que le jeu tombe tout en restant, lui, attaché par l’élastique.

-« Convaincing Snap ! » de Jon Racherbaumer

Racherbaumer nous livre en introduction une très intéressante synthèse des sources existantes au sujet de l’effet de l’élastique cassé et reconstitué : Harry Lorayne a publié « Snap ! » en 1969 dans « HEX »(édité par Bill Madsen et Al Forgione), puis trois ans plus tard « Snap ! Plus ! » dans « Reputation Maker » (1971). La source originale n’est pas claire : Kuda Bux ou Walt Rollins ? Lorayne qui présentait ce tour depuis des années, affirme que Rollins a inventé le concept original et l’a présenté en conférence, donc il crédite Rollins de l’antériorité.

Pour compliquer les choses, Martin Gardner a expliqué le tour de base dans « Hugard’s Magic Monthly » (1951-58), puis dans « Encyclopedia of Impromptu Magic » (1978) où il parle de l’élastique cassé et reconstitué comme « d’une vieille idée familière des écoliers ». Gardner décrit alors pour « ce vieux tour qui vient apparemment d’Inde par l’intermédiaire de Kuda Bux » un montage de base qui est exactement le même que celui décrit par Lorayne dans Hex !

Ainsi, la paternité n’étant pas claire, Racherbaumer donne donc comme source Bux, Rollins et Lorayne.

Racherbaumer nous livre ensuite sa contribution à cet effet qui est une façon de présenter au départ l’élastique tendu entre deux doigts seulement (dans Snap ! on est très vite dans une tenue où 8 doigts se trouvent dans le bracelet élastique). Il s’agit donc d’un intéressant détail de type psychologique susceptible de renforcer l’illusion d’un élastique en condition normal (ce qui n’est évidemment pas le cas !). Notons que cela se rapproche tout à fait de ce que l’on est emmené à faire lorsque l’on effectue « The Missing Link » de Kenner et que l’on tient l’élastique « doublé sur lui-même » tendu entre les deux index. D’ailleurs, je me permet d’ajouter que si l’idée de Racherbaumer est un atout de plus pour l’illusion, j’ai adapté la méthode pour obtenir une tenue de l’élastique tendu entre les index (comme dans Kenner) car Racherbaumer propose de montrer l’élastique tendu entre les deux annulaires et que pour un certain nombre de raisons, ce choix « pas naturel » invite à la suspicion. Si on ajoute à ça la présentation de Ammar pour le « cassage », puis la restauration avec les deux bouts cassés qui sont noués et le nœud qui s’intègre à vue et reconstitue l’élastique (voir vidéos de Harlan), on obtient quelque chose de pas mal. En final, si en plus on résume devant le public ce qui vient de se passer tout en l’illustrant avec « !PANS » de Joe Rindfleisch (qui est une version où l’élastique se casse et se reconstitue A VUE ) et bien on obtient … l’enchaînement que j’utilise lorsque je présente l’élastique cassée et reconstitué !

Un petit bonus vient à la suite de la présentation de Racherbaumer. Il s’agit d’une façon de tenir l’élastique «doublé » en le présentant tendu entre le pouce et l’index d’une seule main, une idée que James Patton a eue en expérimentant à la suite de ce qu’il avait entendu de la version de Racherbaumer et avant d’en connaître la méthode exacte.

Genii Vol.55 N°6 April 1992 (Spécial n° 666 !)

« Homes Spun » de David Harkey.

Une routine avec un bracelet élastique en interaction avec un stylo. L’idée est de faite passer l’élastique à travers le stylo à l’aide d’une méthode permettant de donner l’illusion que l’on entoure l’élastique une fois seulement autour du stylo (ceux qui connaissent la méthode plus classique où l’on entoure l’élastique deux fois comprendront l’intérêt). L’effet va être reproduit mais cette fois-ci l’élastique va s’évader en tournoyant.

Genii Vol.55 N°9 July 1972

« Mélange » de David Harkey.

Après une routine d’élastiques, Harkey nous propose de les rouler en boule et de les transformer en super-balle…

Genii Vol. 61 N°2 Décembre 1997

« Hairband Mystery » par Hiro Sakai, illustré par Ton Onosaka

Un chouchou est entouré deux fois autour du pouce qui est maintenu « fermé » à son extrémité par le spectateur. Il va passer trois fois de suite à travers le pouce. La méthode est classique, avec peut-être une petite originalité dans le fait que c’est le spectateur qui va entourer pour la dernière fois le chouchou…

Christian GIRARD

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