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Publié le (modifié)

En ce qui concerne les troubles fêtes, je pense que nous avons notre part de responsabilité.

En tant que magicien, nous avons parfois un peu trop tendance à nous mettre en valeur.

Ne perdons pas de vue que la plupart des spectateurs sont des êtres humains très vulnérables comme nous le sommes nous-mêmes qui rêveraient qu'on les mettent eux aussi en valeur.

Pensez-y lors de votre prochaine prestation.

Si vous accordez à un spectateur le mérite de la réussite d'un tour, il sera ravi d'être mis en valeur et vous en ferez un ami. Les autres spectateurs restant pleinement conscients que VOUS êtes en fait à l'origine de la réussite du tour.

 

Modifié par Philippe Noël

La magie au bout des doigts

http://illusionniste.be/

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Publié le
il y a 13 minutes, Gérard Bakner a dit :

la création d'un personnage de magicien qui présenterait des effets (certes très forts) mais d'une inutilité déconcertante

👍

Je ne peux m’empêcher de penser à un certain Raymond Raymondson. 

Publié le
il y a 47 minutes, HREJ a dit :

je dirai même que je suis très déçu d'épater encore avec une disparition d'un foulard au FP mais que j'ai souvent le même sentiment avec une routine très élaborée. 

Peut être que le rôle du magicien que tu cherches à être n'est pas d'épater? 

Circulez !

Publié le (modifié)
il y a une heure, Philippe Noël a dit :

En ce qui concerne les troubles fêtes, je pense que nous avons notre part de responsabilité.

En tant que magicien, nous avons parfois un peu trop tendance à nous mettre en valeur.

Ne perdons pas de vue que la plupart des spectateurs sont des êtres humains très vulnérables comme nous le sommes nous-mêmes qui rêveraient qu'on les mettent eux aussi en valeur.

Pensez-y lors de votre prochaine prestation.

Si vous accordez à un spectateur le mérite de la réussite d'un tour, il sera ravi d'être mis en valeur et vous en ferez un ami. Les autres spectateurs restant pleinement conscients que VOUS êtes en fait à l'origine de la réussite du tour.

 

A mon avis, Philippe tu es hors sujet.
Entre le magicien et le spectateur, il y a la magie.
Et la question de Melvin me semble s'attarder plus sur le ressenti du magicien face à sa magie que sur le ressenti du spectateur face aux énigmes qu'on lui propose.

Allez, on en remet une couche...

 

Modifié par dub
  • J'aime 2
  • Merci 1

Circulez !

Publié le (modifié)
il y a 48 minutes, Laurent Lancaster a dit :

Ce problème philosophique soulevé par Melvin est en tout cas très intéressant et questionne sur la place du magicien dans notre société actuelle. A méditer...

Il y a quelques années, @JacK Barlett postaient pas mal de réflexions intéressantes sur ce thème. Malheureusement ça s'est perdu dans les méandres du forum. Il y a quelques idées développées dans son livre mais je regrette qu'il n'ait pas sorti un ouvrage uniquement sur ce thème, je pense qu'il aurait de quoi.

Modifié par TanMai
  • Merci 2

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

Publié le
il y a 51 minutes, TanMai a dit :

Il y a quelques années, @JacK Barlett postaient pas mal de réflexions intéressantes sur ce thème. Malheureusement ça s'est perdu dans les méandres du forum. Il y a quelques idées développées dans son livre mais je regrette qu'il n'ait pas sorti un ouvrage uniquement sur ce thème, je pense qu'il aurait de quoi.

Ça m’intéresse, il faut que je fouille. 

Publié le
Il y a 1 heure, dub a dit :

Peut être que le rôle du magicien que tu cherches à être n'est pas d'épater? 

Très bonne remarque, à mes yeux je n'arrive pas à aborder des sujets importants par le vecteur de la magie, il me manque une certaine profondeur, qui ne semble pas affecter mon public mais qui serait pour moi idéale.

Shiva va sans doute sauter de joie mais ce côté divertissant n'est pas suffisant pour moi et la recherche du petit plus, de l'émotion autre que la surprise ou l'incrédulité me manque.

Quand j'arrive à faire du pré-show mon but est souvent d'en savoir plus sur la personne pour lui faire une routine sur mesure, personnalisée et je sais que j'ai atteins mon but quand son trouble est évident parce que son "moi" intérieur est visiblement ébranlé.

La question de Melvin peut être généralisée sur l'art en général, il y a du beau, du fort et il y a parfois l' oeuvre qui vous touche au plus profond.

En magie peut-on atteindre ce graal qui libère l'artiste d'un blues , pour le faire entrer dans une plénitude ?

 

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

Publié le
Il y a 3 heures, Gérard Bakner a dit :

je me demande même si elle ne pourrait constituer la structure même de la création d'un personnage de magicien qui présenterait des effets (certes très forts) mais d'une inutilité déconcertante.
A ma connaissance, il y a une place à prendre...

Dans une de mes routines j'ai le boniment où c'est un apprenti magicien qui apprend à faire un tour durant lequel 4 valets voient leurs faces disparaitre puis ce sont les cartes elles-mêmes qui disparaissent sans laisser de traces ! Sauf que tout ne se passe totalement comme prévu mais il arrive finalement à son but. Voici le boniment :

"Quand je dis aux différentes personnes que je rencontre, que je suis magicien, elles me répondent toutes : bon très bien, alors faites nous donc disparaitre ceci ou cela. En fait si j'étais vraiment magicien, je claquerais des doigts et l'objet (ou la personne) disparaitrait. Mais ce n’est pas si simple voyez-vous ! Pourtant, je vais quand même vous prouver que je suis un magicien ou plutôt un apprenti magicien ! J'ai la chance d'avoir un grand maître qui me montre comment devenir petit à petit un vrai sorcier. L'autre jour, comme chaque semaine, je reçois mon paquet de carte pour mon entrainement mais cette fois-ci on m'avait livré 4 valets de pique supplémentaires. Les voici. Je me suis dis « chouette ! voilà des cartes en trop que je pourrais faire disparaitre sans endommager mon jeu neuf ». Et pourquoi ne pas vous faire partager tout de suite de mes progrès en tant qu'apprenti magicien ? Tenez, monsieur, examinez ce valet de pique. Touchez-le bien, examinez sa texture. Mon maître m'a toujours dis : « Si tu veux faire disparaitre quelque chose, il faut procéder par étape ». Voyons... le premier valet... On peut commencer par faire disparaitre la face de la carte... enfin... pas tout à fait... ça a du rater quelque part... Hum... la face n'a pas vraiment disparue... [le valet de pique est devenue une carte blanche mais la face du valet est restée pliée en accordéon dans la main de l’apprenti magicien] Ce n'est pas grave les premiers essais ne sont jamais concluants. Vous voulez toucher la carte blanche... c'est bien la même texture n'est ce pas ? Mais il manque une épaisseur. Bien essayons avec un deuxième valet de pique…Peut-être qu'en frottant... Ha ! C'est déjà mieux... et de deux cartes ! [le 2° valet de pique est devenue une carte blanche].

En fait il ne faut pas frotter la carte n'importe où... sinon ça ne marche pas... non, si on veut effacer cette carte, il faut la mettre parmi les blanches... Et hop !... et de 3 ! Pour la quatrième, on la frotte contre une carte blanche et hop, et de 4 ! ... Eh bien cette première étape ne s'est pas trop mal passée !

Maintenant passons à la 2° étape. Faire disparaitre des taches d'encre ça parait assez simple mais maintenant il faut que je fasse disparaitre les cartes elles-même... Oh, ce ne sont que des bouts de cartons... je sais, David Copperfield fait disparaitre des trains, des monuments... Non ! moi j'ai décidé de rester modeste... je fais disparaitre des bouts de cartons... enfin, je vais essayer parce que ce n'est pas si évident que ça... Mon maître m'a toujours dit : « si tu veux faire disparaitre quelque chose, fais-le en laissant le moins de traces possibles".

Bon, je vais essayer de vous faire disparaitre une 1° carte. Je vais même le faire invisiblement... je vais prendre une carte... [l’apprenti magicien fait mime de prendre une carte invisible parmi celles du petit paquet qui est posé sur la table]... hum... en laissant le moins de trace possible m'a t'il dit...... Je vais la déchirer... vous entendez... non moi non plus... la carte est vraiment invisible... même son bruit est invisible ou plutôt inaudible... vous vous souvenez de l'homme invisible... on ne le voyait pas mais on pouvait entendre sa voix. Mais là, non, pas de bruit ! Remarquez c'est plus facile de faire l'homme inaudible que l'homme invisible... enfin... mais bon...... même la texture de la carte est invisible... tenez, monsieur vous l'aviez touché tout à l'heure mais maintenant plus rien... on la perdrait presque... enfin... bon, je la déchire une deuxième fois en quatre... mais vous savez même des petits morceaux de cartes... ça laisse des traces... [le magicien abat sa main sur la table et les 4 morceaux invisibles sont devenus visibles] …enfin, quoiqu'il en soit, la première carte a disparu... ou presque... les premiers essais ne sont jamais concluants !

Bon, je vais essayer un deuxième moyen... Puisqu'à l'origine ces cartes blanches étaient des valets, ce sont dans les valets du jeu qu'ils vont disparaitre... je m'explique... ici j'ai les valets du jeu. Je prends une carte blanche, je la mets avec les valets... je secoue... et elle disparait ! Pour la deuxième, idem... on secoue et hop elle disparait ! Et enfin la troisième. Mon maître me dis toujours : « c'est la dernière carte la plus difficile à faire disparaitre... » Ben moi je ne trouve pas... [la dernière carte blanche disparait d’ente les valets]".

 

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Melvin

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    • Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis  près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de Luc Apers : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Mickael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou Gaëtan présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le vois aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout  : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.        
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