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La Gestion du Silence dans la Magie


David MARSAC (Chakkan)

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Hello,

Je souhaite vous faire part d'une double réflexion, puis vous poser une double question autour du silence.

Dans un de mes anciens métiers (relation client par téléphone), nous avions eu une formation sur la gestion des silences. Ne pas chercher à combler tous les silences et le meilleur moyen que le client le fasse, et donc se dévoile, et donc de faire une meilleure découverte pour bien traiter sa demande et/ou faire une belle vente.

En magie, il y a quelques temps déjà, j'ai vu une interview de Teller qui disait que le silence entre deux personnes était le plus grand niveau d'intimité que l'on pouvait atteindre. Quand on peut rester silencieux avec quelqu'un sans qu'il y ait de malaise, alors on atteint quelque chose de fort. Et je suis assez d'accord.
De plus, dernièrement, un bon copain magicien (qui se dénoncera s'il le souhaite) a fait évoluer sa routine et nous l'a présentée sous un tout autre jour. C'était au départ une routine de "l'alchimiste". 
Bon, la thématique de l'alchimie est sympa, mais je trouve que c'est un truc assez galvaudé en ce moment, et un peu comme l'huile et l'eau je reste à chaque fois sur ma faim. Bref sa version de base ne me plaisait pas plus que ça. En plus il est parfois assez bavard, et là je trouvais que c'était trop de texte.
Et puis voilà que le filou participe à un stage, où il se dépouille de tout ça. Il enlève tout le texte. Il ne laisse que 3 phrases, ou presque, mais insuffle une intensité qui m'a scotché, un jeu de regard, et un silence qui m'ont laissé relier tous les points. Je n'ai pas été saoulé d'un texte trop lourd, je me suis raconté ma propre histoire, et je me suis finalement "berné" tout seul.

J'étais content pour lui d'avoir fait un tel progrès dans sa routine (qu'il avait en plus l'air d'apprécier bien plus personnellement), et pour moi qui pouvait ENFIN profiter avec plaisir d'une routine d'alchimiste.

Tout ça pour dire que cela m'a ouvert la réflexion du silence et de sa gestion.
1°) Le silence du magicien pendant la performance
2°) Le silence du public après la performance

Je pense donc envisager de revoir mes routines pour enlever davantage de texte. 

Et concernant le 2°, il faut avoir le courage de se regarder en face et de se dire "les gens sont ils silencieux parce qu'ils sont mal à l'aise vu que je n'ai PAS réussi la routine et n'osent pas réagir ?". Ca arrive et il ne faut pas se berner. Ou bien "Les gens sont ils silencieux parce que le moment est fort et qu'ils ne savent comment réagir ?"
Dans un cas comme dans l'autre, je pense qu'il faut arrêter d'extorquer des applaudissements au forceps du style "si ça vous a plus vous n'avez qu'à applaudir" ou truc du genre. Si c'est le silence qu'ils proposent, peut être que murmurer un simple "Merci pour votre silence..." peut les laisser croire qu'il y a une sorte d'osmose, et ne pas les laisser se dire "mince ce silence me met mal à l'aise". Si vous leur montrer que le silence ne vous dérange pas, voire qu'il vous satisfait, alors vous aurez atteint un autre niveau d'intimité avec votre public.

Et voici donc ma double question :
Q1 : que vous inspire cette réflexion ?

Q2 : certains d'entre vous ont ils déjà mené cette réflexion, où vous a t elle menés, et qu'avez vous changé concrètement dans votre magie ? (oui ça fait plusieurs questions...)

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David

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Cela m'inspire plusieurs choses: 

1) Un ami a fait une routine de torsion de pièce et il n'a eu aucune réaction... En apparence... Puis une femme est venue le voir pour lui dire ce qu'elle avait ressenti... On était dans l'émotion. Et l'émotion que l'on a ne donne pas toujours envie d'applaudir. J'ai regardé quelques bons films... je n'ai pas applaudi... j'ai apprécié.. Mon corps, mon imagination,... tout de moi a apprécié... mais je n'ai pas applaudi.

 

2) j'ai eu cette discussion avec un ami il y a moins deux jours, et cet ami n'était pas toi... On a longuement parlé du silence... Eugene Burger dans Secrets and Mysteries for the Close-Up Entertainer parle du Silence. 

 

3) je ne pense pas que le silence soit bon. Il l'est lorsqu'il est nuancé par des mots, des sons, des bruits.. D'ailleurs le silence n'existe que parce qu'il y a quelque chose en face. Alors il peut être bon à un moment, pour mettre en valeur un effet, de se mettre en mode silence. 

 

4) En condition de close-up pro, il n'est pas facile d'insérer du silence. Par contre, dans les échanges, si à un moment on ne parle plus, on demande le silence (car c'est aussi qqch qui se donne), alors là on arrive dans l'émotion, dans le ressenti...

 

5) Merci d'ouvrir un tel sujet!!!!

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  • Merci 1

Smart bastards magazine, c'est bientôt...

 

"Les magiciens sont en concurrence car ils prennent des parts du gâteau, alors que mon but est de faire grossir le gâteau." Kostya Kimlat

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Cette réflexion m'inspire que ce que tu décrits ressemble au travail que fait un comédien avec son metteur en scène, il faut souvent "gommer" pour justement que le silence et le regard contribuent à l'intensité dramatique ou comique souhaitée. La magie étant un art de la scène, il faut puiser dans ces ressources du théatre.

J'essaie régulièrement de travailler et d'épurer les textes pour bien gérer les silences mais aussi de travailler sur le regard, la captation du regard du spectateur, pour l'intégrer totalement à la routine justement en augmentant par ce moyen le niveau d'intimité. Le spectateur se sent concerné et c'est beaucoup plus facile de l'entraîner dans notre univers et de jouer avec ses émotions.

 

Modifié par darlone (Michel)
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www.dedales-hypnose.fr

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Je ne m'étais jamais posé la question, mais ça ouvre la porte à une réflexion qui pourrait être très enrichissante.

Je trouve que c'est une réflexion intéressante, et une démarche assez inhabituelle me semble-t-il (en tout cas dans le cadre du close-up : les numéros silencieux, ou sur fond musical, sont plus fréquents sur scène, du fait que les interactions avec le public y sont plus limitées). Il existe quelques numéros de close-up dans lesquels le magiciens est entièrement silencieux, mais c'est généralement pour une raison motivée (par exemple pour révéler à la fin qu'il a dans la bouche depuis le début la carte pensée par le spectateur).

En ce qui concerne le silence du magicien, la première idée qui me vient, c'est que le numéro doit être plus chorégraphié : puisqu'on se prive volontairement de l'élément verbal, les mouvements et les regards doivent être plus précis, plus "dirigistes" pour amener le spectateur à regarder là où on veut qu'il regarde.

L'effet doit également être plus pur : puisque le magicien ne peut pas expliquer ce qu'il se passe, il faut que tout soit plus limpide, pour éviter de perdre le spectateur : à mon avis, les effets visuels se prêtent mieux à l'exercice (bien que je pense que d'autres types de tours peuvent aussi être adaptés de cette manière).

Par ailleurs, il est indispensable que les effets soient "forts" et les techniques invisibles, puisqu'on se prive de la misdirection verbale (impossible de poser une question au moment du top change pour que le spectateur oublie que les mains se sont rejointes à un moment donné).

Enfin, j'imagine que, comme tu le décris très bien, cela permet d'instaurer un climat particulier, plus intime, dans lequel toute l'attention du spectateur sera centrée sur le petit miracle qui est en train de se produire. 

Bref, davantage de contraintes, mais qui nous imposent de produire un meilleur numéro : mieux chorégraphié, plus clair, plus fort.

Tamariz joue énormément sur l'alternance de moments toniques, dans lesquels il saute et il crie et de moments plus feutrés, où il chuchote en faisant des gestes très mesurés. Là, si on envisage un numéro entièrement silencieux, on va encore plus loin. Par contre, je rejoins @Calix : je ne sais pas si un numéro entièrement silencieux sera plus "efficace" qu'un numéro dans lequel on a instauré du silence à un moment précis (juste avant le climax, par exemple).

Quant au silence du public après la performance, je pense qu'il y a une troisième explication : il arrive que les gens ne réagissent pas parce qu'ils n'ont pas compris que le numéro était terminé. Cela peut probablement se rapprocher de ta première hypothèse (le magicien n'a pas réussi sa routine) dans la mesure où une meilleure construction devrait permettre aux spectateurs de comprendre que l'effet est terminé, mais ce n'est pas tout à fait la même chose : l'interprète n'est pas en cause, c'est la routine qui est mal conçue.

L'important, c'est que ça valide !

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  • Thomas changed the title to La Gestion du Silence dans la Magie

Bon, je ne vais pas généraliser, mais voilà ce qu’on m’a appris, et que j’essaie de redonner aux autres parfois :

Le silence est un élément essentiel de la communication.

C’est même la matière première du conte.

Et cela peut s’appliquer à la magie aussi, naturellement.

 

En conte, quand on travaille une histoire, on va faire un premier jet, le rendre à peu près cohérent.

Puis on va enlever tout ce qui ne sert à rien, y compris un bon paquet de mots.

Cela peut paraitre paradoxale d’enlever des mots dans un spectacle vivant à priori basé sur l’oralité, mais il faut dépasser l’oralité :

Le spectacle est basé sur la transmission d’un message.

Et cette transmission ne passe pas que par les mots, puisque justement on est dans le spectacle vivant.

On a tout le corps pour s’exprimer.

Et on peut donc enlever des mots, pour laisser la place à d’autres modes d’expression, en silence…

Le texte, avec ces coupures, devrait diminuer de moitié, au moins.

Il faut aussi voir où mettre des silences signifiants, pour que les images aient le temps de se construire chez le spectateur, et qu’il puisse les apprécier.

Il y a des silences habités, et des silences nourris :

Un silence nourris permet de savourer ou construire les images ou émotions données avant : Ce n’est pas nous qui nourrissons un silence, il se nourrit des images précédentes.

Un silence habité utilise une présence durant le silence, de la part du conteur ou d’un personnage, pour continuer à transmettre de l’information.

 

Enfin, il y a le silence de préparation, en magie : on va concentrer l’attention du public par un silence précédant l'effet…

 

Tiens, voila un petit extrait du DEUDLMDG, qui parle du silence, entre autre…

Citation

 

3.3.1.30 Du silence


Je voudrais parler un peu du silence.

Pas de celui dans les numéros muets, qui est en général meublé par de la musique, mais dans les numéros parlés.

Pour l’orateur novice, le silence est redoutable, il semble devoir être comblé au plus vite, pour éviter le « blanc », pour éviter l’ennui, la perte du public.

C’est pratiquement l’inverse, en réalité.
Le silence est l’ami de l’orateur, il est même sa matière première.

Michel Hindenoch dit :
« Quand l’interprète arrive sur scène, il y a là un gros bloc de silence.
En sculptant ce bloc, il va faire apparaitre des mots, des histoires, des sens… »

Si un discours est trop rempli de mots, on ne les entend plus, il manque autour de la matière silencieuse, pour leur donner vie, pour les soutenir.

De façon un peu moins poétique, disons simplement que des silences bien placés vont améliorer notre texte et cela de plusieurs façons :

-Ils vont faire un répit, ou le spectateur pourra apprécier ce qu’il vient de voir, d’entendre, d’imaginer, et qui sinon serait en partie balayé de la conscience par la suite du discours. On parle alors de silence nourris (par ce qui précède)

-ils vont donner de l’importance, mettre en évidence les mots ou les gestes qui vont autour. C’est alors un silence de mise en valeur.

-ils vont permettre de faire passer des informations par d’autres canaux, et ainsi, allégeant le texte, donner une interprétation plus agréable. C’est un silence habité.

Car la communication, nous le savons tous en spectacle vivant, peut passer par bien d’autre canaux que la simple voix : corps, gestes, déplacements, expressions, postures, complicités, regards… toute une panoplie qu’il ne faut jamais négliger ou oublier quand on prépare son texte :
Si on veut tout dire par le texte, c’est qu’on prépare un livre.
Hors le spectacle vivant n’est pas un livre, et la relation avec le public devant nous est à plusieurs niveaux.

Le mot a aussi cela de gênant, c’est qu’il décrit en général bien ce qu’il veut dire.
Hors, si on donne tout au spectateur, il n’a plus rien à faire : il faut lui laisser se construire ses propres images, idées, opinions, alors que l’on parle, afin qu’il se sente plus à l’aise dans la magie que l’on veut faire naitre dans son esprit.

Donc, il faut faire travailler l’esprit du spectateur, et les silences sont une des méthodes pour le faire.

Attention, un silence n’est pas un blanc.
Il peut se passer plein de choses, durant un silence :

On peut diriger le regard vers ce qui nous intéresse…
On peut prendre le public à témoins, sans un mot…
On peut faire ressentir un sentiment à notre personnage, et la salle pourra le ressentir avec nous…

Beaucoup de choses peuvent être « dites » par un silence.

Mais du coup, attention au redites, aux doublons, aux pléonasmes :
Ce que le silence à dit, la plupart du temps, on n’a pas à le redire de façon identique.

Si le spectateur mélange mal les cartes, les fais tomber, les tords, on peut par exemple le regarder en étant horrifié. Et en silence.
Inutiles ensuite de dire : « mon dieu, c’est horrible », car c’est exactement le texte muet que l’on vient d’utiliser en silence.
On peut, ajouter par exemple, en regardant le public d’un air malheureux : « et mon jeu était tout  neuf» (sous-entendu « il ruine mon jeu »…)
Donc, le texte vient ajouter une information au silence, qui a dit ce qu’il avait déjà à dire…

De la même façon, dans les textes de certains magiciens, on tombe sur des descriptions de ce que l’on est en train de faire : la fameuse « magie pour aveugle », ou l’on répète tout ce que vois déjà le spectateur, sans valeur ajoutée.

Les alternatives sont :

-Un texte à valeur ajoutée, qui va donner des informations que le spectateur ne voit pas…

-Un texte parallèle, qui va parler d’autre chose que ce qu’on voit…

-Ou bien sûr, un silence, si l’on n’a rien à ajouter au visible, et si au contraire on veut que toute l’action se concentre dans le visible, sans perturbation par le discours.

Comme je l’ai dit, le silence renforce les mots ou les actions.
Il peut servir à concentrer l’attention du public, sur ce qu’on ne veut pas qu’il rate.
Il peut aussi, dans le même esprit, générer suspens et suspend.

Laissons maintenant vivre un peu ce silence, que j’espère plein de réflexions…

 

On pourrait aussi parler des "pauses" et de leur durée très relative, suivant que l'on est public ou interprète... mais c'est un sujet plus vaste encore...

Gilbus

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  • Merci 3

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Beaucoup de magiciens débutants ont tendance à vouloir parler et toujours parler, comblant tous les silences, souvent par des blagues nulles, c'est une manière consciente et inconsciente de gérer leur stress et de se rassurer. Le flux de paroles lasse le public, improviser avec justesse est une discipline à part entière .

L'idée n'est pas de faire un numéro muet mais juste de profiter des silences pour souffler, mais aussi pour faire s'interroger, douter le spectateur ou l'attirer vers un sentiment, ou encore de gérer l'intensité dramatique.

Modifié par darlone (Michel)
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J'aime beaucoup le principe du silence (étant moi même peut bavard).

 

Ma première prise de conscience des bienfaits de mon silence est à la fin de mes sessions pour des amis. J'avais tendance à improviser quelques routines de plus, perdant la construction des premiers effets.

Luke Jermay parle des réactions du public. Il ne cherche pas les applaudissement mais une assimilation.

Il est très intéressant de créer des silences pour que le spectateur anticipe l'idée que l'on veut développer avant de poser  soi-même les mots. A mon sens la Magie en est amplifiée.

Je pense aussi qu'ils permettent au public d'oser interagir avec le Magicien, donc d'avoir un échange plus personnalisé.

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OSEApprendre Objectif, Système, Expérimente 🧠🎈🌈

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Sujet plus qu'intéressant ! 

Etant actuellement en stage de théâtre pro de masque , nous appliquons  plusieurs règles propres aux jeux avec masques.

Et l'une des toutes premières règles a été la règle "des 3 secondes". Avant toutes actions attendre 3 secondes avant de faire quelques choses.

A cela tu ajoutes la règles de "pointé" (du regard, le spectateur ou un objet) si quelque chose extérieur vient perturber ton action (souvent le spectateur, par un bruit, un mouvement)

Cela rajoute un impact incroyable à la scène, alors qu'il n'y a pas de jeu...  J'ai pu testé en presta le silence sur une ou deux révélations.  Les réactions ont été décuplé.

 

Et effectivement comme le dit @Chakkan (David) cela donne matière à réflexion sur nos propres routines. 
 

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    • Sans partage des techniques un progrès dans n'importe quelle domaine serait très difficile. Imaginez que les scientifiques gardaient leurs trouvailles pour eux sans les partager.... La Medicine, pour ne citer qu'un exemple,  se trouverait encore dans un niveau bien moins avancée qu'elle est aujourd'hui. Je suis pour le partage des trouvailles techniques, mais contre le vol des scénarios. Vive le progrès ! otto
    • Salut les magiciens. Je viens vous donner de mes nouvelles, pour ceux que cela intéresse.   Presque 10 années que je n'ai pas fais un spectacle. Résultats : Je vis comme Monsieur et Madame tout le monde, et je me sens plus équilibré. Conclusions : Ne pas faire trop de magie, pour ne pas s'isoler.   Pour les plus jeunes qui veulent faire de la magie leur métier. Essayer de faire des tours le plus automatique possible.   Aussi, je rêvais de créer une SACEM de la magie, des inventions. Je bloque sur des gens qui ne répondent pas à mes attentes. Résultat: La magie est un domaine open bar. Bien, excitant, mais anarchique.   Voilà, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.   Nicolas LEPAGE    
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