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Publié le

Moi je dois avoir un côté anglais parce que j'ai beaucoup aimé.

C'est vrai que je privilégie toujours l'émotion à la technique et que les effets soient faciles à faire ou non ne rentre pas dans mon critère d'appréciation, je m'en bats franchement les coucougnettes.

Nous ne sommes pas dans une prestation sportive où  il faut noter la technique des exécutants , la magie n'est pas un sport, ici il y a un public qui ne vient pas voir une performance mais vivre un instant magique.

Moi son histoire m'a ému.

Ceci dit je serais très déçu si ce qu'a conté  Marc Spellman était pure fiction mais je ne pense pas que ce soit le cas.

Si le cancer de sa femme est avéré j'approuve complètement sa démarche et je ne trouve pas qu'elle soit exhibitionniste.

On peut considérer que faire sortir un lapin d'un chapeau est plus politiquement correct mais un artiste doit pouvoir aborder tout les sujets.

Alors je sais que le putaclic n'existe pas que sur le net mais je préfère laissé l'avantage du doute à quelqu'un qui m'a fait oublié, quelques minutes, que des enfants meurent sous des bombes chimiques à 4000 kms de Paris.

Pouce en l'air pour sa prestation.

  • J'aime 1

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

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Publié le
Il y a 2 heures, HREJ a dit :

Nous ne sommes pas dans une prestation sportive où  il faut noter la technique des exécutants , la magie n'est pas un sport, ici il y a un public qui ne vient pas voir une performance mais vivre un instant magique.

 

Pas d'accord.

Il s'agit ici d'une compétition: "Britain's got talent". Si le talent c'est de faire pleurer les gens en racontant une histoire sur sa femme (ex-)cancéreuse, désolé mais je ne le vois pas ici.

Les juges se doivent de juger le talent du mec. Sa prestation était bonne, à n'en pas douter.

Méritait-elle le golden buzzer? Non, à n'en pas douter non plus. 

  • J'aime 1

"Le magicien est intrinsèquement contradictoire:

Il doit faire croire que rien ne se passe quand tout se passe et que tout se passe quand rien ne se passe" NB

Publié le

Je viens de regarder la vidéo.

 

C'est vrai qu'au début j'ai pensé que la vidéo n'était pas très adaptée.

 

Néanmoins, l'effet est là et j'ai été touché.

 

Dans le style dramatique il y a eu aussi la chorale pour les personnes disparues en Angleterre. Qui a quand même permis d'en retrouver certains.

 

En France on a eu le guitariste maçon. Perso je n'accrochais pas du tout.

Faiseur de trucs et de bidules.

Publié le
Il y a 9 heures, Gilbus a dit :

Mais chacune des révélations, si on les prend une à une, me semble si évidemment explicables…

Et certaines par des moyens qui ne vont pas plaire à certaines personnes ici, en plus ;)

 

Gilbus

Tu veux parler de pre-show?

Publié le

Rien de faux dans son histoire, je vous l’assure.

J’ai également été touché.

Certains y vois un côté malsain, moi j’y vois une belle histoire.

L’histoire d’un début de vie bousculé par cette saloperie, finissant par un joli Happy end.Le tout dans enrobé d’une jolie magie (comme à chaque fois avec Spelmann).

Bravo M’sieur.

  • J'aime 1

"C'est dans sa forme pure qu'un art frappe fort." [Robert Bresson]

Publié le (modifié)
il y a une heure, thucydide a dit :

Tu veux parler de pre-show?

Il n'y a aucun pre-show ici

Il faut arrêter de sortir pre-show dès que vous comprenez pas les effets ;)

 

Pour ma part, j'ai bien aimé ce qui l'a présenté. Pour les effets, il est dans un format où il doit convaincre rapidement, je pense que quand il sera en direct, il pourra prendre le temps de faire des effets qui demandent plus de techniques et qui impressionneront l'audience.

Par contre, connaissant son travail et ce qu'il présentait avant, ce que je craint pour lui, c'est qu'il se soit mis dans un registre où il pourra difficilement en sortir.

En tout cas je le félicite pour son travail et sa présentation et je vais suivre ces prochains passages avec attention.

Modifié par Roglan
  • J'aime 2
Publié le

Moi j'ai également beaucoup aimé sa prestation.

Sur le point de mélanger le show et la vie privée, j'estime que ce n'est pas du tout incompatible. Sinon nous n'aurions pas des biographies adaptées au cinéma (personne vivante ou décédée).

Et pour revenir dans le cadre de la magie, je pense à un autre exemple: le tour de Copperfield lorsqu'il rend hommage à son grand-père. Alors ok ce n'est peut-être pas aussi tragique que l'histoire de Marc, mais nous avons néanmoins cette émotion qui est créée rien qu'avec le cadre de vouloir rendre hommage au grand-père disparu qui n'a jamais pu assisté à son tour.

Mais attention hein, je comprends vos arguments. Dans mon cas c'est mon épouse qui m'a envoyé un article où la vidéo était tout en bas dudit article. Et après la lecture de l'article je me suis dit "hum... je suis assez dubitatif d'un magicien qui joue sur la corde du cancer pour toucher les gens". Et finalement... ça a été super bien amené et j'ai trouvé ça vraiment génial et sincère :) 

Marcus Majart

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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