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Jeu :

Laquelle est la fake-news ? Y a-t-il une volonté ou non de tromper les gens ?

- Ouest-France - Publié le 23/06/2017 à 18:30 :

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé, jeudi, pouvoir affirmer avec un haut degré de certitude qu’Abou Bakr al Baghdadi, le chef de l’organisation État islamique, est mort, à la suite d’un bombardement russe sur Raqqa, en Syrie, fin mai. Deux anciens officiers de Saddam Hussein pourraient lui succéder.

« Sûr à près de 100 % » de son décès...

- Le parisien, 12 février 2018 :

« Nous avons des informations indubitables et des documents de sources au sein de l’organisation terroriste selon lesquelles (Abou Bakr) al-Baghdadi est toujours vivant et se cache dans la (région de la) Jaziré », a déclaré le directeur général du département du Renseignement et du Contre-terrorisme, Abou Ali al-Basri, cité lundi par le quotidien gouvernemental As Sabah.

Melvin

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Publié le

C'est un mauvais exemple : certes, les informations relaient des faits contradictoires, mais l'information est valide, et elle a été sourcée.

L'information du 23/06/2017 n'était pas "Abou Bakr Al-Baghdadi est mort" mais "le gouvernement russe affirme qu'il est mort".

De toute évidence, le ministère des AE russe se trompait, mais l'information ne pouvant pas être vérifiée (à moins de dépêcher un journaliste en Syrie avec son dossier dentaire pour identifier le cadavre...), il fallait bien faire confiance à cette source qui paraissait fiable. Note que le journal a pris de nombreuses précautions oratoires pour bien insister sur cette incertitude : c'est beaucoup moins affirmatif que si Ouest-France avait dit "ABAB est mort à la suite d'un bombardement russe"...

L'important, c'est que ça valide !

Publié le

OK mais reste qu'on ne sait pas si l'une ou les deux informations sont vraies ou fausses. Et si l'une ou l'autre des informations était une propagande ? Comment le savoir ?

Dans Fake-news il y a l'idée de diffuser une information dont on sait par avance qu'elle est fausse. Ce serait une tromperie, en somme.

Ainsi pour démontrer qu'il y a fake-news il faut démontrer qu'il y a eu cette volonté délibérée de tromper... pas facile !

Melvin

Publié le
il y a 3 minutes, Melvin (Jean-Claude) a dit :

Ainsi pour démontrer qu'il y a fake-news il faut démontrer qu'il y a eu cette volonté délibérée de tromper... pas facile !

C'est vrai. En tout cas, ce n'est pas toujours facile. Evidemment, quand l'info provient du Gorafi, c'est plus simple, mais dans l'exemple que tu donnes, c'est délicat, en effet.

J'imagine qu'on peut aussi se baser sur la ligne éditoriale du journal, pour relativiser et analyser l'information avec davantage de recul.

L'important, c'est que ça valide !

Publié le

A l'heure où on veut tout savoir rapidement, où la patience devient absente de nos comportements, ce qui est dangereux ce serait de condamner rapidement sans preuve, comme fake-news, une information publiée.

Et j'ai l'impression que les médias qui se déclarent censeurs et honnêtes aimeraient détecter les fake-news à la minute où elles sont publiées, ce qui est improbable dans beaucoup de cas.

 

 

Melvin

Publié le (modifié)

Cette histoire de fake news détectées ou non par les médias, me rappelle les cas d'usurpation d'identité où des personnes flouées de leur identité essaient désespérément de faire comprendre que l'administration a été bluffée, victime de fausses informations, sans y parvenir. Des situations ubuesques parfois avec une administration sourde et aveugle !

Billet du jour de Daniel Schneidermann (du site Arrêt sur Image) :

"Un crash-testeur de l'info :

L'événement vous a peut-être échappé, mais au cours du week-end dernier, Costa-Gavras est mort. Enfin, il est mort quelques minutes. Il est très peu mort. Il n'est mort que dans quelques grands médias (Associated Press, France Inter, CNews, le New York Times), à peine le temps pour quelques twittos (dont quelques grands professionnels de la profession) d'exprimer leur peine. La nouvelle a très vite été démentie par le cinéaste lui-même, qui a assuré à la télé, de bonne source, qu'il n'était pas mort du tout. Que s'était-il passé ? Un faux compte Twitter, au nom de la ministre de la culture grecque, avait annoncé sa mort. Derrière ce faux compte Twitter, un imposteur italien, Tommasso Debenedetti, qui adore s'amuser à ce genre de jeux. Il a déjà "tué" l'ex-pape Benoit XVI, le cinéaste Pedro Almodovar, l'auteure de Harry Potter J.K. Rowlings, etc. Le Monde retrace aujourd'hui brièvement sa carrière "d'activiste".

Debenedetti avait commencé sa vie d'imposteur en publiant de fausses interviews d'écrivains qu'il n'avait, en fait, jamais rencontrés. Son but, confiait-il à à l'AFP en 2013 : "montrer que Twitter est devenue une agence de presse… et la moins fiable au monde ", tout en invitant les journalistes "à être plus prudents et à procéder à toutes les vérifications nécessaires". Ce petit article du Monde est twitté ce matin par plusieurs journalistes, qui prennent bien soin d'exprimer la réprobation que leur inspire le personnage (à noter, dans le même ordre d'idées, que Le Monde a choisi d'illustrer son article avec une photo de Costa-Gavras, pour ne pas offrir à l'imposteur une célébrité indûe).

A mon sens, ils ont bien tort. Reproche-t-on aux auteurs de crash tests dans l'industrie automobile de massacrer leurs carrosseries dans les conditions les plus dures ? Quelles que soient ses motivations, possiblement obscures, Debenedetti n'est rien d'autre qu'un crash-testeur de l'information. Il balance ses hoax à toute allure contre un mur, et teste les points de faiblesse que produit dans le système le concours effrené des flashes et des pushes. Ses canulars morbides sont de la plus grande utilité, pour distinguer les médias sérieux des autres. Il est probable (on peut l'espérer) que Associated Press, France Inter, et le New York Times, même le week-end,  attendront, dans la meilleure tradition, une confirmation de l'entourage du défunt présumé, pour le plus grand bien de la crédibilité de la presse professionnelle en général."

 

 

 

 

Modifié par Melvin (Jean-Claude)

Melvin

Publié le
Le 03/09/2018 à 11:40, Melvin (Jean-Claude) a dit :

Dans Fake-news il y a l'idée de diffuser une information dont on sait par avance qu'elle est fausse. Ce serait une tromperie, en somme.

Conclusion : il faut mettre tous les politiques en prison !

Publié le (modifié)
il y a 20 minutes, Christian Girard a dit :

Et entre toi et Kristo, lequel des deux use de fake news ? Parce que vous n'êtes pas d'accord hein !

C'est à dire que Kristo tout comme moi sommes sincères et nous n'avons pas l'impression de diffuser des fake news. Au pire on peut nous accuser de le faire mais en aucun cas nous ne les avons créé !

C'est pour cela qu'il faut avoir des références précises (les données d'instituts reconnus par exemple).

Certes les fake news existent mais elles existeront toujours ou bien les médias seront soumis à une haute autorité détentrice de la "vérité" qui va trier les articles avant publication... on sait où cela mène... et dans ce cas, on sait que les fake news seront toujours là !

Modifié par Melvin (Jean-Claude)

Melvin

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    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
    • C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  
    • J'ai toujours cru qu'une masterclass était un mot un peu branché pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thème précis. Je n'ai jamais vu de conférence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux conférences à l'année (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'éducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dépend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrès organisé par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrès FFAP).    Après, moi, ce que je préfère dans les conférences, ce sont souvent les échanges avant et après (de préférence au bar ou au restaurant, où ça part parfois en masterclass improvisées 😅)
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