Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le
il y a 25 minutes, Basquin01 a dit :

Achète une marque de voiture, et ensuite, essaye de l’utiliser pour des rallye ou autres concours sans sont autorisation, puis, copie les pièces et autre systèmes pour faire une autre auto....
Audacieux.....:)

 

C'est exactement cela. Mathieu avait aussi beaucoup soulevé l'exemple de la musique. En effet on achète un cd, mais ce n'est pas pour ça que la musique nous appartient. Si vous souhaitez passer votre disque dans un lieu publique vous devrez payer des droits d'auteur ;)

Marcus Majart

Facebook Twitter Youtube

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le

Oui c'est vrai ce que tu dis pour la musque. Du coup le problème est que chaque art est traité différemment. Si j'achète un tableau, je pense pouvoir l'exposer librement où je souhaite (avec l'autorisation du propriétaire du lieu bien sûr)  mais sans avoir à demander l'accord de l'artiste qui la réalisé.

Pas simple d'un point de vue légal. D'où l'importance de la déontologie et de l'éthique (qui reste à l'appréciation de chacun). Donc surement encore un débat sans fin tant que la magie ne sera pas légiféré.

  • J'aime 1
Publié le
il y a 4 minutes, Niels PoP's a dit :

Pour le coup il me semble que pour un rallye, les concurrents sont libres d'équiper eux même leurs propres voitures du moment qu'ils adhèrent à la fédération... Est -ce que quand je joue au rugby avec mes crampons adidas, je dois leur demander l'autorisation pour les utiliser en match officiel ? Enfin bref, je ne suis pas un expert du rallye et je ne joue plus au rugby, je ne vais donc pas me pencher sur ce sujet.

Et pour le second point reproduire un gimmick me semble plus simple que de reproduire des pièces de voiture. Mais ce n'était pas ça que je voulais dire en faite. Quand je dis qu'on achète le concept, ça implique donc qu'on achète le "truc" et qu'on est donc libre de l'exploiter comme on veut et de le modifier à sa guise, puisqu'il m'appartient.

Après c'est vraiment une question, je ne maîtrise pas le concept de copyright. Est-ce que lors de l'achat d'un objet, le fabricant peut imposer des règles d'utilisation ?

Tu fais très bien de demander, c'est important.

Quand tu achètes un gimmick il n'y a jamais aucun soucis à l'exécuter dans tous tes spectacles évènementiels. Et je pense que tous les magiciens/créateurs te diront la même chose.

Cependant si tu as l'occasion de passer à la télé ou dans une grosse structure comme un grand spectacle de magie à Bercy avec des milliers de personnes, là c'est différent. Si ton gimmick est un outil comme, par exemple, un flap que tu as intégré dans ta propre routine de cartes et tu es à des milliers de kilomètres de la routine de l'auteur/créateur c'est déjà un peu different que dans l'exemple de la table en levitation de Lossander (où il n'y a pas une infinité de manière de le faire). Dans tous les cas même si tu utilises ta propre routine l'idéal est de toujours demander à l'auteur/créateur si tu peux te permettre de l'exécuter à la télé, ça te permettra d'être sûr de n'avoir aucun souci. Car il aurait tout à fait le droit de te réclamer des droits d'auteur ;)

Marcus Majart

Facebook Twitter Youtube

Publié le
il y a 3 minutes, Niels PoP's a dit :

Oui c'est vrai ce que tu dis pour la musque. Du coup le problème est que chaque art est traité différemment. Si j'achète un tableau, je pense pouvoir l'exposer librement où je souhaite (avec l'autorisation du propriétaire du lieu bien sûr)  mais sans avoir à demander l'accord de l'artiste qui la réalisé.

Pas simple d'un point de vue légal. D'où l'importance de la déontologie et de l'éthique (qui reste à l'appréciation de chacun). Donc surement encore un débat sans fin tant que la magie ne sera pas légiféré.

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je pense, hélas, qu'il faille vraiment un cadre légal et précis entourant notre art car je trouve que ça part trop souvent en sucette :/
C'est d'ailleurs pourquoi David Copperfield essaie de faire reconnaître notre art en tant qu'art mais au sens légal du terme, afin de bénéficier du même type de protection que les autres arts. Même si bien sûr c'est au congrès américain qu'il demande ça, ce sera déjà un début... #joie ;) 

Marcus Majart

Facebook Twitter Youtube

Publié le

 

Combien ont fait la Modern Art, l'interlude, la femme coupée en deux, le Guéridon Volant, le carton volant en tv sans demander à qui que ce soit?

Maintenant, il y a aussi des créateurs qui utilisent l'image de personnages connus pour mettre en avant leurs créations.

Maintenant, je trouve quand même dommage qu'avec le nombre de magiciens français reconvertis au mentalisme, ce soit Luc Langevin qui ait été choisi et en utilisant du matos français par 2 fois.


Et sinon:

Combien de créateurs de magie passent-ils leurs produits aux normes CE ou TUV par exemple comme tout produit commercialisé en France?: ---ZERO---

Combien de créateurs de magie ont investi en protection comme le font les différents inventeurs dans le domaine industriel, ménager ou automobile?

Et plus un produit est médiatisé et bien fait, plus il se vendra derrière.

Bref, le débat est dans les deux sens, qui profite de qui finalement? C'est compliqué

 

 

Publié le
il y a 9 minutes, Amagie a dit :

 

Combien ont fait la Modern Art, l'interlude, la femme coupée en deux, le Guéridon Volant, le carton volant en tv sans demander à qui que ce soit?

Maintenant, il y a aussi des créateurs qui utilisent l'image de personnages connus pour mettre en avant leurs créations.

Maintenant, je trouve quand même dommage qu'avec le nombre de magiciens français reconvertis au mentalisme, ce soit Luc Langevin qui ait été choisi et en utilisant du matos français par 2 fois.


Et sinon:

Combien de créateurs de magie passent-ils leurs produits aux normes CE ou TUV par exemple comme tout produit commercialisé en France?: ---ZERO---

Combien de créateurs de magie ont investi en protection comme le font les différents inventeurs dans le domaine industriel, ménager ou automobile?

Et plus un produit est médiatisé et bien fait, plus il se vendra derrière.

Bref, le débat est dans les deux sens, qui profite de qui finalement? C'est compliqué

 

 

Je comprends parfaitement ce que tu veux dire mais les arguments de Mathieu n'empêchent pas de faire du "win-win", que tout le monde soit content, et c'est possible mais juste en utilisant... une certaine éthique ;) 

Marcus Majart

Facebook Twitter Youtube

Publié le
Il y a 10 heures, Niels PoP's a dit :

Si j'achète un tableau, je pense pouvoir l'exposer librement où je souhaite (avec l'autorisation du propriétaire du lieu bien sûr)  mais sans avoir à demander l'accord de l'artiste qui la réalisé.

Non pas vraiment. L'endroit où le tableau pourrait être exposé, pourrait porter atteinte à l'artiste, ou à la bonne conservation de l'oeuvre.
De plus, l'image du tableau reste la propriété de l'artiste. Son acquéreur ne peut pas l'utiliser librement (publicité par exemple) sans accord de l'artiste.
De plus, si je vends un tableau (par l'intermédiaire d'une galerie) et si le tableau est revendu à une autre personne, je toucherai un pourcentage sur la nouvelle vente s'il y a bénéfice. C'est la loi.

  • J'aime 1
Publié le

Bon, il semble manquer des éléments d’informations à certains :

Le copyright n’existe pas en France, c’est un système américain.

La protection en France est assurée de deux façons :

-La propriété intellectuelle littéraire et artistique

-La propriété intellectuelle industrielle 

 

La propriété intellectuelle littéraire et artistique :

La propriété intellectuelle concerne les œuvres de l’esprit.

Elle concerne un texte, une chorégraphie, un scénario, une œuvre visuelle, une sculpture etc.

Elle s’acquière dès que l’œuvre est rendue publique ou qu’elle est déposée.

Pratiquement, on peut garantir la date de création de l’œuvre par différents moyens (enveloppes Soleau, dépôt dans différents organisme), captation d’une interprétation en public, etc.

Et ces  preuve d’antériorité seront prise en compte (ou pas…) par le tribunal.

A noter que la propriété intellectuelle est automatique : les différentes preuves d’antériorité sont justes là pour aider le tribunal à trancher.

 

A noter que la propriété intellectuelle, contrairement au copyright, ne peut être cédée :

On reste propriétaire jusqu’à sa mort et même plus (les ayants droit en héritent durant un temps limité)

Ce qu’on peut céder, c’est un droit d’exploitation de l’œuvre.

Et comme le dit parfaitement Gérard, si on veut exposer une de mes œuvres à un congrès du FN, par exemple, je suis en droit de l’interdire, car cela nuirait (de mon point de vue) à mon image de créateur.

 

La propriété intellectuelle industrielle :

Cela recouvre les marques, noms d’objets, brevets…

Il faut qu’il y ait un dépôt volontaire, dans la grande majorité des cas, pour que ce soit applicable, contrairement à la propriété intellectuelle des œuvres artistiques, qui s’obtient automatiquement.

Les brevets :

Si la protection d’une œuvre en propriété intellectuelle ne coute pas grand-chose, ou rien, il n’en va pas de même des brevets :

Le brevet, pour être déposé, doit donner lieu a une recherche d’antériorité active, pour savoir si ce qu’on veut protéger est protégeable, légal et suffisamment innovant pour mériter le titre d’innovation.

Ça coute des sous, et en plus, on a une limite dans le temps et l’espace :

On peut protéger pour le monde entier, une zone géographique, un pays…

Et le brevet doit être renouvelé (repayer…)

Les brevets concernent des choses concrètes :

Une machine, un procédé technique descriptible, un produit…

 

On trouve les règles concernant la propriété intellectuelle sur le site de l’INPI :

Ici, une brève description des deux systèmes, naviguez sur leur site pour plus d’information…

https://www.inpi.fr/fr/comprendre-la-propriete-intellectuelle/les-enjeux-de-la-propriete-intellectuelle

 

Le problème de ces protections, c’est qu’en cas de litige, on doit passer par un procès :

En magie, le cout d’une procédure est rarement justifié…

Il faut que la réparation du préjudice soit largement au-dessus des frais engagés, et c’est pas toujours évident.

Mais il y a des précédents, notamment Coperfield qui a gagné quelques procès célèbres quand on a tenté de le copier sans son accord… ;)

 

Gilbus

  • J'aime 3

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • En 2012 j’avais utilisé cette formule poétique :  « Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit : l'Homme, infiniment moyen. » Source :   
    • On est donc bien d’accord. Le nom de la pomme est totalement de source humaine (comme « le nom de la rose ») et le « concept » même de pomme (comme fruit chargé de ce que notre culture lui confère, y compris symboliquement) provient de notre esprit, mais cela s’applique à un objet matériel bien réel (et qu’on n’appréhende empiriquement que dans la limite de nos sens).    De nombreux êtres humains sur cette planète ne peuvent m’observer, mon « image » donc ma lumière ne parvient en aucun cas jusqu’à eux. N’existé-je pas pour autant 😏 ?   
    • Non, je ne crois pas en une "transformation" de la pomme si nous disparaissons! Je crois simplement que la pomme a déjà d'autres qualités. Et simplement qu'en l'absence d'observateurs possédant les mêmes "récepteurs", sens, perceptions, que l'Humain, personne ne serait là pour en assurer la description telle que nous la faisons. Par là j'entends: à notre échelle (quelque part entre l'infiniment petit et l'infiniment grand), selon le spectre électromagnétique visible que nous pouvons voir (entre 380 et 780 nanomètres), selon l'expérience de toucher que nous pouvons en faire (force électromagnétique qui repousse nos électrons), etc, etc. (Ne me reprends pas sur les virgules des données physiques, il s'agit à nouveau d'exprimer une idée globale.)   Ce n'est pas parce qu'elle est inobservée! Mais si on est à 4,5 millards d'années lumière (ou plus loin) pour observer "l'endroit" ou se situe la Terre içi et maintenant (selon nous) la lumière qui parvient à l'observateur remonte à avant l'apparition de notre planète. Très simplement. Donc, du point de vue d'un observateur "là-bas" et "maintenant", notre planète n'existe pas encore. C'est pour cela qu'il me semblait que nous étions tous d'accord sur ce principe du moment qu'on accepte que la lumière se déplace à une certaine vitesse... (Et dire cela ce n'est même pas encore prendre en compte la relativité générale qui affirme que le temps s’écoule différemment selon la vitesse et la position dans un champ gravitationnel, ce qui relativise encore davantage le déplacement de la lumière et donc le temps.) Il me semble que ces notions qui figuraient au programme scolaire sont communément admises. C'est pourquoi j'en parle comme d'un acquis. Ca m'étonne que tu demandes des éclaircissements déjà sur cette base et du coup j'ai un peur d'aborder les notions (dont je parlerais au conditionnel) des phénoménalistes ou des idéalistes transcendantaux dont les travaux sont beaucoup moins scientifiquement admis. 😅
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8232
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Sylvain DUVIGNAU (Mr Tissant)
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679.1k

×
×
  • Créer...