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Publié le (modifié)

Je reviens sur ce qui a été dit plus haut, même si visiblement ton choix est fait : Isis ne permet pas de passer à l'ordre du jeu neuf plus facilement que Mnémonica. C'est le contraire.

Par contre, même si tu reste sur Mnémonica, je te conseille de t'intéresser au travail d'Isidore.

Tu peux donc ajouter dans ta lettre au père Noël :

- Mnémonica en deux volumes (vraiment essentiel si tu veux exploiter l'ordre)

- Isis (car complémentaire à Mnémonica, même si certaines choses sont propres à cet ordre ; rien que pour la forme du bouquin ça vaut le coup)

- Une rencontre avec Isidore

 

Modifié par Invité
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Publié le (modifié)

Yes merci Hannibal. Mnemonica est déjà dans ma liste et je vais ajouter Isis de ce pas, vous m'avez convaincu.

Pour la rencontre avec Isidore, ça serai un plaisir (lorsque j'aurai mémorisé le chapelet).

Je vous fais un petit retour son mon apprentissage, aujourd'hui (2ème jour) je maîtrise assez bien les trente premières cartes, j'arrive à les réciter dans l'ordre et à les retrouver dans le désordre sans erreur (mais lentement, pour certaine je dois partir de quelques cartes précédentes que je connais pour me réciter les suivantes).

J'ai tenté d'apprendre les 22 dernières, en mémorisant une séquence de 10 puis une de 12. Sur le coup je le sentais super bien mais une demi heure après c'était la cata (à part quelques cartes auxquelles j'ai donnée une signification que je retiendrai). Donc je me contente de travailler les 30 premières cartes. On verra demain si j'en ajoute 10 de plus. Je ne ferrai plus l'erreur de vouloir aller trop vite sinon mes neurones satures. Comme on dit : patience est mère de sagesse, j'ai la chance de pouvoir y consacrer du temps tous les soirs.

Modifié par Niels PoP's
Publié le (modifié)
il y a 25 minutes, Niels PoP's a dit :

Yes merci Hannibal. Mnemonica est déjà dans ma liste et je vais ajouter Isis de ce pas, vous m'avez convaincu.

 

Si tu pars sur Mnémonica, le livre sur Isis n'est pas une priorité. Il est très spécifique à ce chapelet.

Par contre, si tu persévères dans le chapelet, il te donnera des pistes de travail.

Pour la rencontre, ce sera avec plaisir. :)

Modifié par Isidore Buc
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Ce qui a de l'importance ce n'est pas le terme, c'est le voyage.

Publié le
il y a 23 minutes, hannibal a dit :

Je reviens sur ce qui a été dit plus haut, même si visiblement ton choix est fait : Isis ne permet pas de passer à l'ordre du jeu neuf plus facilement que Mnémonica. C'est le contraire.

 

C'est une question de point de vue, perso je trouve que réaliser 2 faros avec quelques ajustements est plus simple que 4 faros, une inversion de 26 cartes et un nouveau faro partiel . :) 

Pour les allergiques aux faros:

Quoi qu'il en soit, le montage du chapelet à partir d'un jeu neuf se pose rarement. Le corolaire du retour sur un jeu classé à partir du chapelet est plus intéressant.

Une distribution en quatre paquets me semble assez simple. :)

Ce qui a de l'importance ce n'est pas le terme, c'est le voyage.

Publié le (modifié)
il y a une heure, hannibal a dit :

Isis ne permet pas de passer à l'ordre du jeu neuf plus facilement que Mnémonica.

Teuteuteu mossieur, je n'ai pas dit que c'était plus facile mais que c'était plus direct. ;) 

La transition [Mnémonica => jeu classé] est assez longue (antifaro partiel, run de 26 cartes, et 4 faros). Elle doit donc s'étaler sur plusieurs tours, la présentation est donc tributaire de tout ce chemin à parcourir. Ce n'est évidemment pas impossible, mais la contrainte sur la construction d'un enchaînement est assez forte. En revanche, c'est vrai qu'elle peut se faire complètement faces cachées (il me semble, de mémoire) et qu'elle est assez simple à mémoriser, en ce sens je reconnais qu'elle est donc plus facile. ;) 

La transition [Isis => jeu classé] est beaucoup plus rapide, grosso modo, quelques inversions et un 4-antifaro. Mais il est vrai que ces inversions doivent être mémorisées et motivées, en ce sens, c'est vrai que c'est plus difficile que Mnemonica. Isidore indique trois routines dans son livre intégrant chacunes tout ceci, mais la structure d'Isis très proche d'un jeu classé (à 2 faros et des bricoles près) permet de trouver encore d'autres chemins assez directs. Cette structure facilite grandement la construction d'un enchaînement car la contrainte de basculer vers le jeu classé va être concentrée sur un seul tour. En ce sens, c'est plus direct, et donc plus puissant.

Modifié par TanMai

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

Publié le

Il est tout à fait possible de revenir au jeu neuf depuis Mnémonica en un tour.

En gros (il n'y a plus qu'à rajoute le boniment) :

- coupe au bon endroit

- mélange sans dessus dessous des deux tiers du jeu (pas besoin de regarder)

- coupe au premier pontage pour montrer des cartes face à face

- coupe au deuxième pontage pour montrer des cartes dos à dos

- souffle magique toutes les cartes sont dans le même sens : effet triomphe

- 4 faros

- souffle magique le jeu est classé

Publié le

J'ai étudié de fond en comble les deux chapelets (entre autres, avec d'autres comme Brainstorm, intéressant pour son aspect cyclique complémentaire à un Mnémonica ou un Isis).

J'ai décidé de pratiquer Mnémonica pour plein de raisons dont cette facilité de retour au jeu classé... Tout en piquant plein d'idées à IsidorexD

Publié le (modifié)
Il y a 16 heures, hannibal a dit :

Il est tout à fait possible de revenir au jeu neuf depuis Mnémonica en un tour.

Alors Félicitations. ;) 

Néanmoins mon esprit taquin et malicieux ne peut s'empêcher de souligner, non sans une pointe de sournoiserie, cette petite étape pudiquement résumée "4 faros". :P  Faisable, mais je reste convaincu que toute cette séquence est plus contraignante qu'une distribution de 4 mains (je me place dans un contexte où on souhaiterait pouvoir mettre en place différents types d'enchaînements avec un chapelet, avec la possibilité d'avoir une routine finale adaptée à la thématique de l'enchainement). Mais comme toi et Isidore ont bien dit: question de point de vue. ;) 

Il y a 16 heures, hannibal a dit :

J'ai décidé de pratiquer Mnémonica pour plein de raisons dont cette facilité de retour au jeu classé... Tout en piquant plein d'idées à IsidorexD

Et bien moi j'ai décidé de pratiquer Isis tout en piquant plein d'idées à Tamariz. mdr 

Modifié par TanMai

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    • Merci. En lisant la page Wiki afférente… :  https://fr.wikipedia.org/wiki/C'est_arrivé_demain … on trouve ceci :  La série Demain à la une est dérivée de ce film : un homme reçoit chaque matin le journal du lendemain sur son paillasson, apporté par un mystérieux chat. https://fr.wikipedia.org/wiki/Demain_à_la_une
    • Hello ! Yep, je rejoins Gaetan sur son analyse : le site Masterclass a contribué à changer la signification du masterclass... 😕  Pour parler d'expérience perso, les masterclass que j'ai donné sur le billet work sont... papiers en mains. 😄 je mets un point d'honneur à ce que les participants repartent en connaissant ( = "en sachant réaliser") les techniques et routines que j'ai prévues de leur apprendre... Mais yep : Les "Masterclass" ont perdu de leur sens, les "conférences" deviennent des dealer shows... autres temps, autres moeurs il parait... on aime ou on aime pas (perso j'aime pas 😄 )
    • Comment la FISM définit-elle un « trick » ?  Et un « act » ? Est-ce qu’un tour comportant des répétitions d’un même effet sous des conditions de plus en plus restrictives par exemple peut suffire à bâtir un « act » ? Sait-on si les participants reçoivent en plus du règlement disponible sur le site de la FSIM des directives plus détaillées ? *** Si j’ai bonne mémoire (possiblement défaillante vu l’avalanche de magie dévorée pendant 6 jours) l’italien Piero VENESIA n’a présenté qu’un seul tour (l’effet où des aiguilles et autres objets avalés par le magicien-fakir sont régurgités enfilés sur un fil) ce qui ne l’a pourtant pas empêché de tirer son épingle du jeu avec le 2e Prix en magie de salon. *** Description du numéro pour qui veut : À l’entame de ce numéro muet, le petit disque lumineux d’une poursuite perce le noir de scène pour révéler progressivement Piero VENESIA tiré à quatre épingles, pieds serrés, une main derrière le dos. Comme le disque de lumière va s’agrandissant, il révèle à sa droite une de ces anciennes machines à coudre, de celle qu’avait ma grand-mère, encastrée dans une petite table en bois aux pieds ornementés en fer, avec une courroie de cuir qui relie le mécanisme d’entrainement de l’aiguille à un large pédalier métallique situé sous la table. Nous sommes donc dans une maison de couture. S’agit-il d’un client ? Non : et la posture semblable à celle d’un valet au garde-à-vous tout prêt à exécuter une courbette, et la douzaine d’aiguilles qui accrochent bien la lumière piquées dans le revers de tissu sombre de sa veste, lèvent l’ambiguïté : Piero VENESIA est le petit tailleur. Une première aiguille avalée pour ainsi dire accidentellement, et Piero qui ne s’en trouve pas plus mal, se pique d’avaler toutes les autres. Un instant on a pu craindre que chaque nouvelle aiguille avalée allait être l’objet d’une pantomime propre, question de « meubler » le numéro (comme on l’a vu dans d’autres « acts » avec des textes trop longs et parfois superflus ou -surtout en magie scène- avec des jongleries et autres pas de danse quelque peu « plaqués » entre deux effets proprement magiques). Mais non, Piero VENESIA accélère le mouvement pour avaler toutes ses aiguilles (avoir toutes les aiguilles préalablement piquées dans ses revers participe de la clarté de l’effet) ; et de là, il amorce son crescendo, à la fois en variant taille et nature des objets avalés, mais aussi en accentuant le côté « tour de force »  des conditions dans lesquelles ces objets sont ingérés. Ainsi plutôt que d’avaler une à une des aiguilles, un petit faisceau de celles-ci sera placé dans un verre, mêlé à du vin, et le tout sera avalé d’un trait. Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avaler au passage le bouchon de liège du carafon de vin. Repu, Piero s’allume une cigarette de fin de repas qu’il gobe avec son allumette. Restait la question du fil, blanc, bien visible depuis le début du numéro sur la machine à coudre : Piero s’en saisit, le rompt, et le convertit en fil dentaire d’après repas, avant de le manger aussi. S’ensuit la classique régurgitation un à un de tous les objets que le magicien retire dramatiquement de sa bouche. *** Autant qu’on puisse en juger Piero VENESIA emploie ici un « décalage temporel » (D.ORTIZ) : c’est-à-dire que la révélation de l’état final débute (avec les premières aiguilles qui apparaissent sur le fil extrait de la bouche -> relâchement du spectateur , la magie a opéré, plus la peine de chercher le "truc") alors que la méthode pour produire l’effet n’est pas terminée. Malheureusement pour Piero VENESIA vendredi dernier le jury l’a sans doute épinglé à cet instant précis, faute à un mouvement curieusement chorégraphié qui attire trop l’attention sur lui et ne fournit pas la couverture suffisante à la dernière manœuvre nécessaire pour le final. Je viens de réaliser qu’une version de ce numéro était en ligne et ce moment clef y fait d’ailleurs l’objet d’un plan de coupe opportun : https://www.youtube.com/watch?v=xL2eSiXNZaM&ab_channel=PieroVenesia Rien de plus suspect pour un magicien que de dérober à la vue des spectateurs ses mains, qu’elles farfouillent trop longuement dans ses poches, sous la table ou dans son dos. Piero VENESIA offre ici une intéressante solution à deux niveaux : ·         Par sa pose initiale, celle d’un groom au garde-à-vous, d’un valet de pied, Piero VENESIA fixe l’image d’une posture archétypale, et si plus tard il l’adopte à nouveau, une main derrière son dos, cela nous parait tout naturel. ·          De plus placer une main derrière son dos est ici davantage perçu comme signe de franchise - pour exposer à la vue de tous le plus possible l’objet avalé ou régurgité.
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