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[Magicien] Père du Close Up


Nahman

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Tu as raison pour les concours, il est rare de pouvoir faire du close-up avec écran, sauf à monter un spectacle de close-up style double fond.

Mais pour le reste, ben, tout dépend de ce qu’on entend par close-up et magie de salon…

Voilà des définitions qui me servent de repère, mais on peut les voir avec des valeurs différentes :

Pour moi, la magie de salon se pratique le plus souvent debout, face à un public assis en général en rang (mode salle de spectacle) ou à des tables (mode cabaret), c’est-à-dire dans des conditions de petites scène, mais sans la scène ;)

Et dans la magie de salon, le premier rang de spectateur est à moins de 2 mètres de l’interprète.

Par contre, le dernier rang peut être à 6 ou 7 mètres, d’où l’intérêt de pratiquer debout, en l’absence de scène.

A 6 mètre, on ne parle plus de close-up s’il n’y a pas de caméra/grand écran. C’est pourquoi je fais une distinction entre magie de salon, ou les actions et le matériel doivent être visible et identifiable a plusieurs mètres, et le close-up.

Le close-up peut se faire assis (derrière une table, le public debout, mode bateleur, ou le public assit également, mode fin de repas), debout (magie de cocktail), ou en table à table (public assis/magicien debout).

En close-up, les actions et le matériel doivent pouvoir être vu de près (moins de 3 mètres dans le pire des cas), et si possible de très près dans certains cas, c’est-à-dire sous ne nez des spectateurs.

Et ces conditions de close-up peuvent se retrouver dans la vraie vie, elles :

Demain soir, je vais tenir une table de close-up une partie de la soirée, dans une salle de 300 personnes qui réveillonnent.

Mais sur les 300, je n’aurais qu’une toute petite fraction du public autour de moi un bonne partie du temps, donc je resterai derrière ma table, en mode close-up type bateleur.

S’il y a trop de monde, je passerai en mode vertical (salon, mais avec d’autres tours…)

J’aime bien cette configuration, je m’en sers souvent, cela permet d’avoir un public volatil, comme en rue, mais avec un public déjà sur place, pas besoin de l’attraper au passage… ;)

Dans les bistrots aussi, on fait du close-up à de petits groupes, a table ou au bar, ce n’est pas du salon, a moins de s’adresser à toute la salle.

En fait, la principale différence que je vois, outre le nombre de spectateurs, c’est le mode vertical (salon le plus souvent) ou horizontal (Sur table ou en main) pour le close-up

De plus, certains tours de salon gagnent à ne pas être faits de trop près… ;)

Mais beaucoup de tours de salon peuvent quand même se faire en close-up, c’est-à-dire de très près :

Les cordes, par exemple, peuvent souvent se présenter en mode cocktail, donc pour moi en close-up, tout en restant valable en salon et scène.

Donc, il y a pour moi une réelle différence entre close-up et salon, même si certains tours peuvent faire les deux.

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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  • 2 weeks plus tard...
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(Pour ceux qui ne se contentent pas de réponses vagues !)

Vous pouvez consulter avec profit deux livres sérieux :

1995. Jean MERLIN. The Jean Merlin Book of Magic. L’auteur qui a pratiqué le Close-Up pendant pas mal de temps en a tiré une définition et quelques règles intéressantes dans le chapitre « Close-Up, où es-tu ? »

2002. Christian FECHNER. La Magie de Robert-Houdin, « Une vie d’artiste ». L’auteur écrit que Robert-Houdin était un praticien averti de cette spécialité que l’on baptisa plus tard « magie de table » puis « Close-Up ».

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Et qui est la Mère du Close-up?

La préexistence historique de Charlier, Robert-Houdin, Moreau, Rezvani, suggère simplement qu’il ne peut pas être un contemporain vivant, contrairement à certaines affirmations récentes.

Personne ne sait qui est le père (ou la mère) du Close-Up.

En revanche, pour tous ceux qui sont intéressés par des sources moins sérieuses, je vous annonce qu’il existe la règle du jeu du canard. La connaissez-vous ?

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1825. Manuel des Sorciers ou cours de récréations physiques, mathématiques, tours de cartes et de gibecières, suivi des petits jeux de société, et de leurs pénitences. Paris. Éd. Ferra jeune, Librairie.

Page 256. Le Jeu du Canard. On a autant de carrés de papier qu’il y a de personnes qui prennent part au jeu ; on écrit sur chacun un numéro, en commençant par 2, et en continuant 3, 4, 5, etc. On roule ces papiers, et on les jette dans un chapeau. Après qu’on les a bien mêlés en les agitant, chaque joueur en tire un. Celui à qui le 2 est échu, est proclamé canard ; il s’assied le premier ; tous les autres prennent place suivant l’ordre des numéros qu’ils ont amenés, et se forment en cercle, c'est-à-dire que le numéro 3 s’assied à la droite du canard, et ainsi successivement de manière que celui qui a le dernier numéro soit assis à sa gauche. Tous les billets étant roulés de nouveau et remis dans le chapeau, on place ce chapeau sur une chaise ou un tabouret, au milieu du cercle. Le canard se lève et va tirer un billet au hasard ; supposons que ce soit le numéro 8 ; il le nomme en le montrant, le remet dans le chapeau, et retourne à sa place. Alors son voisin à droite dit un, le suivant dit deux, le troisième dit trois et ainsi de suite jusqu’à la personne qui dit huit ; celle-ci va alors tirer un billet ; les joueurs qui suivent à droite comptent de la même manière le point qu’elle amène, et celui sur qui le compte s’achève, va mettre à son tour la main au chapeau. Toutes les fois qu’en comptant ainsi à la ronde les points du billet tiré, le nombre se termine juste au canard, celui-ci fait entendre le cri kan, kan, kan, et la personne qui a pris le billet donne un gage. Si le compte des points du billet, que le canard tire à son tour, vient se terminer à lui-même, tous les joueurs poussent le même cri, et il donne un gage. Chaque fois qu’une personne a subi la peine imposée à quiconque s’arrête chez le canard, elle va prendre place au côté droit de celui-ci, et chacun se recule d’un siège à l’autre jusqu’à celui qu’elle laisse vacant…Lire la suite dans le livre si besoin.

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  • 8 months plus tard...

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    • Evaporate d'Henry Ferris. Article neuf. 30 € fdpi.
    • Quel boulot !  Heureux de voir que les routines plaisent et que les magiciens se les réapproprient avec plaisir ! Félicitations pour ce travail !
    • Ici, le cas est particulier. Il s'agit d'une routine type "wild cards". Tommy Wonder disait que la technique sur laquelle je me renseigne était formellement   une donne du dessous. Mais ce n'est pas tout à fait ça. La manipulation est très liée à la routine elle-même. Il s'agit davantage de glisser vers la dernière carte d'un paquet de 6 cartes sans accrocher les autres cartes que de dissimuler parfaitement une donne du dessous : Il a en main gauche 6 cartes face en l'air (4 quatre de trèfle dessus et dessous 4 valet de carreaux). il décale la première carte (un quatre de trèfle de 2 cm vers la droite). En main droite il a valet de carreaux face en bas. il le frotte sur le quatre de trèfle en saillie latérale (en main gauche) pour le transformer en valet de carreaux. En réalité, dans la même action, la main gauche parvient à séparer le valet de carreaux de dessous avant de le pousser vers la droite sous le quatre de trèfle en saillie latérale à droite. En fait la main gauche sépare le valet de carreau des autres cartes en le bouclant par une pression du majeur sur l'angle supérieur droit de la carte pour ne pas qu'il entraine les autres cartes au dessus de lui lorsqu'il est glissé vers la droite. Et le pouce gauche ramène le quatre de trèfle vers la gauche tandis les doigts de la main droite s'empare de la carte venant du dessous du paquet en main gauche. Dans le contexte de la routine, vu le timing, vu le fait qu'on a montré juste avant que la main gauche ne contenait que des quatre de trèfle, etc. la manipulation passe mais ce n'est clairement pas une bonne donne du dessous. Ce qui est difficile c'est de comprendre comment à la fois exercer avec le majeur une pression sur l'angle supérieur droit de la carte, donc plutôt une pression vers la gauche, pour  boucler cette carte (afin qu'elle ne s'accroche pas aux autres) tout en la glissant vers la droite.
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