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Le chat de Schrödinger


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Schrödinger, les nombres magiques et les nombres semi-magiques

Il a déjà été question de ces nombres dits "magiques" dans VM mais cela s'est perdu dans les limbes du forum... J'y reviens un instant.

Nombre magique (physique)

En physique nucléaire, un nombre magique est un nombre de protons ou de neutrons pour lequel un noyau atomique est particulièrement stable ; dans le modèle en couches décrivant la structure nucléaire, cela correspond à un arrangement en couches complètes.

Les sept nombres magiques vérifiés expérimentalement sont : 2, 8, 20, 28, 50, 82, 126 (suite A018226 de l'OEIS). Une approche théorique montre que 184 pourrait être le 8e nombre magique, au moins pour les neutrons.

Les nombres magiques, découverts dans les années 1940, ont été déterminés à l’origine par des études empiriques ; cependant, si la forme du potentiel nucléaire est connue, alors il est possible de résoudre l’équation de Schrödinger pour le mouvement des nucléons, et ainsi de calculer précisément les niveaux d’énergie nucléaires. On admet que les couches nucléaires apparaissent quand la séparation entre niveaux d’énergie dépasse de façon significative la séparation locale moyenne.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_magique_(physique)

Les nombres dits « semi-magiques » correspondent à la saturation d'une sous-couche nucléaire, tandis que les nombres dits « magiques » correspondent à la saturation d'une couche nucléaire. Tous les nombres semi-magiques sont loin d'avoir été observés, tout dépend du degré de dégénérescence des sous-couches nucléaires ; les nombres magiques, en revanche, sont assez clairement mis en évidence par l'expérience.

***

Un cadeau pour Morax :D :

sciences-et-avenir-hors-serie-n-160-la-magie-des-nombres-tt-zero-et-l-infini-la-perfection-du-nombre-d-or-y-a-t-il-des-neurones-des-maths-hasard-et-codes-secrets-revue-868205950_ML.jpg

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Il est temps d’évoquer Roger Penrose. :)

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Roger Penrose (né à Colchester le 8 août 1931) est un physicien et mathématicien britannique. Il enseigne les mathématiques au Birkbeck College de Londres où il élabore la théorie décrivant l'effondrement des étoiles sur elles-mêmes, entre 1964 et 1973, et où il rencontre le célèbre physicien Stephen Hawking. Ils travaillent alors à une théorie de l'origine de l'univers, Penrose y apportant sa contribution mathématique à la théorie de la relativité générale appliquée à la cosmologie et à l'étude des trous noirs.

En 1974, il publie un article où il présente ses premiers pavages non périodiques : les pavages de Penrose (Pentaplexity, Bulletin of the Institute for Mathematics and its Applications, 10, 266-271, 1974). On lui doit quelques objets impossibles, tel le triangle de Penrose.

Penrose défend, dans ses principaux ouvrages, une vision platonicienne des mathématiques et rejoint, sur le fond, les positions similaires de Roland Omnès ou Alain Connes. Il exprime sans ambiguïté son point de vue, par exemple dans L'Esprit, l'ordinateur et les lois de la physique :

[font:Comic Sans MS]« J'imagine que chaque fois que l'esprit perçoit une idée mathématique, il prend contact avec le monde platonicien des idées […] Quand nous « voyons » une idée mathématique, notre conscience pénètre dans ce monde des idées et prend directement contact avec lui. »[/font]

Dans le même ordre d'idée, Penrose exprime sa croyance en la puissance heuristique des mathématiques pour nous guider sur le chemin des théories physiques décrivant adéquatement le monde. Notamment, il met en avant la cohérence, la beauté des structures, et la fécondité mathématique des nombres complexes, pour en faire un fondement ontologique des théories physiques, et notamment de la théorie des twisteurs dont il est à l'origine.

Conscience et Physique

En conséquence de son platonisme, Penrose s'interroge sur les connexions entre la conscience humaine et les lois de la physique, dans deux ouvrages principaux : L'Esprit, l'ordinateur et les lois de la physique et Les Ombres de l'esprit.

Il tente tout d'abord de démontrer que les ordinateurs, considérés comme des machines de Turing ou des systèmes formels, sont fondamentalement dans l'incapacité de modéliser l'intelligence et la conscience. En effet, les ordinateurs sont des systèmes déterministes, possédant toutes les limitations des systèmes formels, par exemple l'insolvabilité du problème de l'arrêt ou le théorème d'incomplétude de Gödel. Selon lui, l'esprit d'un authentique mathématicien est capable de surmonter ces limitations, car il a la capacité de s'extraire au besoin du système formel dans lequel il raisonne, quel que soit celui-ci. Il élabore ainsi de façon plus complète les critiques de John Lucas adressées au computationnalisme.

Même s'il refuse la possibilité d'une intelligence ou d'une conscience pour une machine de Turing, et donc pour un ordinateur usuel, Penrose n'exclut pas la possibilité d'une intelligence artificielle, qui serait fondée sur des processus quantiques. Car selon lui, ce sont des processus quantiques et notamment le processus de réduction du paquet d'onde (qui ne peut être modélisé par un système formel, car — entre autres — fondamentalement indéterministe) qui entrent en jeu dans le phénomène de la conscience. Pour développer ce dernier point, il développe ses vues sur le problème de la mesure quantique, et il propose des solutions biologiques permettant à des phénomènes de superposition quantique de prendre place dans le cerveau.

Source et article complet ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Penrose

***

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Le triangle de Penrose, aussi connu comme la tripoutre ou la tribarre, est un objet impossible conçu par le mathématicien Roger Penrose dans les années 1950. C’est une figure importante dans les travaux de l’artiste Maurits Cornelis Escher.

Cette figure a été décrite pour la première fois en 1934 par Oscar Reutersvärd (1915-2000). Elle a été redécouverte par Penrose qui en publie le dessin dans le British Journal of Psychology en 1958

Source image et texte : http://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_de_Penrose

Plusieurs tentatives de créer un objet solide qui ressemble au triangle de Penrose ont plus ou moins abouti. De telles formes peuvent être soit courbées soit avoir une cassure, mais vues sous un certain angle elles donnent l’illusion du triangle complet. On peut ainsi découvrir :

• un montage en bois à Perth, en Australie, basé sur une cassure ;

• un montage en acier du même type au Parc des sciences de Grenade, en Espagne ;

• un objet aux barres vrillées, à Ophoven, en Belgique ;

les réalisations de Francis Tabary, prestidigitateur français. Elles sont basées sur des jeux d’ombre et de lumière et ont l’intérêt de rester visibles sous différents angles.

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Source : http://www.francistabary.com/index.php?menu=sculptures_impossibles

***

L'escalier de Penrose

L'escalier de Penrose est un objet impossible prenant la forme d'un escalier. Il a été conçu en 1958 par le généticien britannique Lionel Penrose, en se basant sur le triangle de Penrose créé par son fils, le mathématicien Roger Penrose.

L'escalier de Penrose est une représentation en deux dimensions d'un escalier faisant quatre virages à angle droit, revenant ainsi à son point de départ ; en principe, il devrait y avoir une différence de niveau entre les deux extrémités, mais les perspectives de la représentation sont distordues de sorte qu'au contraire, elles paraissent se rejoindre. De cette manière, la figure donne l'impression que les marches forment une boucle, constituant une perpétuelle montée (ou descente, selon le sens de rotation) ; en d'autres termes, il semble n'y avoir ni point le plus haut, ni point le plus bas.

Cette figure a été présentée en même temps que les autres objets impossibles créés par les Penrose, dans un article publié en 1958 dans le British Journal of Psychology.

En fait, l'artiste suédois Oscar Reutersvärd avait imaginé un escalier impossible plusieurs années avant les Penrose, mais ces derniers n'en avaient pas connaissance lorsqu'ils ont créé le leur.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Escalier_de_Penrose

330px-Impossible_staircase.svg.png

L'un des nombreux dessins d'objets impossibles d'Oscar Reutersvärd :

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L'escalier de Penrose fut repris en 1960 par l'artiste M. C. Escher dans une de ses œuvres, Montée et Descente, dans laquelle l'escalier est intégré au toit d'un monastère dont les moines font pénitence en le gravissant et en le descendant sans fin. C'est d'ailleurs après avoir découvert le travail d'Escher que Roger Penrose s'en était inspiré pour créer ses objets impossibles, et notamment cet escalier avec son père.

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J'ajoute cette maquette, projet de couverture que j'avais conçu pour la revue L'Illusionniste n° 348 prévue pour mars 2002 :

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L'escalier de Penrose fut repris en 1960 par l'artiste M. C. Escher dans une de ses œuvres, Montée et Descente, dans laquelle l'escalier est intégré au toit d'un monastère dont les moines font pénitence en le gravissant et en le descendant sans fin.

Sais-tu si les moines qui vont dans le sens des aiguilles d'une montre font plus pénitence que les autres ?

Parce qu'ils montent, et c'est plus fatigant que les autres, qui descendent...

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Sais-tu si les moines qui vont dans le sens des aiguilles d'une montre font plus pénitence que les autres ?

Parce qu'ils montent, et c'est plus fatigant que les autres, qui descendent...

mdr

Une discussion à ce sujet ici : CLIC.

On y lit :

Alors les conclusions :

"pour le souffle et ton rythme cardiaque, bien sur que la montée est plus fatigante. Par contre, musculairement parlant, et aussi pour les articulations, la descente fait vachement plus de dégâts. Les quadriceps en prennent un vilain coup quand tu cours en descente pendant plusieurs km. Les genoux aussi."

"Quand tu as des douleurs musculaires dans les jambes, tu remarqueras que tu arrives toujours à monter mais pas toujours à descendre tellement ça fait mal. "

Etc.

Sinon, la théorie de l'ordre implicite de Bohm, ça te botte ;) ? Et "la pénétration de la conscience dans le monde des idées, ou les "phénomènes de superposition quantique qui prennent place dans le cerveau" dont parle Penrose ? Attends, j'ai pas mal d'autres choses de la sorte sur le feu :D , c'est juste que j'édite quand je peux, et là je peux peu. Tu remarqueras que les individus concernés sont loin d'être des guignols n'est-ce pas ?

Ciao Kristo

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Des scientifiques l’assurent : les mondes parallèles existeraient

C'est en tout cas la théorie que viennent d'imaginer des physiciens de l'université Griffith (Australie), qui la décrivent dans un article qui vient de paraître dans le journal Physical critique X.

http://espace-temps.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/10/31/les-phenomenes-quantiques-sont-ils-dus-a-des-mondes-parallel-545947.html

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

#

L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

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Merci Christian pour ces trésors où je vois les connexions avec d’autres sujets traités par ailleurs sur ce forum mais aussi et surtout les connexions avec l’art de l’illusionnisme. Je sais que cette connexion n’était peut être pas évidente, dans un premier temps, pour le lecteur mais elle commence à apparaitre ici et je suis sûr que nous aurons l’occasion de la développer encore.

Je m’étonne, quand même, que ce sujet n’ait pas encore été basculé en Chemins de Traverse ... mais ça ne devrait tarder. :)

Penrose défend, dans ses principaux ouvrages, une vision platonicienne des mathématiques et rejoint, sur le fond, les positions similaires de Roland Omnès ou Alain Connes. Il exprime sans ambiguïté son point de vue, par exemple dans L'Esprit, l'ordinateur et les lois de la physique :

[font:Comic Sans MS]« J'imagine que chaque fois que l'esprit perçoit une idée mathématique, il prend contact avec le monde platonicien des idées […] Quand nous « voyons » une idée mathématique, notre conscience pénètre dans ce monde des idées et prend directement contact avec lui. »[/font]

Cette vision platonicienne assumée comme telle est aussi celle de Max Tegmark, l’auteur de Notre Univers mathématique, sorti en français récemment et dont j’ai eu l’occasion de parler sur un autre sujet.

Des scientifiques l’assurent : les mondes parallèles existeraient

C'est en tout cas la théorie que viennent d'imaginer des physiciens de l'université Griffith (Australie), qui la décrivent dans un article qui vient de paraître dans le journal Physical critique X.

http://espace-temps.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/10/31/les-phenomenes-quantiques-sont-ils-dus-a-des-mondes-parallel-545947.html

Il me semble que pas mal de scientifiques commencent à assumer cette théorie des "multivers" (de niveau 1,2, 3 ou 4 ;) ) et qui expliquerait pas mal de choses sur le plan cosmologique.

Là aussi Max Tegmark aborde largement la question dans Notre Univers mathématique.

Plus d'infos ICI

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Des scientifiques l’assurent : les mondes parallèles existeraient

C'est en tout cas la théorie que viennent d'imaginer des physiciens de l'université Griffith (Australie), qui la décrivent dans un article qui vient de paraître dans le journal Physical critique X.

http://espace-temps.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/10/31/les-phenomenes-quantiques-sont-ils-dus-a-des-mondes-parallel-545947.html

Merci Jack. Ton lien est en plein dans le sujet car il renvoie à la théorie d'Everett :

La théorie d'Everett, appelée aussi théorie des états relatifs, ou encore théorie des mondes multiples, est une interprétation de la mécanique quantique visant à résoudre le problème de la mesure quantique.

Le paradoxe du chat de Schrödinger dans l’interprétation d’Everett des mondes multiples (many worlds). Ici, chaque événement est une bifurcation. Le chat est à la fois mort et vivant, avant même l'ouverture de la boîte, mais le chat mort et le chat vivant existent dans des bifurcations différentes de l'univers, qui sont tout aussi réelles l'une que l'autre.

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Lire l'article complet ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_d%27Everett

mdr :

Le côté paradoxal du monde d'Everett a fait naître chez les physiciens de nombreuses plaisanteries estudiantines, par exemple la suivante :

« Deux physiciens prennent un avion. En route, les deux moteurs s'arrêtent et l'avion pique vers le sol. "Crois-tu que nous allons nous en sortir ?", demande le premier. "Sans aucun problème", répond l'autre "il y a une quantité d'univers où nous ne sommes même pas montés dans cet avion" ».

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Les physiciens qui étudient la matière dans ses aspects les plus fondamentaux décrivent souvent l'Univers comme étant constitué de minuscules particules, plus petites que les atomes, qui s'attirent et se repoussent par l'intermédiaire de champs de force. Ils nomment « physique des particules » leur domaine de recherche et « accélérateurs de particules » ou « détecteurs de particules » leurs instruments. Ils se conforment à un modèle du monde rappelant les constructions d'un jeu de Lego. Mais cette vision passe sous silence un fait méconnu : en physique quantique, les notions de particule et de champ sont tellement distordues par rapport aux notions classiques que beaucoup pensent que le monde pourrait être formé de quelque chose d'entièrement différent.

il peut paraître surprenant que les physiciens ne soient même pas sûrs du tableau fondamental et des concepts premiers que dépeint la théorie, c'est-à-dire de son « ontologie ». Cet embarras est distinct des mystères largement débattus de la mécanique quantique.

la distinction entre particules et champs semble artificielle, et dans le discours des physiciens, l'un ou l'autre ressort comme étant plus fondamental. Ce point a été beaucoup débattu : la théorie quantique des champs concerne-t-elle en fin de compte les particules ou les champs ? Dès le départ, il y eut d'éminents physiciens et philosophes dans chaque camp. Même aujourd'hui, ces deux concepts sont encore utilisés à des fins d'illustration, bien que la plupart des physiciens admettent que les notions classiques de particule ou de champ ne correspondent pas à ce que décrit la théorie. Si les images mentales évoquées par les mots « particule » et « champ » ne correspondent pas à ce que décrit la théorie quantique des champs, les physiciens et les philosophes doivent trouver par quoi les remplacer.

certains philosophes et physiciens ont formulé des alternatives plus radicales. Ils suggèrent que les constituants les plus fondamentaux du monde matériel sont des entités intangibles telles que des relations et des propriétés. Une idée particulièrement radicale consiste à affirmer que tout se réduirait à des entités intangibles et à rien d'autre, sans aucune référence à des objets. C'est une idée révolutionnaire et contre-intuitive, mais certains soutiennent que la physique nous l'impose.

une particule de votre corps n'est pas strictement localisée à l'intérieur de votre corps. Un observateur qui tenterait de mesurer sa position a une probabilité faible, mais non nulle, de la détecter dans les endroits les plus lointains de l'Univers.

Source. Extraits tiré de cet articles en lignes : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-particules-et-champs-sont-ils-reels-33390.php

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une particule de votre corps n'est pas strictement localisée à l'intérieur de votre corps. Un observateur qui tenterait de mesurer sa position a une probabilité faible, mais non nulle, de la détecter dans les endroits les plus lointains de l'Univers.

Ça me rappelle certains exercices de yoga où tu fais l’expérience que TOUT est ton corps et que l’univers n’est pas à l’extérieur de toi mais à l’intérieur de toi. ;)

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Bon, il est temps de parler de Wolfgang Pauli :D , médaille Lorentz, en 1930, prix Nobel de physique en 1945 « pour la découverte du principe d'exclusion, aussi appelé principe de Pauli » et médaille Max-Planck en 1958 et membre étranger de la Royal Society.

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Pauli et son collègue Bohrobservant une toupie tippe-top, ou « toupie magique », dont la particularité est de se retourner durant sa rotation (spin). (Lund, Suède, juillet 1954)

Au sujet de Wolfgang Pauli :

« Je savais que c'était un génie, comparable seulement à Einstein. Comme scientifique, il était même plus grand qu'Einstein. Mais c'était un type d'homme complètement différent, qui à mes yeux n'atteignait pas la grandeur d'Einstein. »

— Max Born, ( prix Nobel de physique de 1954) dans ses échanges épistolaires avec Einstein,

Ses compétences en physique ne l’empêchèrent nullement de nouer une longue relation avec le psychanalyste Carl Gustav Jung, bien au contraire.

Pauli et Jung souhaitaient explorer les ponts entre la physique fondamentale et la psychologie et parvinrent à cette déclaration commune :

« La psyché et la matière sont régies par des principes communs, neutres, qui ne sont pas, en soi, identifiables. »

Dans la même veine, Heisenberg (lauréat du prix Nobel de physique de 1932) relate les pensées de Pauli au sujet du lien entre le perçu et les concepts :

« Tous les penseurs cohérents en sont venus à la conclusion que la logique pure est fondamentalement incapable de construire un tel lien. La solution la plus satisfaisante, semble-t-il, est d'introduire à ce stade le postulat d'un ordre du cosmos qui soit distinct du monde des apparences et indépendant de notre volonté. Qu'il s'agisse d'objets physiques qui participent aux Idées ou du comportement de choses métaphysiques, c'est-à-dire en soi réelles, la relation entre la perception sensorielle et l'Idée reste une conséquence du fait que l'âme et ce qui est connu au travers de la perception sont régis par un ordre, objectivement conçu. »

La pierre de touche de cette relation entre psyché et matière, pour Jung comme pour Pauli, est la synchronicité.

Dans leur ouvrage commun, Synchronicité comme principe de connexions a-causales (1952), ils schématisent les quatre lois fondamentales de l'unus mundus (monde un) sous une forme quaternaire ; la synchronicité est ce qui manque pour aboutir à une compréhension unitaire de la psyché et de la physis. Sur proposition de Pauli, la figure est bâtie de telle manière que les postulats de la psychologie analytique et ceux de la physique se trouvent satisfaits.

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Shiva avait édité dans VM un schéma analogue (au moins en ce sens qu'il était quaternaire), je ne trouve plus dans quel message...

L'effet Pauli :

« l'effet Pauli », rapporté par plusieurs témoins, consistait en ce que la seule apparition de ce théoricien pure souche près d'une expérience suffisait à mettre celle-ci en rideau...

Source : Article d'Étienne Klein

L'effet Pauli est considéré par plusieurs physiciens modernes, dont Étienne Klein, comme une idée délirante : « personne ne penserait que la présence de Pauli en tant que telle influencerait les machines, ce serait du délire pur et simple. » Or, pour le principal protagoniste, tous ces bris d'équipements que lui et d'autres avaient observés quand il s'en approchait étaient effectivement dus, « synchronistiquement », à lui. L'effet Pauli serait alors un phénomène de macro-psychokinèse. Cet effet, qui lui valut d'être interdit d'accès dans le laboratoire d'un de ses collègues, Otto Stern, l'aurait motivé à entretenir une longue relation épistolaire avec Jung, mais aussiHans Bender.

Source et article complet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Pauli

***

La synchronicité

Dans la psychologie analytique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. Cette notion s'articule avec d'autres notions de la psychologie jungienne, comme ceux d'archétype et d'inconscient collectif. La notion de synchronicité se distingue clairement de ces notions cependant. Sur le plan de l'expérience, la rencontre avec un événement synchronistique, à la différence de la rencontre avec un archétype ou une autre manifestation de l'inconscient collectif, a un tel degré de signifiance pour la personne, mais surtout apparaît d'une manière si fortuite et choquante pour le sens commun (malgré le sens qu'il revêt, ou à cause du sens qu'il revêt, pourrait-on tout autant dire), que la personne s'en trouve transformée.

L'exemple que Jung choisit comme « paradigme » est celui d'une patiente très éduquée, au « rationalisme cartésien » si développé, ayant une vision du monde qui était si « géométrique », qu'il était devenu impossible pour son médecin, Jung, de la faire progresser vers une « compréhension un peu plus humaine » du monde. C'est ce simple scarabée qui, enfin, « perfora son rationalisme et brisa la glace de sa résistance intellectuelle ».

Sur le plan théorique, les synchronicités (si du moins on en accepte l'existence) remplissent un tel rôle. Elles posent un défi à la notion de causalité telle qu'on l'entend habituellement et à l'idée du monde et de la place du sujet dans celui-ci (dans l'Occident moderne à tout le moins). Jung tentera de comprendre ce phénomène en dialoguant avec, notamment, Wolfgang Pauli, un physicien aux prises avec des paradoxes semblables à l'échelle subatomique, ainsi qu'en étudiant de nombreuses pratiques traditionnelles violant également le principe de causalité.

Pour Michel Cazenave, l’un des principaux éditeurs des travaux de Jung en France, la synchronicité est un concept épistémologique « limite », celui où « Jung est, de prime abord, le plus facilement suspect de mysticisme, quand on ne parle pas franchement de magie. ».

Pour Hubert Reeves, astrophysicien, le « plan acausal sous-jacent à l'existence des lois de la nature [...] serait celui où s'inscrirait la question du « sens » ou de l'« intention » dans la nature [et où] la conscience de l'homme [s'inscrirait] dans son évolution » : les événements synchronistiques seraient significatifs de l'unité de l'univers, et la notion de synchronicité serait de ces intuitions exprimées par des balbutiements maladroits parce que « les mots mêmes nous font défaut ».

Source et article complet ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Synchronicit%C3%A9

« Une synchronicité apparaît lorsque notre psychisme se focalise sur une image archétypale dans l'univers extérieur, lequel comme un miroir nous renvoie une sorte de reflet de nos soucis sous la forme d'un événement marqué de symboles afin que nous puissions les utiliser. Nous nous trouvons face à un 'hasard' signifiant et créateur. »

La synchronicité présente trois cas :

- 1) la coïncidence signifiante pour au moins un observateur.

- 2) la télépathie, la télesthésie, la clairvoyance

- 3) la divination, la prédiction, la précognition, le rêve prémonitoire.

Dans ses écrits, Jung montre que la statistique ne fonctionne pas dans ce domaine, car elle semble truquée par la synchronicité qui intègre la subjectivité et le sens donné à l'événement par celui qui constate la coïncidence […] La notion de synchronicité ne s'entendrait donc qu'en psychologie, car elle comporte une estimation qualitative difficile à quantifier.

Étant lié à l'arrière-plan inconscient, le phénomène synchronistique est, de ce fait, objectif, car il ne s'agit pas d'abstractions ou d'a priori religieux. Le phénomène est mesurable (il a une intensité dans l'observation) dans une certaine mesure.

Joseph Banks Rhine, le fondateur de la parapsychologie, avait posé la notion de perception extra-sensorielle (E.S.P. : extra-sensory perception), sur bases statistiques. En 1940, il envoya une copie de son livre Extra-Sensory Perception (1934) à Carl Jung et commença une correspondance régulière avec lui.

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Pour Jung, le phénomène de synchronicité explique des pratiques rituelles ou mantiques (divinatoires) ancestrales comme, en premier lieu, l’astrologie et la méthode de consultation duYi King qui reposent sur ce postulat d’une correspondance entre intérieur et extérieur, entre psyché et matière. Néanmoins il ne s'agit pas, pour Jung, de réelles prédictions ; l'utilisation de la synchronicité en divination prétend simplement prédire la qualité générale des phases temporelles dans lesquelles des événements synchronisistiques peuvent arriver. La synchronicité repose, en effet, sur l'activation dans l'inconscient du sujet d'un archétype qui induit une qualité. La consultation d'une méthode divinatoire permet de faire « s'exprimer », par analogie, cet archétype.

Hubert Reeves dans sa contribution à l'ouvrage collectif La Synchronicité, l’âme et la science résume ainsi l'ambition de la notion jungienne de synchronicité, tout en en remarquant l'imprécision, que la science future devrait soulever :

« Ces événements, selon Jung, ne sont pas isolés mais appartiennent à « un facteur universel existant de toute éternité » (…) Le facteur psychique que Jung associe aux événements dits « synchronistiques » n’est pas surajouté à une nature impersonnelle. Il est significatif de la très grande unité, sur tous les plans, de notre univers. Ces spéculations sont-elles futiles et creuses ? Je ne le crois pas. Il s’agit plutôt d’intuitions exprimées par des balbutiements maladroits. Les mots mêmes nous font défaut. »

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Approche sceptique et rationaliste :

Un évènement statistiquement improbable n'a, par définition, que très peu de chances de se produire. Mais si on analyse une large quantité d'évènements improbables, il y a toutes les chances qu'il puisse s'en produire un.

Dans le cadre de la synchronicité, le biais est double puisque les évènements improbables ne sont pas attendus. Il ne s'agit pas d'attendre un évènement donné mais un signe. La fiabilité du résultat ne dépend donc que de l'interprétation de l'expérimentateur, ce qui n'est pas admissible dans un cadre scientifique.

A lire également, cet ouvrage très intéressant que m’avait conseillé Francis tabary il y a quelques années, Coïncidences : Nos représentations du hasard de Gérald Bronner :

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Vous pensiez à un ami que vous n'aviez pas vu depuis longtemps et, brusquement voilà que vous le croisez en pleine rue !. En revenant sur telle inimaginable catastrophe survenue quelques années plus tôt les médias nous rappellent qu'une célèbre astrologue l'avait prédite un avant qu'elle ne se produise. Plusieurs accidents d'avion s'enchaînent en l'espace de quelques semaines alors, qu'on n'en avait déploré aucun d'aussi grave des années durant. Et que dire des mystérieuses figures diaboliques que les volutes de fumée soulevée, par la chute des Twin Towers ont paraît-il dessinées ?. Voici, pêle-mêle, quelques-uns des innombrables événements qu'un esprit purement rationnel regarderait comme de simples coïncidences. Seulement voilà, nous ne sommes pas - à quelques exceptions près - des êtres purement rationnels. Su beaucoup d'entre nous, ce type d'événements exerce une telle influence que l'on finit par trouver un fondement aux croyances les plus fantaisistes!. En s'appuyant sur les recherches les plus récentes, l'auteur nous conduit au cœur de l'univers mental de nos contemporains par une porte beaucoup moins étroite qu'il n'y paraît : celle des coïncidences et de leur interprétation par la logique ordinaire. Dans un style clair et accessible, il décrypte notre quotidien dans ce qu'il a de plus exotique. Illustré d'un très grand nombre d'exemples, l'ouvrage offre également de petits problèmes que l'on pourra facilement soumettre à notre entourage ! Enfin au-delà des exemples de toutes natures, c'est une théorie générale du dysfonctionnement de l'esprit face au hasard que nous propose ici Gérald Bronner. Illustré par le trait mordant des dessinateurs de Charlie Hebdo - Charb, Honoré Riss et Tignous - voici donc un véritable petit manuel d'hygiène mentale
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