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Mais pourquoi ne pas lui apprendre un joli tour simple à faire et intelligemment construit, ceci afin de lui montrer que la magie est un art ...Un amoureux de la magie aime refiler son virus et peut être qu 'un jour vous croiserez de nouveau cette personne dans un congrès ... Ce sera le plus beau cadeau de remerciement pour vous. Cela m'est souvent arrivé...

J'adore décidément la parano des magiciens (certes pas tous) et leur art et la manière de se faire des nœuds : "et que je (me) pose des questions á savoir si la personne á que ci ou que ça derrière la tête de pas joli joli pour ainsi se montrer curieux !" Ça rime á quoi cet interrogatoire cher Tchaka ! A un moment de votre passion, á sa naissance, vous avez forcément croisé en chemin un Tabary (qui sait aussi faire et se faire des nœuds) ou un autre qui vous a transmis un peu de son savoir, de ses secrets de magie, non ? Ne parle t on pas en fait ici de générosité ? De partage ?

Modifié par petitbonhomme

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

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Publié le (modifié)

Cela dépend du temps dont on dispose :

Par exemple, si on est amené à revoir la personne, ou si c’est un « coup ».

Suivant les cas, je n’applique donc pas les même réponses.

Suivant mon humeur, ma fatigue ou ma faim, aussi, bref, il y a plein de critères :

Pourquoi aurait-on une seule réponse ?

Il faut aussi jauger du désir de la personne, et voir ce qu’il attend, depuis le simple curieux qui cherche un truc jusqu’au passionné qui est enthousiaste et vient de se trouver une vocation.

En passant par celui qui veux juste épater sa famille au repas de ce soir.

Suivant les cas, il y a plusieurs stratégies.

Les stratégies :

Pour ne rien donner :

La réplique amusante, qui va en fait décliner la demande. (Comme le déjà cité « vous savez garder un secret ? »)

Pour ne rien donner, mais faire plaisir :

Un tour qui est une fausse explication. On ne révèle rien, mais on donne un effet magique en échange. A noter que j’ai sélectionnés des tours qui ne révèlent vraiment rien que ne sache la majorité des spectateurs. (Mon tour des ficelles, qui « explique » le tour des trois cordes, ou la façon de retrouver une carte perdue dans un jeu, avec la routine yes/no de jay sankey etc.)

Pour en donner le moins possible :

Si la personne a l’air désireux d’apprendre, pourquoi ne pas lui donner un cours….de fioriture ?

Apprendre à faire un éventail de carte fait plaisir à la personne, fait prendre conscience que tout ne tombe pas tout seul (même si, nous le savons tous, c’est parfois faux), et cela va l’occuper au point qu’il oubliera qu’il avait demandé « un truc »

Pour en donner un peu, niveau magie :

La personne étant un apprenti désireux de FAIRE de la magie (sinon, je ne lui donnerai RIEN ;) ), je lui propose au contraire de me faire un tour :

Si la personne est passionnée, ou au moins intéressée, elle a forcément un tour, qu’elle qualifiera de « petit tour » en s’excusant avant de le faire.

La plupart du temps, s’il s’agit de cartes, c’est un tour type 21 cartes, ou avec une carte clef d’une façon ou d’une autre : pas trop de surprise, donc.

Je lui laisse faire son tour, et lui montre ensuite ce qui n’allais pas, ou ce qu’on peut ajouter pour rendre le tour crédible, ou simplement intéressant.

Et je lui fais travailler ces modifications.

Je ne lui donne donc pas un truc, mais un cours.

Je trouve que c’est plus intéressant, et moins « facile ».

Enfin, s’il apparait que la personne est meilleure que moi, c’est moi qui lui demande de m’apprendre un tour.

Mais souvent, ces radins, ils veulent pas, et sortent des excuses bidons sur le secret…

Les rats !

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

En général je lui apprends mon tour automatique "roi voudrait reine"...il demande réflexion ...avant de le faire et aprés... Le spectateur apprenti va s interroger quand même sur la réalisation du tour (s'il est intelligent... et s'il est con...je laisse tomber! ) Vous avez eu la chance un jour de croiser un magicien (ce qui est quand même rare! ) et vous en avez tiré profit...alors pourquoi vouloir tout garder pour vous? Notre domaine est immense...sachez montrer le bon côté des choses...ce ne peut être que bénéfique!!!

Un exemple... En 1972 VOLLMER à tout fait pour me rencontrer...je lui ai fait une levée double et un comptage Emsley...il était sur le cul et ne pensait jamais que ça existait...de là est né un profond respect mutuel...Un an après il m'initiait au Faro et 2 années plus tard il publiait ses premiers bouquins...il est ensuite devenu mon Maître dans d'autres domaines...

N'hésitez pas à donner...ça ne coûte rien et quelques fois ça rapporte gros...!!!

http://www.francistabary.fr/

Créer est divin, copier est humain .

Publié le
En général je lui apprends mon tour automatique "roi voudrait reine"...il demande réflexion ...avant de le faire et aprés... Le spectateur apprenti va s interroger quand même sur la réalisation du tour (s'il est intelligent... et s'il est con...je laisse tomber! ) Vous avez eu la chance un jour de croiser un magicien (ce qui est quand même rare! ) et vous en avez tiré profit...alors pourquoi vouloir tout garder pour vous? Notre domaine est immense...sachez montrer le bon côté des choses...ce ne peut être que bénéfique!!!

Un exemple... En 1972 VOLLMER à tout fait pour me rencontrer...je lui ai fait une levée double et un comptage Emsley...il était sur le cul et ne pensait jamais que ça existait...de là est né un profond respect mutuel...Un an après il m'initiait au Faro et 2 années plus tard il publiait ses premiers bouquins...il est ensuite devenu mon Maître dans d'autres domaines...

N'hésitez pas à donner...ça ne coûte rien et quelques fois ça rapporte gros...!!!

CQFD !

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

Publié le

Merci Tabary, tout ceci est plein de sagesse !

merci Gilbus pour cette intervention approfondie...

Bar2A, merci pour le lien expliquant le tour automatique des reines et des valets mais je bloque au niveau des coupes, je ne trouve pas l'explication très claire...

Publié le
... Sinon, le vice, c'est un tour de D. Duvivier je pense où tu fais une inversion d'as noirs qui se transforment en rouges, tu refais le truc une fois avec un mélange puis tu leur proposes de leur expliquer et ils te disent ah oui, ah oui j'ai compris, et zut pas de chance ça s'est encore inversé...

le tour où les as rouges se transforment en as noirs avec la fausse explication est la version d'Arturo de ASCANIO publiée pour la première fois en 1968, sous le titre "Le tour que j'aurais aimé montrer à Dai Vernon". Ce tour a été traduit en français ensuite en 1989 par Félix (Lionel Guierre) dans la Revue de la Prestidigitation numéro 416, de façon très détaillée sur sept pages illustrées par 27 figures. Ce tour en trois phases est une référence. L'auteur y explique deux mouvements dont sa double extraction d'Ascanio.

Publié le
La plupart du temps, s’il s’agit de cartes, c’est un tour type 21 cartes, ...
Ah oui, ça m'est arrivé plusieurs fois. Dans ce cas je leur explique une autre fin plus visuelle (et plus courte). Ils sont très contents !

Gilbus a raison, c'est ça qu'il faut faire.

  • 1 année plus tard...

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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