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Publié le

Personnellement, je suis plutôt de la vieille école en ce qui concerne l'apprentissage.

Rien de tel qu'un bon bouquin, dont on peut lire et relire les passages, y découvrir de nouvelles subtilités et qu'à contrario d'un DVD, on n'a pas besoin de stopper manuellement pour passer au ralenti à plusieurs reprises.

Lorsque je me suis remis à la magie après une longue pause, il y a peu, j'ai décidé d'apprendre à faire une fioriture qui me faisait rêver depuis tout gamin car je n'en avais jamais réussi un seul, j'ai nommé les éventails. :blush:

J'ai donc ouvert mon Hugard and Braue au chapitre "fioritures" et ai suivi étape par étape les procédures des différents types d'éventails, pour obtenir des résultats pire qu'insatisfaisants.

Découragé de ne pas y arriver, je suis allé sur internet où j'ai multiplié mes recherches youtube qui allaient de la démonstration de professionnel passée au ralenti jusqu'au tuto de gamin qui expliquait comment il réussissait deux fois sur trois les siens.

Puis, j'ai repris mon jeu de cartes et j'ai re-essayé... En rectifiant mon handling avec ce que j'avais vu et ce que j'avais entendu... Toujours aucun succès.

Après quelques soirs de pratique, j'ai pu sortir par le plus grand des hasards un bel éventail, au milieu d'une marée de "choses" (si on peut appeler ça comme ça) à jeter... D'ailleurs à propos de jeter, je ne compte plus le nombre de fois où des paquets de cartes se sont joyeusement échappées de mes mains. zzz

Chaque soir, pendant plusieurs semaines (en fait, même, plusieurs mois), j'ai persévéré et les répétitions d'éventails ont remplacé mes répétitions de routines. Transpirant beaucoup des mains, je prends soin de me laver les mains à l'eau fraiche avant chaque sortie du paquet (merci M. Veno pour le conseil) ainsi qu'au milieu de chaque séance qui s'éternise.

Malgré ça, un de mes jeux est passé au rebut (il colle tellement que je ne l'userai plus guère que pour déchirer/plier des cartes) et je switche entre 2 jeux pour qu'il y en ait toujours un qui repose.

Aujourd'hui, je parviens à faire des éventails à pression et des éventails blancs et arrive à peu près à faire un éventail à la Berglas pas trop dégueu (au minimum une quarantaine de cartes visibles pour le moment, faut que je pratique davantage pour être systématiquement à 52).

Et vous voulez savoir le plus frustrant ?

Je ne peux absolument pas mettre de mots sur ce que j'ai appris ! :cry:

J'ai voulu prendre des notes sur mon handling et rajouter des détails par rapport aux sources dont je dispose, mais tout y est déjà... Je ne sais pas ce que je pourrais ajouter de constructif.

Si quelqu'un était dans ma position au début de mon apprentissage, le seul conseil que je pourrais lui donner c'est :

"Entraîne toi, petit. Tu vas en ch*er pendant plusieurs semaines et un moment tu y arriveras !"

S'il me demandait ce qu'il ne fait pas bien, je n'aurais pas d'autre réponse que :

"Rien de spécial, c'est juste une question d'habitude".

Je n'ai même pas l'impression d'avoir un meilleur "toucher de carte" qu'avant... Juste que j'ai choppé le coup.

Comment pourrais-je prétendre avoir appris quelque chose si je ne peux même pas définir ce que fais de mieux qu'avant ?

- Et vous, y a-t-il des manipulations/techniques/expériences que vous pouvez reproduire à volonté tout en étant incapable de mettre des mots dessus et de l'enseigner à quiconque ?

- Des choses qui vous ont semblé insurmontables jusqu'à ce que vous ne parveniez à les faire sans être capable d'expliquer pourquoi ?

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Publié le

.

.. Juste que j'ai choppé le coup.

C'est comme quand on est gamin et qu'on apprend à siffler. On a la bouche en cul de poule et rien ne sort, et puis un jour on a ... juste chopé le coup !

C'est parfois long, c'est souvent dur, mais c'est possible.

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

Publié le

Pour les éventails, et d'autres manip difficiles à décrire par les seuls mots et une ou deux figures, le problème c'est la position des doigts et la pression des doigts qui vont tout faire.

Sauf que la position des doigts ne sera pas tout à fait la même pour chaque personne du fait des différences individuelles au niveau de la taille des doigts, et la pression est très difficile à décrire, donc ce feeling étant indescriptible, il est difficile de s'approprier ce genre de manip.

Moi j'avais réussi assez vite les éventails avec le livre de Cir et Nops car il y avait bcp de photos.

Je pense que le mieux pour apprendre ce genre de manip ce serait d'avoir un prof qui corrige les mvt au fur et à mesure.

je reconnais que les vieux Payot, bien qu'extraordinaires, ne sont pas forcément les meilleurs dans la description des manip car les dessins ne sont pas très précis.

Melvin

Publié le

Une solution pour ce type de blocage est parfois de laisser tomber.

On fait autre chose, qui vont faire travailler d’autre aspect de nos manips.

Et quand on y revient ensuite, bien souvent, on a progressé, sans savoir pourquoi.

L’apprentissage se fait dans les doigts, mais aussi dans la tête, et la tête à besoin parfois de temps d’assimilation en faisant autre chose.

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)

Et vous voulez savoir le plus frustrant ?

Je ne peux absolument pas mettre de mots sur ce que j'ai appris ! :cry:

la même chose m'arrive avec le retournement stuart gordon. positionnement des doigts OK mais comment expliquer que d'un coup ça fonctionne à un point de me mettre le doute si je tiens réellement 2 cartes et qu'après une autre tentative ça bave, ça flash. Je pense qu'il y doit y avoir une forme d'apprentissage "invisible" non "perceptible" par notre conscience.

Mais alors comment le corps/cerveau sait que nous voulons arriver à tel ou tel résultat. Haaa c'est beau la Magie humaine:)

Modifié par maroine
Publié le

Moi, ça m'a fait exactement la même chose pour le faro. Ça faisait des semaines et des semaines que je le travaillais tous les jours et ça ne "farotait" ( :) ) pas si je puis dire ! Mais, un jour, ça a "faroté" !! Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir changé quelque chose, mais j'ai pris le coup ! :)

" La chose la plus difficile, c’est d’avoir l’idée la plus simple". (David Copperfield)

Publié le
Une solution pour ce type de blocage est parfois de laisser tomber.

On fait autre chose, qui vont faire travailler d’autre aspect de nos manips.

Et quand on y revient ensuite, bien souvent, on a progressé, sans savoir pourquoi.

L’apprentissage se fait dans les doigts, mais aussi dans la tête, et la tête à besoin parfois de temps d’assimilation en faisant autre chose.

Gilbus.

Tout a fait d'accord avec toi! C'est impressionnant de voir parfois le changement entre une technique qu'on essaye pendant une semaine sans y parvenir puis de la laisser en suspens pour la reprendre deux mois plus tard et la réussir alors qu'on ne s'est pas entrainé entre ces deux moments!

Publié le
C'est comme quand on est gamin (...) on a la bouche en cul de poule et rien ne sort, et puis un jour on a ... juste chopé le coup !

C'est parfois long, c'est souvent dur, mais c'est possible.

L'analogie est très belle, c'est exactement ça.

Messieurs un peu de tenue nous sommes sur un forum public ;)

P.S: désole j'ai pas pu m'empecher ;)

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    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
    • Entre temps, j'ai eu un retour de @Pathy BADD qui a demandé à Peter DIN le vice président de la FISM et en charge des notations.  Sa réponse  Cela répond donc à ta question sur les 120 points 😜
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