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Publié le (modifié)

C'est en lisant MAD MAGIC, puis l'autobiographie de Pierre Brahma que ce sentiment a commencé, enfin plutôt, s'est amplifié. Je suis relativement jeune et le mot "nostalgie" n'est certainement pas le mieux adapté, parlant d'un temps que je n'ai meme pas connu, mais tout n'était il pas mieux... avant?

Tous ces cabarets parisiens, ce Paris/Montmartre imptioyable? Les grandes heures des magasins de magie qui sentent le bois, avec leur parquet qui craque et leur "sacro saint" vendeur de trucs? Tiens aussi, simplement, les catalogues, pour l'avoir vécu, n'etait-ce pas agréable de recevoir le catalogue d'un magasin de magie?

Je m'attarde ici sur la magie, mais en fait, je suis nostalgique de toute une époque.

Je regarde majoritairement des films datant des années 40, 50 et vraiment parfois, et même si j'idéalise certainement la chose, vivre dans les images de Carné me plairait. La vie y parait tellement plus simple, les gens aussi. Et puis, aussi... on va au bal le soir, les voitures ne dépassent pas 80km/h et sont jolies, les gens s'habillent bien, il y a un savoir vivre aujourd'hui totalement perdu, les voyous sont gentils, il y a des poinçonneurs dans le metro, le telephone était à fil, on prenait le temps de s'envoyer des lettres, on prenait aussi le temps aussi simplement de vivre.... Bref les exemples sont nombreux.

Suis-je donc le seul à regretter ces temps passés?

Modifié par magicdavidmagie
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Publié le

Mieux pas mieux disons différent surement mais chaque époque a ses avantages ses inconvénients aussi.

Je m'étais posé la même question quand je démarrai la photo car j'adorais le noir et blanc et me disais cela devait être plus facile dans les années 50 car cela semblait s'y prêter davantage et puis....

Et puis je me suis dis pourquoi pas essayer.....

Certes en magie j'avoue que j'aurai aimé le charme d'une boutique en bois son vendeur derrière son comptoir et ses trucs un peu partout!

maintenant tout semble dématérialisé et pour certaines choses c est dommage..

Ah nostalgie quand tu nous tiens!!

Publié le

Il fut une époque où la Belgique avait d'extraordinaires congrès (les Mephisto Days), des conférences de vrais pros (Vernon, Carney, Garcia, Lorayne...) et des magiciens amateurs ou pros qui, faute d'avoir un accès facile à une information, devaient se casser le cul pour évoluer. Une époque où on affrontait des experts dans des jams d'enfer.

Internet a changé la donne - plutôt en bien -, mais la masse de 'magiciens virtuels', forts bavards mais remarquablement incompétents, a envahi ce milieu. La Belgique est redevenue terre de désolation, même si certains talents y fleurissent encore. Il n'y a plus de congrès digne de ce nom, à peine quelques vagues démo/ventes de dealers en mal de clients...

Publié le

Post intéressant, et je pense un peu comme toi magicdavidmagie. On pourrait penser qu'on idéalise une partie de ce monde du passé (par les belles images des films notamment) mais je pense qu'il y a aussi autre chose en rapport avec les valeurs de notre monde moderne que l'on apprécie pas.

Reste à préciser ces valeurs (qui ont un rapport avec le temps et la performance).

Quant à l'arrivée d'internet dans nos vies :

je ne pense pas que ce soit internet qui ait inventé les magiciens "forts bavards mais remarquablement incompétents" (comme dirait CED)... par contre il est vrai que les secrets sont moins bien gardés à l'heure actuelle, mais la seule connaissance des secrets ne suffit pas à faire de nous de meilleurs magiciens... c'est une des "fausses-valeurs" dont je parlais au-dessus : croire qu'avec internet, les connaissances et les savoir-faire vont rentrer plus facilement et plus vite dans nos têtes et nos mains.

Melvin

Publié le
les voyous sont gentils

C'est l'exemple même des images d'épinal... qui ne sont malheureusement que des fantasmes.

Peut être que tu idéalise cette période mais il y avait aussi des inconvénients. Essaie d'utiliser tous les avantages de notre époque ;)

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le (modifié)

Même si cette période présentait des inconvénients bien évidemment (le confort était moindre notamment), le magicien, je pense, avait une image plus mystérieuse que maintenant.

A l'heure actuelle il n'y a plus de hiérarchie des valeurs de mise en évidence, tout est noyé dans un magma informe.

Les médias nous mettent sans cesse au même plan tout et n'importe quoi. Comment de jeunes esprits peuvent-ils s'y retrouver à l'heure actuelle. Je pense que ce monde ancien avait un côté plus simple et plus compréhensible.

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le
C'est en lisant MAD MAGIC, puis l'autobiographie de Pierre Brahma que ce sentiment a commencé, enfin plutôt, s'est amplifié. Je suis relativement jeune et le mot "nostalgie" n'est certainement pas le mieux adapté, parlant d'un temps que je n'ai meme pas connu, mais tout n'était il pas mieux... avant?

Je pense que tu as déjà pas mal d'éléments de réponse dans ta question.

C'est souvent comme ça.

N'étant pas naturellement attiré par notre époque, ses valeurs, ses icônes, son rythme, tu t'es surement intéressé à ce qui se faisait avant. Par tes recherches, tu as trouvé beaucoup de matière et tu as ensuite sélectionné des choses dans lesquels tu te retrouvais. Tu t'es dis que tu aurais aimé vivre à cette époque, car ce devait être quelque chose, d'être contemporain de ces idées, courants, idées, inventions.

Mais bien sur, cette vision du passé est toujours déformée, fantasmée, car elle résulte d'images sélectionnées et n'est que le résultat de difficulté à s'accorder avec ses contemporains.

Est ce vraiment un problème? Je ne pense pas. Le but étant de ne pas rester dans le fatalisme ou la contemplation (nostalgie), mais d'en faire un moteur, une inspiration.

Enfin... seulement si j'ai bien compris. :)

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    • Pourquoi prendre le risque de concourir en ne respectant pas les règles ? 🤔
    • C'est du ChaKPT, non ? (La neutralité du ton y ressemble et il y a des infos qui m'interpellent - il a vraiment été ovationné des son ENTRÉE sur scène ?)
    • Article prévu pour la Presse Française :  Double champion du monde ? Pourquoi Dani Lary a été privé d’une reconnaissance historique à la FISM    Chapeau : Ovationné pendant plus de deux minutes par 2 000 spectateurs à Turin, Dani Lary a livré un numéro d’une pureté rare lors du Championnat du monde de magie 2025. Pourtant, l’illusionniste français n’a pas été primé : la rigidité du règlement et des contraintes administratives l’ont privé d’une reconnaissance officielle, posant la question du rôle de la FISM et de son équilibre entre exigence et souplesse.   1. La FISM, vitrine mondiale de la magie La Fédération Internationale des Sociétés Magiques (FISM) est depuis plus de soixante-dix ans le rendez-vous incontournable des magiciens du monde entier. Véritables "Jeux Olympiques de la magie", ses championnats visent à célébrer l’excellence et la diversité artistique dans toutes les disciplines : close-up, manipulation, grandes illusions… L’édition 2025, organisée à Turin, a une fois de plus rassemblé des centaines d’artistes venus des quatre coins du monde, confirmant le prestige de l’événement.   2. L’exemple Dani Lary : quand la règle prime sur l’art Cette édition restera toutefois marquée par la controverse autour de la participation de Dani Lary, figure emblématique de la magie française. Dès son arrivée sur scène, l’artiste a déclenché une vague d’applaudissements et d’engouement de la part des 2 000 spectateurs présents dans la salle. Son numéro, Gloop, centré autour d’un aquarium, a été couronné d’une standing ovation de plus de deux minutes, au point que l’animateur a dû réclamer le silence avec difficulté pour introduire le passage suivant. La volonté de Dani Lary était de rester dans la pureté du numéro, débarrassé de tout artifice superflu, en assumant un minimalisme rare dans les grandes illusions. Ce choix, salué par le public, a pourtant été pénalisé par le règlement, qui considère qu’un seul "effet" ne suffit pas à concourir. « Ce numéro d’escapologie que j’ai présenté en hommage au célèbre magicien Harry Houdini, le Gloop, est à ce jour toujours incompris de tous les magiciens. C’est unique au monde. Jamais personne ne l’avait fait : c’est du 100 % invention, du 100 % créatif et novateur. Rien que pour ça, ils auraient dû se dire : “ce numéro fait avancer la magie à un haut niveau” », confie Dani Lary. Malgré l’innovation reconnue de son numéro, le règlement a prévalu : Dani Lary a été considéré comme n’ayant présenté qu’un seul effet et a perdu de précieux points.   3. Une rigidité qui interroge La FISM doit-elle rester intransigeante pour préserver l’équité ? Si la rigueur administrative garantit des conditions standardisées, elle peut aussi étouffer la créativité. Le cas Dani Lary illustre un déséquilibre potentiel entre prestige institutionnel et ouverture artistique. Gloop n’a jamais été expliqué ni reproduit ; il reposait sur un procédé totalement inédit. « J’ai gardé ce numéro pour le jour d’un congrès mondial parce que je savais que c’était une pépite », explique l’artiste, qui refuse encore de le vendre à d’autres magiciens tant il le juge unique. Dani Lary estime que ces inventions véritablement nouvelles devraient être davantage valorisées. « Ce sont ces numéros-là qui font avancer la magie », insiste-t-il.   📣 Encadré : “Un moment suspendu dans la salle” « Dès qu’il est apparu, on a senti une énergie incroyable. Les spectateurs se sont levés presque instinctivement et ont applaudi sans discontinuer pendant plus de deux minutes. L’animateur a eu toutes les peines du monde à calmer la salle pour enchaîner », raconte un membre de la communauté magique sur le forum Virtualmagie. Ce témoignage reflète l’intensité de l’émotion vécue dans la salle : un numéro salué par un public conquis.   4. Peu de précédents documentés À ce jour, aucun autre cas comparable — où un artiste majeur aurait été pénalisé pour quelques heures de retard ou pour un numéro jugé "trop minimaliste" — n’a été largement documenté. Ce cas reste donc isolé, mais soulève une question essentielle : certaines règles ne limitent-elles pas inutilement l’innovation et l’émotion scénique ?   5. Vers un équilibre à trouver Pour rester fidèle à sa mission, la FISM gagnerait à : Introduire une marge de tolérance sur les délais administratifs ; Valoriser la diversité expressive, y compris les styles minimalistes et novateurs ; Renforcer le soutien logistique auprès des artistes, quelle que soit leur renommée.   6. Conclusion Le prestige de la FISM repose sur un juste équilibre entre excellence artistique et rigueur organisationnelle. L’affaire Dani Lary rappelle que la magie est d’abord un art de l’émotion et de l’innovation. Le Gloop, salué par 2 000 spectateurs debout à Turin, a démontré qu’un seul numéro peut marquer durablement les esprits. Pour préserver sa crédibilité, la FISM doit évoluer vers davantage de tolérance et accompagner pleinement les artistes, au lieu de les freiner.
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