Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le
Et si chaque routine était accompagnée d'un texte connu par coeur ? Tout le monde n'est pas capable d'improviser !

Improviser un texte sur une routine, à moins d’être un génie de l’improvisation, n’est pas facile.

Ou en tout cas pas facile si on veut le faire aussi bien qu’un texte travaillé…

Comme le texte est au moins aussi important que la mécanique du tour, j’imagine que tout le monde ici travaille ses textes, et ne les improvise pas entièrement, quitte à broder pour s’adapter aux réactions du public et aux impondérables, non ?

Cependant, le terme « par cœur » me gêne un peu.

Justement, quand on apprend un texte par cœur, on n’est pas libre de dériver en fonction du public, et on est davantage à la merci du « trou » que si on apprend son texte à la manière d’un conte, c’est-à-dire en sachant la structure du texte, quelques point de passage obligés, et qu’on ne se laisse pas bloquer par les mots exacts que l’on a choisi au départ, mais par l’idée que l’on désire faire passer.

Ce qui est important, c’est l’histoire, pas les mots.

Qu’il y ait une histoire ou non dans votre tour, d’ailleurs ;)

Les mots vont trouver leurs places au fil des répétitions, bien sûr, et venir souvent de façon identique, mais ce n’est pas bloqué.

D’autre part, pour l’interprétation, un texte sut par cœur demande beaucoup plus de travail pour paraitre naturel qu’un texte dit sur une trame, ou les mots sortent naturellement.

Comme je suis paresseux, je n’apprends jamais mes textes par cœur.

Autre problème du « par cœur » :

Cela fige l’interprétation.

Du coup, on essaie de s’aligner sur ce qui est écris, et cela ferme la porte en grande partie aux améliorations qui émergent lors des interprétations.

Un texte est vivant, et s’il se fige plus ou moins dans le temps, avec des mots qui tombent bien, il ne doit jamais être fermé à une trouvaille nouvelle :

Car il n’y a pas de texte parfait, et un texte que l’on trouve idéal à un moment ne nous sera plus exactement approprié à un autre : le magicien aussi, évolue…

Mais pour l’essentiel, oui, tu as raison, c’est mieux quand on a un texte travaillé sur une routine.

Ceci dit, je ne vois pas trop le rapport avec le sujet, tu peux développer ?

Car cela m’étonnerai que tous les soirs, le mentaliste dont on parle prédise la mort d’un spectateur ;)

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 75
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Publié le

Gibus,

Tout à fait juste, mais pour comprendre ça il faut vraiment travailler son spectacle et avoir un minimum d'expérience sur scène dans des circonstances différentes, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.

En ce qui concerne le magicien Mentaliste écervelé, même si nous avons eu des "divergences d'opinions" par le passé, je trouve que ce qu'il a dit au spectateur n'était pas si grave... si on ne peut plus rigoler sur la fin du monde, alors interdisons l'humour une fois pour toute et punissons de mort les rigolos pour que tout le monde retourne devant sa télé.

Un stage en cabaret (je parle de vrai cabaret) ne ferait pas de mal à certains, ça permettrait de relativiser ce genre de chose.

Au fait joyeux Noël à toutes et à tous

Publié le
Et si chaque routine était accompagnée d'un texte connu par coeur ? Tout le monde n'est pas capable d'improviser !

Improviser un texte sur une routine, à moins d’être un génie de l’improvisation, n’est pas facile.

Ou en tout cas pas facile si on veut le faire aussi bien qu’un texte travaillé…

Comme le texte est au moins aussi important que la mécanique du tour, j’imagine que tout le monde ici travaille ses textes, et ne les improvise pas entièrement, quitte à broder pour s’adapter aux réactions du public et aux impondérables, non ?

Cependant, le terme « par cœur » me gêne un peu.

Justement, quand on apprend un texte par cœur, on n’est pas libre de dériver en fonction du public, et on est davantage à la merci du « trou » que si on apprend son texte à la manière d’un conte, c’est-à-dire en sachant la structure du texte, quelques point de passage obligés, et qu’on ne se laisse pas bloquer par les mots exacts que l’on a choisi au départ, mais par l’idée que l’on désire faire passer.

Ce qui est important, c’est l’histoire, pas les mots.

Qu’il y ait une histoire ou non dans votre tour, d’ailleurs ;)

Les mots vont trouver leurs places au fil des répétitions, bien sûr, et venir souvent de façon identique, mais ce n’est pas bloqué.

D’autre part, pour l’interprétation, un texte sut par cœur demande beaucoup plus de travail pour paraitre naturel qu’un texte dit sur une trame, ou les mots sortent naturellement.

Comme je suis paresseux, je n’apprends jamais mes textes par cœur.

Autre problème du « par cœur » :

Cela fige l’interprétation.

Du coup, on essaie de s’aligner sur ce qui est écris, et cela ferme la porte en grande partie aux améliorations qui émergent lors des interprétations.

Un texte est vivant, et s’il se fige plus ou moins dans le temps, avec des mots qui tombent bien, il ne doit jamais être fermé à une trouvaille nouvelle :

Car il n’y a pas de texte parfait, et un texte que l’on trouve idéal à un moment ne nous sera plus exactement approprié à un autre : le magicien aussi, évolue…

Mais pour l’essentiel, oui, tu as raison, c’est mieux quand on a un texte travaillé sur une routine.

Ceci dit, je ne vois pas trop le rapport avec le sujet, tu peux développer ?

Car cela m’étonnerai que tous les soirs, le mentaliste dont on parle prédise la mort d’un spectateur ;)

Gilbus.

Je ne peux dire autre chose mis à part que c'est totalement vrai, naturel et c'est en plein comment j'apprend mes textes.

Publié le

Au théatre on commence toujours par apprendre son texte par coeur. Ensuite toute la qualité du comédien consiste a donner l'impression que c'est naturel. Si le "mentaliste" dont on parle avait appris son texte et s'y était tenu il aurait évité de "dérailler". J'ai l'impression que ce qu'il a dit était une phrase spontanée, une phrase bouche trou avec risque de dérapage. Il a fait montre d'un mauvais esprit d'à-propos. Il vaut parfois mieux se taire !

Publié le

Après quelques échanges intéressants en MP et, disons le, quelque encouragement public, permettez-moi de revenir sur cette notion d'éthique, dont le concept semble partagé par tous mais dont la notion même, paradoxalement, semble être propre à chacun.

Certes, tout artisse se doit d'être fidèle à une certaine éthique, cependant n'oublions pas non plus que ce même artisse, lorsqu'il est sur scène, se doit avant tout d'être fidèle à sa vision de l'art telle qu'il la conçoit au risque de se perdre lui-même.

Ainsi, ne confondons pas éthique et morale; ainsi, pour éviter toute confusion, posons-nous régulièrement la question lorsque nous écrivons nos textes ou concevons nos performances, de savoir quelles sont les limites que nous nous imposons mais surtout si nous nous les imposons vraiment (éthique) ou si elles nous sont imposées (morale). Et, une fois ces contraintes clairement comprises, l'artisse pourra alors légitimement se présenter devant son public sans crainte d'être jugé pour ce qu'il fait ni pour ce qu'il est, lorsqu'il montrera sa bite. Sinon, achetez "Strong Magic" de Darwin Ortiz, c'est très bien.

Publié le
Ainsi, ne confondons pas éthique et morale; ainsi, pour éviter toute confusion, posons-nous régulièrement la question lorsque nous écrivons nos textes ou concevons nos performances, de savoir quelles sont les limites que nous nous imposons mais surtout si nous nous les imposons vraiment (éthique) ou si elles nous sont imposées (morale).

Tout à fait d'accord !

C'est une idée que j'ai, déjà, un peu développé ici et

(et dans d'autres messages aussi ! :) )

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Un texte par coeur n'est pas obligatoire et n'est peut-être pas la meilleur solution possible. Je préfère des lignes directrices dans mes routines qui peuvent s'adapter aux réactions de mon public :)

Publié le

Quatre définitions utiles quand on parle des règles de l’art (c'est-à-dire ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire) :

Morale : Ensemble des principes de jugement et de conduite qui s’imposent comme fondés sur les impératifs du bien et du mal érigés en doctrine.

Ethique : Ensemble des valeurs et des comportements auxquels se réfère un individu en fonction d’une multitude de facteurs personnels tels que sa conscience, son éducation, son expérience de vie, son affectivité, sa compréhension du monde et des autres…

Déontologie : Théorie des devoirs et des droits dans l'exercice d'une activité ou d'une profession.

Loi : Ensemble des règles et obligations générales et permanentes qui émane d'une autorité souveraine et qui s'impose à tous les individus d'une société.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le (modifié)

si on ne peut plus rigoler sur la fin du monde, alors interdisons l'humour une fois pour toute et punissons de mort les rigolos pour que tout le monde retourne devant sa télé.

Un stage en cabaret (je parle de vrai cabaret) ne ferait pas de mal à certains, ça permettrait de relativiser ce genre de chose.

Hahaha Viktor. Excellent.

Moi je pense que certain mentaliste n'ont rien compris a rien. De la fumée... Des dès truqués... Je recommande a certain con-current de bien réfléchir a la manière dont les gens appréhendent un mentaliste plutôt que de juger un spectacle qu'ils n'ont pas vu... Relaté par des gens qui ne sont pas là!

En a peu près 600 representations de Mental E. j'ai eu un seul cas de mec complètement con qui n'a pas compris que c'était un gag. C'était un gendarme. J'ai encore gardé son mail sur Facebook. Mais inutile de vous le retranscrire il disait a peu près la même chose que Nikola.

Modifié par lelapinblanc

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Encore faut-il admettre que la subjectivité et l’intersubjectivité sont préalablement bien « réelles » 😉… Je reste convaincu que le monde continue d’exister sans moi ou Patrick Froment et que la réalité existait même avant toute relation intersubjective. Que nos esprit aient une vision étriquée de la réalité du monde, que notre monde psychique soit une construction en perpétuelle mutation, je n’en doute pas non plus. Mais que la réalité de l’existence de la Terre (par exemple) dépende de relations intersubjectives j’en doute fort (j’ai néanmoins conscience des multiples et différentes façons qu’on a de bâtir en nous une sorte de modèle personnel de notre planète et donc qu’on puisse confronter ces représentations entre elles).  Pour le dire autrement : pour qu’il y ait une relation intersubjective (donc permettant l’intégration de la pensée de l’autre), disons une discussion, il faut bien qu’elle se réfère à quelque chose de commun et d’extérieur à nous. Ce quelque chose est la réalité, aussi complexe soit-elle. 
    • J'ai l'impression que depuis quelques années, le mot "masterclass" est partout. Et qu'on appelle “masterclass” tout et n’importe quoi. (En magie mais pas que.)   Si je suis honnête avec moi-même, La majorité des “masterclass” que j'ai vues sont juste des conférences longues, Denses, Peu interactives. Juste une liste de tours et techniques.   Et même s’il y en a des chouettes, Je ne suis pas sûr que cela m'ait vraiment fait progresser. (Parce que pas le bon univers, ou pas en lien avec mes objectifs.)   À l’origine, un Master Class avait un sens bien plus précis. Et bien plus intéressant : Ça vient du monde de la musique.   Dans les meilleurs conservatoires, Le véritable Master Class n’est pas un cours magistral. Ni même un cours préparé à l’avance.   Le principe ? Un expert observe la performance d’un étudiant devant les autres. Il entre dans les détails. Il donne des retours précis. Il s’adapte à l’univers de l’étudiant. Le but ? L’aider à devenir l’artiste qu’il veut être. Pas un clone. Pas un suiveur. L’étudiant, en mieux.   Et tout le groupe apprend autant que celui qui passe.   Perso, j’ai eu la chance de faire ça à Vegas, plusieurs fois, tant en magie qu'en mentalisme. Ça m'a changé. Et j’ai vu des débutants et des pros se transformer.   C'est quoi vos ressentis par rapport à cela ? Est-ce quelque chose que vous aimeriez vivre en magie ? Un expert concentré sur vous. Vos objectifs. Votre univers. Juste pour vous faire progresser.   Si oui, ce serait avec qui ?   Je suis curieux de vos avis et partages !
    • 16:20 : La réalité c'est l'intersubjectivité (concept déjà abordé ici les années précédentes 🙂) Pour le dire autrement (mais déjà abordé ici aussi) : Ce qu'on appelle "objectivité" est, en fait, le résultat d'un accord intersubjectif. Et pour le dire encore autrement : L'"objectivité "nait au cœur de la subjectivité ! 🤪
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8219
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Claude MAUGUIT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      83.9k
    • Total des messages
      678.9k

×
×
  • Créer...