Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

Patrick:

J'ai été plusieurs fois à Kollegal pour y suivre quelques "enseignements" bien que je ne sois pas Bouddhiste mais ces séjours ont toujours été très profitable.

J'ai eu la chance d'y rencontrer Jigme Losel Wangpo... une sacrée expérience!

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 125
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Publié le

Ben voila, c'est bien ce que je disais, personne ne parle de la même chose...

Avant de régler le problème, tentez donc de le définir...

Oui en effet tu as bien raison de soulever ce problème car le sujet dérive sur le débinage en général dont on a déjà débattu plusieurs fois sur ce forum. A la base Viktor VS World c'était du au fait que Viktor trouvait scandaleux que les éditeurs français sortent des livres comme celui de Hector Chadwick.

Donc la vrai question qu'il faut se poser c'est : Les éditeurs de livres de magie doivent-ils arrêter de publier des livres pour conserver le "secret" de certains magiciens ?

Ou au pire vendre leur livres à 500 euros et à 50 exemplaires ?

J'aimerai que tu développe ta pensée par rapport à ça Viktor puisque c'est cela que tu pointais du doigts au tout début du débat.

Is that what your little note says? It must be hard living your life off a couple of scraps of paper. You mix your laundry list with your grocery list you'll end up eating your underwear for breakfast.

Publié le

Ludo,

Comme je le disais plus haut, on ne fait plus gaffe du tout à cette notion du secret, ce qui veut dire qu'il n'y a pas que le modus operandi qui est touché mais bien la structure, l'idée, le principe même du rêve de la magie et du mentalisme. J'ai fais un nombre très important de spectacle dans ma carrière, j'ai travaillé en Europe en Inde, aux caraïbes en Afrique en Russie et je peux affirmer que l'image de notre métier s'est dégradé au fil des ans (tout au moins en Europe) et que le processus s'est accéléré ces dernières années.. on fait rêver de moins en moins, le mystère disparaît. A force de répéter qu'il y a un truc, de pouvoir avoir n'importe quelle explication sur internet, de voir des émissions comme le magicien masqué, de subir un nombre croissant de mauvais magiciens du à la démocratisation de la magie etc... le public perd petit à petit son intérêt pour cet art.

Au delà des égos de chacun, ne serait-il pas utile de réagir en resserrant un peu les boulons? Je ne critique pas le fait de publier des livres sur le sujet, je me désole de voir ces joyaux révélés au grand jour sans vraiment de discrétion et de fait accessible à n'importe qui, combien y a t-il de livres dispo en téléchargement sur internet?.

La magie et le mentalisme on toujours fonctionné sur le principe du secret pour réduire le nombre d'initiés et donc préserver la rareté de la chose, si tout le monde pense qu'il peut faire pareil (eh oui, ils connaissent le truc alors ils pensent que c'est facile) nous allons transformer notre art , car je pense sincèrement que s'en est un, en un aimable divertissement pour vielles dames et enfants. Ne pensez pas que je suis parano, ma réaction est le fruit de mon expérience et pas seulement en ce qui me concerne, je vois beaucoup de spectacles et je pose beaucoup de questions au "gens normaux".

N'oubliez pas, se focaliser sur la technique est une erreur, la magie va plus loin, beaucoup plus loin dans l'inconscient collectif. Le fondement de la magie est ailleurs, il est dans le mystère et le rêve et nous sommes en train de les tuer.

Publié le
Le fondement de la magie est ailleurs

Parfaitement !

C’est bien pour ça que je considère que montrer des casse-tête à des personnes (même sous une forme ultra-artistique) n’a qu’un intérêt très limité.

La magie et le mentalisme m’intéressent sur un plan intellectuel mais globalement je suis d’accord avec ton diagnostic, Viktor, le peu d'intérêt qui reste pour ces disciplines est en train de décroitre.

J’ai vu des montreurs de casse-tête que ce soit dans la rue à Beaubourg ou dans des casinos ultra luxueux à Las Vegas et, franchement, l’intérêt est très limité. J’ai même vu des montreurs de casse-tête de haut vol (ceux qu’on appelle artistes). J’ai vu les plus grands, les Copperfield et compagnie… Et je le dis, encore une fois, tout ça a peu d’intérêt. C’est amusant mais pas plus qu’un bon film ou un bon polar… Et ça que tu connaisses le truc ou pas… Je dis ça tout en étant un passionné de magie et de mentalisme, hein… Ok c’est un peu paradoxal…

Bref comme tu le dis, Viktor, le fondement de la magie est ailleurs. Tu peux le trouver dans les rapports humains, dans l’érotisme, le sexe, dans la méditation et la recherche de la véritable nature de l’existence ou dans une caresse que tu donne à ton chat bien plus que dans un casse-tête (même un casse-tête présenté de manière habile et poétique, même un casse-tête qui aspire au statut d’ART)…

Je ne pense pas que nous sommes en train de tuer le mystère et le rêve.

L'illusionnisme sous sa forme spectacle ne va pas bien mais c'est parce que "quelque chose cloche" au départ dans ses fondements et ses bases. La connerie des magiciens dans leur ensemble a fait le reste. Mais le mystère et le rêve sont ailleurs (et c'est une chose bien trop importante pour la laisser aux seuls magiciens).

Le rêve, le mystère (et la magie) sont ailleurs et ils sont éternels !

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Bonjour à tous. Je ne suis pas là pour faire copain/copain avec Viktor avec lequel j'ai aussi eu quelques prises de becs dans le même genre de discussion. Pour répondre à Richard ( le vétéran) j'ai eu la chance de voir wanda et Viktor se produirent à deux reprises et je Peux t'affirmer quils présentent un spectacle d'une grande qualité et savent nous faire rêver comme au temps des grands cabarets ( comme quoi c encore possible).

Par contre j'ai une question directe pour Viktor :

Tu m'as dis l'autre jours que vous étiez très peu à proposer ce genre de spectacle. Je me suis renseigner depuis comme tu le sais et je comprend mai tenant pourquoi. As tu réfléchi au fait de former un disciple afin que cet art ne disparaisse pas complètement un jour?

Publié le

Guizzmo,

Merci pour ton appréciation.

Un détail, ce genre de question ne doit pas s'adresser qu'à moi mais aussi à Wanda ;-)

Nous ne formerons pas de "disciples" (je ne suis pas fan de ce mot) pour deux raisons: nous ne sommes pas si vieux que ça, nous espérons travailler encore de nombreuses années et nous n'éprouvons pas le besoin de laisser quelque chose derrière nous (nous n'avons d'ailleurs pas d'enfant ni l'un ni l'autre). Je sais que c'est égoïste mais nous n'avons pas la fibre enseignante, de plus il est impossible de transmettre toutes ces années d'expérience.

Publié le

Effectivement j'aurais dû mentionner également Wanda mais il s'avère que nous avons plus l'habitude de converser avec toi. Il va sans dire que ce genre de spectacle ne fonctionne qu'en duo. Ma question concernant la formation de remplaçants n’était pas pour tout de suite, je sais que vous n’êtes pas si vieux ;-)

Je trouve dommage qu'une si grande expérience se perde et ne soit pas partagée. Peut être l'avenir vous fera t-il changer d'avis, qui sait?

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8225
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Claude MAUGUIT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...