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La Cause Animale


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Le 31/01/2018 à 22:06, Melvin a dit :


C'est toujours le même problème : pour parer au mauvais temps, il faut manger des sandwiches à la gabardine.

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Le dernier message en date d'Avaaz :

Le plus grand marché d'ivoire vient de fermer!! Et notre mouvement a joué un rôle crucial dans ce combat!

Hong Kong représente un gigantesque marché d'ivoire -- responsable de la disparition de dizaines de milliers d'éléphants. Alors que ces incroyables créatures se rapprochent chaque jour davantage de l'extinction, les membres d'Avaaz ont lancé une immense pétition, envoyé des milliers de messages aux législateurs de Hong Kong, convaincu certains de rejoindre la campagne, et déclenché une véritable tempête médiatique juste avant le vote -- des législateurs ont même brandi les pancartes de notre campagne pendant le débat!

Et cette semaine, nous avons gagné!!! Voilà ce qu'il s'est passé...

Remise de l'appel de 1,1 million de personnes pour l'interdiction du commerce de l'ivoire aux législateurs de Hong Kong avant le vote.

Tout d'abord, nous avons été plus d'un million à signer une pétition demandant l'interdiction de l'ivoire. Un législateur influent nous a contactés pour discuter de cette campagne juste après son lancement -- nous avons vraiment attiré leur attention!

La semaine dernière, nous avons reçu un email urgent de la part d'activistes hongkongais nous avertissant que le gouvernement allait organiser un vote sur l'interdiction de l'ivoire dans un délai de cinq jours. Nous nous sommes tout de suite mis en action:

etc (je ne vous copie pas tout, c'est un peu long)

  • Merci 1
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Les besoins énergétiques des ours polaires menacés par la fonte de la banquise

Selon une étude, ces mammifères dépensent plus d’énergie qu’ils n’en stockent. Les chercheurs s’interrogent sur leur capacité de survie.

LE MONDE  01.02.2018 à 20h00

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On les a vus hagards, faméliques, errant à la recherche de nourriture sur des confettis de banquise. On a perçu, derrière ces ours polaires, l’effet dramatique du changement climatique. Une nouvelle étude confirme que ce dernier met en danger cette espèce emblématique de l’Arctique, d’une manière plus critique que ce que l’on pensait jusqu’alors.

Les travaux, issus de scientifiques américains et canadiens et parus dans la revue Science vendredi 2 février, montrent que ces mammifères dépensent beaucoup plus d’énergie qu’ils n’en stockent, interrogeant de fait leur capacité de reproduction et de survie.

Partout la banquise se réduit comme peau de chagrin. Sa superficie pérenne décroît à un taux de 14 % par décennie, la débâcle printanière se produisant plus tôt tandis que l’englacement automnal débute plus tard. Or, cet environnement constitue à la fois l’habitat des ours polaires, leur lieu de reproduction et de chasse. La disparition de la glace de mer et sa fragmentation réduisent l’accès des prédateurs à leurs proies favorites, les phoques, qui constituent 90 % de leur alimentation. Les plantigrades doivent dorénavant marcher et nager davantage, sans garantie de succès car, dans certaines régions, l’abondance de la nourriture décline en même temps que la banquise.

En 2010, des travaux avaient montré que, chez les adultes, la mortalité due à la famine augmenterait de 6 % à 48 % si le jeûne qu’ils observent durant l’été s’allongeait de 120 à 180 jours. Un an plus tard, une autre étude révélait que les oursons forcés de nager sur de plus grandes distances avec leur mère succombaient 2,5 fois plus que ceux parcourant moins de kilomètres.

La situation semble si inquiétante que l’Union internationale pour la conservation de la nature a classé en 2015 le changement climatique comme la menace la plus importante pour les 26 000 ours polaires du monde. Les chercheurs estiment comme « hautement probable » une diminution de 30 % de la population d’Ursus maritimus d’ici à 2050, en raison des changements dans leur habitat – même si la réalité n’est pas la même dans tous les territoires qu’ils occupent ni pour l’ensemble des dix-neuf sous-espèces.

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Invité bénocard

Hello.

Je reprends ma petite explication sur les arbres phylogénétiques. Ce passage va intéresser Melvin, puisque j'y parle d'arbres où "toutes les espèces sont sur la même ligne".

Les premières méthodes utilisées pour construire un arbre à partir des distances entre espèces furent les méthodes classiques de classification hiérarchique. La plus connue, en particulier : UPGMA (Unweighted Pair Group Method with Arithmetic Mean), date de 1958.

Voici un exemple d'arbre produit par UPGMA :

matrix.jpg.7cfb5fe79a2864b81764e039af406c9b.jpg

400px-UPGMA_Dendrogram_5S_data.svg.png

Le déroulement de l'algorihtme pour cet exemple est détaillé ici : https://en.wikipedia.org/wiki/UPGMA

Le principe est de joindre successivement les feuilles les plus proches, de les remplacer dans la matrice par une nouvelle feuille située à mi-distance, et de recommencer. Ici on a commencé par joindre a et b (distance 17) en construisant un noeud u que l'on situe à mi-distance de a et b. On a ensuite mis à jour la matrice en remplaçant a et b par une feuille unique représentant le couple (a,b) : sa distance à chaque espèce est la moyenne de celles de a et b. Ainsi, d((a,b),e) = (d(a,e) + d(b,e))/2 = (23+21)/2 = 22. Au final, la distance de la racine à chaque feuille est constante.

Voici un exemple d'arbre phylogénétique produit avec UPGMA, tiré de http://www.nmsr.org/upgma.htm. Les espèces sont la tortue, l'homme, le thon, la poule, le papillon, le singe et le chien.

upgma1.gif

Les longueurs des branches indiquent le temps séparant l'apparition des espèces de celle de leur ancètre. On obtient un arbre qui correspond à ce qu'on sait par ailleurs de l'évolution de ces espèces : les oiseaux se sont séparés des reptiles après que les primates soient apparus, etc.

upgma3.gif

Cette méthode utilisée en phylogénie depuis des décennies a l'avantage d'être très rapide, mais est aujourd'hui obsolète pour les arbres phylogénétiques, la raison principale étant qu'elle suppose un taux d'évolution constant (c'est l'hypothèse de l'horloge moléculaire). Je cite https://fr.wikipedia.org/wiki/Unweighted_pair_group_method_with_arithmetic_mean  :

Citation

Critique et historique

Cette méthode simple et rapide présente toutefois de nombreux biais. En particulier, elle suppose que la vitesse d'évolution est constante dans toutes les branches. Par conséquent, si une branche « interne » évolue beaucoup plus vite que toutes les autres, elle ne sera rattachée au reste de l'arbre qu'à la dernière étape et sera à l'extérieur de l'arbre (le phénomène est similaire à l'attraction des longues branches).

Les défauts de l'UPGMA sont tels que l'algorithme n'a plus qu'un intérêt historique dans le cadre de l'inférence d'un arbre phylogénétique. Il a en effet été remplacé depuis lors par des méthodes plus avancées (comme le Neighbour Joining ou la parcimonie dans un premier temps, puis les techniques de maximum de vraisemblance ou algorithmes bayesiens utilisés aujourd'hui en phylogénie). Cet algorithme reste cependant utilisé dans le cadre de l'alignement de séquences, où il permet de déterminer l'ordre dans lequel les séquences vont être alignées. En effet l'objectif de cet arbre guide est de regrouper les séquences les plus similaires, indépendamment de leur vitesse d'évolution ou de leurs parentés phylogénétique et c'est précisément ce que fait UPGMA.

La méthode est généralement attribuée à Sokal et Michener. Fionn Murtagh propose lui un algorithme s'exécutant en O(n^{2}) .

D'autres méthodes plus efficaces, toujours basées sur les matrices de distance, ont été développées depuis. La méthode du Neighbor joining (1987), par exemple, cherche à minimiser la taille totale de l'arbre obtenu (= la somme des longueurs d'arêtes). On obtient des arbres sans racine de ce type :

Fig-5-Neighbor-joining-phylogenetic-tree

Modifié par bénocard
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