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Si ça peut vous aidez les uns et les autres dans vos interrogations, quelques pistes de réflexion (il y a matière à discussion ! ;) ):

Dans le langage courant, le terme « animal » est souvent utilisé (dans le sens de « bête ») pour distinguer les humains du reste du monde animal, bien que l'Homo sapiens fasse partie du règne animal.

En Occident, Aristote a divisé le monde du vivant entre les animaux et les plantes. Sa conception, appelée fixisme, n'est pas très différente de celle des savants le précédant et sera reprise par les théologiens chrétiens, qui en faisant une lecture littérale de la Bible, considéraient que l'univers et le monde connu avait été créés en une semaine, et qu'il ne convenait pas de remettre cette idée en question. Les animaux étaient là pour servir l'homme. Cependant à partir de la Renaissance, certaines idées sont remises en question. Alors que les travaux de Carl von Linné au XVIIIe siècle cherchent à classer systématiquement toutes les espèces vivantes en leur donnant un nom unique et précis (nom binomial), Jean-Baptiste Lamarck, puis surtout Charles Darwin, élaborent des théories d'une évolution des espèces. De ces théories, et plus particulièrement avec celle de Darwin va naître une controverse avec les créationnistes qui souvent revendiquent leur soutien à une vision biblique chrétienne de l'origine de la vie. La théorie de Darwin fait de l'homme un animal, fruit d'une évolution par des processus de sélection naturelle dont la sexualité.

Le catholicisme (le judaïsme et l'islam ne sont pas aussi radicaux sur ce point, du fait que Dieu n'est pas Jésus aussi ) sépare l'« Homme » du règne animal dans sa nature, son essence (l'« Homme » est le seul être créé à l'image de Dieu, qui est en l'occurrence Jésus, sauveur des seuls hommes selon le christianisme de Saint Paul) comme dans sa fonction (Dieu donne la nature à l'Homme pour assurer sa subsistance, l'Homme doit "dominer" la nature). Cela n'est pas le cas néanmoins dans le catharisme, du fait de la croyance en la réincarnation.

Cette séparation radicale entre humanité et animalité a été vigoureusement critiquée, (correspondant de manière plus large à celle du « posthumanisme », qui a connu un développement certain avec les sciences sociales qui puisent leur source dans la pensée rousseauiste), par Claude Lévi-Strauss.

Les religions « animistes » (africaines, asiatiques, américaines, etc.), les religions chinoises (confucianisme, taoïsme) et spécialement les religions indiennes (hindouisme, bouddhisme,jaïnisme) intègrent complètement l'animal et l'homme dans l'univers, sans rupture de continuité (la différence est de degré, non de nature), tous les êtres étant dotés d'une âme, d'un même principe vital (d'un même « vouloir vivre » selon le philosophe Arthur Schopenhauer).

Le philosophe français René Descartes (1596-1650) est dualiste, distinguant nettement deux formes de réalité : la pensée (l'âme) et l'étendue (la matière). L'animal, qui n'a pas d'âme, n'est donc qu'une "machine", un automate perfectionné. C'est la théorie de l'animal-machine. Cette théorie, se démarquant du regard bienveillant porté par Montaigne (1533-1592) sur le monde animal et récusant son nominalisme hyperbolique, a été vigoureusement attaquée par le poète Jean de la Fontaine et scrupuleusement disséquée par le philosophe français Jacques Derrida avec son dernier ouvrage, L'Animal que donc je suis, faisant référence au « je pense donc je suis » de Descartes, dont il accuse l'idéalisme dangereux de ce dernier.

Le philosophe français Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) voit aussi dans tout animal, y compris l'Homme, une « machine ingénieuse ». Mais il distingue l'Homme de l'animal en ce que « la nature seule fait tout dans les opérations de la bête, au lieu que l'homme concourt aux siennes, en qualité d'agent libre. » La différence vient ici de la pensée et de la capacité d'intiative et de liberté de l'Homme qui en découle.

La critique du dualisme radical s'est tournée vers la théorie du continuisme selon laquelle les animaux possèdent des ébauches (proto-langage, proto-culture, ébauche de conscience ou d'âme) de ce que l'homme possède en plein. Ainsi dans cette perspective philosophique spiritualiste, l'homme est un animal non seulement parmi les autres, mais aussi comme les autres. Une vision matérialiste et évolutionniste de ce continuisme soutient au contraire la thèse de la singularité humaine : selon Ian Tattersall, les animaux ne sont ni rationnels ni doués de conscience.

Le terme « animal », au singulier, est rejeté par le philosophe français Jacques Derrida dans sa généralité, – parce qu'il est une « simplification conceptuelle » vue comme un premier geste de « répression violente » à l'égard des animaux de la part des hommes, et qui consiste à faire une césure totale entre l'humanité et l'animalité, et un regroupement tout aussi injustifié entre des animaux qui demeurent des vivants radicalement différents les uns des autres, d'une espèce à une autre :

Jacques Derrida a créé le mot-valise « l'animot » qui, prononcé, fait entendre le pluriel « animaux » dans le singulier, et rappelle l'extrême diversité des animaux que « l'animal » efface.

À la différence, la philosophe Élisabeth de Fontenay préfère l'emploi du vieux mot français « bête », qu'elle met au pluriel « les bêtes ».

La phénoménologie de l'animalité propose le concept d'« existence animale », dépassant le dualisme existentialiste entre « vie animale » et « existence humaine », dans la mesure où la sujectivité n'est pas confondue à la conscience réflexive.

Source : Extraits de http://fr.wikipedia.org/wiki/Animal

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On peut parfois arriver à se convaincre, parfois non, ce n'est pas exceptionnel.

en l'espèce chez toi, c'est toujours non, parce que tu n'as aucune envie de remettre en cause le confort intellectuel de tes certitudes. et ce même quand on t'explique simplement les choses telles qu'elles sont.

Ce serait bien, de se contenter d'expliquer simplement les choses, en effet, plutôt que de rejeter en bloc sans argument. A toi.

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Christophe22 écrit à Kristo :

ton ouverture consiste à exposer ton point de vue, encore et encore, sans jamais envisager que ton détracteur puisse avoir raison.

[...]

en l'espèce chez toi, c'est toujours non, parce que tu n'as aucune envie de remettre en cause le confort intellectuel de tes certitudes. et ce même quand on t'explique simplement les choses telles qu'elles sont. tu n'es ouvert à rien. ton petit paradigme de bric et de broc peut au mieux s'enrichir d'une nouvelle connaissance qui le conforte, mais si une vérité le fait vaciller, alors tu l'occultes. c'est très commode.

Christophe, donne l'exemple alors :whistle: ! Tu écrivais il a presque un an de cela :

le bien-être animal est un sujet ennuyeux à mourir.

Un sujet ennuyeux à mourir ??? 221 700 visites !, ce sujet sur la cause animale est maintenant le second des plus vus dans le forum Chemins de Traverses et il figure en première position pour ce qui est du nombre de messages, à savoir 850. Christophe, on attend que tu "remettes en cause le confort intellectuel de tes certitudes" affichées dans ton premier message. Ta "vérité" a-t-elle "vacillé" ou par "commodité" tu vas te cramponner à ton erreur manifeste affichée dès ta première intervention ;) ?

J'attends ta pirouette...

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Un sujet ennuyeux à mourir ??? 221 700 visites !, ce sujet sur la cause animale est maintenant le second des plus vus dans le forum Chemins de Traverses et il figure en première position pour ce qui est du nombre de messages, à savoir 850. Christophe, on attend que tu "remettes en cause le confort intellectuel de tes certitudes" affichées dans ton premier message. Ta "vérité" a-t-elle "vacillé" ou par "commodité" tu vas te cramponner à ton erreur manifeste affichée dès ta première intervention ;) ?

J'attends ta pirouette...

mon dieu que c'est mesquin.. tu as fait tienne cette méthode qui consiste à déterrer de vieux messages pour essayer de mettre mal à l'aise un autre membre.

quelle erreur manifeste? je maintiens que c'est un sujet ennuyeux. on a le droit à tous les poncifs et toute l'ignorance des écolos, systématiquement. j'ai la faiblesse d'essayer de remettre un peu de vérité dans ce thread, mais je ne devrais pas, je le sais bien.

qu'il y ait du monde à venir voir ce sujet ne signifie rien. il n'y a que très peu d'intervenants. une discussion absolument barbante entre deux membres, sur 85 pages, totaliseraient à peu près le même nombre de visionnage.

Ce serait bien, de se contenter d'expliquer simplement les choses, en effet, plutôt que de rejeter en bloc sans argument. A toi.

il n'y a pas longtemps, j'ai essayé de t'expliquer un peu l'utilité de la chasse, de la régulation des populations animales. tu t'es contenté de me répondre, en substance, que "les chasseurs sont méchants parce qu'ils tuent des animaux".. brillant comme argument!

donc arrête deux secondes la posture du gentil écolo qui ne demande qu'à apprendre.

Publié le

un accident n'est ni gentil ni méchant. un acte derrière lequel il n'y a pas de volonté ne peut être qualifié de "gentil" ou "méchant".

tiens, juste pour rire, je suis tombé au hasard de mes pérégrinations sur un site drôlement amusant. les cahiers anti-spécistes que ça s'appelle. une bande d'humoristes qui parlent d'écologie. un texte m'interpelle: "Pourquoi je ne suis pas écologiste". morceau choisi:

Je m'oppose aux écologistes parce que pour eux, le renard qui mange le lièvre c'est bien, tant que cela « préserve l'équilibre naturel », alors que moi, je vois la souffrance du lièvre. Il faut avoir l'esprit pas mal fermé à ce que cela représente dans la réalité pour trouver cela « bon ». Les écologistes ne voient dans la nature que des espèces ; sans l'intervention de l'homme, ces espèces varient peu, du moins, pas à vue d'oeil ; l'impression de stabilité qui en résulte donne un vague sentiment de repos, de sécurité ; et ils parlent alors d'harmonie de la nature.

les sites écolo, c'est un peu ma télé-réalité à moi. c'est ma chronique de la médiocrité ordinaire.

Publié le (modifié)

Tu te trompes encore tanhouarn :

tu dis :

"Mais même s'il n'y a pas d'autres espèces au sein de la catégorie "espèce humaine", il n'en demeure pas moins qu'elle est une catégorie à elle toute seule, l'autre catégorie regroupant LES espèces animales, chacune ayant des caractéristiques propres."

Je le répète : il n'y a pas de catégorie "espèce animale" et à côté une catégorie "espèce humaine" comme tu veux nous le faire croire.

Une espèce n'est pas un groupe d'espèce. C'est là où tu fais une erreur de compréhension.

Pourquoi citer Descartes, Derrida et Aristote pour nous expliquer ce que serait l'animal alors qu'ils ne sont pas biologistes ?

La définition exacte d'un animal est : organisme composé de plusieurs cellules dont chaque cellule est de type animal.

Cette définition est issu du moment où on a remarqué que l'élément de l'unité des êtres vivants était la cellule. En allant voir ensuite d'un peu plus près les différents types cellulaires, on a été amené à considérer un type précis : la cellule animale, que possède l'Homme, ce qui fait de lui un animal.

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le

tiens, plutôt que de réagir aux âneries qui peuvent être dites, je vais innover et apporter du contenu à ce thread. george carlin, un mec que j'aime beaucoup. je trouve qu'il y a énormément de vérité dans ce sketch très drôle:

[video:youtube]

Publié le
les sites écolo, c'est un peu ma télé-réalité à moi. c'est ma chronique de la médiocrité ordinaire.

On a compris que l'altruisme n'était pas ta tasse de thé. On a compris aussi, que ta cible préférée, c'était l'écologie.

Et puis tu le dis avec une telle délicatesse, je suis sûr que le message passe super bien.

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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