Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

"Une illusion, sans doute la plus forte de toutes est celle qui nous fait croire que nous serions en prise directe avec la réalité. Le travail d'interprétation auquel la perception s'est livré n'émerge jamais, et ne laisse d'autre trace que son résultat final."

Jacques Ninio - La Science des Illusions

5125XNz7S9L._SX258_BO1,204,203,200_.jpg

(A noter aussi dans cet ouvrage un chapitre intéressant sur l'illusionnisme de spectacle)

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le

Une illusion est une fausse apparence mais une apparence a nécessairement pour base une réalité, car rien d'illusoire ne peut exister sans un support emplit d'illusion. En adorant une illusion ou ses manifestations, on adore la réalité qui est dérrière elle, c'est à dire l'Immensité à jamais inconnaissable sur laquelle elle repose.

Karapâtri - Shrî Bhagavatî tattva

(c'est fou comme ces sages hindous (tantriques et védantins) ont pu aller loin dans l'analyse de la nature de l'illusion :) )

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Invité Pipilgrim
Publié le

C'est surtout fou de constater jusqu'où on peut aller dans l'autologie et/ou l'ontologie, quand on commence à jouer au jeu des "Et si...".

Finalement, c'est un peu ce que nous faisons tous, nous, magiciens, tout le temps... Par exemple, nous décrétons que nous pouvons retrouver une carte prise au hasard par un spectateur, ce que la réalité telle que nous la connaissons ne permet pas. La réalité, encore, voudrait que le spectateur prenne le jeu, se retourne, mélange le jeu, prenne une carte, range le reste du jeu dans une poche, sa carte dans une autre poche, se retourne pour nous faire face et que nous lui disions "c'est le huit de cœur". Mais ça ne va pas DU TOUT se passer comme ça : parce que nous sommes un art de spectacle, nous allons bien évidement imposer des dérogations à cette réalité impitoyable, une grande partie, justement, de notre art d'illusion consistant à "faire gober" ces dérogations sans qu'il n'y paraisse pour le spectateur, sans qu'il en ai vraiment conscience (dans une sorte de "parenthèse d'oubli" générale, fondamentale et essentielle). D'où les "dites moi stop quand vous voulez", les "JE ..."mélange" le jeu moi même, touchez le pas...", les "non, non, on va pas faire ça avec VOTRE jeu, j'ai mon Boris Wild sur moi...", etc (bref, les centaines et centaines de solutions que les magiciens, au fil du temps, ont trouvé pour réaliser ce "prodige".)

J'aime bien lire ces textes de "vieux sages" et autres... c'est amusant de les décortiquer et d'arriver à y retrouver, inévitablement, souvent bien caché, sous des piles et des piles d'assertions définitives et de sentences alambiqués, des contorsions, des syllogismes, des hors sujets relatifs à la moral et autres "règles de vie" (souvent fort judicieuses, d'ailleurs, là n'est pas le propos), des empilages de "si" et autre manœuvres fallacieuses, ce principe essentiel qui les mènent tous :

"Vous pensez que 1+1, ça fait deux ? Et bien non, 1+1, ça peut faire... disons, autre chose. Abandonnez cette logique, la logique n'est pas le moyen de "prendre conscience" de la réalité. Voyez autrement, plus "haut". Je vous explique : soit, comme nous le savons tous, 1+1=2...donc, logiquement, . blablabla blablabla... "donc", PARCE que 1+1=2, c'est que 1+1 n'est pas égal à 2. Voila."

C'est toujours peu ou prou la même chose...

Pour revenir encore une fois à l'illusionisme, puisque ce forum lui est consacré, on peut faire aussi l'analogie (ce qui ne manque pas de sel...) avec les "Out of this world" : l'art subtil consistant à donner l'impression au spectateur qu'il crée le chaos alors qu'il est en train de créer l'ordre... De même, les "vieux sages" (et les "nouveaux" qui pullulent, par exemple ceux du New Age (déjà passé de mode) , brillants, usent de toutes les ficelles de la rhétorique, de l'argumentation fallacieuse, des syllogismes, j'en passe pour dissimuler un raisonnement paré de strass et de paillette (le style est parfois époustouflant) mais finalement creux, stérile et surtout, SURTOUT, fondamentalement circulaire.

En bref, c'est se basant sur la réalité et la logique qu'on prêtant démontrer que la réalité et la logique ne sont qu'une illusion... Et j'aime cet humour subtil, qui a quelque chose de "Monthy Pythonesque", dans le fond.

  • 1 month plus tard...
Publié le
En bref, c'est se basant sur la réalité et la logique qu'on prêtant démontrer que la réalité et la logique ne sont qu'une illusion...

À qui prétend-on prêter ? mdr

***

Je n'ai pas lu cet ouvrage mais ça reste dans le ton du sujet. De plus, "faire coïncider le désir et le réel" est présenté comme un art... :

25899-01.jpg

25899-02.jpg

  • 2 weeks plus tard...
Publié le

Je viens de lire ceci :

[img:center]http://1.1.1.1/bmi/www.editions-sully.com/up/livres/m/newberg-pourquoi-dieu.png[/img]

Dans cet ouvrage passionnant, les auteurs, deux neuroscientifiques, essaient de répondre à ces deux questions :

- Pourquoi les êtres humains ont-ils besoin de se relier à quelque chose déplus grand qu'eux ?

- Pourquoi, malgré les progrès de la science, " Dieu " est-il toujours présent ?

Je pensais en parler dans le fil sur l'existence de Dieu mais le chapitre 8 intitulé : Plus réel que réel - L'esprit à la recherche de l'absolu m'a convaincu d'en parler ici.

Extrait (c'est moi qui graisse) :

Pour le dire simplement, la réalité « scientifique » ou objective est fondée sur la croyance que rien n’est plus réel que le monde matériel. De ce point de vue, la réalité externe - l’univers physique et matériel - est la réalité fondamentale primordiale. Même le cerveau humain et l’esprit subjectif qu’il rend possible sont matériels par nature, ayant évolué comme tous les systèmes biologiques à partir de quelque boue primordiale.

Les mystiques, à l’inverse, ont des idées différentes quant à ce qui fondamentalement réel.

(…)

Toutes les perceptions existent dans l’esprit. La terre sous vos pieds, la chaise sur laquelle vous êtes assis, le livre que vous tenez en main, peuvent vous sembler indiscutablement solides et réels, mais ils ne vous sont connus que comme des perceptions neurologiques de seconde main, en tant qu’impulsions et éclairs courant le long des circuits neuronaux à l’intérieur de votre crâne. Si vous deviez rejeter l’expérience spirituelle comme de « simples » activités neurologiques, vous devriez aussi vous défier de toutes les perceptions de votre propre cerveau du monde matériel.

C'est pas beau ça ? mdr !!!

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
- Pourquoi les êtres humains ont-ils besoin de se relier à quelque chose déplus grand qu'eux ?

Le refus de l'impermanence.

Tout change, tout meurt, toute trace de nous va disparaitre du plan matériel.

La plupart des gens sont ennuyés par cela :

L'instinct de survie...

- Pourquoi, malgré les progrès de la science, " Dieu " est-il toujours présent ?

La question implique que Dieu et la science seraient incompatibles.

C'est donc une question qui n'a pas de sens pour ceux qui ne le pensent pas...

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
C'est tellement beau ;) que ça cadre avec cette position de défiance que l'on peut avoir au regard de sa propre conscience, ce que j'avais exprimé précédemment et que tu semblais contester. ;)

Coucou Christian ! ;) Euuuuhhhh… Je ne vois pas trop ce à quoi tu fais allusion…

Il me semble que j’ai dit quelque chose comme : la réalité la plus incontestable (et aussi la plus intime) est ma propre expérience en première personne (sous-entendu la propre expérience de chacun d’entre nous en première personne (je ne suis pas solipsiste ;) )).

Et cette expérience intime c’est justement la conscience : conscience d’un monde qui apparait à l’extérieur de moi (ou qui semble apparaitre à l’extérieur de moi ;) ), conscience d’un corps (ou plutôt conscience de sensations corporelles ;) ), conscience d’un flot de pensées quasi ininterrompu et que je ne maitrise pas, conscience d’une certaine continuité dans mon expérience qui me fait m’accrocher à une identité (ou à créer de toutes pièces cette identité ;) )…

La question pour moi est toujours la même : tout cela existe-t-il réellement ? ou existe-t-il tel qu’il m’apparait ? Ou bien : est-ce une sorte de rêve ? Est ce Dieu qui joue à être Patrick Froment (et à être Christian Girard ? ;) ).

- Pourquoi les êtres humains ont-ils besoin de se relier à quelque chose déplus grand qu'eux ?

- Pourquoi, malgré les progrès de la science, " Dieu " est-il toujours présent ?

Et tu peux résumer les réponses à ces deux questions?

Coucou Kristo ;)

Résumer… Non ! ;)

Je peux te dire ceci qui fait partie de la quatrième de couv’ :

Dans cet ouvrage qui a révolutionné l'approche scientifique de la religion et qui a eu un retentissement considérable, Andrew Newberg et Eugene d'Aquili proposent une explication à la fois éminemment simple et scientifiquement précise : notre cerveau est biologiquement programmé pour expérimenter des états de transcendance.

Newberg et d'Aquili fondent leur conclusion sur des études approfondies du fonctionnement cérébral, incluant des recherches sur le cerveau de méditants bouddhistes et de nonnes franciscaines en prière. Ils ont ainsi découvert que les états de contemplation spirituelle reposent sur un changement de l'activité du cerveau qui abolit la sensation de séparation entre soi et l’univers.

En gros l’idée générale est que Dieu et l’expérience mystique correspondent à un besoin naturel de l’être humain (on pourrait même dire une fonction vitale dans certains cas).

L’angle neurologique est très intéressant.

Cet ouvrage m’a fait pensé à un autre qui développe une thèse similaire (mais plus sous l’angle psychologique) :

9782729612337-X_0.jpg

(Aïe… encore un Viktor avec un k… j’en connais un qui va pas être content ! ;)mdr )

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
- Pourquoi les êtres humains ont-ils besoin de se relier à quelque chose déplus grand qu'eux ?

Le refus de l'impermanence.

Tout change, tout meurt, toute trace de nous va disparaitre du plan matériel.

La plupart des gens sont ennuyés par cela :

L'instinct de survie...

C'est probable que ce soit en effet la raison principale. La peur de la mort.

Dans ce cas, j'aimerais bien savoir comment ça évoluerait si la mort était repoussée voire supprimée. Par exemple lorsque la médecine et la technique auront évolué de façon à rendre nos vies beaucoup plus longues (si leur utilisation est autorisée en ce sens). Voire lorsqu'il sera possible de sauvegarder nos cerveaux dans des machines, de façon à nous rendre immortels (rappelons qu'il y a des quantités d'informaticiens et de roboticiens qui y travaillent).

Bref si l'on atteint cela, la croyance au surnaturel disparaîtra t-elle pour de bon ?

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8217
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Hippolyte ADENOT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      83.9k
    • Total des messages
      678.8k

×
×
  • Créer...