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Les Signes de l'Existence de la Réalité


Patrick FROMENT

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Merci Christian pour toutes ces considérations et ces liens qui sont autant d’occasions de rebondir.

J’avais déjà regardé (partiellement) ce reportage de KTO (ils font souvent de très bonnes émissions, d’ailleurs, sur KTO).

Pour rebondir, donc, sur ce "Je" qui pense :

Une expérience facile à faire :

Essayez d’arrêter vos pensées.

Vous n’y arrivez pas !

(je ne parle pas ici, bien sûr, des grands yogis qui sont capables dit-on d’atteindre un état entre la pensée et la non pensée, je ne parle pas non plus du sommeil profond ou d'états particuliers comme le coma).

A l'état de veille normal, nous ne pouvons pas arrêter nos pensées !

La pensée est donc un processus qui échappe à la volonté (comme la respiration ou la digestion pour prendre des exemples plus physiologiques).

Par ailleurs, nous ne sommes pas responsable de nos pensées… pas plus que du temps qu’il fait dehors.

Les pensées nous apparaissent et s’imposent à nous. Nous allons en rejeter certaines, nous identifier à certaines autres, en ruminer quelques autres.

Le sage lui regardera passer ses pensées comme des nuages dans le ciel sans identification excessive.

Dés lors, est-il juste de dire qu’il y a un "Je" qui pense ? Ne serait-il pas plus juste de parler d’une conscience qui est le témoin de pensées ? (Dans certaines traditions on parle de Conscience-Témoin ou Conscience-Présence)

... Nous rejoignons, un peu, la réponse que j'avais fait un peu plus haut à Kristo : Qu'est-ce-que la conscience ? La conscience est cet espace infini à l'intérieur de moi où tous les phénomènes apparaissent (les pensées faisant partie des phénomènes).

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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mdr

J’ai bien peur Kristo que, même devant la télé, nous ne puissions échapper pas à l’émergence de pensées.

Mais ton propos permet de boucler avec le thème du divertissement (un thème qui m’est cher comme vous le savez ! mdr ).

[video:youtube]

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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... avec la question que je soumet maintenant à votre sagacité :

Le Réel (moi, les autres, le monde, l'univers, la vie, les joies et les drames) est-il un divertissement (rien qu'un divertissement, juste un divertissement !) qui s'impose à la Conscience-Témoin ?

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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... avec la question que je soumet maintenant à votre sagacité :

Le Réel (moi, les autres, le monde, l'univers, la vie, les joies et les drames) est-il un divertissement (rien qu'un divertissement, juste un divertissement !) qui s'impose à la Conscience-Témoin ?

C'est fort possible, j'en suis également là de ma réflexion à ce sujet.

De la même façon qu'on aime à jouir de la vie (chacun à sa façon, ce qui fait des milliards et de milliards de façons, bien plus en fait) la Nature (la Conscience Cosmique, Dieu, ou autres termes) jouerait de multiples tableaux créatifs (notre Univers n'est pas forcément le seul, il peut y en avoir des infinités), un peu peut-être à la façon qu'on casse les billes au billard et qu'il s'ensuit un résultat toujours différent. Après se pose encore la question de savoir si ce "Dieu" se casse lui-même (oui, il pourrait se fragmenter et nous serions une partie de ce Dieu, mais toujours unis à une Conscience universelle). L'évolution de la complexité ressemble à un puzzle qui se remet en place tout seul (ou de façon guidée, c'est selon).

À ce propos, informez-vous sur la théorie du BIG RIP, c'est vraiment intéressant.

puzzle_cook_big.jpg

Le Big Rip (« grande déchirure » en français) est un modèle cosmologique proposant un scénario inhabituel de la fin de l'univers. Il prédit que la densité de celui-ci se mettra à augmenter avec le temps, et ce malgré le fait que l'univers reste en expansion. Ce modèle suppose l'existence d'une forme de matière très atypique, l'énergie fantôme, dont la principale caractéristique est de voir sa densité augmenter alors que l'expansion se poursuitnote. Dans ce scénario, la densité de l'univers atteint une valeur infinie en un temps fini, terminant son existence par une singularité gravitationnelle où toute structure, des amas de galaxies aux atomes, sont détruits. Ce modèle a été proposé pour la première fois en 1999 par Robert R. Caldwell, le nom de Big Rip ayant été introduit par lui et ses collaborateurs Marc Kamionkowski et Nevin N. Weinberg en 20032.

Ce modèle diffère du Big Crunch, dans lequel l'expansion s'arrête pour laisser place à une phase de contraction. Dans ce dernier cas, les objets astrophysiques sont détruits car ils entrent en collision les uns avec les autres (ils sont « écrasés », d'où Big « Crunch »), alors que dans le cas du Big Rip, ils sont étirés par une expansion de plus en plus violente, jusqu'à être disloqués (ils sont « déchirés », d'où Big « Rip »).

L'hypothèse du scénario du Big Rip est pour l'heure marginalement compatible avec les données observationnelles et reste donc relativement spéculative, comme tous les scénarios décrivant le destin de l'univers.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Rip

Modifié par Christian Girard
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Pour compléter, une pensée de Sigmund Freud : Quand on commence à se poser des questions sur le sens de la vie et de la mort, on est malade, car tout ceci n'existe pas de façon objective.

... En fait la vie n’a pas de sens mais nos vies ont un sens (dans la mesure, toutefois, où nous sommes capables de lui donner un sens).

Bisous les Amis,

Je vous aime !

:)

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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... En fait la vie n’a pas de sens mais nos vies ont un sens (dans la mesure, toutefois, où nous sommes capables de lui donner un sens).

Tout à fait d'accord !

On peut donner un sens à nos vies (p. ex. aider les autres, faire évoluer le fonctionnement du monde vers moins de souffrance, etc)

et la vie en général n'a pas tellement de sens si ce n'est celui, naturel, d'assurer la reproduction pour la survie de l'espèce.

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...et la vie en général n'a pas tellement de sens si ce n'est celui, naturel, d'assurer la reproduction pour la survie de l'espèce.

La survie de l’espèce pour la survie de l’espèce n'a pas de sens. Quel intérêt à une espèce si ce n'est pour développer ce qui fait sa spécificité ?

Modifié par Allias

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

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La survie de l’espèce pour la survie de l’espèce n'a pas de sens. Quel intérêt à une espèce si ce n'est pour développer ce qui fait sa spécificité ?

Si on prend le mot sens dans le sens de justification, raison d'être, alors je ne sais si on peut dire que le sens de la vie est la survie de l'espèce, mais en tous cas c'est cet instinct (ou cette faculté), qui a peu évolué après des millions d'années d'évolution, qui est le point commun entre les êtres vivants.

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