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Les Signes de l'Existence de Dieu


Boumedienne HAMBLI

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  • 2 weeks plus tard...
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Et la boucle est bouclée.

Peut-être que l'Univers est une boucle étrange selon la définition de Douglas Hofstadter, qui sait ?

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« Le phénomène de Boucle Étrange se produit chaque fois que, à la suite d’une élévation (ou d’une descente) le long d’une échelle hiérarchique quelconque, nous nous retrouvons, à notre grande surprise, au point de départ. » D. H.

Pourquoi je suggère cela ? Parce que pour certains, le vide quantique est le plein cosmique. :whistle:

****************************************

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952)

Stig DAGERMAN (1923-1954)

Traduit du suédois par Philippe Bouquet, extrait :

Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier.

Source et suite ici : http://chabrieres.pagesperso-orange.fr/texts/consolation.html

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Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux.

Le pauvre. On peut pourtant être très heureux sans croire en la vie après la mort !

.... d'autant plus qu'on a encore plus de raisons d'en profiter. Je n’oserai pas déclarer "après nous le déluge..."

Modifié par WilliamSnave
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Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux.

Le pauvre. On peut pourtant être très heureux sans croire en la vie après la mort !

.... d'autant plus qu'on a encore plus de raisons d'en profiter. Je n’oserai pas déclarer "après nous le déluge..."

Ah oui ?... et profiter de quoi ? de la vie ? Et plus précisément ?

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux.

Le pauvre. On peut pourtant être très heureux sans croire en la vie après la mort !

.... d'autant plus qu'on a encore plus de raisons d'en profiter. Je n’oserai pas déclarer "après nous le déluge..."

Ah oui ?... et profiter de quoi ? de la vie ? Et plus précisément ?

Oui, de la vie, et potentiellement de façon d'autant plus désintéressée que le fait de ne pas croire en une vie après la mort renforce l'idée de faire partie du monde dans son ensemble, avec tous les êtres vivants, sans crainte pour la survie, souvent égoïste, d'une âme individuelle.

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La question que tu évoques est intéressante. Cependant, le fait "d'en profiter" peut aussi être une approche hédoniste, qui peut générer une propension à être prêt à tout pour la survie aux dépends des autres ou de la planète.

Le fait de croire en une vie après la mort n'a pas nécessairement une approche égoïste. C'est justement l'idée de faire partie de l'univers dans son ensemble (et donc du monde) qui peut renforcer l'idée qu'il puisse exister autre chose que nous devons rejoindre un jour ou l'autre.

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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D'accord sur l'expression "en profiter" qui peut avoir une certaine connotation. Par contre il est important d'être heureux dans la vie, lorsque c'est possible.

C'est vrai que la croyance en une vie après la mort n'est pas forcément égoïste. Note cependant que si elle ne l'est pas consciemment, elle peut l'être inconsciemment.

Cela nous ramène à une célèbre citation :

"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."

(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)

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Tout à fait d'accord avec toi.

Et avec Einstein aussi, du moins partiellement. La totalité de la citation est la suivante :

"J'éprouve l'émotion la plus forte devant le mystère de la vie. Ce sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l'art et la science. Si quelqu'un ne connaît pas cette sensation ou ne peut plus ressentir étonnement ou surprise, il est un mort vivant et ses yeux sont désormais aveugles. Auréolée de crainte, cette réalité secrète du mystère constitue aussi la religion. Des hommes reconnaissent alors quelque chose d'impénétrable à leur intelligence mais connaissent les manifestations de cet ordre suprême et de cette Beauté inaltérable. Des hommes s'avouent limités dans leur esprit pour appréhender cette perfection. Et cette connaissance et cet aveu prennent le nom de religion. Ainsi, mais seulement ainsi, je suis profondément religieux, tout comme ces hommes. Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne, je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste.

Je ne me lasse pas de contempler le mystère de l'éternité de la vie. Et j'ai l'intuition de la construction extraordinaire de l'être. Même si l'effort pour le comprendre reste disproportionné, je vois la Raison se manifester dans la vie. "

Je suis d'accord avec son approche qui toutefois transpire d'une certaine crainte ou du moins une limitation dans son esprit (pour reprendre ses termes) pour appréhender la survivance à la mort du corps, même si effectivement l'échelle humaine rend difficilement acceptable ce postulat.

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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