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Le sujet de la cancel culture ou « culture de l'effacement » n'a pas trop été abordé dans VM :

Citation

La cancel culture (culture de l'annulation), ou call-out culture (culture de la dénonciation), est une pratique née aux États-Unis consistant à dénoncer publiquement, en vue de leur ostracisation, des individus, groupes ou institutions responsables d'actions, comportements ou propos perçus comme problématiques. Cette pratique, avatar du politiquement correct, qui se rencontre dans le monde physique et sur les médias sociaux, suscite la controverse.

 

Citation

L'expression Cancel culture a été traduite diversement par « culture du bannissement », « de l'annulation », « de l’ostracisme » ou « de l’ostracisation », « de la négation », « de l'anéantissement », « de l'effacement », « de la suppression », « du boycott » ou « du boycottage », « de l'humiliation publique », « de l'interpellation », « de la dénonciation ». Elle décrit une forme de boycott dans laquelle la personne critiquée est également expulsée des cercles sociaux ou professionnels — sur les médias sociaux ou dans le monde physique ou les deux. Elle serait « annulée ».

Source et suite ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancel_culture

 

Une émission en vidéo récente à ce sujet, juste pour alimenter la réflexion, Alors, on pense ! du jeudi 20 mai 2021 :

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/alors-on-pense/alors-on-pense-du-jeudi-20-mai-2021_4632023.html

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Publié le
Le 21/05/2021 à 14:39, Christian GIRARD a dit :

Le sujet de la cancel culture ou « culture de l'effacement » n'a pas trop été abordé dans VM

On peut également considérer que la cancel culture ne se limite pas à l'effacement d'individus ou de groupes, mais à l'intelligence elle-même. 

 

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

Publié le
Il y a 2 heures, Aurélien B. (TanMai) a dit :

On peut également considérer que la cancel culture ne se limite pas à l'effacement d'individus ou de groupes, mais à l'intelligence elle-même. 

 

Et effectivement, il y a amplification de la polémique : 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/05/24/audrey-pulvar-porte-plainte-a-son-tour-contre-gerald-darmanin-pour-denonciation-calomnieuse_6081278_823448.html

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Il y a 1 heure, Aurélien B. (TanMai) a dit :

Je dirais bien que tout ceci est glaçant mais je vais d'abord en parler à mon avocat pour évaluer les risques. 

Oui tout ceci est gênant... oups, que n'ai-je dit ! !

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Publié le (modifié)

Je viens d'être informé de la récente parution de cet ouvrage qui cadre avec le sujet en cours :

Sauver la liberté d'expression, de Monique Canto-Sperber  

« Jusqu'où ? Jusqu'où laisser les apprentis censeurs d'aujourd'hui définir ce qu'on peut dire et ce qu'il faut taire ? Jusqu'où tolérer que défoulements et protestations envahissent le monde numérique ? Jusqu'où supporter que des extrémistes privatisent les règles de la parole, refusent le débat et installent leur hégémonie ? La parole publique est déjà l'objet d'un rapport de forces, elle sera demain l'enjeu d'un conflit. Le temps des injonctions est révolu, il faut désormais résister.

La parole fait mal, change le seuil du tolérable et peut même réduire au silence. Il est donc légitime de la limiter, mais au plus près des délits et sans censure préventive. Bien sûr, on peut tout dire, mais pas n'importe comment et à condition de ne pas vouloir être seul à parler.

Le concept moderne de liberté d'expression fut forgé entre le xviie et la fin du xviiie siècle. Les outils numériques, le multiculturalisme, la démocratisation de la parole l'ont rendu peu à peu inadéquat pour régler la parole publique. Fidèle à la tradition libérale, ce livre revient sur l'histoire de la liberté d'expression et en renouvelle le sens, comme la garantie de la plus grande diversité de points de vue.

Pour la défendre, une philosophie des limites, des concepts sobres, des moyens inventifs seront plus utiles qu'une croisade. Ne pas se lamenter sur l'état des choses, mais combattre pour ne pas nous retrouver un cadenas sur la bouche et une prothèse dans la tête. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Monique_Canto-Sperber

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Modifié par Christian GIRARD
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Publié le

Ecouté aujourd'hui, plutôt en lien avec la gestion des données personnelles mais j'ai trouvé l'histoire intéressante et assez bien faite, alors je la partage.

"Aux alentours de 2030-2040, d'importantes tensions politiques, sociales et écologiques secouent l'Europe. Face aux contestations populaires sans précédent, les états, très affaiblis, s'associent aux banques et aux cabinets privés pour mettre en place une société d'hyper-surveillance numérique...Cette histoire est une dystopie, la lente marche des causes et des conséquences vers le pire. Toute ressemblance avec des éléments réels ne serait que fortuite."

 

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

Publié le (modifié)

“Parler sans penser, c'est tirer sans viser.” (Miguel de Cervantès)

Bien en amont de la liberté d'expression, il y a la liberté de penser.

De nombreuses dictatures ne permettent pas la "simple" liberté de pensée (ou de non pensée) religieuse ou politique.

Dans nos pays dits "démocratiques", c'est plus subtil. Le cerveau du citoyen est sollicité par un flux sans intérêt qui lui confisque son temps de cerveau. A commencer bien entendu par la pub, mais il ne faut pas oublier tout le temps de cerveau confisqué par la télé-réalité, les talk-shows, les interviews de sportifs, etc.

Bob
 

 

Modifié par bob
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  • Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Pierre Doris - Humoriste 1919-2009)

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    • Boston Dynamics s'engage dans une stratégie qui à terme devrait permettre à Atlas (son robot de type androïde) d'apprendre à exécuter n'importe quel type de tâche. En gros il s'agit pour Boston Dynamics de donner de l'intelligence à son robot. Car à part faire des pirouettes, il faut bien reconnaitre que pour l'instant il ne fait pas grand chose d'autre (je caricature à dessein). Pour résumer très très simplement, l'idée est de reprendre ce qui a fait le succès de l'IA, c'est à dire nourrir d'une grande quantité de connaissance un système à apprentissage. Dans le cas d'Altas, il s'agirait de lui faire regarder des humains qui exécutent une tâche particulière pour qu'il puisse ensuite la réaliser lui-même. L'objectif est d'aller au delà de ce qui se fait déjà comme les robots de peinture qui ne font que reproduire fidèlement les gestes d'un ouvrier. L'homme a des capacités d'adaptation et d'initiative que n'a pas un robot conçu pour une tâche répétitive bien particulière. L'idée est de donner au robot ces capacités. Le défi semble de taille. Mais qui imaginait il y a encore peu ce que permet aujourd'hui l'IA. Plusieurs axes de recherche sont envisagés par les ingénieurs de Boston Dynamics. Je vous laisse les découvrir dans cette vidéo (avec Zach Jacowski, le responsable d'Atlas) : Bob
    • Je recherche pure cup de tcc, si vous vous en séparez, contactez moi !
    • Livre en français de 530 pages , bon état, éditions Georges Proust Contient la totalité des réflexions théoriques menées par son auteur depuis  une cinquantaine d’années. On y trouvera les versions définitives de textes parfois déjà publiés (surtout en espagnol, mais presque pas en français) ou de développements ayant nourri, au gré des années, les séminaires-conférences de Juan TAMARIZ dans le monde entier. Il y a en tout 12 chapitres (et 3 appendices). Il n’est pas possible, dans cette petite recension, de résumer un livre qui contient un florilège impressionnant de thèses et de sujets traités. Prix du Neuf 89 euros , vendu 65 euros FDPI envoie en mondial relai
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